SOURIS D AGNEAU EN ECONOMIE

Les économies d’énergie, quelle que soit leur origine, seront sans nul doute, au cœur de nos préoccupations dans un avenir très proche.
Le problème sera d’ailleurs double :

– augmentation des prix.
– risque de pénurie.

On a beau déclarer, en haut lieu, qu’il n’y aura pas de coupures d’électricité, on met quand même en place tout un ensemble de mesures qui tentent à annoncer le contraire.

Il faudra non seulement accepter de payer plus cher,  il faudra parallèlement apprendre à devenir plus économes.

Conclusions logiques : nous serons obligés de revoir certaines de nos habitudes de travail pour modifier ce que l’on dénomme les « process ». (processus de fabrication) sous peine de choper un procès-verbal ou payable en chèque ou en liquide.

J’ai ouvert dans mon site un chapitre intitulé : «la cuisine économique». Voir ICI.
Il ne s’agit pas de la cuisine pour « gens pauvres », oh ! que non, mais de cuisine pour personnes responsables : économes, écologues, écoresponsables.

Aujourd’hui, à titre d’exemple, je vais vous parler de la cuisson des souris d’agneau.
Pour commencer, je vais évoquer un problème qui se pose plus dans le monde de la cuisine de restauration, que dans celui de la cuisine familiale.

TECHNOLOGIE CULINAIRE ET ÉNERGIE :

Que ce soit par nostalgie, pour la recherche de qualités ou tout simplement pour adapter nos menus à la saison, nombreux sont ceux qui ont une faible pour la cuisine mijotée.

Ce genre de cuisine a plusieurs origines :

– le besoin de bien manger.

– le besoin de retrouver les goûts de la cuisine de notre jeunesse.
– le  besoin de manger à des prix raisonnables.
– le besoin d’utiliser tous les morceaux d’une carcasse de viande, même les moins nobles. (je pense aux ragouts)
– le besoin d’économiser l’énergie (déjà)

Il convient de se rappeler que l’énergie utilisée pour le chauffage peut en même temps, être utilisée pour la préparation des repas et de l’eau chaude.
Dans le temps de ma jeunesse, mes parents possédaient une cuisinière à charbon. Elle chauffait la cuisine tout en cuisant nos repas, et produisait de l’eau chaude grâce à une réserve d’eau située sur le côté. On ne perdait rien, pas la moindre bûche.
Bien sûr, à l’époque, pour cuisiner, il fallait apprendre à dominer le feu, alors, les cuisiniers  » « promenaient » leurs casseroles ou cocottes, du centre de la plaque de la cuisinière vers les côtés, en fonction de la puissance dont ils avaient besoin.

Les plats mijotés nécessitent une chaleur douce et si possible venant de tous les côtés à la fois, c’est pourquoi les professionnels privilégient la cuisson dans le four.
Quand nous arrivions en cuisine, le matin de bonne heure, nous commencions par allumer les fours, afin de pouvoir en disposer selon les besoins. Or un four est très vorace en énergie. Il n’est rentable qu’à condition de préparer une grande quantité ou alors, plusieurs plats à la fois.

On peut travailler autrement, mais si la chaleur ne provient que d’une seule direction, on court le risque que les aliments chauffés unilatéralement n’attachent. Voilà pourquoi, j’ai parlé d’adapter les process. Il ne faut pas grand-chose pour éviter de gros ennuis.

SOURIS D’AGNEAU CUITE SUR PLAQUE :

Il est inutile, me semble-t-il, de revenir en détail sur la liste des ingrédients.

Il faut :

– des souris
– des légumes pour la garniture aromatique.
– matières grasses.
– de l’assaisonnement.

PROGRESSION DE TRAVAIL :

– commencez par parer les souris en enlevant les parties trop grasses.
– prenez un récipient  de préférence à fond épais.
– chauffez moyennement ( pour l’agneau, vu sa puissance, évitez le beurre : préférez l’huile).
– faites colorer les souris.
– réservez les souris.
– faites suer la garniture aromatique.
– déglacez avec de l’eau ou un peu de vin blanc
– remettez vos souris.
– assaisonnez.
– mouillez.
– cuisez AVEC UN COUVERCLE.

– réservez les souris.
– pincer ( laissez caraméliser) la garniture aromatique.
– mouillez.
– laissez mijoter.
– passez la sauce au chinois.
– rectifier l’assaisonnement au besoin.

COMMENTAIRES DU CHEF :

Vous voyez que les économies d’énergie ne nécessitent pas forcément de grandes adaptations.
– soyez attentifs à choisir un récipient de taille adaptée.
– utilisez systématiquement un couvercle.
– si vous travaillez sur plaques électriques, n’oubliez pas de les couper avant la fin de la cuisson : elles restent longtemps chaudes.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©   Dr Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé.

 

Les souris dans un récipient adapté. Faire forer Faire suer la garniture aromatique.queues de persil Cuisson sous couvercle. Les souris sont cuites Pincez la garnitureDéglacez.

Laissez mijoter Passez au chinois
La sauce doit avoir une consistance nappante

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ENERGIE ELECTRIQUE EN CUISINE

Si le gaz sert essentiellement aux cuissons, l’énergie électrique est beaucoup plus largement utilisée en cuisine.

Elle sert bien sûr aux cuissons, mais il existe de nombreuses machines qui fonctionnent à l’électricité : râpes, trancheuses, essoreuses, broyeuses, cutter…

Toutes ces machines ont été inventées, il y a bien longtemps. Au départ, elles étaient mues par la force manuelle, puis elles ont été électrifiées. C’est une évolution normale.

Quelques mots au sujet de ces machines :

Tout d’abord, il faut bien constater qu’elles facilitent le travail et font gagner du temps ; mais le tout est de faire ses comptes avec objectivité. Une machine nécessite d’être nettoyée, donc parfois démontée. Si le temps de nettoyage est plus long que celui qu’elle nous fait gagner, la question de l’utilité se pose vraiment.

Pourtant, je suis le premier à reconnaître que ces machines peuvent être plus puissantes que celles à main. Pensez au simple moulin à café de nos grands-mères. Vous avez beau tourner la manivelle de toutes vos forces, vous n’obtiendrez jamais une mouture aussi fine que celle des moulins électriques.

Je me permets de recentrer notre sujet. Il s’agit de réfléchir dans le cadre de l’augmentation des prix de l’énergie électrique, et là, nous donnerons la priorité aux réflexions autour des cuissons.

AVANTAGES DES CUISINIERES ELECTRIQUES :

– facile à installer : il suffit d’un branchement assez puissant.
– pas de risques d’explosion.
– faciles à nettoyer quand elles fonctionnent avec des plaques.
– chaleur plus douce.
– chaleur du four plus sèche et mieux répartie surtout si le four est à chaleur tournante.
– possibilité de cuire des plats différents sur plusieurs niveaux.

INCONVENIENTS DES CUISINIERES ELECTRIQUES :

– plus gourmandes en énergie.
– montée en température plus lente que le gaz.
– le gaz est plus facilement réglable.
– les plaques continuent à rester chaudes après coupure.
– il convient donc d’adapter les méthodes de travail.
– risques de brûlures, car les plaques chaudes ne sont pas toujours indiquées.
– les cuisinières électriques du type halogène sont un peu plus fragiles.

COMMENTAIRES DU CHEF

On cherche toujours à atteindre un idéal, qui par définition est toujours délicat.
Dans le lycée dans lequel j’enseignais l’art culinaire, nous avions 16 postes de travail (les fameux pianos) dont la moitié au gaz, l’autre électrique.

L’idéal, pour l’époque, aurait été une cuisinière avec des brûleurs à gaz et un four électrique.

Mais le matériel est en constante évolution et nous verrons dans de prochains articles :

– les cuisinières à induction. (introduite dès les années 1980)
– les micro-ondes.
– les appareils à cuisson sous vide.

Une grande différence entre la cuisine familiale et la cuisine professionnelle

La ménagère s’équipe.
Le professionnel investit.

Moulin à café manuel : image recupérée sur internet.

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LE GAZ EN CUISINE

Abordons le sujet en façon humoristique.
Je vais vous raconter une anecdote véridique.

Voilà, l’autre jour, je somnolais, petite sieste après le repas, quand le téléphone me tira de mon bien être. J’ai horreur que l’on me dérange ainsi, mais on ne sait jamais, peut-être un ami qui a besoin de moi, alors j’ai décroché…

« - bonjour monsieur, nous sommes les cuisines X, excusez-moi de vous déranger, mais cuisinez-vous au gaz ou à l’électricité ?
— les deux
— avez-vous l’intention de changer de cuisinière ?
— oui
— gaz ou électricité ?
— les deux je vous ai dit.
— cela fait donc deux cuisinières
— tout juste ! mais à dire vrai, il m’en fait davantage.
— combien ?
— disons 8 cuisinières au gaz et 8 en électricité.
— vous vous moquez de moi ?
— nullement, je ne me permettrais pas !
— mais quelle est la taille de votre cuisine ?
— 25 m de longueur et 18 m de largeur
— ce n’est pas possible ! C’est une usine !
— non, vous appelez un lycée hôtelier !

Il est vrai que l’apprentissage nécessite de travailler sur les différents types de cuisinières d’ailleurs appelées “pianos”

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler des pianos à gaz »

AVANTAGES DU GAZ

– le gaz est une source d’énergie facilement réglable.
– vous pouvez ajuster la puissance via un simple robinet.
– le gaz est une énergie puissante.
– dans certains restaurants chinois, le cuisinier préposé au wok utilise un brûleur très puissant.
– la chaleur produite par le gaz dans un four est plus « humide » que celle d’un four électrique.
– pratiquement tous les récipients conviennent.
– le gaz peut être stocké dans des citernes loin des usines de production.

INCONVÉNIENTS DU GAZ

– le gaz nécessite une installation en bonne et due forme, à cause des dangers de fuite.
– attention aux soudures, car certains gaz (le propane) ne font pas bon ménage avec les soudures autres que celles à l’argent.
– le gaz n’est pas indiqué pour les personnes d’un certain âge, car elles peuvent oublier de l’éteindre ou ne pas sentir les fuites.
– il faut judicieusement régler la force des brûleurs.
Les flammes qui « dépassent » le diamètre du fond du récipient sont une pure perte.

Actuellement, les prix du gaz flambent

(le gaz a toujours flambé, mais pas son prix).

Ce n’est donc plus une énergie très économique.

 

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TARTE AUX QUETSCHES SUR COMPOTE DE POMME

Les prunes typiquement alsaciennes sont appelées « quetsches ». Elles se caractérisent par une forme oblongue et une couleur bleu-violet.
Il existe, bien sûr, plusieurs variétés de quetsches qui mûrissent à différentes époques.
On peut récolter les premières en août, et les dernières jusqu’au mois de septembre.

La couleur de la chair varie, elle aussi : il existe des quetsches à chair qui tire sur le vert et d’autres, davantage jaunes.

Les quetsches sont utilisées en tant que :

– fruit frais,
– en pâtisserie : tartes, cake, beignets,
– en confiture,
– en cuisine : un magret aux quetsches n’est pas à dédaigner
– et si vous en avez de trop, les quetsches se distillent pour donner un alcool blanc.

Aujourd’hui, je vous propose une tarte vite faite

RECETTE DE LA TARTE AUX QUETSCHES SUR COMPOTE DE POMME :

Ingrédients :

– Pour une tarte de 25 cm de diamètre, pour 1 ou 4 personnes selon l’appétit

– 500 g de quetsches
– 200 g de compote aux pommes

– 1 rouleau de pâte feuilletée.
– sucre ou édulcorant facultatif.
– cannelle en poudre selon votre envie.

PROGRESSION :

– sortir la pâte de froid pour la remettre en température.

– dénoyautez les quetsches.

– disposez la pâte dans un moule ou un cercle.
– piquez la pâte avec une fourchette.
– posez un papier sulfurisé.

– disposez un système pour aplatir la pâte (noyaux, drops en aluminium etc…)
– cuire à blanc, dans un four à 240 °C pendant 15 à 20 minutes

– enlevez le papier et les noyaux.

– disposez une couche de compote de pomme.
– garnissez avec les quetsches disposées en rosace.
– cuisson à 210 °C LTQF (le temps qu’il faut). Vérifiez la cuisson de la pâte qui doit être bien cuite.

– démoulez sur grille.
– laissez reposer.
– saupoudrez éventuellement de cannelle.

COMMENTAIRES DU CHEF

Le mariage pomme/quetsche est réussi.
Il permet d’économiser les quetsches si vous n’en avez pas suffisamment.
Il permet aussi d’utiliser un reste de compote de pomme.
Ce ne sont là que des considérations d’économie.

S’il reste de la pâte feuilletée, pensez à les badigeonner avec de l’œuf battu, de saupoudrer avec curry, paprika ou cumin, pour en faire des gâteaux apéritifs.

Les illustrations photographiques sont soumises à © Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé.

 

Les quetsches sont creouvertes d’une  » pruine » signe de qualité. Quetsche du mois de septembre. Une pâte cuite à blanc. Compote de pomme. Bien étaler.Disposez les quetsches en rosace. Cuisson puis cannelle. On mordrait dedans : non ?

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POMMES DE TERRE GRENAILLES

Les pommes de terre sont comme les hommes : il y en de grandes et d’autres petites.
Les petites pommes de terre sont appelées : « grenailles. »
Normalement, ce nom désigne des pommes de terre récoltées avant maturité fin printemps, début été. Elles sont un peu plus chères.

Et dès qu’il s’agit d’argent, il y a des dérapages. Actuellement, même en automne, on vend les petites pommes de terre. Elles ne sont plus « primeurs », mais elles se vendent plus cher quand même.

LES PETITES POMMES DE TERRE :

Elles sont trop petites pour être épluchées, on se contente donc de bien les laver. Un brossage est fortement recommandé.

Notre but est d’obtenir des pommes de terre à la peau croustillante et à l’intérieur moelleux.

PETITES POMMES DE TERRE À LA POÊLE.

Ingrédients pour 4 personnes.

– 200 et 250 g de pommes de terre par personne.
– 5 cl d’huile
– 30 g de matière grasse beurre ou mieux graisse d’oie ou de canard.
– épices à pommes de terre
– éventuellement carvi.

PROGRESSION :

– bien brosser les pommes de terre.
– les égoutter.
– chauffer l’huile dans une poêle.
– ajoutez les pommes de terre, et mettez de suite, un couvercle.
– laissez cuire lentement.
– vérifiez de temps à autre la cuisson.
– quand les pommes de terre commencent à ramollir, enlevez le couvercle.
– ajoutez la matière grasse
– épicez.
Il existe des mélanges d’épices pour pommes de terre.
– parfumez facultativement avec un peu de carvi.

COMMENTAIRES DU CHEF :

Recette facile, pas onéreuse quand on peut aller glaner des petites pommes de terre dans les champs après récolte.
Le carvi, à ne pas confondre avec le cumin, facile la digestion de nombreux aliments. Voir ICI

Les illustrations photographiques sont soumises à © Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé.

Bien brosser. Huile pas trop chaude. Ajouter les grenailles. Tout de suite un couvercle. Vérifiez la cuisson et découvrez. Matière grasse : ici du gras de canard venant d’un magret. Epices et carvi facultatif.

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 BOUDINS AUX POIRES

Il y a boudins et boudins :

– les boudins blancs que l’on trouve en période de Noël.
– les boudins noirs qui sont fabriqués pendant toutes les périodes où il ne fait pas trop chaud.

Le boudin blanc est une préparation à base de viande blanche, additionnée d’un liant et mise dans des boyaux.
Le boudin noir est fabriqué à partir de sang, de gras, d’oignons et d’épices.

Les deux produits se ressemblent par leur apparence : c’est le seul point commun.

Le boudin noir a été inventé afin de pouvoir utiliser le maximum de parties du porc.
Il existe aussi les boudins antillais, plus petits et plus épicés.

Nous parlons dans cet article du boudin noir.
Comme déjà dit, le boudin noir est vendu hors périodes chaudes pour des raisons d’hygiène alimentaire. Il apparaît donc sur les étals quand on s’achemine vers l’automne.

CUISINEZ LE BOUDIN NOIR

La grande difficulté est une difficulté d’ordre technique.
Le boudin noir est une masse mise dans un boyau.
Lors de la cuisson, la masse a tendance à augmenter de volume et au même moment, le boyau a tendance à se contracter. On risque donc que le boyau éclate et laisse échapper le contenu.

PRÉCAUTIONS POUR LA CUISSON :

Le « truc » consiste à chauffer le boudin en 2 étapes :

Étape N° 1

– mettre le boudin dans une casserole avec de l’EAU FROIDE
– chauffer lentement afin que l’élévation de température soit progressive. Vous éviterez ainsi une dilation trop rapide de la masse.
– contrôlez régulièrement, car le boudin va durcir de plus en plus.
– évitez l’ébullition qui provoquerait la rupture du boyau.
– ne pas dépasser 70 °C

Étape N° 2

– quand le boudin a été bien préchauffé, étape 1, on peut le mettre dans une poêle pour donner de la couleur et une texture croustillante à la peau.
Là aussi, il convient d’être prudent et de chauffer modérément.

RECETTE DU BOUDIN AUX POIRES DE PAPY JIPE.

Le boudin aux pommes est une recette classique, je vous propose d’essayer le boudin aux poires. Le mariage semble bien réussi.

Ingrédients :

– 1 boudin par personne.
– 1 poire par personne.
– 1 oignon moyen par personne.
– matière grasse au choix beurre ou huile.
– sels, poivre.

PROGRESSION :

– émincez finement les oignons.
– les cuire lentement dans une poêle.
– pour faciliter la cuisson, mettez un couvercle et salez légèrement.

– pelez les poires.
– détaillez les poires en quartiers en enlevant les pépins et le cœur.
– cuire lentement dans du beurre pour les rendre fondantes.

– cuire les boudins : étapes 2
– si vous avez une poêle suffisamment grande, poussez les oignons et ajoutez les boudins qui s’imprégneront de l’odeur des oignons.

– dressez sur assiette.

COMMENTAIRES DU CHEF

Comme toujours, les amateurs adorent, les autres ne supportent pas l’idée de manger du sang.
La recette peut constituer un repas complet, si on rajoute quelques pommes de terre étuvées.
Le prix de revient n’est pas onéreux.

Pour la petite histoire, il existe le boudin aux pommes, mais je vais vous indiquer dans un autre article, la pomme au boudin de mon invention.

Les illustrations photographiques sont soumises à © Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé.

Les oignons émincés cuisent lentement. Il est recommandé de mettre un couvercle. Cuisson des boudins : étape N°1. Les quartiers de poire cuisent dans un beurre pour devenir fondantes.Les oignons sont cuits. On rajoute les boudins. Etépe N°2 donner une couleur et du croustillant Dresser et se régaler

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CUISINE ET ÉNERGIES

Par les temps qui courent, les problèmes relatifs aux énergies sont de plus en plus au centre de l’actualité. Il convient de constater que nos multiples activités sont devenues « énergivores » au point que nous risquons de ne plus en trouver suffisamment.

Depuis la nuit des temps, l’Homme cherche à  simplifier sa vie. De génération en génération, on invente et l’on perfectionne tout ce qui peut faciliter la vie.
Au lieu de se déplacer à pied, l’Homme s’est assis sur le dos des animaux, puis il a inventé des machines de plus en plus perfectionnées qui lui permettent de se déplacer rapidement dans tous les milieux : sur terre, sur l’eau, dans l’air, voire dans l’espace.

L’Homme puise de plus en plus dans les énergies fossiles, au point d’ailleurs de les épuiser. Il va chercher l’énergie au plus profond de la matière et essaie de pouvoir trouver une solution dans les énergies renouvelables.

On parle d’entropie, quand on prélève plus que la nature est capable de renouveler.
C’est un peu comme si l’on vivait sur ses économies.

Notre monde demande de plus en plus d’énergie ce qui aura pour conséquence des prix qui montent en flèche.

Nous avons un besoin grandissant en énergie :

– pour nous déplacer,
– pour nous chauffer,
– pour nous éclairer,
– pour faire tourner nos machines,
– pour tout simplement manger.

Dans cet article, nous nous limiterons volontairement à l’étude des rapports entre énergie et alimentation.

NOTRE ALIMENTATION :

On peut classer nos aliments comme suit :

– ceux que l’on peut manger crus. (peu d’énergie).
– ceux qui doivent être cuits. (la cuisson exige de l’énergie).
– ceux que l’on peut manger crus ou cuits. (quantité d’énergie variable).

POURQUOI CUIRE NOS ALIMENTS ?

La question semble un peu simpliste, mais elle mérite d’être posée.

On cuit des aliments :

– pour modifier leur texture (rendre plus mou.)
– pour modifier leur goût.
– pour créer des composés sapides qui donneront des qualités organoleptiques.
– pour les rendre comestibles (la pomme de terre crue ne se mange pas)

– etc…

COMMENT CUIRE LES ALMINENTS ?

– en les exposant à la chaleur (le feu, le barbecue, le four, etc…)
– en les mettant dans un récipient, qui va être chauffé
– ce récipient peut contenir un liquide ou une matière grasse.

mais :

– on peut également « cuire » en utilisant un acide (le jus de citron).
– le micro-ondes « cuit » par agitation des molécules d’eau.

LES MODES DE CUISSON :

Au fur et à mesure, on a défini des « façons de cuire » : on parle de modes de cuisson.

– Pocher : cuire dans un liquide
– Vapeur : cuire dans un liquide vaporisé par la chaleur

– Sauter : cuire des petites pièces dans une petite quantité de matière grasse.
– Poêler : cuire lentement dans un four.
– Braiser : cuire dans un four en milieu humide.
– Rôtir : cuire en exposant directement à la chaleur.
– Ragoût : découpez en morceaux, colorer, puis terminer en milieu humide.
– Gratin : cuire dans une « sauce » qui sera absorbée pendant la cuisson.
– Micro-ondes.
– Cuire sous vide.

– et tout ce que l’on inventera encore.

Tous ces modes de cuisson possèdent un point commun : ils nécessitent de l’énergie. Nous voilà donc au cœur du problème.

QUELLES ÉNERGIES POUR LA CUISINE ?

Les énergies fossiles :

Nous regrouperons sous cette dénomination le feu par combustion que ce soit le feu direct, ou celui qui chauffe nos cuisinières. Le feu demande à être maîtrisé et les anciens cuisiniers devaient savoir dominer le feu.

Le gaz :

Beaucoup plus pratique que le feu, le gaz est rapide, puissant. Il réagit immédiatement et il est facilement réglable. Il a l’avantage de pouvoir s’éteindre instantanément.

L’électricité :

Sans odeur, sans risque d’explosion, propre… mais beaucoup moins souple que le gaz, car les plaques continuent à rester chaudes quand on coupe le courant.

L’induction :

La chaleur est obtenue en provoquant des changements de polarité des molécules de la matière. C’est un peu comme si vous frottiez vos mains. Plus vite vous frottez, plus vous provoquez une élévation de la température.

Avantages :

Très rapide : élévation presque immédiate.
Très propre : le lait qui déborde ne caramélise pas sur la plaque.
Facile à nettoyer
Surtout très économe. On économise en gros 90 % de l’électricité.

Inconvénients :

Il faut utiliser des récipients adaptés. Parmi les meilleurs, citons la fonte des vieilles cocottes de nos grands-mères.

Le vide :

Ce n’est pas à proprement parler un mode de cuisson, mais l’application d’une loi physique qui stipule que dans le vide (même partiel), le point d’ébullition est plus bas.
Exemple :
Au niveau de la mer, il faut chauffer à 100 °C pour faire bouillir de l’eau.
Sur le sommet du Mont-Blanc, l’eau bout à 85 °C et sur l’Everest à 72 °C.
On enferme donc l’aliment à cuire dans un sachet étanche et l’on fait le vide.

Voilà donc un petit tour d’horizon des énergies en cuisine. Dans le prochain article, nous parlerons des trucs et astuces pour économiser l’énergie.

Le sommet du Mont-Blanc : photo prise à 5000m en hélicoptère

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Introduction à la cuisine économique

Depuis le fond des temps, on entend la même mise en garde

« Notre monde est à un tournant ! »

Chaque génération affirme bien haut.

  » que les jeunes ne sont plus ce qu’ils étaient dans le temps »


Pourtant, et loin de moi de jouer les prophètes,
« on a tellement tiré sur la ficelle, qu’elle finit par se casser ».


La Terre, l’immense Planète n’est pas inépuisable. Chaque année, le jour de « dépassement » avance. C’est le jour où selon une expression plus imagée, on a finit de manger son pain blanc. Ce jour-là, on commence à vivre à crédit. La Terre a donné tout ce qu’elle a économisé.
Cela me fait penser à une expression populaire
« La plus belle fille ne peut donner que ce qu’elle a ».

« On » a trop longtemps tergiversé avant d’admettre les changements climatiques dus au réchauffement. On a longtemps vécu comme Madame de Pompadour et son  » après nous le déluge »

Si vous n’êtes pas oppressé par les soucis pour votre vie, soyez-le au moins pour l’avenir de vos enfants ou petits-enfants.
Il ne fait pas bon d’être jeunes en ce moment.

 

LA CUISINE ÉCONOMIQUE

Le doute n’est plus permis. Notre société a atteint un point de rupture. Étant amateur de photographie, je pense en images. Eh bien ! je vais vous en donner une.

Une planche : une simple planche posée sur un tuyau rond, vous savez le Rola-bola du cirque. Le clown essaie de tenir l’équilibre, nous, nous allons simplement essayer de marcher sur la planche. Arrive immanquablement le moment où elle va basculer.

Voilà l’image de notre société : elle va basculer. Pour sûr ! Le doute n’est plus permis.

Quand on se retourne sur l’histoire de notre monde, il faut bien constater que l’évolution nous a régulièrement conduits à ce genre de basculement.

On s’adapte ou l’on disparaît !

Pendant mes vacances, j’ai survolé le Mont-Blanc en hélicoptère. Je suis rentré malheureux. Je n’ai plus reconnu la montagne des varappes de ma jeunesse. Les torrents pleurent encore quelques gouttes, les glaciers fondent à vue d’œil. C’est désormais le thermomètre qui joue les alpinistes.

« On attend les preuves formelles du réchauffement climatique » disaient les scientifiques à la solde des lobbyings.
Maintenant, le doute n’est plus permis. Elles vous sautent à la figure et vous empêchent de dormir la nuit, quand la température refuse de descendre sous les 25 °C.

S’adapter ou disparaître. Nous n’avons plus le choix. Nos politiciens sont largement dépassés. Désormais, on navigue à vue, de crise en crise, de manifestation en manifestation.
On pare au plus pressé.

Il faudra apprendre à économiser. Terminée l’abondance.

Excusez-moi, mais il me semble que déjà dans le passé, on a parlé des vaches grasses et de vaches maigres.

Les prix flambent comme les incendies de forêt, mais il n’existe pas de pompiers pour éteindre la flambée des prix.

Oh ! il y aura toujours une catégorie de gens qui sauront tirer leur épingle du jeu. Il y avait bien des personnes qui sabraient le champagne pendant que les autres mouraient de faim dans les tranchées.

C’est un petit virus qui a mis le feu aux poudres, un petit truc de rien de tout, mais qui a eu des conséquences dont il faudra tenir compte.

« Travaillez plus pour gagner plus ! » Vous vous souvenez ?
Travailler plus longtemps pour toucher une meilleure retraite, ou alors pour mourir avant de pouvoir en bénéficier.

Le petit virus est venu « nous mettre martel en tête ! »
Un nombre grandissant de personnes s’est rendu compte que gagner sa vie c’est bien : la vivre c’est mieux !

Alors, dans les villes de plus en plus d’appartements restent vides, et l’immobilier des campagnes s’est mis à flamber. On a de plus en plus de mal à recruter des travailleurs, qu’ils soient garçons de café ou professeurs désormais formés en 4 jours. Cela me fait repenser à la réflexion d’un futur enseignant auquel l’inspecteur excédé par la nullité du candidat a dit :
Donnez-moi 3 raisons de devenir instituteur.
Et le gars de répondre : juillet, août et septembre.

Le télétravail a permis aux entreprises de raboter les frais de cantine, les frais de transport, des locaux aussi.

Il existe des « forts en math » qui ont fait le calcul.
Si vous additionnez le prix du carburant, le prix des repas au restaurant, les frais de voiture, les frais vestimentaires et que vous vous enleviez le tout au salaire que vous touchez, sans compter les impôts directs, indirects, et impôts à venir, il vaut parfois mieux rester chez soi et vivre des « allocs ».

Impôts, un pot ! Le monde à grand soif !

S’adapter ou disparaître.
Ce n’est non seulement une constatation de bon sens, mais une véritable menace.

Il faut remplacer votre chaudière.
Il fait isoler votre maison.
Il faut équiper votre toit en panneaux solaires.
Il faut installer un thermostat sur vos radiateurs.

Le calcul est simple. Les modifications de votre maison seront rentabilisées en 5 ans, juste le temps de tomber en panne, afin de pouvoir repartir pour 5 ans, mais pas aux mêmes tarifs. Tout augmente, que voulez-vous !

« Faut quand même pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages ! »

Quel monde allons-nous laisser à nos descendants ?
Et l’on s’étonne que le nombre des naissances commence à baisser dangereusement.

Mais nous n’avons pas encore atteint le pire.
Vivre en société, c’est vivre en commun, c’est également pouvoir au besoin compter sur l’Autre.
Cet Autre qui me constitue : disait Roger Garaudy.

Mais l’Autre devient le concurrent, l’adversaire, celui qu’il faut battre et cet affrontement fait la fortune des chaînes de télévision. Comptez le nombre d’émissions dans lesquelles des jurys « bidon » se permettent de juger.

Résultats :

Le repli sur soi.
Le chacun pour soi.
Après moi, le déluge disait Louis XV
« Ils n’ont qu’à se débrouiller »

Mais on redécouvre la cellule familiale.

Il faut espérer « qu’après la pluie revienne le beau temps »
Il faut essayer de tenir le coup

Un jour, j’ai rencontré une jeune femme qui m’a raconté une histoire.
Permettez — moi de vous la relater.

L’histoire se passe dans la jungle.
La foudre avait mis le feu.
Tout se consumait.
Et voilà que l’on aperçoit un colibri.

Il remplit son petit bec avec une gorgée d’eau et va jouer les Canadairs.

« Tu crois que tu vas éteindre un incendie avec ta goutte d’eau ? »

Et si tous les colibris du monde se mettaient à jouer les pompiers ?

La solution ne peut venir que d’une prise de conscience individuelle. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières.

Cet article a plusieurs buts :

Le premier est de me permettre de retrouver mon sommeil.
Le suivant est de vous dire : gémissons, gémissons, mais espérons

Et puis, terminés les blablas. Retroussons nos manches.

C’est dans le quotidien qu’il faut agir.

Alors, comme je suis quand même professeur de cuisine, je vous propose d’ouvrir un nouveau chapitre de mon site

Nous l’appellerons :

LA CUISINE ECO :

– économique
– écologique
– écoresponsable

Des petits trucs par-ci, des petites idées par-là, comme le colibri.

 

 

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Papy aux multiples talents