Les premières fraises de chez nous

Elles apparaissent depuis quelques jours sur les étals du marché : les premières fraises bien de chez nous.

Je sais boien des fraises, on en trouve déjà depuis des semaines. Elles viennent d'Espagne, puis lentement, patiemment, elles prennent de la latitude et elles grimpent le long de la carte de France à l'assaut de régions de plus en plus nordiques.

Les premières fraises alsaciennes sont enfin là.
Elles ont bien profité des dernières jours de plein soleil qe ce mois de mai finissant pour se faire toutes belles.
On dirait qu'elles rougissent de plaisir !

 

ALLEZ  PROFITEZ c'est  maintenant qu'elles sont les meilleures.

 

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CUISINER LA RHUBARBE 1

Choisir sa rhubarbe :

Il y a tout d’abord les privilégiés,  ceux qui ont la chance de pouvoir récolter  la rhubarbe de leur jardin.
Il convient toutefois d’attirer leur attention  sur quelques faits :

– on ne récolte jamais toutes les feuilles et pétioles de rhubarbe d’une même plante en même temps pour ne pas nuire à la plante. Choisissez donc les pétioles les plus gros.
– il faut éviter de couper les pétioles avec un couteau, il est préférable de les arracher. Ils se détachent d’ailleurs assez facilement. De plus, le couteau ne risquera pas de transmettre d’éventuelles maladies d’une plante à l’autre.

La préparation de base :

Comme déjà expliqué, le mot rhubarbe recouvre une trentaine de sortes dont le taux en acide oxalique varie d’une espèce à l’autre et d’un pétiole à l’autre selon la couleur. Les pétioles rouges en contiennent le moins, tout comme le rhubarbe de début de saison est moins riche en acide oxalique que celle de fin de saison.

Cette histoire d’acide oxalique intéresse surtout toutes les personnes qui souffrent de problèmes rénaux.

Peler la rhubarbe

La première préparation après le lavage consiste en peler la rhubarbe. Quand elle est jeune, la peau est très fine. On peut utiliser 2 méthodes ; le couteau économe ou le rasoir à légumes.
J’ai également vu une autre méthode qui m’a relativement surpris.
L’ouvrier cassait le pétiole au milieu et tirait les deux parties qui se séparaient en laissant les fils. A voir la montagne de déchets, cette méthode ne me convient pas.

Tailler la rhubarbe.

Tout dépend de l’usage que vous voulez en faire.  Pour la compote la rhubarbe est taillée en morceaux de 1 à 2 cm.
Ceux qui veulent  préparer la rhubarbe en légumes, la taillent en morceaux plus longs.

 

Dégorger la rhubarbe :

L’opération consiste à mélanger sucre et rhubarbe pour que le sucre fasse ressortir l’eau pour une phénomène d’osmose.
(Pour mémoire on fait la même opération avec des concombres et du sel).

Compote ou confiture ?

La compote est destinée à être dégustée dans un laps de temps relativement court. Le sucre ne sert donc que pour lui donner un goût. Dans les données physiologiques » (voir ICI) je vous avais indiqué que l’on sucre «  normalement » à 200 g de sucre par litre ou par kilogramme de fruits ou jus de fruits.
J’ai mis le mot « normalement » entre guillemets car justement pour la rhubarbe, il vaut mieux faire confiance à son goût qu’à une quelconque norme.

Pour faire de la compote de rhubarbe il faut laisser  « compoter » rhubarbe et sucre sur le feu en tournant de temps à autre avec une cuiller. La chaleur va ramollir la rhubarbe qui va se défaire.

Pour la confiture, le sucre joue un rôle de conservateur.
Ce rôle commence à partir de 60% de teneur en sucre.
Pour 1 kg de rhubarbe, il faut donc 600 g de sucre. Mais nombreux sont ceux qui mélangent rhubarbe et autres fruits. Une fois de plus privilégiez le goût !

Petite expérience :

Un jour, j’ai goûté dans un pays nordique, un pâté maison (viande de porc, gras etc..) dans lequel on avait posé en plein milieu une pétiole de rhubarbe. Surprenant mais agréable.

 

Le jus de rhubarbe

On trouve dans certains pays du jus de rhubarbe vendu en bouteilles ou en pack. J’ai entendu parler du « vin de rhubarbe » mais je n’en ai jamais fait …

Nous verrons dans d’autres articles, d’autres réalisations à base de rhubarbe, tarte, glace, mousse…

Un sujet à creuser.

Illustrations photographiques © mamy et papy Jipé

Coupez l'exprémité du pétiole. Elle est souvent dure.

 

Peler : ici à l'aide d'un rasoir à légumes

 

ou d'un simple couteau

 

Détailler  ici pour compoye, confiture ou tarte
Laissez dégorger au sucre.

 

 

 

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LA RHUBARBE : généralités

Le mot rhubarbe recouvre une trentaine de sortes de plantes.
C’est une plante qui ne passe pas inaperçue dans le jardin avec ses grandes feuilles au bout de tiges solides.
On désigne d’ailleurs les tiges par le mot « pétiole »(nom masculin).
Ces pétioles représentent la partie comestible de la plante, car les feuilles contiennent  trop d’acide oxalique. Le pourcentage d’acide oxalique augmente d’ailleurs au fur à et mesure de la saison. Les dernières rhubarbes sont très riches en aide oxalique. La rhubarbe est déconseillée aux personnes souffrant de problèmes rénaux On notera que les pétioles de couleur verte sont plus riches en acide oxalique que celles de couleur rouge.

Les véritables tiges sont souterraines : on parle de rhizomes. Les pétioles peuvent atteindre de  20 à 70 cm.

La saison de la rhubarbe commence au mois d’avril. C’est une véritable « bombe de vitamines ».
Elle se termine au mois de juin, quand apparaissent les fleurs.
La plante a besoin d’une période de repos.
En hiver,  les parties aériennes de la plante disparaissent complètement.

Après plantation, il est préférable d’attendre 2 ans avant de récolter sans nuire à la plante.

 

La rhubarbe a été introduite en Europe par Marco Polo.
Il avait vu pendant ses voyages que cette plante est utilisée comme plante médicinale en Chine.
Elle appartenait dans la pharmacopée maritime.

Nous retiendrons que la rhubarbe est très riche en vitamine C qui lui confère ses vertus antianémiques.
Elle est laxative et donc employée comme purgatif.

Très riche en sels minéraux : potassium, phosphore, magnésium et calcium, la rhubarbe possède également une action antiseptique.

 

La rhubarbe est essentiellement utilisée pour la réalisation des desserts :
compotes, confitures, mais également tartes, flans, clafoutis voire des préparations plus sophistiquées comme les mousses glacées de rhubarbe.
Pourtant, il existe des pays dans lesquels rhubarbe est servie en tant que légumes.
La rhubarbe a besoin de beaucoup d’eau ce qui explique qu’elle est moins populaire dans les jardins du Sud que dans ceux des pays nordiques.

Sources et compléments :

cliquez ICI

 

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LES ASPERGES / COMMENT LES CONSERVER ?

Chaque année, je guette avec impatience l’arrivée des premières asperges sur le marché. Oh ! ce n’est pas une question de gourmandise, non, ou alors pas seulement, car les premières asperges, c’est vraiment le printemps qui s’installe pour de bon.

Il y a bien, de temps à autre, quelques semaines de retard. C’est quand l’hiver a trop tardé et qu’il a oublié, là-bas sur les sommets arrondis des Vosges, les fameux ballons, quelques plaques de neige.

Alors on s’impatiente, les prix flambent, car les premières asperges viennent souvent de très loin.

Mais, au fur et à mesure que la saison avance, les asperges prennent de la  « latitude » :
elles escaladent la carte de France,
elles grimpent vers le Nord.
Les asperges du midi remplacent les asperges espagnoles,  qui seront remplacées par celles du Centre et enfin, voici les asperges de la vallée du Rhin.
Les asperges bien de chez nous !

Alors les prix commencent à faire du yoyo.
Tout est une question de météo.
Juste ce qu’il faut de pluie, et juste ce qu’il faut de soleil.

 

Théoriquement, on cueille les dernière asperges le 21 juin : la Saint Jean pour laisser à la plante, le temps de refaire des forces.
Une plantation d’asperges c’est long.

–  la première année, on creuse des tranchées et l’on plante environ tous les  80 cm, une griffe d’asperges. C’est ainsi que l’on appelle cette touffe de racines qui ressemble à une araignée.
– on la recouvre juste d’un peu de terre.

– la seconde année, on remplit la tranchée juste à la hauteur sans faire de bosse.

– la troisième année, vers mars/avril, on commence à faire des buttes de terre.
Les plants les plus vigoureux vous offriront quelques asperges. Chez nous, nous disons qu’elles nous montrent  les « échantillons ! »

Laisser faire le temps.
Rien d’une année encore.

 

– la quatrième année, on nourrit la plante.
– on butte, et si vous êtes pressés, on recouvre les buttes de longues bandes de nylon, noir ou transparent.

Le noir accumule mieux la chaleur, mais le transparent permet de mieux apercevoir les asperges qui pointent leur nez.
C’est vous qui voyez.

C’est parti pour une bonne vingtaine d’années, avec un bon kilogramme d’asperges par pied.

 

Voilà en quelques mots la vie d’un légume qui fait bien des heureux et qui revient fidèlement chaque année.

Nous vivons de saison en saison, celle des asperges, celle des fraises, celles des petits pois frais, celle des haricots etc…

L’important me semble-t-il, enfin je veux dire, la sagesse voudrait que l’on mange selon les saisons.
Des fraises à Noël, je n’en vois vraiment pas la raison !

Tiens, pour terminer juste une petite anecdote.
Mon copain Jean-Luc tient un stand au marché. Il vend les légumes de sa production
L’autre jour, nous étions en plein mois de mai, une « petite madame » lui a demandé des choux de Bruxelles ! Jean-Luc n’a pu se retenir.
« Chère madame, les choux de Bruxelles pour Noël, je veux bien, mais après Pâques quand même…

Fallait voir leurs têtes ! A la dame et celle de Jean-Luc aussi !

Et pourtant ….

Là, je redeviens sérieux, car des asperges j’en ai mangées ; avec ma plantation, c’était asperges tous les jours

Alors bien sûr, j’ai essayé de les conserver pour une autre saison.
Je tiens d’ailleurs à bien délimiter mon sujet.

Je trouve tout à fait normal de profiter des prix les plus bas.
Je trouve aussi normal que l’on ait envie de manger des asperges un jour, dans une autre saison, pour une autre occasion.

LES ASPERGES EN BOÎTE :

Tout le monde connaît. Pas la peine de s’étendre sur le sujet.
Il en existe de très bonnes.

Quand on veut mettre des asperges en boîte, on va bien sûr les peler. D’ailleurs, c’est une chose que l’on fait pour toutes les méthodes de conserve. On ne conserve que ce qui est bon, on pèle, on épluche, un écosse, on effile…

LES ASPERGES SURGELEES :

D’ailleurs une question : surgelées ou congelées ?

On rigole moins ! Non ?

La surgélation :

Elle comprend des techniques industrielles qui mettent en œuvre des procédés qui font appel aux très basses températures. Il y a le zéro absolu autour des – 273° C
Ne rêvez pas ! Les industriels vont très loin, mais quand même pas à ce point L’azote liquide aux alentours de – 180°C.

Chez vous, vous possédez peut être un congélateur familial, armoire ou coffre (nous en reparlerons)
Il descend du côté de – 30 °C : c’est déjà pas mal et suffisant pour vos asperges  dûment pelées comme annoncé.

 

ON FAIT COMMENT ?

Le mieux, à mon avis, mais cela n’engage que moi, est de mettre votre congélateur sur le maximum de puissance la veille déjà.

– vous pelez les asperges.
– vous les lavez.
– vous les séchez une à une.
– vous les disposez sur un grand plateau afin qu’elles congèlent individuellement.
– ensuite vous les réunissez par paquet de… selon votre famille.

 

Commentaires du chef :

Il n’y a aucun intérêt à les garder pendant un an, car d’ici là, il y en aura des nouvelles.
Pour les cuire :

SURTOUT SANS DECONGELATION !

– à l’eau
– à la vapeur (je préfère)

 

Comment conserver des asperges quelques jours ?

Vous tombez sur une bonne affaire au marché, alors vous vous laissez tenter.
Vous voulez garder les asperges pendant quelques jours sans les congeler.

Voir le film du la méthode de papy…

 

Préparer une plaque en métal ( inox).

 

Disposez dans cette plaque un torchon BIEN MOUILLE.

 

Posez les asperbes qui aurant été BIEN LAVEES mais sans les peler.

 

Commencer par re^lier les extrémités du torchon mouillé.

 

Continuez à replier le torchon.

Jusqu'à ce que les asperges soient bien emmaillotées.

De cette façon, les asperges peuvent se garder dans le réfrigérateur pendant une semaine.
Il faut bien sûr vérfier que le torchon reste humide et peler les apserges avant cuisson.

 

 

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LE SUREAU : compagnon de toujours

Côté botanique :

 

Le sureau est un  arbuste à croissance très rapide. On parle de grand sureau ou de sureau noir pour désigner le Sambucus nigra des botanistes que l’on trouve couramment.
Le nom ordinaire (on dit vernaculaire) provient de la racine « sûr » ( en allemand sauer) qui signifie «acide».
Le sureau peut atteindre 5 m.
Les fleurs sont hermaphrodites (mâles et femelles à la fois.)
C’est une fleur en symétrie de 5.
Les fleurs sont disposées en ombelles (comme un parapluie)

Attention :  risque de confusion !

Sambucus nigra et  Sambucus ebulus sont frères et se ressemblent.
Les baies de sambucus ebulus sont cependant toxiques.

Voici un petit «  truc » pour les reconnaître :

Le sureau noir (le bon) porte ses baies en une sorte de parapluie ( une ombelle)

LES FRUITS SONT TOURNES VERS LE BAS.

L’autre, (le toxique) porte les baies également en forme de parapluie mais

LES FRUITS SONT TOURNEES VERS LE HAUT.

 

LE SUREAU : UNE PLANTE CONNUE DEPUIS TOUJOURS.

En réunissant des documents pour écrire cet article, j’ai été frappé par le fait que l’on trouve du sureau presque partout !
Pas une ferme sans son arbuste. J’ai donc orienté mes recherches autour d’une ligne directrice : pourquoi tellement de sureau ?
Comme vous allez le voir, je suis allé de surprise en surprise.

Fleurs et baies de sureau ont depuis toujours appartenu à la pharmacopée populaire. On dit qu’ils permettent de lutter contre le rhume et de faire baisser la fièvre.

Le sureau a également toujours possédé une valeur « mythologique ».
En Allemand, le sureau s’appelle « Holunder »
Les anciens germains pensaient que l’arbuste abritait « Holda » : une déesse protectrice. Ils plantèrent donc presque systématiquement des arbustes de sureau à côté des maisons d’habitation et de leurs granges pour être sous sa protection
Ils croyaient également que le sureau protégeait les biens contre les éclairs et le feu (les incendies)

Les frères Grimm parlent dans leurs contes de Madame « Holle » qui provoque entre autre, les chutes de neige en secouant son grand édredon dans le ciel. Les flocons de neige, ne seraient que les plumes qui s’échappent de cet édredon.

 

A côté de ses histoires mythiques, il n’en reste pas moins que le sureau est une plante médicinale connue de l’antique médecin Hippocrate.
Celui-ci évoque les vertus diurétiques.
Au 18° siècle, le sureau fut employé pour soulager les infections des voies respiratoires et diminuer la fièvre. En sirop, il calme la toux. On utilisait le sureau pour lutter contre les refroidissements. On le mélangeait avec le tilleul, les deux plantes ayant tendance à faire suer donc à évacuer les toxines.

Le sureau est riche en vitamines C et B. Il contient de l’acide folique. Les fruits pas encore mûrs contiennent de l'acide cyanhydrique qui peut provoquer vomissements et diarrhées.

Mais bien mûres, les baies de sureau permettent de renforcer les défenses naturelles en cas d’asthénie. Alors vive les confitures et les gelées de sureau. Voir aussi les recettes de papy :

Les crêpes à la fleur de sureau
Les beignets à la fleur de sureau
Le vinaigre parfumé au sureau.

La puissance de la couleur est telle que le sureau a également été utilisé pour teinter laines et tissus.

 

LE SUREAU DANS LE JARDIN :

Le sureau est l’ami des jardiniers  qui préparent un purin de sureau par fermentation de 1 kg de feuilles dans 10 l d’eau. Ce purin permet de lutter contre les punaises, les pucerons et les chenilles. On dit aussi que le purin de sureau chasse les campagnols et les mulots voire les taupes.

 

Le sureau possède encore bien d’autres vertus parfois surprenantes. Il est antifongique grâce à la « sambucine » qu’il contient.
On sèche des fleurs de sureau que l’on intercale avec des pommes mises dans des boîtes métallique. Les pommes se conservent plus longtemps et prennent un peu l’odeur du sureau.

On alterne aussi couches de pommes de terre et fleurs de sureau séchées pour empêcher les pommes de terre de germer.

 

Et pour terminer les louanges du sureau sur un ton résolument humoristique, n’oubliez pas que vous avez deux solutions :

– construire votre maison juste à côté d’une pharmacie.
– construire une pharmacie juste à côté de votre maison.
Pour cela, il suffit de planter un sureau !

Pour ceux qui veulent approfondir la question cliquez ICI

Illustrations photographiques © mamy et papy Jipé.

 

Le sureau, à côté des maisons, des fermes …

 

Un arbuste qui peut atteindre 5 m


Des fleurs largement étalées et que l'on sent de loin

 

Une fleur en forme de partapjuie (ombelle)

 

en réalité un assemblages de petites fleurs

 

Une ombelle qui forme des ombelles.

 

Gros plan sur des fleurs. Elles sont en symétrie de 5

 

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CAMASSIA CUSICKii

 

Là-bas, au fond du jardin, se dressent fièrement plusieurs tiges fleuries. Les fleurs en étoiles sont d’un bleu tendre. Ces sont les fleurs du Camassia Cusickii.

Cette plante est issue d’un bulbe. Elle provient de la partie Ouest d’Amérique du Nord et du Sud de la Colombie britannique.

Le Camassia est de culture facile, mais il exige un sol riche en humus.

La plante faisait partie de l’alimentation traditionnelle des tribus indiennes. Les oignons sont grillés ou bouillis et leur goût rappelle celui de la patate douce.
Wikipédia signale que les bulbes de camassia ont contribué à la survie des membres de l’expédition et Clark et Lewis ( 1804-1806).

 

Actuellement, cette plante joue essentiellement un rôle dans la décoration des jardins.
C’est une plante qui reste en terre pendant la période hivernale et qui refleurit fidèlement chaque printemps.

Une plante pour collectionneurs.

 

Pour voir la galerie cliquez ICI

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LES BEIGNETS A LA FLEUR DE SUREAU façon grand-mère.

Si vous voulez ne pas vous compliquer la vie, préparer un pâte à crêpes .

Pâte à crêpes : 8 personnes :

– 250 g de farine type 45
– 4 œufs
– ½ l de lait
– 50 g de sucre (ou d’édulcorant)
– zeste de citron
– 1 pincée de sel.
– un peu de vanille (liquide ou gousse).
– 50 g de beurre.

 

– mélangez farine et œufs.
– diluez avec le lait.
– ajoutez les autres éléments.

Si vous faites des grumeaux, donnez un coup de mixeur et passez au chinois.
– laissez reposer.
– ajoutez le beurre couleur noisette.

MAIS VOUS POUVEZ AUSSI 

Préparer une pâte à frire

 

– 250 g de farine
– 
4 œufs ( 4 jaunes + 4 blancs
– 
1 dl de lait
1 pincée de sel
– sucre ou édulcorant.

– mélanger farine, jaunes, lait
– essayer d'obtenir une pâte pas trop liquide.
– battre les blancs en neige avec la pencée de sel et le sucre.

– coupez ( c-a-d mélangez délicatement le blanc d'oeuf en neige avec le reste de la pâte.)

Utilisez la pâte de suite.

 

Cuisson :

Inutile de préparer une grande friture. Une poêle avec 1 cm d'huile suffira.

 

Illustrations photographiques © mamy et Papy Jipé

 


On trempe une fleur ( en la tenant par la tige) dans la pâte à frire ou la pâte à crêpes.

 

Bien tremper

 

Egouttez très rapidement.

 

Et hop ! dans la friture. 
Attention aux éclaboussures brûlantes
Attention aussi à surveiller la température. Pas trop chaude.

 

On sort les beignets que l'on fait égoutter sur des serviettes en papier.
Sucre et/ou canelle

Ad libitum.

 

Commentaires du chef :

Cette recette est celle qu'utilisait ma grand-mère. J'y suis donc attaché pour des raisons sentimentales.
Il m'arrive de servir crêpes et  beignets eb même temps juste pour raconter le passé.
Personnellement, je préfère les nouvelles recettes pour beaucoup de raisons ( santé, odeurs,…)
il existe également de recettes de pâtes à frire sans œuf.

 

 


 

 

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CRÊPES A LA FLEUR DE SUREAU

Voici comme promis la recette des crêpes à la fleur de sureau.

Pâte à crêpes : 8 personnes :

– 250 g de farine type 45
– 4 œufs
– ½ l de lait
– 50 g de sucre (ou d’édulcorant)
– zeste de citron
– 1 pincée de sel.
– un peu de vanille (liquide ou gousse).
– 50 g de beurre.

 

– mélangez farine et œufs.
– diluez avec le lait.
– ajoutez les autres éléments.

Si vous faites des grumeaux, donnez un coup de mixeur et passez au chinois.
– laissez reposer.
– ajoutez le beurre couleur noisette.

– égrapper les fleurs de sureau à l’aide d’une fourchette.
– laissez reposer votre pâte pendant une bonne heure.

 

Cuisson :

– versez une petite louche de pâte dans une poêle anti adhésive
– ajoutez les fleurs.
– laissez cuire.
– retournez.
– faites cuire l’autre côté.

 

On sert généralement 3 crêpes par personnes … vous verrez bien si vos crêpes sont appréciées

Vous pouvez aussi les faire flamber, ajoutez un peu de sirop de sureau..

Commentaires du chef :

Il existe bien une "foultitude" de recettes de pâte à crêpes :

– avec du lait.
– avec de la crème.
– avec de la bière.

Vous avez également la possibilté de parfumer votre pâte avec des alcools ( Grand Marnier) ou autres liqueurs…
Pour ma part, je m'en tiens aux zestes de citron qui apportent une note de fraîcheur.

Laissez à chaque convive la liberté de personaliser ses crêpes.

Le fait d'avoir égrappé les fleurs donne un produit plus doux ( il n'y a plus les tiges)
Les crêpes à la fleur de sureau est un produit d'un instant. Les fleurs passent vite.
Il faut saisir le bonheur quand il est à portée de main.

Illustrations photographiques mamy et Papy.K Une fois c'est l'un, ensuite c'est l'autre…

On a préparé une pâte à crêpes que l'on a laissé reposer.
On ajoute les fleurs de sureau.
Combien ? 
C'est à vous de voir selon votre goût.

 

Poême anti adhésive. 
Très peu de beurre.
On ajoute une petite louche d'appareil.
On répartit la pâte sur toute la surface.
On cuit.

 

La pâte s'étale.
Laissez lui le temps de cuire.
Guettez le bon moment quand elle commence à se détacher.

 

Et hop on tourne.
Les malins font sauter.
Les autres jouent la sécuité.
Et l'on cuit le second côté.

 

On plie la crêpe en quatre
A vous de choisir l'épaisseur.
Flambez ou ne flamber pas.
Ad libitum.

 

Bon appétit

Il existe des vins de sureau, des liqueurs de sureau, de l'alcool de sureau….

 

 

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LE SUREAU : der HOLUNDER

Le sureau :

Nous sommes en plein mois de mai : le mois où le sureau est en floraison, venant parfumer toute la campagne.
Car même si le sureau ne passe pas inaperçu, il faut bien admettre que très souvent, on le sent avant de le voir.
Le sureau fait partie de mes souvenirs d’enfance car nous en faisions grande consommation et ce, tout au long de l’année.

 

Au mois de mai, c’était les fleurs, blanches, légèrement crème, mais avec leur parfum enivrant. Maman en préparait une  « limonade maison » dont j’ai malheureusement oublié les détails de la recette.
Je ne me souviens que de quelques brides :
de l’eau, un citron coupé en rondelles, une figue, quelques cuillers de sucre, et des fleurs de sureau.
Le tout dans une bombonne en verre que l’on exposait au soleil.
Le mélange commençait à fermenter rapidement.
Nous, c’est la figue que  guettions. Au fur et à mesure de la fermentation,  la densité du liquide la faisait nager d’abord entre deux eaux comme un hippocampe, avant d’aller rejoindre la surface.
C’était le signe. La limonade est prête.
Alors, il ne restait plus qu’à filtrer et à mettre en bouteilles : vous savez, ces bouteilles de bière à l’ancienne avec une fermeture mécanique. Nous étions fiers de boire notre limonade.
La «  tradition » prit fin le jour où une bouteille explosa, tellement que la limonade avait de pression.

Mais le sureau nous suivait tout au long des mois.

Grand-mère n’avait pas son pareil pour préparer des fleurs de sureau qu’elle trempait dans une pâte à crêpes. Elle les faisait frire dans quelques cuillers d’huile.
Un peu de sucre semoule, de la cannelle parfois : c’était le bonheur.

Puis, arrivait l’été et les fleurs de sureau se transformaient en baies de rouge violet. Nous nous amusions à écrire avec cette encre écologique.

Les baies de sureau se vengeaient en nous récompensant d’une bonne diarrhée quand nous les goûtions, imprudents, car pour être comestibles, les baies de sureau doivent être cuites.

Vive la confiture ! Vive la gelée pour nos tartines !

Il n’y a guère que grand père qui nous regardait l’œil méchant.
Car grand-père, nous faisait concurrence. Il cueillait les baies de sureau qui s’en allaient fermenter dans un grand tonneau avant d’être distillées en alcool blanc.

D’ailleurs, grand-père cueillait également les branches du sureau.
Elles contiennent un cœur en forme de moelle douce dont il se servait pour nettoyer en douceur, le cadran des horloges qu’il réparait

Un proverbe alsacien dit :

« La pomme ne tombe jamais loin du tronc de pommier »

Dans le langage populaire, cette phrase exprime avec une certaine sagesse,  le fait que les enfants s’engagent souvent sur la même route que leurs parents. Surtout dans le temps, où il n’y avait ni télévision, ni radio et que les périples des  petits explorateurs s’arrêtaient souvent aux limites de leur village.

Je suis donc resté, par la force des choses, adepte du sureau, mais j’ai apporté ma touche personnelle sans pour autant renier l’héritage des anciens.

Chaque année, je vais cueillir des fleurs de sureau qui viennent parfumer mes bouteilles de vinaigre. Cliquez ICI.

Elles confèrent au vinaigre un parfum particulier qui enchante mes salades et mes crudités.

 

Je fabrique aussi du sirop de sureau.
1 litre d’eau + 1 kg de sucre.
Vous faites bouillir et vous ajoutez des fleurs de sureau. J’utilise ce sirop de sureau pour préparer mon Kir alsacien.

 

Comme grand-mère, je continue à préparer des fleurs de sureau en beignets, mais comme je n’aime pas trop manger les tiges des fleurs, j’ai fait évoluer la recette.
Dorénavant, je prépare des crêpes à la fleur de sureau.

Recette des crêtes à la fleur de sureau.

Pâte à crêpes : 8 personnes :

– 250 g de farine type 45
– 4 œufs
– ½ l de lait
– 50 g de sucre (ou d’édulcorant)
– zeste de citron
– 1 pincée de sel.
– un peu de vanille (liquide ou gousse).
– 50 g de beurre.

 

– mélangez farine et œufs.
– diluez avec le lait.
– ajoutez les autres éléments.

Si vous faites des grumeaux, donnez un coup de mixeur et passez au chinois.
– laissez reposer.
– ajoutez le beurre couleur noisette.

 

– égrapper les fleurs de sureau à l’aide d’une fourchette.

 

Cuisson :

– versez une petite louche de pâte dans une poêle anti adhésive
– ajoutez les fleurs.
– laissez cuire.
– retournez.
– faites cuire l’autre côté.

 

On sert généralement 3 crêpes par personnes … vous verrez bien si vos crêpes sont appréciées

Vous pouvez aussi les faire flamber, ajoutez un peu de sirop de sureau..

 

Ad libitum !

 

Commentaires du chef :

 

Notre monde actuel est caractérisé par une évolution de plus en plus rapide.
Chaque découverte, chaque invention ouvre de nouvelles voies. Et je vois l’image de longs couloirs avec des portes qui s’ouvrent elles aussi, sur de nouveaux couloirs avec des portes qui….
Vertige de l’infini !
Dire que plus de la moitié de nos enfants vont exercer des métiers qui ne sont pas même encore inventés !

 

Une des conséquences logiques et inéluctables de cette évolution est la naissance d’un sentiment d’insécurité, un mal être souvent inexplicable. C’est un peu comme si dans la tempête, on cherchait des points d’ancrage solides.
Ils existent ces points là : ce sont les  traditions.
Nous sommes tous nés, il y a quelques milliards d’années et nous ne sommes « in fine » rien d’autres que les fruits de cette évolution.

 

Si vous voulons survivre, il nous faut, en même temps, transmettre sans oublier d’apporter aussi notre pierre à l édifice dont
la construction doit être présidée par la sagesse,
un édifice soutenu par la force,
un édifice orné par la beauté.

 

« Nur das Schöne kann die Welt noch retten »


Seul le sentiment de l’esthétique peut encore sauver l’humanité
Konrad Lorenz

 

PS : nous étudierons les autres aspects botaniques, symboliques, culturels du sureau
dans un autre article.

Films de recettes beignets et crêpes à la fleur de sureau

cliquez ICI

et cliquez LA.

Illustrations photographiques Mamy et papy Jipé

 

Beignets à la fleur de sureau comme les faisait grand-mère.

 

 

Crêpe à la fleur de sureau façon papy

 

 

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Potage aux asperges : économes ou radins ?

Introduction :

Je suis tout à fait conscient que je vais m’aventurer sur un terrain glissant : celui des économies.
Quand on aborde un tel sujet, il convient avant tout de bien définir les mots que l’on va utiliser.

Il y a les économes et il y a les radins.

Je suis issu d’une famille qui ne roulait pas sur l’or. Pourtant, ma mère s’arrangeait pour préparer les repas quotidiens tout en restant dans les limites d’un budget disons serré.

Faire de la cuisine quand on a les moyens, est à la portée de n’importe quel cuisinier. Et encore ! Combien de fois n’ai-je ressenti un pincement au cœur à la vue d’un cuisinier qui utilisait sans discernement les denrées mises à sa disposition.
 

Il me revient alors cette expression issue du langage des compagnons du tour de France, véritable condamnation sans appel et sans pardon,

« Tu gâches du matériaux ! » 

Car les Compagnons avaient le respect de la matière. Ils portaient en eux  l’humilité qu’il convient. Ils faisaient le tour de France en allant de patron en patron : des patrons qui avaient suivi la même route et qui savaient que l’on n’apprend non seulement un métier, mais que le but final est avant tout de former un Homme.

Alors oui, je conçois que le cœur puisse saigner quand on est témoin d’un geste qui gâche les matériaux.

Je me révolte tout autant quand je suis en présence d’un « radin ».
La plupart du temps, ces gens-là sont les premiers a se plaindre quand « on » ne leur donne pas les moyens, mais ce sont souvent les mêmes qui se privent eux-mêmes.

Voilà, il fallait que ce soit dit.
– être économe : oui.
– être radin : non.

Alors, je risque fort de passer pour un "radin" quand je vais vous expliquer comment faire à peu de frais, un potage aux asperges.

Ingrédients :

Nous allons travailler avec de la récupération.
Tout le monde sait qu’il faut peler les asperges, mêmes les asperges vertes, du moins sur quelques centimètres.

Nous allons donc «  récupérer » les pelures et les extrémités des asperges pour confectionner une crème d’asperges.

Le reste de la recette est des plus classiques : pour 4 personnes

– suer du poireau : vert + blanc dans le cas d’un potage d’asperges vertes
– suer que du blanc de poireau dans le cas d’un potage d’asperges blanches.

– 50 g de beurre pour suer
– 50 g de farine pour faire le roux.
– un maximum de récupération d’asperges (pelures, extrémités)
– de l’eau.

Progression :

– suer le poireau en évitant toute coloration.
– faire le roux.
– mouiller.
– ajouter les récupérations d’asperges.
– cuire.
– mixer.
– chinoiser (Cliquez ICI).
– rectifier l’assaisonnement.

Garniture :

On aura réservé quelques asperges, ou pointes que l’on taille en morceaux qui seront cuits à l’anglaise (eau salée) que l’on ajoutera au potage.
Un peu de crème permettra d’affiner le goût et l’onctuosité.

Commentaires du chef :

Une fois servi bien chaud ce potage plaît.
Il peut également être confectionné à partir des asperges cassées lors de la manipulation et qui sont vendues à prix réduit.

 

Film de la recette © mamy et papy Jipé

Après avoir lavé les asperges , on coupe les extrémités.

 

On pèle les asperges.

 

Préparer le poireau. Ici je prends le vert et le blanc.

 

Le poirea est émincé.

 

Du beurre pas trop chaud pour faire suer  le poireau.

 

Suer sans la moindre coloration.

 

On ajoute la farine pour faire le roux.

 

On cuit le roux pour que la farine perde son goût.

 

On mouille avec de l'eau FROIDE et on ajoute les récupérations des asperges.

 

Mixer puis chinoisez.
Un peu de crème et quelques morceaux d'asperges en garniture.
Voici un potage économique Non ?

 

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