Un, deux, trois …

Au début de toute chose,
Il y a Un :
Un : comme le soleil dans le ciel infini,
Un : comme l’océan sans limite,
Car Un mesure l’Eternité.

 

Mais il y a l’arbre solitaire,
L‘enfant qui pleure,
La dernière fleur de l’été,
Car Un mesure aussi la solitude.

 

C’est pourquoi, prenant Un et Un autre encore
On créa Deux.
Deux : comme les mains,
Deux : comme les yeux,
Deux : comme l’Homme et la Femme
Ces éternels amoureux.
Oui, deux c’est bien mieux.

 

Il y a deux qui se ressemblent,
Et deux qui s’opposent,
Comme le noir et le blanc,
L’ombre et la lumière,
Comme l’eau et le feu.

 

Quand on est deux,
On s’oppose où l’on s’aime,
Et, quand on s’aime beaucoup,
Vient le jour où l’on est Trois.
Trois : comme l’homme, la femme et l’enfant,
Trois : comme le soleil, la glace et l’eau,
Trois : comme la fleur, le fruit et la graine.

Et c’est à partir de Trois
Que l’on construisit le monde,
Comme une immense cathédrale.
Car, UN DEUX  et TROIS régissent le monde,
Un, Deux, Trois comptent notre vie.

 

Mais rappelle-toi,
Au début, il y avait Un,
Car, sans l’unité, il n’y aurait rien.
Alors n’oublie pas de voir l’arbre dans la forêt,
N’oublie pas de voir la fleur dans le bouquet,
N’oublie pas de voir le visage de l’Homme dans la foule.

 

Car le monde est un miroir,
Un miroir pour trois visages.

 

Texte : © Jean-Paul ßrobeck

 

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Palais de Peterhof : la grande cascade

C’est en 1717, que Pierre le Grand, (1672-1725) héritier de la dynastie des Romanov, décide de se rendre en France.
Alléché par les récits de ses contemporains, le Tsar décide de voir de ses propres yeux, les merveilles architecturales alors que son palais de Peterhof est en chantier.

Il est accueilli en grande pompe.
Le Tsar est surtout fasciné par Versailles et plus particulièrement par les grandioses jardins avec leurs  fontaines et leurs jeux d’eau.

De retour à Saint Petersburg, il décide que son château de Peterhof dépasserait en beauté celui de Versailles.
Il est vrai que la situation de Peterhof facilite l’installation des grandes fontaines grâce à une alimentation plus riche et plus facile en eau.

Les grandes fontaines de Peterhof vous laisseront de beaux souvenirs
Les photographes se régaleront.
Admirez la falaise de 60 mètres avec ses escaliers, son bassin et ses statuts.

Venez faire un petit tour à Peterhof, à 25 kilomètres de Saint Petersburg.

 

Illustrations photographiques :

© jipe Brobeck

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Cake aux fruits confits.

Présentation :

On regroupe sous l’appellation «  cake » de nombreuses productions qui ont un point commun : la pâte de base.

En allemand, on parle de « Rührteig » qui est bien plus descriptif  que  l’expression pâte à cake.
«Rührteig » signifie : pâte obtenue par mélange des éléments.

Quels sont ces éléments de base  ?

– le beurre.
– le sucre.
– les œufs.
– la farine.

Auxquels s’ajoutent

– une pointe de sel.
– de la levure chimique.
– éventuellement un alcool ( rhum).

Les « cakes » ne différent donc pas par les éléments de base, mais par leur garniture :

– fruits confits
– cacao et/ou chocolat. (marbré)
– fruits secs : pruneaux
– amandes, noisettes, noix etc…

 

Je vous propose aujourd’hui de réaliser des cakes aux fruits confits toujours appréciés des enfants.

L’expression «  fruits confits » n’étant pas définie avec plus de précisions, on y mettra ce que l’on a sous la main.
Brunoise (petits cubes) de fruits confits, cerises, angélique, orange, citron etc…°

On ajoutera également les classiques raisins secs de Corinthe ou sultanines…

Recette de la pâte de base

Pour environ 4 cakes de 300 g

– 250 g de beurre.
– 250 g de sucre en poudre.
– 6 œufs entiers.
– 400 g de farine.
– 1 paquet de levure chimique.
– 1 pincée de sel.

Garniture :

– 200 g de brunoise de fruits confits.
– 100 g de cerises confites.
– 100 g d’angélique confites.
– 200 g de raisins secs.
– 1 dl de rhum.

Progression de travail :

– faire mariner les fruits confits dans le rhum.
(on peut accélérer en passant les fruits confits au micro ondes.)
– laisser mariner.

 Préparation de la pâte de base :

– mettre dans la cuve du batteur :

– 250 g de beurre consistance pommade.
– 250 g de sucre semoule.
– 1 pincée de sel.

– laisser tourner en vitesse moyenne.
– ajouter les œufs entiers.
– Laisser tourner.
  (La pâte prend souvent un aspect de pâte "coagulée")

– laisser tourner en  vitesse moyenne en ajoutant la farine tamisée avec la levure chimique.
– n’oubliez pas de réserver 3 cuillers de farine.

– saupoudrez les fruits confits avec la farine qui les empêchera  de tomber au fond du cake.
– mélangez le tout

Cuisson :

– remplir les moules à cake beurrés aux ¾ de leur hauteur.

– enfournez à 180°c

– surveillez les cuisson.
 Quand les cakes commenceront à « faire le gros dos », fendez la pâte à l’aide d‘un couteau.

La cuisson est terminée quand une aiguille à brider plantée dans la pâte ressort sans trace de pâte.

Commentaires du chef :

La réalisation de ces cakes est facile et relativement rapide.
On peut varier selon les fruits de confits utilisés.

Personnellement j’utilise souvent des moules en aluminium simplement beurrés.
Les cakes se conservent facilement. ( enfin à condition de les cacher !)

 

 

Avec les proportions de la recette, vous pouvez réaliser 4 cakes.

 

Cake aux fruits confits

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Meilleurs vœux – happy new year – ein guter Rutsch…

Bonne année 2017  Papy et Mamy.

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Marinade sous vide pour cuisine familiale

Marinade : une nouvelle technique sous vide.

 

On se reportera à l’article ICI pour se remémorer les buts des marinades.
Ces buts n’ont changé en rien.

A l’origine de la modification, ou pour être plus précis, à l’origine de l’adaptation, on trouve plus facteurs :

– une demande de la part des clients qui désirent réduire la quantité de vin utilisée
– soit pour des raisons de goût,
– soit pour des rasions économiques.

– l’encombrement :
– on ne dispose pas toujours d’une grande place dans le réfrigérateur, ni d’ailleurs d’un grand récipient.

– la durée de marinade qui peut être réduite.

– la possibilité de trouver le matériel.

Technique de marinade sous vide relatif.

Longtemps réservées aux professionnels, les techniques faisant appel au vide plus ou moins poussé exigent du matériel que n’est pas forcément rentable pour un usage non professionnel.
On trouve désormais un matériel simplifié, d’un prix accessible au grand public.

Il fallait y penser :

On propose actuellement des sachets munis d’une valve à sens unique.
L’air ne peut passer que dans un seul sens. 
On soutire l’air grâce à un système pompe à vide manuelle ou électrique.
La valve laisse passer l’air dans le sens de l’extraction, mais elle bloque le retour de l’air.

On peut ainsi obtenir un vide  partiel largement suffisant pour mettre les aliments enfermés dans le sachet à l’abri de l’air.

Les avantages :

L’aliment ne s’oxyde que très lentement.
La conservation est améliorée.
Le sachet  s’aplatit et occupe donc moins de place.

Technique du vide appliquée aux marinades.

– mettre la viande à mariner dans un sachet.
– ajouter la garniture aromatique carotte, oignons, thym, laurier,  poivre,  etc..
– ajouter du vin et un peu de vinaigre pour acidifier.
– fermer le sachet et faire le vide.

Vous constaterez que le sachet s’aplatit et épouse de plus en plus le contenu.
Nul besoin de noyer les aliments dans une grande quantité de vin.
Il suffit souvent de 1 ou 2 verres de vin.

Vous constaterez qu’il est bien plus facile de ranger un sachet dans le réfrigérateur qu’un grand récipient qui de plus, parfume tout le réfrigérateur.

Le vin pénètre beaucoup plus rapidement dans les aliments.
La marinade est donc  plus efficace et sa durée raccourcie.

Où trouvez le matériel ?

Personnellement, j’ai acheté le matériel outre Rhin.
Il existe également en France.

Recherche dans Google : tapez "Rosenstein & Söhne"

Commentaires du chef :

Voilà plusieurs années déjà, que je travaille avec les produits de cette marque.
Sans atteindre les performances du matériel professionnel, on obtient facilement une qualité de vide suffisante pour un usage ménager.

J’utilise ce matériel pour la mise sous vide d’aliments qui seront congelés par la suite.
On peut obtenir ainsi une forte réduction de volume.
J’utilise bien sûr le même matériel pour mes marinades.
La durée de marinade est raccourcie.
Il faut beaucoup moins de vin.
Les marinades sont beaucoup plus discrètes et ne parfument pas les réfrigérateurs.

Illsutrations photographqies papy Jipé

 

La garniture aromatique : carottes, oignons, celeri rave, queues de persil. Je rajoute une tranche de gingembre et 1/2 piment sans pépins.

 

La viande (ici du sanglier) a été parée et déoupée en morceaux ( 2 à 3 par personne.)

 

Epices :

poivre mignonette, baies de genièvre hachées, romarin, thym, laurier et petit baton de canelle.

 

La matériel :

– sachet spécial avec valve
– pompe à vide

 

Gros plan sur la valve à sens unique.

 

On met tous les ingrédients dans le sachet.
On ajoute 2 verres de vin et 1/2 verre de vinaigre.

 

Bien fermer le sachet.

 

Faire le vide. Le paquet enserre les ingrédients.

 

La viande marine à l'intérieur du paquet.
Ce paquet est plus petit qu'un récipient (gain de place)
Il ne laisse pas passer les odeurs.
24 heures de marinade suffisent amplement

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Sauce grand veneur : un classique pour le gibier

Présentation :

La période des fêtes est propice  à la gastronomie.
Pour les fêtes, on sert des denrées sortant de l’ordinaire.
C’est la période par excellence du foie gras, du saumon fumé, des gibiers aussi.

Les gibiers sont soit les produits de la chasse, soit issus de l’élevage : chevreuils, cerfs, biches,  auxquels s’ajoutent également perdrix, canards Colvert, faisans…
Notez que l’on propose également de plus en plus de chair d’animaux  comme le kangourou, le zèbre, l’émeu, le bison voire du crocodile.

Les réalisations à base de gibiers sont le plus souvent servies avec des sauces, parmi lesquelles, la célèbre sauce grand veneur occupe une place prépondérante.

Explication :

Le mot « veneur » désigne un personnage : celui qui dirige  la chasse à courre avec les chevaux et les chiens.
« Veneur » est avant tout, un titre honorifique.
Toujours est-il que les cuisiniers ont inventé une sauce en son honneur.

Caractéristiques d’une sauce grand veneur :

C’est une sauce  de couleur brune.
Elle doit posséder le goût de gibier.
C’est également une sauce dont le but est de relever, je préfère dire, parfumer le plat.
Elle doit discrètement être piquante.
On y trouvera donc du  poivre en combinaison avec le vinaigre.
On travaille en deux étapes. La première consiste à obtenir une sauce poivrée et acide : la sauce poivrade.

Dans une seconde étape de la réalisation de la sauce grand veneur, on adoucira la sauce poivrade en y ajoutant de la gelée de groseilles et de la crème.

Réalisation d’une sauce grand veneur :

Tournons-nous vers les références : le répertoire de la cuisine de Gringoire et Saulnier.

Sauce grand veneur :

«  Sauce poivrade à l’essence de  venaison  additionnée de gelée de groseilles et de crème. »

Traduction :

Il faut d’abord réaliser une sauce poivrade, puis ajouter de la gelée de groseilles et de la crème.

Regardons du côté de la sauce poivrade :

Forte mirepoix de racines de persil, thym, laurier, poivre en grains revenue à l’huile. Mouiller avec 1/3 de marinade, 2/3 de vinaigre.
Réduire presque à sec, Ajouter ½ glace,  cuire ½ heure. Passer à l’étamine mettre au point avec marinade.

Traduction :

Faire revenir à l’huile très chaude une mirepoix (des cubes) de racines de persil, à défaut tiges de persil,  thym, laurier, éventuellement carottes et oignons, poivre en grains ou mignonette.
Mouillez avec 1/3 de marinade et 2/3 de vinaigre.
Laissez réduire presque à sec.
Cette réduction est donc à la fois très poivrée et acide.
Ajoutez ensuite 1/2glace  (fond lié réduit)
Laissez cuire ½ heure.
Passer au chinois d’étamine (grillage très fin)
Ajoutez marinade pour lui donner une consistance.

Cette première étape nous permet de réaliser une sauce dite poivrade.


On passe à la sauce grand veneur en y ajoutant de la gelée de groseilles et e la crème.

Ça, c’est la sauce classique de chez classique.
Actuellement, on a simplifié tout en respectant les produits qui donnent les caractéristiques.

Sauce grand veneur actualisée :

Faire revenir dans de l’huile fortement chauffée :

– mirepoix de carotte.
– mirepoix d ‘oignon.
– mirepoix de racine de persil ou à défaut tiges de persil.
– thym et laurier.
– poivre mignonette.

– déglacez avec  vinaigre et marinade.
– laissez réduire.
– ajoutez du fond lié.
– laissez cuire.
– passez au chinois.

Réglez la consistance avec du fond lié et de la marinade.
L’idéal est bien sûr de disposer d’un fond de gibier.

Votre sauce poivrade est terminée.

Pour passer à la sauce grand veneur

– ajoutez gelée de groseilles.
– ajoutez crème.

La gelée de groseilles va combattre l’acidité et apporter une note sucrée et un goût de fruit.
Le crème apporte son onctuosité.

La sauce est réservée dans un bain-marie.

Commentaires du chef :

Je pense qu’il faut savoir adapter les recettes aux moyens et aux impératifs du monde actuel.

Nous trouvons dans cette nouvelle façon de réaliser une sauce grand veneur :

– le côté poivré.
– le côté vinaigré.
– le goût du gibier.
– la douceur de la gelée de groseille.
– l’onctuosité de la crème.

Variantes :

A défaut de gelée de groseilles, certain cuisiniers utilisent de la gelée d’airelles.

C’est finalement une sauce qui ne pose pas de gros problème et qui régalera vos convives.

Nb : 

Le persil en racine est originaire des Pays de l'Est. 
On sème les graines au printemps.
Elles produisent une plante dont on peut utiliser les feuilles comme du persil normal.
Mais la plante produit également une racine un peu comme les panais.
On récolte les racines en automne.
Quand le froid gèle les feuilles, on utilise les racines conservées dans la cave.

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Photographie : technique du coup de zoom à la prise de vue

Il existe des maladies dont on ne guérit pas !
Il existe des maladies dont on ne désire pas même guérir. 
Je veux parler du virus photographique !

On ne sait même pas comment il se transmet.
Toujours est-il que c’est une maladie sans espoir.
Alors dites-moi, pourquoi chercher à lutter ?

Les vrais malades, les grands malades le savent bien : 
pas besoin d’évoquer une circonstance particulière qui déclencherait une crise. Non !
C’est une maladie à plein temps.
Une maladie qui vous occupe nuit et jour, jour et nuit, du premier janvier au 31 décembre.

 

Pourtant, et je parle d’expérience, il existe des périodes plus propices, des périodes pendant lesquelles on n’hésite pas à affronter les éléments le vent, le froid, la nuit…
Je veux bien  sûr parler de la période de Noël.

Il est vrai que résister à l’appel des illuminations de Noël demande des efforts surhumains alors qu’il est si facile de se laisser aller quitte bien sûr à accepter de se soigner en faisant une cure de vin chaud 

Alors je vous invite à me suivre au marché de Noël, là-bas, au cœur de la vieille ville.
Mais je vous préviens, c’est sérieux, nous n’allons pas faire n’importe quoi.

Nous allons tout d’abord attendre que le soleil soit couché afin de pouvoir bénéficier des éclairages qui caractérisent cette période de l’année.

LE MATERIEL :

– un boitier.
– objectif : choisissez une focale passe partout 24-70 mm
– des accus bien chargés.
– éventuellement un pied pas trop lourd.

PASSONS AUX REGLAGES ;

1° LA SENSIBILITE.

Là, vous allez tout d’abord être obligés de faire un choix.

Photographie dynamique ou photographie sur pied ?

La photographie dynamique :

Elle doit vous permettre de travailler rapidement de façon mobile.
Vous allez essayer de saisir les expressions des gens :
les vendeurs qui offrent leurs marchandises, les clients qui flânent observent, achètent.
Vous serez donc obligés de pouvoir utiliser des vitesses rapides afin de saisir les expressions.
Comme la quantité de lumière est limitée, il faudra jouer sur la sensibilité.

A l ‘époque de la photographie argentique, on « poussait » les films lors du développement.
Avec le numérique, il suffit tout simplement de choisir une sensibilité.
Dans les derniers temps, les capteurs qui équipent nos appareils ont fait beaucoup de progrès et ce surtout pour les prises de vues en faibles lumières. Les capteurs bruitent de moins en moins. N’hésitez donc pas à choisir 1600 ISO voir plus mais sans utiliser des extrêmes pour ne pas détruire les ambiances nocturnes.

La photographie statique sur pied :

Le but de ce genre de photographie est essentiellement la capture de l’ambiance nocturne.
Comme annoncé, nous travaillerons le boitier fixé sur un pied. Nous ne sommes donc plus obligés de monter en sensibilité. Je dirais même que nous avons tout intérêt à utiliser une sensibilité basse qui nous permettra d’effectuer des prises de vues lentes afin de capter non pas les lumières ponctuelles mais leurs déplacements, les trainées lumineuses.

Pour ce genre de photographies, j’utilise le plus souvent une sensibilité de 100 ISO.

Petit souci :

Attention à bien choisir l’emplacement où vous allez disposer le pied. Tenez  surtout compte de tout ce qui se déplace.

 

2° PARAMETRES DE PRISES DE VUES :

Le diaphragme :

Rappelez-vous que plus le diaphragme est ouvert moins vous aurez de profondeur de champ.
Cela peut sembler gênant, mais en même temps, choisir une valeur de diaphragme de f/2.8 va vous permettre de mettre en valeur un seul plan de la photographie.

Si par contre, vous désirez montrer plusieurs plans, de donner de la profondeur à votre photographie, il faudra choisir une valeur de diaphragme de f/8 ou plus

Il y a encore quelques années, je vous aurais conseillé de travailler en mode MANUEL.
Je suis bien obligé de constater que les ingénieurs des grandes marques, ont mis au point des automatismes de plus en plus performants, si bien que je leur fais de plus en plus confiance.

 

Le mode PRIORITE AU DIAPHRAGME vous permet de choisir la valeur d diaphragme.
L’appareil se chargera de régler la vitesse qui correspondante.

 

Le mode PRIORITE A LA VITESSE, vous permettra de choisir en premier la vitesse que vous désirez, l’appareil se chargera de régler la valeur du diaphragme correspondante.

LE GROS AVANTAGE DU NUMERIQUE

Cela fait plus de 60 ans que je suis photographe, j’ai donc connu et je dirais même bien connu les affres des photographes de la période argentique.
Nous n’étions sûrs d’aucun résultat avant d’avoir développé nos films. Que n’aurions nous donné à l’époque pour pouvoir regarder le résultat immédiat de nos prises de vues.
C’est chose faite maintenant, car une fraction de seconde après le déclenchement, on peut observer le résultat sur l’écran de son boîtier digital.

QUEL FORMAT CHOISIR ?

Je ne vais pas déterrer une fois de plus la hache de guerre car j’ai l’impression de prêcher souvent dans le vide.
Il n’y a qu’un seul format qui mérite d’être utilisé.
C’est le format RAW.

 

Que vous ayez choisi de faire de la photographie dynamique ou de la photographie statique, je pense que la période de Noël vous offre beaucoup d’occasions d’exercer vos talents.

Pour terminer, j’ai décidé de vous parler de  LA TECHNIQUE DU COUP DE ZOOM pendant la prise de vue.

Elle permet d’obtenir un effet qui sort de l’ordinaire à condition, une fois de plus, de ne pas en abuser systématiquement.

DIRECTIVES :

– boitier sur un pied stable.
– essai à blanc.

– on vise un sujet.
– on tourne lentement la bague du zoom pour observer le début et la fin du zoom. (du plus petit au plus grand)
– faire surtout attention à la partie télé car c’est vers elle que vous allez diriger les regards.

Attention à vos réglages :

L’expérience montre que pour donner un coup de zoom «  juste bien », il faut une vitesse de 1s à 2 s.
Tirez donc profit de vos automatismes.
Mettez vous tout d’abord en sensibilité lente 100 ISO
Ensuite mettez vous en PRIORITE VITESSE.
Choisissez vitesse 1s  ou 2 s
Le diaphragme se règlera tout seul.

 

C’est moins sorcier qu’il n’y paraît et, comme toujours, une question de pratique.
 

Bonnes photographies.

 

Si vous avez des questions …

Sur la place, un manège. Il se met en marche, et laisse des trainées liumineuses sur fond de façades fixes

 

Premier coup de zoom pendant la prise de vue.

 

Une durée d'exposition plus longue enregistre les trainées lumineuses.

 

Voici ce que l'on obtient à main levée.

 

Plus facile avec le boitier fixé sur un pied

 

Coup de zoom pendant l'exposition.

 

Une vitesse de 1 à 2 secondes permet un coup de zoom.

 

Des photos qui sortent de l'ordinaire, finalement pas si difficiles à faire.

 

 

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Les commentaires

Au cours de l'année 2016, vous avez posté plus de 6000 commentaires.
Je vous en remercie.
Il faut faire de la place pour les nouveaux commentaires.
J'ai donc vidé ma boîte aux lettres.

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Le répondeur

Solitude.
Besoin d’une présence.
Mes doigts courent sur le clavier à la recherche d’un ami.
Et brusquement, une évidence : le téléphone, c’est merveilleux.

Avez-vous songé qu’avec quelques résistances, trois fois rien de fil  et quelques autres petites pièces, c’est tout simplement le miracle qui trône, là-bas, sur la petite table de l’entrée ?

Avez-vous songé qu’il est possible de parler à quelqu’un qui vit déjà demain, ou alors, faisant le tour dans l’autre sens, on discute avec le passé. Et le tout, à la vitesse de la lumière avec tout juste quelques fractions de secondes de retard, quand la voix ricoche sur un satellite.

Mes doigts donc orchestrent la magie :

“Vous êtes bien chez Monsieur X qui est momentanément absent
Vous pouvez laisser un message, après le signal sonore.”

Je n’ai pas laissé de message.
J’avais besoin de chaleur et d’amitié et pendant que je raccrochais, j’avais la tête pleine d’images.

Dans mon coeur un répondeur :

Absent de soi-même.

Prisonnier d’une autre vie.

“ Vous pouvez laisser un message “

On n’a pas toujours envie,

Et c’est ainsi que l’on passe souvent à côté de soi-même.

 

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Les appellations en cuisine

Les cuisiniers sont souvent des gens très pragmatiques.
Autrement dit, ils ne vont pas chercher midi à quatorze heures.
Ils ont tellement à faire dans leur cuisine, qu’ils essaient de ne pas se compliquer inutilement la vie.

Ainsi les «  appellations », vous savez ces mots qui font rêver.
Parlez d’un filet de sole aux épinards : oui pourquoi pas ?
Parlez d’un filet de sole Florentine, et voilà la porte ouverte aux rêves.
Pourtant « Florentine » et épinard c’est du pareil au même en vocabulaire culinaire, du moins quand on parle d’appellations.

 

Qu’est c’est qu’une appellation ?

C’est une façon de désigner un plat.
Exemple :
Florentine vient de la ville de Florence.
Qui sait, peut-être la région autour de Florence produit-elle des épinards ?
Toujours est-il, que chaque fois que vous voyez l’appellation florentine, il sera question d’une préparation comprenant des épinards.

– œuf mollet florentine :
  est une œuf mollet présenté sur un lit d‘épinards.

– filet de sole florentine :
  est un filet de sole présenté sur un lit d’épinards.

Etc…

 

Comment choisit-on les appellations ?

Le nom des appellations  est choisi :

– en fonction d’un produit.
– en fonction d’une région de production.
– en fonction parfois d’une anecdote.
– en fonction d’un personnage.

 Il est relativement facile de retenir les appellations et le fait de les connaître permet de décrypter facilement la composition d’un plat.

Tableau des appellations relativement courantes :

 

Produits – lieu –          personnage…

Appellations

 

 

Asperges.

Argenteuil.

Carottes.

Crécy.

Champignons.

Forestière.

Choux de Bruxelles.

Bruxelloise.

Chou fleur.

Dubarry.

Concombres.

Doria

Epinards.

Florentine.

Flageolets.

Musard.

Fond d’artichauts.

Rachel.

Haricots Blancs.

Bretonne.

Haricots rouges.

Condé

Haricot verts.

Favorite.

Laitue.

Choisy

Lentilles

Essaü ou Conti

Navets.

Freneuse.

Oignons.

Soubise.

Pois frais.

Saint Germain.

Pommes de terre.

Parmentier.

Tomates

Portugaise.

 

 

 

 

 Tableau à compléter…

Petit exercice :

C'est quoi un canard Montmorrency ?

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