CHILI CON CARNE façon Papy Jipe

Présentation :

Les héros des westerns sont des hommes comme tous les autres. Il faut donc qu’ils mangent régulièrement. On les voit alors assis autour d’un feu de camp. Leur plat favori est composé de haricots cuits en ragoût préparé avec… ce qu’ils ont à portée de main.
Comme ce sont des hommes costauds, il ne faut pas leur en promettre et ces hommes-là sont réputés pour aimer les choses fortes, puissantes, piquantes aussi.

C’est là, du moins dans l’imagerie populaire, l’origine du chili con carne.

Le chili (sans majuscule) est un mélange d’épices fortes. Dans ce mélange, on peut trouver des légumes (le piment Habanero : un sacré costaud), et tous les autres plus ou moins forts.

La puissance des piments est notée dans l’échelle de Scoville voir ICI
Le piment habanero est le piment comestible le plus fort.

Les origines du chili con carne sont sujet à grandes discussions.

On prétend qu’il serait d’origine mexicaine. N’oublions pas que le Mexique est le pays des piments. On parle aussi d’origine texane. (Le pays des grands élevages donc des cowboys.)

Pour mettre tout le monde d’accord, disons que le chili con carne est originaire du Sud des États Unis.

J’ose une comparaison :

Le chili con carne est à l’Amérique ce que le goulasch est à la Hongrie
c’est-à-dire un plat simple avec ce que l’on a sous la main.
Le goulasch pique à cause du paprika plus ou moins fort.
Le chili pique à cause des piments.
Depuis 1977, le chili con carne est le plat officiel du Texas.

Depuis, bien sûr, le chili con carne est parti à la conquête du monde, tout comme le couscous, la paella etc…

RECETTE D UN CHILI CON CARNE SIMPLE :

Pour rigoler : le plus simple est d’ouvrir une boîte. Et pan !

Ingrédients de base :

– haricots, de préférence rouges (200 g par personne)
– viande de bœuf, de porc…(150 – 200 g par personne
– oignon, ail
– chili (mélange d’épices piquantes acheté ou préparé soi-même)
– un liquide (voir commentaires du chef)
– éventuellement carottes.
– tomate et/ou concentré de tomates
– matière grasse : huile de préférence
-sel

PROGRESSION :

Préparations préliminaires :

– ciselez l’oignon.
– détaillez l’ail en petits morceaux.
– bouquet garni.
– les tomates en petits morceaux

La viande : 2 solutions.

– soit hacher la viande plutôt grossièrement.
– soit découper la viande en tout petits cubes.

Les haricots :

– faire tremper une nuit.
– jetez l’eau de trempage.
– cuisson : mode POCHER départ eau froide.
– ajoutez un oignon pelé, piqué de 3 clous de girofle.
– quelques grains de poivre.
– éventuellement 2 ou 3 baies de genièvre.
SURTOUT PAS DE SEL ! ..( voire remarques du chef)

Cuisson :

– dans une marmite, mettez 2 cuillers d’huile neutre.
– ne chauffez pas trop fort.
– ajoutez les oignons ciselés.
– les faire suer ( pas de couleur car risque d’ odeur de caramel)
– ajoutez la viande hachée.
– laissez cuire 5 minutes.
– ajoutez le concentré de tomate ou les tomates fraîches taillées en petit morceaux.
– ajoutez les épices.
– ajoutez les haricots.
– mouillez avec l’eau de cuisson des haricots ou..( voire remarques du chef)
– laissez cuire 20 minutes.
– goûtez et rectifiez l’assaisonnement.

COMMENTAIRES DU CHEF :

Il y en a beaucoup :

On ne sale jamais l’eau de cuisson des haricots secs, car le sel réagit sur la peau des haricots, et ils ne deviennent jamais très tendres. ON SALE A LA FIN DE LA CUISSON.

La viande : dans le cas où vous ne hachez pas la viande, il faut commencer par lui donner une couleur dans l’huile, puis réduire le feu avant de faire suer les oignons. Donc inverser par rapport à la progression pour la viande hachée.

Les épices :

Règle : on peut toujours en rajouter, mais jamais en enlever.
Je prépare toujours un chili de force moyenne et je laisse le soin au client de rajouter lui-même le piment puissant.

La composition des épices :

– piment fort.
– poivre.
– éventuellement tabasco.

Le mouillement :

J’utilise l’eau de cuisson des haricots.
Mais, selon des recettes locales, on peut mouiller
– avec du vin.
– avec de la bière.

Parfumer son chili :

Au Mexique, on rajoute du chocolat (la cuisine mexicaine en utilise beaucoup dans ses recettes)
Une épice qui convient bien, est le cumin moulu.
On rajoute aussi avec succès de l’origan.

Le chili se réchauffe facilement. Éviter de le faire au micro-onde. Il vaut mieux le réchauffer sur le feu, mais attention à ce qu’il n’attache pas.

Comme vous le voyez, il y a autant de chili con carné que de cuisiniers. Il faut la recette qui vous convient. Il n’existe pas de recette vraiment originelle, cependant, il existe des confréries qui possèdent chacune leurs recettes. Là encore il convient d’utiliser le pluriel.

Petit truc personnel :

Je sers le chili con carne avec de la salade de céleri. Le mariage est heureux, les deux produits se complètent bien.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©   dr Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

Oignon et ail. les haricots rouges cuits séparément. la viande hachée. faire suer les oignons ne pas faire suer l’ail. rajoutez la viande. Ajoutez tomate et concentré de tomates.ajoutez les épices, les herbes et l’ail. Rajoutez les haricots précuits et laissez cuire. Le chili servi avec de la salade de céleri

MENUS SEMAINE N° 31

Nous sommes toujours en été et les étals du marché sont bien garnis. C’est le moment de profiter de tous ces légumes qui vous sourient.

Les légumes :

– courgettes
– poivrons
– aubergines
– carottes
– navets
– oignons
– coriandre
– persil
– pommes de terre nouvelles etc…

Les fruits :

– nectarines
– pêches
– abricots
– mandarines
– citron
-melon
– pastèques
-pommes
-bananes

Les viandes :

On trouve de tout surtout pour les grillades
Les charcutiers vous proposent les différentes saucisses à griller

Les poissons :

– truites
– poissons de mer
– moule même si le nom du mois ne contient pas de « r »
– coquillages que l’on ramasse
– huitres direct chez le producteur.

Les plats :

– artichauts

– caviar d’aubergine
– courgettes farcies
– poivrons farcis. ICI
– ratatouille ICI
– pizza
– chili con carne
– soirée poissons fumés
– soupe froide
– les glaces et sorbets

Vous n’avez que l’embarras du choix.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©  Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

 

La saison des artichauts Les oignons rouges

Poivrons farcis

MENUS SEMAINE N° 30

L’été : la saison des artichauts.
Sans vouloir entrer dans les détails, pour nous autres cuisiniers, nous distinguons :

– les gros artichauts (Bretagne).
– les petits artichauts.

Dans un artichaut, on mange deux parties :

– le bas des feuilles.
– le cœur.

La cuisson des artichauts se fait en mode pocher départ eau froide salée. J’ajoute toujours un peu de vinaigre dans l’eau de cuisson.

Si on veut manger uniquement le cœur, il faut « tourner » l’artichaut.
On enlève les feuilles à l’aide d’un couteau bien affuté, puis on racle les « foins » (les parties qui vont donner les fleurs.) Il faut surtout plonger rapidement les artichauts dans de l’eau froide citronnée, afin qu’ils ne s’oxydent pas au contact de l’air.

Les cœurs sont ensuite :

– soit utilisés crus,
– soit cuits dans de l’eau citronnée salée, dans laquelle on ajoute une cuiller de farine.

Les petits artichauts peuvent être cuits à « la barigoule ».
Les recettes de « barigoule » diffèrent.
Les artichauts sont tournés, puis cuits en mode braiser, avec oignons, carotte et tomate.

L’artichaut se mange aussi en salade. Il trouve aussi sa place sur les pizzas.
Les cœurs d’artichauts peuvent être farcis, ou servir de supports pour une garniture de légumes.

En été, on trouve pratiquement de tout.
Privilégiez les produits locaux. N’allez pas déguster une choucroute dans le Sud-Ouest et bouder les magrets de canards en Dordogne !

Et n’oubliez pas, la cuisine doit rester un plaisir et un partage, alors profitez d’un peu de temps libre pour faire de la cuisine en famille et transmettre vos connaissances.

L’été est aussi la saison de feu d’artifices.

Photo sous © Jean-Paul Brobeck

 

SALADE DE FENOUIL CRU

Présentation :

Le fenouil est un légume d’apparition récente, chez nous en Alsace, par rapport à nos légumes traditionnels.
Petite anecdote :
Papa exploitait un petit jardin ouvrier. Son voisin était italien. Georgio avait quitté son Italie natale à cause du chômage.  Il cultivait donc des légumes, dont il avait apporté les graines.

Un soir papa rapporta un cadeau de son voisin. Une sorte de concombre, plus long, plus lourd aussi.  Ce soir-là, nous avons mangé, la première courgette de notre vie. C’était tout juste il y a 70 ans.

C’est le tourisme qui fait bouger les gens. Dans leurs voyages, ils font la connaissance de nouveaux fruits, de nouveaux légumes aussi.
Le fenouil en fait partie, même si maintenant, on le cultive dans les potagers alsaciens.

Le fenouil est un bulbe surmonté d’un feuillage finement ciselé.
On consomme les bulbes et les graines.
Les bulbes peuvent être cuits : voir ICI, mais on peut aussi en faire des salades d’une fraicheur bienvenue, quand il fait chaud.
Les graines servent à aromatiser, car elles possèdent un goût anis.

SALADE DE FENOUL CRU

Présentation :

La salade de fenouil cru est simple à réaliser et elle permet de créer, des variantes selon le goût de chacun.

Ingrédients de base :

– fenouil : comptez un gros bulbe pour 2 personnes.
– 1 citron non traité.
– 1 oignon blanc de taille moyenne.
– huile d’olives?
– sel, poivre.
– épices. Ad libitum (à volonté).

PROGRESSION :

– parer le fenouil
enlevez tout ce qui est trop dur, tout ce que vous n’avez pas envie de manger.
– découpez le fenouil en très fines tranches à l’aide d’une mandoline ou d’une râpe.
– mettez le fenouil dans de l’eau avec des glaçons.
– préparez dans un récipient :
– du jus de citron.
– quelques zeste de citron.
– sel et poivre.
– éventuellement un peu de piment (fort selon votre goût.)
– ajoutez l’huile d’olive.
– bien émulsionner le tout.
– égouttez le fenouil.
– versez la vinaigrette.
– bien mélanger.

– réservez dans le froid.

REMARQUES DU CHEF

La salade de fenouil cru peut être modulée comme vous le voulez
– ajoutez des graines de cumin.
– ajoutez quelques olives.
– utilisez de l’huile ayant un autre goût : avocats, courges,
– ajoutez un peu de vinaigre balsamique blanc ou noir.
– possibilité d’ajouter des fines herbes : persil plat ; feuilles de citronnelle ciselées

Les possibilité sont nombreuses.
Plus les tranches sont fines, mieux elles s‘imprègneront de la vinaigrette.
Servez toujours bien froid.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©   dr Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

Un bulbe de fenouil Ne les choisissiez pas trop grands Un feuillage finement ciselé Parez
Coupez en deux. parez côté racines Mandoline: faites des tracnhes fines. Jus de citron Vinaigrettes

Mais où est la salade ?
Dans le frigo, je vous ai dit de la mettre au froid !

PALETTE DE PORC A LA BIERE sauce crème et moutarde.

La palette correspond à notre omoplate. C’est un morceau qui contient un os plat .partie verticale. Une palette pèse entre 1 et 2 kg, selon la taille de l’animal.
Ce morceau de viande permet de servir 6 personnes.

La palette peut être préparée de plusieurs façons :
– palette dite « à la diable »
– palette fumée…

Aujourd’hui, je vous propose une recette simple : la palette à la bière.

PRINCIPE :

La palette est cloutée avec de l’ail pour lui donner un goût.
Elle est marinée dans de la bière, avec une garniture aromatique classique.

La cuisson peut se faire dans une cocotte ou dans le four.
Elle sera servie avec une sauce moutarde et crème.

Ingrédients :

– 1 palette de porc.
– 1 tête d’ail.
– 1 grosse carotte.
-1 gros oignon.
– queues de persil.
– thym, laurier.
– sel, poivre, baies de genièvre

– bière blonde.
– 30 g de beurre et 2 cuillers d’huile neutre.

– 2 dl de crème.
– moutarde à l’ancienne avec grains.

PROGRESSION :

Phase N°1 : la marinade :

– dégraissez éventuellement la palette.
– piquez-là avec des gousses d’ail fendues en deux, si elles sont grosses.
– préparez la garniture aromatique de légumes.
– réunir le tout dans un récipient.
– versez la bière.
– ajoutez le poivre en grains, les baies de genièvre.
– filmez et conservez au froid.

La bière n’étant pas « agressive », la marinade peut durer quelques jours.

Phase N° 2 : la cuisson :

– sortez la palette une heure avant la cuisson.
– faites-la égoutter.
– au besoin, séchez-là avec du papier absorbant.

– cuisson en MODE BRAISER

– prenez une cocotte.
– beurre + huile.
– chauffez sans excès, pour ne pas brûler.
– posez la palette pour lui donner une couleur.
– réservez la palette.
– faites suer la garniture aromatique sans coloration.
– remettez la palette.
– mouillez avec la bière.
– salez légèrement
– mettez à cuire avec un couvercle.

Remarque :

En été, je cuis sur la plaque, en hiver, je cuis dans le four.

Phase N°3 la sauce :

– quand la palette est cuite, réservez-là, enveloppée dans un papier aluminium.
– laissez réduire le liquide de cuisson de moitié.
– passez au chinois.
– ajoutez la crème
– laissez encore réduire
– à la fin, ajoutez la moutarde.

COMMENTAIRES DU CHEF

On peut utiliser une palette nature ou une palette injectée.
Si on utilise du sel nitrité, la viande restera rose.
Le sel nitrité est cancérogène. Il convient toutefois de savoir combien de fois vous mangez des produits qui en contiennent.

La moutarde peut « grainer », quand on la fait bouillir, c’est pourquoi il faut la rajouter à la fin.

Comme la moutarde est salée, il faut en tenir compte, et ne pas trop saler. Le mieux est d’attendre la fin de la cuisson.

La palette à la bière se mange chaude ou froide. La sauce moutarde doit se manger chaud.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©   dr Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

La palette correspond à notee omoplate. Morceau de viande bien charnue. On aperçoit l’os plat. Une palette pour 4 à 6 personnes. Faire un trou. enfoncer une gousse d’ail. La garniture aromatique.. Marinade dans de la bière. Filmez et mettre dans le froid. cuisson : donner une couleur . suer la garniture sans couleur. Puis mouiller et cuire Réserver la viande : elle doit reposer. Palette avec chou fleur et pommes rösti ICI.

MENUS SEMAINE n° 29

L’été est sur les rails.
En êtes-vous bien sûrs ?
La plupart des régions de notre pays sont noyées.
Il n’est jamais tombé autant de pluie.
Rien à voir pourtant avec nos voisins où les morts se comptent par dizaines.
Le Rhin déborde.

On défile dans les rues, non pas contre la covid, mais contre les vaccinations.
A chacun sa liberté, y compris celle de tuer les autres ?
On n’en est plus à la non-assistance à personne en danger, mais à l’homicide avec préméditation. On ne pourra pluss arquer que l’on ne savait pas.

Dans la cuisine, c’est le train-train.
On ne sait plus à quel Saint se vouer.
Un jour il fait froid, l’autre il fait trop chaud.
Ah si seulement on pouvait changer l’orthographe de « Saint »
Lequel ? Les deux mon général , !

– nous resterons donc fidèles à nos crudités.
– nos salades mélangées.
– nos légumes secs en vinaigrette.
– les différentes variantes des salades de riz,
– les œufs en gelée, en omelette même froide avec coulis de tomates.
– les tomates farcies au thon. ICI

– les viandes froides,
– le poulet rôti,
– tenez, pourquoi pas une palette de porc à la diable ?
– une palette à la bière ICI
– en bord de mer, poissons, coquillages et crustacés.
-moule à la façon de Papy ICI
– en montagne, les truites aux amandes, au bleu etc…

– profitez des fruits qui sont nombreux.
– les cerises vont sur leur fin.
– un ananas flambé.
– une bonne pastèque bien fraîche.

– glaces, sorbets, granités vous tendent les bras.
– fromages blancs sucrés, avec un petit coup de schnaps, pour les adultes seulement.

COMMENTAIRES DU CHEF :

Un petit truc :

Amusez-vous à marier épices avec fruits.
– la pastèque aime bien le piment d’Espelette.
– le melon adore le poivre du moulin.

Profitez, car le temps passe vite, la vie ne fait que filer.

Mais accordez aux autres le droit d’être aussi en bonne santé.

 


Que serait la cuisine française sans ses oignons ?

LA CHICOREE CASTELFRANCO BELLE ET SUCCULENTE

Quel bonheur de déguster une salade récoltée dans son propre potager.
Bonheur, oui, mais aussi fierté, car la plupart des jardiniers amateurs ne se contentent pas de semer chaque année les mêmes variétés.
Bien sûr au fil des saisons, on se constitue une liste de variétés qui réussissent bien, mais quand vient le moment de commander les graines pour la nouvelle saison, on se laisse tenter : on ne résiste pas à la tentation d’essayer des nouveautés.

Moi, j’ai exploré la familles des chicorées, et elle est vaste.
Elle comporte ses classiques :

– Les chicorées géantes maraichères.
– les différentes chicorées frisées

Ce sont des valeurs sûres. Si j’ai mis « chicorées » au pluriel, c’est que la famille des chicorées est très vaste. Elle compte des représentants caractéristiques :

– la chicorée Witloof aussi dénommée « chicon »
– la chicorée dont on tire le succédané du café :
– les chicorées « locales » comme la chicorée pain de sucre qui support le – 20°C
– et toutes les autres : la rouge de Vérone, les différents « radicchio »

C’est de ces chicorées que j’ai envie de vous parler, en particulier : la chicorée Castelfranco.

La première des choses qui frappe, c’est la couleur. Elle varie du jaune jusqu’au blanc en passant par toutes les couleurs intermédiaires. Tout dépend bien sûr de deux facteurs :
– la variété
– le degré de blanchiment.

Au niveau goût : la Castelfranco est douce.
Présentation : la Castelfranco ne se contente pas d’être bonne, elle est aussi très belle avec ses marbrures rouges.

Culture :

Il y a trois moyens de culture :

– semis en caissettes puis repiquage en petits pots avant mise en place
– semis directement en place ce qui obligé à les démarier.
– semis en pépinières puis mise en place définitive.

Cycle végétatif :

– semez en mai/juin selon votre région.
– repiquage en place juin/juillet.
– possibilité de culture en serre.

L’année dernière, nous avons repiqué en pleine terre au mois de juillet, puis nous avons rentré les salades dans la serre au mois de septembre. Nous avons pu en consommer jusqu’au mois d’avril et ceci en Alsace.

La chicorée Castelfranco jaunit d’elle-même, mais on peut accélérer le processus en procédant au blanchiment.
J’ai fabriqué qui système qui ressemble à une niche de chien dûment occultée par du nylon noir.
Je peux ainsi blanchir 2 chicorées en même temps.

Essayez, vous ne le regretterez pas.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©  Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

MENU DE LA SEMAINE 28

Et voilà, une partie de nos compatriotes est en vacances.
Pour les autres, il va falloir encore patienter.
Les boîtes de nuit ont rouvert leurs portes fermées depuis trop longtemps comme disent certains, alors on danse, on saute, on se défoule, on se serrent …
Et pendant ce temps, le petit virus méchant se marre dans un coin. Il attend son heure
Elle viendra.

Il y a bien longtemps déjà que les philosophes s’interrogent sur le temps qui passe, sur le fait de savoir s’il faut profiter de la vie.

« Il faut manger pendant qu’il est temps de manger
Il faut boire ; pendant qu’il est temps de boire,
Et aimer pendant qu’il est temps d’aimer »

C e n’est pas de moi, Je serais trop fier de l’avoir écrit,
C’est tout juste un livre de Sagesse qui parle ainsi

Ce n’est pas une raison de mourir de faim !

L’été est la saison des repas plus légers, plus frais aussi
L’été est la saison où les barbecues ronflent de plaisir.

– pensez aux grillades
– il est possible de faire mariner les denrées à griller.
– grillez viandes, charcuterie, mais aussi les poissons
– grillez des légumes.

La saison des salades :

L’été est vraiment la saison pendant laquelle les salades sont à l’honneur

– salades de légumes bien sûr,
– salade de légumes secs trempés et cuits,
– simple salade de pommes de terre avec ses multiples variantes.

Les plats frais

– essayez un potage aux concombres «  Doria » ICI
– un bon gaspacho
– un taboulé avec feuille de menthe.
– une fritta comme là-bas.
– des poivrons rouges pelés à chaud puis marinés.
– les aspics, les œufs en gelée…
– les viandes froides en tranches fines
– cornichons et olives sont de la partie

Vous avez l’embarras du choix.
Si vous avez la chance d’être en vacances, n’oubliez pas de goûter la cuisine régionale.

Et puis profitez des fruits frais, des glaces des sorbets, des granités

Et puis buvez, sans exagération si c’est de l’alcool. Beaucoup de personnes sont trop déshydratées. Vos reins vous remercieront de ne pas les oublier.

Petits trucs :
essayer les différents vinaigres, ils apporteront un peu de gaieté dans vos salades.

 

GATEAU FORET NOIRE AUX FRAISES

Le gâteau Forêt-Noire est un grand classique de la pâtisserie.
Née en Allemagne, dans le massif montagneux dénommé Forêt-Noire, ce gâteau a rapidement été adopté par tous les pâtissiers.

Pourquoi Forêt-Noire ?

Il y a bien longtemps, le continent européen était recouvert d’un immense massif montagneux en forme de V : le massif hercynien.
De la Bretagne, vers le Massif Central pour remonter jusqu’à l’actuelle Alsace.
Ce massif composé de montagnes jeunes, a été raboté par l’érosion.

Il reste quelques collines en Bretagne.
Il subsiste quelques monts et volcans en Auvergne.
Et en Alsace, les montagnes sont appelées « Ballons » en raison de leur forme arrondie.

Quand les Alpes se sont soulevées, elles ont bouleversé les paysages. Le Jura est né par le plissement des monts coincés entre les Alpes et les Vosges, et la grosse montagne de l’Est s’est brisée en deux pour former les Vosges d’un côté et la Forêt-Noire de l’autre avec au milieu la plaine du Rhin.

Ces montagnes sont couvertes d’une forêt essentiellement composée de résineux tellement serrés que la lumière avait du mal à passer, d’où le terme Forêt-Noire.

Le gâteau forêt-Noire est un gâteau traditionnel : c’est-à-dire qu’il est composé d’éléments qui rappellent les caractères et les produits de sa région.

Il est composé d’une génoise sombre ( cacao)
Elle est découpée en 3 couches.
Chaque couche est enduite de crème Chantilly dans laquelle on enfonce des cerises (souvent des griottes) car la région est favorable à la culture des cerisiers.
Les couches sont aromatisées de Kirsch ( alcool de cerises) et pour rappeler le bois dont on fait les montres coucou et bien d’autres choses, on met sur le gâteau des copeaux de chocolat.

Voir ICI

LA VERSION FRAISES.

L’idée est des plus simples : pourquoi ne pas remplacer les cerises par des fraises ?

C’est fait et je vous assure que le résultat est excellent.

Je travaille actuellement à d’autres variantes un peu plus «  exotiques ».

COMMENTAIRES DU CHEF

Le véritable gâteau Forêt-Noire est posé sur une couche dure.
Elle est composé de petits biscuits concassés finement et mélangés avec du beurre. L’ensemble n’est pas cuit, mais passé au froid pour devenir solide.
Cette couche est badigeonnée avec de la confiture ou de la gelée de framboises.
La génoise est posée ensuite sur cette première couche.

A l’heure actuelle, on recherche les pâtisseries moins riches en sucre. On a donc tendance à supprimer la couche solide.
Je pense que c’est une bonne chose, mais j’ai également trouvé des forêts-noires déstructurées, servies en verre !
Les créateurs de ce genre de pâtisseries sont plutôt des « démolisseurs » car ils n’ont plus du tout le respect des origines du gâteau.
Que voulez-vous : l’appât du gain et de l’argent facile.

MENUS SEMAINE 27

Nous voici donc en juillet.
C’est le train-train qui commence.
Qui sait, c’est peut-être ce qui explique le besoin de vacances.

« Öfter mal was Neues »
disent les cousins germains
traduction :
pourquoi pas quelque chose de nouveau de temps à autre

de nouveaux paysages,
de nouveaux amis,
de nouvelles activités
de nouvelles odeurs,
de nouvelles saveurs…

La liste est loin d’être exhaustive.

Le train-train peut devenir lassant.
Manger la même chose tous les jours devient fatigant à la longue.
( sauf les Belges avec leurs frites)
Pardon : ce n’était que de l’esprit.

Alors, pour ne pas finir comme ces vieux couples : jouez la surprise : osez, osez, osez,

Jetez un petit coup d’œil sur les plats étrangers

– une moussaka d’aubergine
– une petite paella
– un couscous aux poissons
– je vous dispense de la panse de brebis farcie.
– un petit curry au lait de noix de coco

Vous allez faire des jaloux car les recettes françaises se fâchent facilement :

– un cassoulet
– un poulet basquaise
– une pissaladière

J’en passe et des meilleures.

Et surtout si d’aventure vous avez la chance de voyager, n’allez pas manger un steak frites au Liban ou une choucroute à Sydney
Profitez pour goûter les plats locaux.

PROFITEZ !

Moi, je reste cloué dans mon fauteuil à roulettes alors soyez mes yeux, mes oreilles, et tout le reste…

Bon appétit
guten Appetit
buon appetito
buen provecho
приятного аппетита.

Moi je reste simple. Un cou d’oie farci avec une salade fera l’affaire

et n’oubliez pas le pourboire