CHINOISER : le truc du chef.

Un certain nombre de préparations culinaires exigent que l’on sépare les éléments cuits de leur milieu de cuisson.
Dit de cette façon, la technique prend de l’importance.

Mais, il faut éviter de trop se prendre au sérieux.
Séparer les aliments de leur milieu de cuisson, c’est exactement ce que vous faites quand vous préparez des spaghetti ou autres pâtes.

Il en est d’ailleurs de même quand vous « passez » une sauce pour retirer la garniture aromatique pour ne garder que votre sauce.

Pour séparer, éliminer, trier… vous disposez de certain nombre d’outils :

– les passoires.
– les chinois à trous.
– les chinois d’étamine (ceux qui possèdent un grillage très fin.)

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On ne va quand même pas faire tout un plat pour expliquer comment on utiliser une passoire.
Mais attentez !


Quand vous préparez un potage du type « crème ou velouté », l’une des dernières étapes de la préparation consiste à mixer votre potage.
Alors, on saisit le moulin à légumes qui date de l'époque de grand-mère. Et vas-y que je tourne la manivelle !
Ca marche, ça a marché pendant des années.
Heureusement qu’il y a  mieux !

Dans les petites cuisines, les cuisiniers disposent de mixeurs. Ils sont de deux types :

– ceux qui comprennent un bol avec des couteaux qui tournent rapidement au fond. (les blenders) Cliquez ICI
– les autres que l’on plonge dans le liquide. Cliquez ICI

Dans les grandes cuisines qui préparent des centaines de repas, on parle de « girafe » pour désigner le mixeur monté sur un genre de col de cygne et une potence sur roulettes. 
Derniers perfectionnements : les mixeurs plongeurs à plusieurs lames.
Ils sont plus efficaces bien sûr.

Même si on utilise un bon mixeur, il reste toujours des petits morceaux qu’il faut éliminer pour que le résultat soit parfait.

Alors avec avoir mixé, on passe au chinois.

On verse donc la préparation à filtrer, par petites quantités, dans un chinois de taille appropriée.
Quand j’étais marmiton, le chef nous obligeait à accélérer le passage du liquide à l’aide d’un « pochon » petite louche à laquelle on donnait des mouvements verticaux.
Jusqu’au jour où un célèbre inconnu eut l’idée de poser carrément le mixeur dans le chinois.

Miracles des miracles, le potage passa en un temps record.

On recherche ardemment le génial inventeur pour lui remettre la médaille  de quoi ?

Du travail bien sûr.

 

Finalement « chinoiser » ce n’est pas si chinois que ça !

 

 

Mixage avec un mixeur plongeur.

 

Puis on passe au chinois et pour accélérer, on pose le mixeur dans le chinois.

 

à la vitesse grand V

LASAGNES FACON PAPY JIPE

Introduction :

Les lasagnes sont un plat très populaire. Chaque fois que l’on parle d’une préparation de ce type, chacun est persuadé de détenir la vraie recette ; c’est pourquoi je préfère titrer les lasagnes à la façon Papy. Je ne détiens que ma propre recette avec des variantes.

Analyse du plat :

La préparation est faite à base de :

– pâtes en feuilles ou plaques.
– viande hachée aromatisée oignon, ail,
– une grande quantité de tomates fraîches ou en conserve.
– une sauce béchamel
– du fromage râpé.

Passons en revue chaque composant :

Les pâtes :

L’idéal est de partir de pâtes fraîches.
A défaut, on utilisera des pâtes du commerce.
On commercialise des pâtes qui nécessitent une pré cuisson et d’autres, sans obligation de cuisson préalable.

La viandes hachée :

Vous avez le choix entre bœuf, porc, et même volaillS.
Vous pouvez également utiliser des viandes mélangées.
Cette viande sera cuite et fortement tomatée soit avec des tomates fraîches, soit des tomates en conserves.

 

Sauce Béchamel

La béchamel sera légère, donc faiblement dosée en roux. Elle apportera du moelleux à la préparation.

Le fromage râpé :

Il servira à faire gratiner. On peut également mélanger plusieurs fromages.

Assaisonnement :

– sel.
– poivre.
– origan
– piment au choix.
– muscade

Ingrédients et préparation des différents éléments. 4 personnes

Viande hachée en sauce tomate :

– faire suer un gros oignon émincé dans un peu d’huile d’olive.
– ajoutez la viande,
– faire saisir.
– mouiller avec 1 dl de vin.
– ajoutez 500 g de tomates mondées
-( ou l’équivalent en brique de tomate, bouteille, concentré)
– sel, poivre, origan, piment
– laisser mijoter.

Quand la cuisson est terminée, passer avec un mixer plongeur pour homogénéiser.

La sauce béchamel :

40 g de beurre
40 g de farine
½ l de lait

– faire un roux blanc
– mouillez le roux chaud avec lait froid ou lait chaud sur roux froid pour éviter les grumeaux.
– sel, poivre, muscade.

Montage du plat :

– beurrer un plat à gratin.
– petite couche de béchamel.
– première couche de plaques de pâtes.
– couche de viande en sauce tomate.
– couche de béchamel, puis pâtes, viande en sauce etc.…

– on  terminera avec une couche de béchamel.
– fromage râpé.
– beurre fondu.

Cuisson

– au four 180°-200° environ 45 minutes.

Servir chaud avec une salade.

Commentaires du chef :

Le gros avantage de ce plat est que l’on peut le préparer à l’avance et le cuire à la demande. On peut également préparer plusieurs plats en même temps.

La sauce béchamel va apporter du moelleux, mais on peut s’en passer ou la remplacer par de la crème.
Pour la cuisine familiale, on peut utiliser des restes de poulets rôtis hachés ainsi que d’autres viandes.
Si vous voulez donner un petit goût particulier ajoutez un peu de jambon, du lard fumé…
Vous pouvez également mélanger quelques légumes.

Les lasagnes sont donc un plat peu onéreux. Ils vous permettent d’inventer de nombreuses variantes selon votre imagination.

Illustrations photographiques © mamy et papy Jipé

 

Beurrer un plat à gratin.

 

Couche de Béchamel légère.

 

Couche de plaques de pâtes.

 

Viande hachée en sauce fortement tomatée.

 

et l'on continue en alternant les couches.

 

On termine par une couche de Béchamel.

 

Gruyère râpé.

 

Un peu de beurre fondu pour faciliter la formation du gratin.

 

Cuisson au four 180°C à 200 °C

 

La plat est bien gratiné.

 

LASAGNES FACON PAPY

Introduction :

Les lasagnes sont un plat très populaire. Chaque fois que l’on parle d’une préparation de ce type, chacun est persuadé de détenir la vraie recette ; c’est pourquoi je préfère titrer les lasagnes à la façon Papy. Je ne détiens que ma propre recette avec des variantes.

Analyse du plat :

La préparation est faite à base de :

– pâtes en feuilles ou plaques.
– viande hachée aromatisée oignon, ail,
– une grande quantité de tomates fraîches ou en conserve.
– une sauce béchamel
– du fromage râpé.

Passons en revue chaque composant :

Les pâtes :

L’idéal est de partir de pâtes fraîches.
A défaut, on utilisera des pâtes du commerce.
On commercialise des pâtes qui nécessitent une pré cuisson et d’autres, sans obligation de cuisson préalable.

La viandes hachée :

Vous avez le choix entre bœuf, porc, et même volaillS.
Vous pouvez également utiliser des viandes mélangées.
Cette viande sera cuite et fortement tomatée soit avec des tomates fraîches, soit des tomates en conserves.

 

Sauce Béchamel

La béchamel sera légère, donc faiblement dosée en roux. Elle apportera du moelleux à la préparation.

Le fromage râpé :

Il servira à faire gratiner. On peut également mélanger plusieurs fromages.

Assaisonnement :

– sel.
– poivre.
– origan
– piment au choix.
– muscade

Ingrédients et préparation des différents éléments. 4 personnes

Viande hachée en sauce tomate :

– faire suer un gros oignon émincé dans un peu d’huile d’olive.
– ajoutez la viande,
– faire saisir.
– mouiller avec 1 dl de vin.
– ajoutez 500 g de tomates mondées
-( ou l’équivalent en brique de tomate, bouteille, concentré)
– sel, poivre, origan, piment
– laisser mijoter.

Quand la cuisson est terminée, passer avec un mixer plongeur pour homogénéiser.

La sauce béchamel :

40 g de beurre
40 g de farine
½ l de lait

– faire un roux blanc
– mouillez le roux chaud avec lait froid ou lait chaud sur roux froid pour éviter les grumeaux.
– sel, poivre, muscade.

Montage du plat :

– beurrer un plat à gratin.
– petite couche de béchamel.
– première couche de plaques de pâtes.
– couche de viande en sauce tomate.
– couche de béchamel, puis pâtes, viande en sauce etc.…

– on  terminera avec une couche de béchamel.
– fromage râpé.
– beurre fondu.

Cuisson

– au four 180°-200° environ 45 minutes.

Servir chaud avec une salade.

Commentaires du chef :

Le gros avantage de ce plat est que l’on peut le préparer à l’avance et le cuire à la demande. On peut également préparer plusieurs plats en même temps.

La sauce béchamel va apporter du moelleux, mais on peut s’en passer ou la remplacer par de la crème.
Pour la cuisine familiale, on peut utiliser des restes de poulets rôtis hachés ainsi que d’autres viandes.
Si vous voulez donner un petit goût particulier ajoutez un peu de jambon, du lard fumé…
Vous pouvez également mélanger quelques légumes.

Les lasagnes sont donc un plat peu onéreux. Ils vous permettent d’inventer de nombreuses variantes selon votre imagination.

Illustrations photographiques © mamy et papy Jipé

 

IRIS SAUVAGES

C'est la période de pleine floraison des iris sauvages qui croissent dans les canaux et les endroiots humides.

Les iris furent rares, il y a queques années. Maintenant, on en trouve plus facilement.

L'iris est une fleurs en symétrie de 3.

 

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EPINARDS : MYTHE OU REALITE ?

Présentation :                                              


L’épinard (Spinacia oleracea) est originaire d’Iran.
C’est une plante dioïque : c’est à dire qu’il existe des pieds femelles et des pieds mâles.
C’est le vent qui assure la pollinisation en transportant les petits grains de pollen sur de très longues distances. La plante ne dépend donc pas des insectes.

L’épinard a été introduit en France à l'époque des croisades
C’est Catherine de Médicis qui a beaucoup contribué  à sa popularisation (1519-1589) pendant la Renaissance.
A l’époque, l’épinard était une plante nouvelle…  la mode que voulez-vous !

Les épinards poussent facilement dans les régions tempérées et l’on trouve des épinards en toutes saisons.

Mais l’épinard doit sa grande notoriété au cinéma avec les dessins animés de Popeye qui laissent à penser que les épinards sont très riches en fer.
En réalité cette réputation ne repose sur rien.

Par  contre, l’épinard est un très bon aliment particulièrement riche.

L’épinard contient les vitamines C et E antioxydantes permettant de lutter contre le vieillissement cellulaire. Il renferme aussi de la provitamine A, qui se transforme en vitamine A indispensable pour la vision crépusculaire. Il est également très riche en acide folique utile pour la multiplication des cellules, la régulation de l’activité des gènes, la fabrication des globules blancs et rouges, le renouvellement de la peau et de la paroi de l’intestinen.
Il contient de la vitamine B9 aussi appelé acide folique qui agit dans le même sens.
L’épinard est particulièrement recommandé aux femmes qui veulent enfanter à condition d’être consommé avant le démarrage de la grossesse. Il permet d’éviter des malformations du fœtus.

Attention cependant à la vitamine K. Cette vitamine aide à la coagulation du sang. L’épinard en renferme beaucoup et les personnes astreintes à un traitement anticoagulant par antivitamine K, ne doivent pas en consommer plus de 100 g par jour.

La légende qui veut que la teneur en fer des épinards est élevée n’est en réalité … qu’une légende due à des erreurs d’interprétation et de traduction.
Il y a plus de fer dans la boîte que dans les épinards.

Les épinards en cuisine :

Les épinards se mangent crus ou cuits ?

Quand ils sont très jeunes, les épinards ont des feuilles avec des tiges (pétioles) très courtes et tendres. On peut donc les préparer en salade.

Quand la plante grandit, les tiges deviennent plus grosses et surtout plus fibreuses. Il faut donc les enlever (voir petit « truc »).

Pour les cuire, il existe deux méthodes dont l’une est plutôt récente.

 

Préparation des épinards :

L’épinard aime les terres sablonneuses. Mais voilà, nous n’aimons pas trop le sable dans la bouche.
Il convient donc de très bien laver les épinards à plusieurs reprises. Pour les sécher, l’essoreuse à salade est très pratique.

Comme dit : il faut enlever les tiges qui se prolongent par de grosses nervures.
Le « truc » est très simple. On plie la feuille en deux dans le sens de la longueur. Puis on arrache la tige dans un geste qui part du bas de la tige en direction de la partie supérieure de la feuille .
La parie de la tige qui se prolonge en nervure s’arrache juste à l’endroit où la nervure devient mangeable.

Cuisson façon « mémé ».

– on plonge les épinards dans une grande marmite d’eau bouillante salée. Ils vont rapidement se ramollir.
– on les retire de l’eau et on les plonge dans de l’eau froide. Ce choc thermique arrête la cuisson et sauvegarde la couleur verte.
– rien ne vous empêche d’ajouter une pointe de bicarbonate pour renforcer encore la colleur verte.
– on égoutte bien les épinards et je recommande même de les presser très forts dans les mains pour extraire toute l’eau.

– la méthode de grand-mère continue en faisant passer les épinards dans un hachoir pour viande (à manivelle dans ma jeunesse, ou électrique plus tard)

– vous obtenez donc de épinards hachés.

– mémé remettait ses épinards dans une poêle avec du beurre parfumé avec un peu d’échalotes ciselées.
– elle terminait le plat en aoutant un peu de crème  ou un peu de sauce béchamel pour les lier.
– assaisonnement : sel, poivre, muscade.

 

La nouvelle méthode :

 

Elle est apparue dans les années 1980.

– on chauffe fortement une poêle avec du beurre (beurre noisette)
– on ajoute les épinards bien secs.
– les épinards « tombent » rapidement, c’est à dire qu’ils diminuent fortement de volume.
– sel, poivre, muscade.
– on peut les hacher au couteau ou les laisser tels quels. On parle d’épinards en branches, quand on ne hache pas.

Vous choisirez la méthode qui vous convient après avoir fait des essais. Moi, de temps en temps, je prépare des épinards à l’ancienne, qui me rappellent ma jeunesse. Nostalgie quand tu nous tient.

 

Commentaires du chef :

Les épinards sont à la base d’une appellation culinaire.
Quand on désigne une préparation qui contient des épinards on parle de
«  florentine ».
Des œufs mollets florentine sont donc des œufs mollets servis sur un lit d’épinards.

L’épinard un piège !

 

Chaque année, quand mes élèves préparaient des œufs mollets florentines ils recevaient un cageot d’épinards pour 8 personnes.

Ils poussaient régulièrement des cris :

– Chef ! il y a trop d’épinards !
– Attendez de voir.

 

Et régulièrement ils se faisaient piéger, car ils ne préparaient que la moitié des épinards et, au moment du service, il fallait préparer le reste des épinards en catastrophe.

Il existe quelques recettes à base d’épinards qui méritent que l’on s’y intéresse.

 

Illustration photographiques © mamy et papy Jipé

 

Epinards : les feuilles à divers stades de leur développement.

– jeune : petit pétiole ( salade)
– plus grandes ( il faut enlever la tige)

et surtout BIEN LAVER

 

La tige se prolonge par une nervure plus ou moins fibreuse.

 

On plie la feuille en deux dans le sens de la longueur.

 

On tire de bas vers le haut. 
La tige s'arrache et arrache la partie dure de la nervure de la feuille.

 

Une poêle bien chaude avec du beurre (noisette)
On ajoute les épinards qui " tombent" rapidement.

 

Il ne reste pas grand chose après cuisson.
Les épinards sont composés de 80 % d'eau.

 

 

 

 

ASPERGES A LA CREME

Voici une recette très simple et très rapide. Elle a le mérite de préserver au maximum les qualités organoleptiques des asperges : c’est à dire leur odeur, leur goût, leur saveurAsperges à la crème

Ingrédients pour 4 personnes :

Selon l’appétit, prévoyez 300 g d’asperges ou plus par personne.
– 50 g de beurre.
– 2 dl de crème liquide ou de crème allégée (crème de soja)
– sel, sucre, muscade…

Progression :

– lavez, épluchez, raccourcir, relaver les asperges.
– Ne pas les laisser dans l’eau.

Commentaires du chef :

Nous allons cuire les asperges dans un minimum de liquide afin qu’elles ne perdre pas leur goût.
Il y a deux solutions :

– cuire les asperges directement dans de la crème liquide.
– cuire les asperges dans l’eau, puis les terminer avec la crème.

C’est une question de choix et de santé. A vous de juger selon vos impératifs de santé.

 

Cuisson :

Voir film de la recette
Illustrations photographiques © papy et mamy Jipé

 


Les asperges ont été lavées, racourcies et épluchées.
Dans un poêle, on fait fondre du beurre sur feu doux.

 


On "promène" les asperges dans le beurre pour les enrober.
Surtout éviter de donner une couleur.

 

Si la poêle est trop petite, faites l'enrobage en plusieurs fois puis réunissez vos asperges.

 


Mouillez avec un peu d'eau. Les asperges ne doivent pas être totalement couvertes.
Sel, sucre, un soupçon de muscade.
ou 
rien que de la crème liquide

 


Vers la fin de la cuisson ( vérifiez) ajoutez la crème. Ici j'uilise de la crème de soja.

 

 

 

 

 

 

ASPERGES VERTES : PELER OU PAS ?

Introduction :

L’asperge verte n’est qu’une simple asperge. Enfin, pas tout à fait, vu qu’elle est verte.

Les asperges poussent sous la terre. Contrairement à ce que l’on peut penser, les asperges ne sont pas des racines, mais des tiges souterraines que l’on désigne par le mot rhizome.

Les rhizomes n’ont qu’une envie : aller voir la lumière et ils poussent donc vers le haut en s’allongeant de plus en plus.
Dès lors, les hommes ont trouvé une astuce : si nous faisons une bosse, le rhizome va être obligé de s’allonger un peu plus et l’asperge sera plus longue.

Pour pousser rapidement, les rhizomes ont besoin d’eau et de chaleur. La meilleure eau reste l’eau de pluie et pour mieux capter la chaleur des  rayons de soleil, on recouvre les buttes de terre avec de longues bandes de nylon (transparent ou noir)
Le noir est certes plus efficace, mais le nylon transparent permet de mieux voir les asperges quand elles pointent leur nez.

 

Aussi longtemps que l’asperge est sous la terre, elle est blanche.
Quand elle a percé la surface, il y en a qui restent d’abord blanches, d’autres deviennent violette, et les dernières se hâtent de devenir vertes.
D ‘ailleurs, toutes les asperges finissent par devenir vertes. Normal, car ce sont des plantes qui contiennent de la chlorophylle.
La chlorophylle est un vraiment «  truc magique ». Elle attrape l’énergie du soleil et fait fonctionner les cellules des plantes en leur fournissant l’énergie nécessaire. Tiens, on devrait mettre de la chlorophylle sur nos maisons pour économiser l’énergie.

J’ai dit que toutes les asperges deviennent vertes. Normal. Elles veulent grandir, faire des fleurs et des graines.

En automne, la chlorophylle va disparaître, alors tout comme la plupart des autres plantes, les asperges jauniront et le feuillage va disparaître. Mais dans le sol, la griffe de l’asperge (c’est ainsi que l‘on appelle les racines, va passer l’hiver et, au printemps, la griffe va faire des tiges souterraines qui vont faire les nouvelles asperges.

 

Préparer la mayonnaise !

 

Mais revenons à nos asperges.
L’asperge verte est donc une asperge qui a mal tourné ! Elle ne veut pas faire comme ses copines et elle enfile dès la sortie à l’air libre une robe verte. Et toc !

Mais le destin  des asperges est tout tracé. Elles poussent pour être mangées.

Alors faut-il oui ou non peler l’asperge verte ?
That’s the question.

 

Et voilà Papy qui vient avec son bon sens paysan.

 

Tant qu’à manger, autant manger des choses qui sont bonnes. Non ?

Si le vert de l’asperge est dur, on l’enlève
Sinon, on le garde.
Pas compliqué du tout.

 

Alors comment faire ?

On coupe le pied de l’asperge tout en bas.
Il est souvent fibreux et dur.
On coupe plus haut.
Cela devient moins dur.
Alors, pour plus de sécurité encore, on pèle l’asperge sur 5 bons centimètres. S’il y a plus que 5 cm, l’asperge ne pleurera pas.
Elle sera d’autant meilleure.

 

On pèle comment ?

Avec un couteau qui a la forme d’un rasoir.
Pour ne pas casser l’asperge, on la couche sur la table (oui, comme les malades) et on la caresse doucement, doucement.

 

Et puis, on va la cuire comme toutes les autres asperges.

Voir ICI

 

Dans un autre article, je vous expliquerai comment utiliser les pelures et les morceaux que l’on a coupés. Ce serait dommage de les jeter.

 

 

Illustrations photographiques  © papy et mamy

 

 

Les asperges vertes sont vendues en botte.

 

 

 

les pointes sont la meilleure partie.

 



L'extrémté est souvent sèche et fibreuse.

 



Il faut donc couper la partie dure.

 


On peut aussi enlever les "yeux" qui n'ont rien d'agréable.

 

 


On coupe et quand on trouve la partie tendre on s'arrête.

 



On pèle l'as perge sur quelques centimètres

 



L'asperge est prête à être cuite.

Chou pointu au lait de noix de coco

Introduction :

« Le chou accompagne l’homme » car il faut partie depuis la nuit des temps, de l’alimentaire humaine.
D’ailleurs, parlons plutôt au pluriel car les choux se présentent sous de multiples espèces qui varient de couleurs, de formes, et goûts et d’utilisation selon la partie comestible.

On mange bien sûr les feuilles : vertes, blanches, rouge etc…
Ces feuilles peuvent être : plates, frisées,
Chez le chou de Bruxelles, on mange les bourgeons.
Chez le chou rave, on mange le renflement au dessus de la racine
Chez le chou fleur, le chou romanesco,  le brocolis…

Presque toutes les parties des choux sont comestibles.

Des choux, il y en a tout le long de l’année. De plus, les choux se conservent : pensez à la choucroute qui n ‘est autre que du chou conservé par fermentation.

Le chou pointu est le premier chou de l’année. Semé très tôt, il croît rapidement et, selon les régions, il apparaît dès la fin du printemps.

Il tient son nom de sa forme. Ses feuilles, d’un vert tendre, s’enroulent et forment une sorte de cornet pointu.
 

Aujourd’hui, je vous propose une recette qui associe le chou et le lait de noix de coco. Surprenant à première vue, cette recette est agréable et fait de rapidement de nombreux adeptes.

 

RECETTE DU CHOU POINTU AU LAIT DE NOIX DE COCO :

Ingrédients pour 4 personnes :

– 1 chou pointu (préférez ceux de taille moyenne).
– 1 gros oignons (100 g)
– 1 boîte de lait de noix de coco.
– huile d’olive
– sel, poivre.

 

Progression de travail :

– parer le chou : enlevez les feuilles externes, lavez le chou.
– fendre le chou en 2 dans le sens vertical.
– enlevez de chaque côte les demi trognons.
– détaillez le chou en lanières fines avec une mandoline.

– épluchez un oignon.
– émincez-le finement.

Cuisson :

– dans une marmite faites suer l’oignon émincé dans un peu d’huile. (pas de couleur, l’oignon doit devenir vitreux.)
– ajoutez le chou.
– enrobez le chou avec l’huile.
– mouillez avec le lait de coco.
(attention, le lait de coco se dissocie souvent dans la boîte. Il faut bien agiter la boîte et/ou mélanger le contenu).

– ajoutez également un peu d’eau.
– sel, poivre

( je n’ajoute rien d’autre pour ne pas modifier le goût

– laisser cuire à couvert.

 

Temps de cuisson :

C’est avant tout une question de goût.
Il existe des gens qui aiment le chou bien compote.
Personnellement, je préfère garder un tout petit peu de croquant.

La durée de cuisson sera donc adaptée au goût des mangeurs.

Le chou pointu au lait de noix de coco accompagne aussi bien une viande, des coquilles Saint Jacques, un poisson.

Commentaires du chef :

Voici une recette facile, économique et rapide. Tout ce qu’il faut pour plaire.
L’association du chou pointu et du lait de noix de coco fonctionne bien.
Evitez cependant de dénaturer le goût en rajoutant des herbes comme le thym et restez discrets sur le poivre. Choisissez plutôt un poivre de Pondichéry qu’un poivre de Madagascar ou de Sarawak trop puissants.

Bon appétit.

Illustrations photographiques papy © et mamy Jipé

 

Le chou pointu porte bien son nom.
C'est le premier chou de l'année.

 

On fend le chou en deux dans le sens vertical.

 

On enlève le trognon de chaque moitié de chou.

 

Le chou est finement émincé avec une mandoline.

 

 

Le chou émincé.

 

Faire suer l'oignon émincé jusqu'à ce qu'il soit translucide . Surtout éviter qu'il se colore.

 

Aloutez le chou émincé et le "promener" dans l'huile (sans couleur).

 

Préparer le lait de noix de coco en l'homogénéisant. ( secouer ou mélanger)

 

ajoutez le lait de coco et un peu d'eau.

 

Assaisonnez et cuire avec un couvercle.