ROUGAIL SAUCISSES OU SAUCISSES ROUGAILLE

Le mot rougaille ou rougail, voire rougay, désigne une préparation culinaire que l’on trouve à la Réunion, à Madagascar, à l’île Maurice et par extension, dans les îles du Pacifique. C’est un plat multiculturel issu de la rencontre de différentes cultures, indienne, européenne, autochtone…

Le rougail peut servir d’accompagnement, mais il peut également constituer un plat complet.

Au niveau technologique, le rougail s’apparente à un curry ou cari. C’est un plat à l’origine bien épicé, mais dont la puissance peut être modulée en fonction des habitudes ou des traditions familiales.

Le rougail est un plat originellement de pauvres, mais qui au fil du temps, s’est enrichi.

On peut cuire en rougail, des saucisses, de porc ou de volaille, des viandes, des poissons.
Les épices utilisées sont souvent d’origine locale. Leur puissance dépend du goût des consommateurs qui choisissent les variétés adaptées.

ROUGAIL SAUCISSES ET TOMATES

Ingrédients pour 4 personnes :

– autour des 500 g de saucisses de préférence fumées, selon l’appétit,
– 500 g de tomate,
– 50 g de concentré de tomate,
– 250 g de gros oignon,
– 2 gousses d’ail,

– épices :
– paprika fumé, gingembre, curcuma, cumin, piment fort, thym, laurier
– 1 dl d’huile, ou moins ; c’est mieux pour la santé.

Accompagnement :

Riz ou autres féculents selon votre choix.

PROGRESSION :

Buts :

 

Obtenir une préparation plus ou moins piquante, bien rouge.
Chaque famille possède sa recette.

Préparations préliminaires :

– pelez les oignons,
– émincez les oignons,
– émincez l’ail, après l’avoir dégermé,
– pelez le gingembre,
– découpez-le en tranches ou râpez-le,
– détaillez les tomates fraîches,

CUISSON :

– détaillez les saucisses en tronçons,
– les passer dans un récipient avec de l’huile pour recueillir leur gras et leur saveur.
– ne donner pas trop de couleur,
– il est recommandé d’ajouter le concentré de tomate pour lui faire perdre son acidité.

 

Il faut ensuite obtenir des oignons légèrement colorés, mais pas être brûlés.
– donc, laissez tomber la température de l’huile des saucisses,
– ajoutez les oignons émincés,
– ajoutez l’ail et le gingembre,
– laissez compoter,

Puis :

– ajoutez les épices choisies,
– les tomates,

– thym, laurier, cumin …

– Laissez cuire doucement,
– ajoutez les saucisses,
– goûtez et rectifiez l’assaisonnement à votre goût,
– pimentez, selon la puissance désirée.

Servir avec l’accompagnement de votre choix :
– riz,
– pâtes,
– pommes de terre,

COMMENTAIRES DU CHEF :

Le rougail de saucisses n’est pas onéreux,
Il se prépare facilement,
Chacun peut l’adapter à ses goûts,
Il existe de nombreuses variantes.

Dans l’île Maurice, on préfère utiliser des saucisses fabriquée avec de la chair de volaille.

Les illustrations photographiques sont soumises à © Gaby Claudel et Jean-Paul Brobeck, alias Papy Jipé.

Saucisses de préférence fumées Montbéliard ou saucise de Hongrie Emincez les oignons Mettre dans une poêle avec huile et laissez compoter Ail ; dégermez et ajoutez aux oignons Laissez compoter sans trop de couleur. Ajoutez les saucisses. Ajoutez les tomates Si besion un peu de sauce tomate Laissez cuire A table : Ici  en accom^pagnement des pommes genre marquaire

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POMMES DE TERRE GRENAILLE

Quand j’étais jeune, il y a bien longtemps, nous n’étions pas très riches, alors nous allons glaner dans les champs de pommes de terre.

Les pommes de terre sont comme les humains : il en existe des grosses et d’autres rikiki.

Moi, j’aimais bien les petites, car maman ne m’obligeait pas à les éplucher.
Un coup de brosse, une douche sous le robinet et hop ! en cuisson.
Et je me régalais.
C’est sûrement parce que je suis gourmand, que j’ai fini prof de cuisine.

LES POMMES DE TERRE :

On devrait leur donner la Légion d’honneur, tellement elles ont sauvé des gens, quand le blé ne réussissait pas. On suçait son pouce, ou l’on mourait de faim.

Il paraît qu’il existe des centaines de variétés de pommes de terre, là-bas, en Amérique du Sud.
Mais, la pomme de terre est avant tout un business, et l’on ne cultiveplus que les variétés rentables (financièrement bien sûr)

Il fut un temps où les petites pommes de terre n’avaient pas la cote, surtout quand on voulait faire de belles frites. Mais ces temps sont révolus, maintenant, on cultive expressément de petites pommes de terre.

Il en existe qui ont des titres de noblesse, comme les rattes ou les pommes de terre de Noirmoutier. Mais, on trouve aussi sur les étals du marché, des pommes de terre de petite taille, et à peau fine, ce qui compte le plus.

J’aime ces petites pommes de terre et je vais vous donner une recette facile :

POMMES GRENAILLES FAÇON PAPY JIPE

Ingrédients :

– pommes grenaille : comptez 250g/personne sauf mangeurs affamés,
– gousses d’ail en chemise, selon votre goût,
– 5 cl d’huile,
– carvi 1 cuiller,
– 50 g de graisse animale : saindoux, graisse de canard ou d’oie.

PROGRESSION :

– bien brosser les pommes de terre sous eau courante,
– les sécher,
– si elles sont trop grosses, les couper en 2, dans le sens de la longueur.

Cuisson :

– 1 poêle moyennement chaude,

– huile,
– ajoutez les pommes de terre,
– laissez prendre un peu de couleur,
– retournez,
– ail et carvi,

– couvercle, le temps de les rendre molles,
– si besoin, un peu d’eau pour faciliter la cuisson.
– finir sans couvercle.
– ajoutez graisse de votre choix,
– épices à pommes de terre de votre choix.

COMMENTAIRES DU CHEF :

Rien de difficile.
Faire attention à la température, car risque de coloration trop rapide.
Le carvi peut être remplacé par du cumin : voir ICI

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Bien brosser. Au besoin coupez en deux. Prmeir côté dans une poême pas trop chaude On retrourne ail en chemise et carvi. Couvercle Second côté Finiravec la graisse de votre choix

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STEAK TARTARE OU STEAK AMÉRICAIN ?

Voilà encore un sujet qui fait couler beaucoup d’encre.
Nous allons essayer d’y voir un peu plus clair.

Pour commencer, sans trop prendre de risques, on peut prétendre que, dans les deux cas, nous allons déguster de la viande crue (avec divers assaisonnements), de préférence de bœuf.

TOUTE UNE HISTOIRE :

L’expression : « steak tartare » remonte, paraît-il, à une pratique d’un peuple dénommé « les Tartares » : des gens comme vous et moi, mais qui prenaient plaisir à se balader à cheval, pour mettre le « bazar » dans les contrées qu’ils traversaient, au lieu de regarder gentiment la télévision, en mangeant des cacahuètes ou des chips, avec un verre de bière.

Faire des kilomètres à cheval donne faim. En même temps, préparer la cuisine, dans ces conditions, n’est pas particulièrement facile. Alors, ils eurent une idée.
Ils mirent la viande sous la selle de leur cheval, et elle s’attendrissait au fil des chevauchées.

Je ne peux garantir l’authenticité de cette histoire, car j’étais encore trop jeune pour m’en souvenir. Toujours est-il, que le steak haché venait de naître !

On le retrouve dans les années 1920, en Belgique (une fois), où des serveurs prenaient plaisir à jouer les cuisiniers devant des clients ébahis par la dextérité de ceux qui savaient mélanger de la viande hachée à différents ingrédients, comme la moutarde, sel, poivre, huile d’olive, et clou de spectacle : un jaune d’œuf cru !
La mode, paraît-il est venue de France.

L’ennui est que personne n’avait déposé la recette du steak tartare ce qui fait que les clients mangeaient un steak dépendant étroitement de l’humeur du serveur.
Serveur amoureux = steak trop salé.

STEAK TARTARE :

Je me réfère à la recette du site : « marmiton »

– 250 g de viande de bœuf,
– 1 c de moutarde,
– 1 c d’oignon haché,
– tabasco,
– poivre,
– sel,

– persil haché,
– 1 jaune d’œuf.

RÉFLEXIONS :

On parle de viande hachée, mais hachée comment ? Au couteau ou à la machine, car le résultat n’est pas le même.
Le jaune d’œuf. On dit qu’un steak peut être remplacé par 2 œufs.
Cela pose un problème au niveau diététique.

Il ne reste plus qu’à espérer que la préparation soit faite en respectant les règles d’hygiène, car quand  la viande est hachée, la surface entre viande et l’air augmente, et l’air contient des bactéries et autres animalcules, qui prennent du plaisir à vous rendre malade.
Le steak tartare est un excellent milieu de culture pour microbes.

Je signale que j’en mange aussi, et que j’ai eu la chance d’en réchapper depuis 80 ans. Je travaille au froid autant que possible.

STEAK AMÉRICAIN :

Je ne sais, si c’est la faute à Christophe Colomb, mais il existe un Ersatz, une copie, une contrefaçon.
La vraie raison est la loi du moindre effort.
On prend de la viande hachée, un coup de mayonnaise, une autre sauce, des câpres hachées, des échalotes ciselées plus smart que des oignons, et tout le tintouin, sel, poivre, etc..

Enfin, pour dire vrai, on prend :

– ce que l’on veut,
– ce que l’on a,
– ce que l’on aime.

Et l’on mélange le tout… avant de le remettre rapidement dans le froid.

Le steak américain : c’est l’amour libre dans une assiette.

Il existe même de la sauce américaine toute faite, mais il faut faire l’effort d’ouvrir la boîte.

REVENONS À NOS MOUTONS : ENFIN, JE VEUX DIRE : À NOS PIEDS SUR TERRE.

La consommation de viande crue est délicate, en raison de la fragilité des protéines et du fait déjà signalé, que le hachage augmente la surface de contact avec l’air, donc le risque de contamination microbienne.

Du côté positif : manger de la viande crue, ne peut que vous apporter des nutriments utiles.
Vous avez également la liberté de choisir le type de viande : classiquement du bœuf, mais aussi le veau, le cheval…

Pour les autres, j’avoue ne pas avoir essayé.

RECETTE DU STEAK AMÉRICAIN DE PAPY JIPE

Je vous donne une recette, mais je l’avoue que je ne la suis pas toujours.
Je « fais avec » comme on dit dans le Ch’Nord.

Les quantités dépendent de l’appétit des convives et de la disponibilité des produits.

– viande : entre 200 et 250g/ personne,
– échalote ciselée,
– câpres hachées,
– poivre vert,
– persil ou coriandre,
– piment au choix : Espelette ou Tabasco rouge ou vert plus doux,
– sel ou mieux sauce soja,
– mayonnaise,
– sauce Safari,
– ketchup,
-, etc… at libitum.

PROGRESSION

– dans la mesure du possible, je hache la viande au couteau.
– mais, j’ai la chance de m’approvisionner dans une ferme qui vend de la viande hachée sur demande de qualité extra.

Je la transporte donc dans une glaciaire, pour limiter les risques.

J’essaie de faire la préparation au dernier moment, ou alors, je la conserve dans le froid.

Quand nous sommes entre amis, je mets les différents ingrédients sur la table et chacun prépare comme il veut.

ACCOMPAGNEMENT :

– pommes de terre.
– salade.

En période, j’utilise des petites pommes charlotte que je cuis avec la peau et des éléments de mon goût : carvi.

COMMENTAIRES DU CHEF :

Je ne dis pas que je possède LA RECETTE, mais une recette parmi bien d’autres.
Elle n’a encore tué personne.
La médecine nous recommande de manger de la viande crue, mais en limitant les risques.

Pas question de garder les restes au frigo. Là, vous jouez avec le feu.

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Viande hachée achetée chez le producteur Echalote ciselée plus fine que l’oignon. Câpres hachées. Grains de poivre vert marinés et hachés. Mayonnaise sauce safari La sauce soja remplace le sel. Un peu de ketcup, si vous aimez Piment d’EspeletteOn mélange comme on aimeMatériel pour le dressage C’est parti Bien presser. démoulez 1 Deux Trois Une petite salade tomates, Pommes de terre charlotes cuites avec la peau Une petite rose en peau de tomate.

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LE CONTRAIRE

Ceci est le premier essai, la première tentative, la première main tendue à des amis mal ou non-voyants qui ne peuvent pas lire mes poèmes et mes textes.
Je leur offre un petit instant ma voix.

Mon texte est illustré par une musique : « les pêcheurs de perles » que vous trouverez sur YouTube :

https://www.youtube.com/watch?v=n8jCiham6ws&list=RDn8jCiham6ws&index=1

Il suffit de cliquer sur le triangle et d’ouvrir le son.

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ANECDOTE : DES SEAUX POUR DES SOTS

Aujourd’hui, je vous propose une petite anecdote de mon passé de prof de cuisine.

Même si d’aucuns prétendent que les prof de cuisine sont des privilégies, car ils peuvent se goinfrer à volonté, je peux vous avouer que de faire préparer un plat à des élèves est souvent plus difficile que de le faire soi-même.

Mais, je me retourne sur 80 ans. Le filtre du temps à fait son œuvre.
Les moments durs d’autrefois sont devenus : le bon vieux temps.

ANECDOTE : DES SEAUX POUR DES SOTS

Il est des jours plus difficiles que d’autres.
Il est des jours qui vous pompent toute votre énergie.
Il est des jours qui vous laissent à plat.

Et pourtant, même ces jours-là, il faut savoir rester rigoureux, respectueux, si l’on veut que le métier « rentre. »

Je vais vous raconter un de ces jours-là, en forme d’anecdote véridique.
J’étais prof de cuisine dans un lycée.

Ce jour-là, comme tous les autres d’ailleurs, je suis arrivé au lycée un peu avant 7 heures. Nous autres, prof de cuisine, nous travaillons dans la matière : il nous faut les ingrédients pour nos recettes et la meilleure façon est encore d’arriver à l’avance pour vérifier si les commandes ont bien été livrées.

Les élèves sont arrivés en tenue réglementaire au coup de sonnette de 8 heures. Nous disposions de 4 heures pour préparer les 40 couverts du service de midi.

Après le repas, cours de technologie culinaire.
Que voulez-vous, il est indispensable de connaître le pourquoi des choses.

15 heures : retour en cuisine, pour le restaurant du soir. Il est normal qu’un lycée technique de cuisine possède un restaurant. Il faut bien que les élèves puissent « se faire la main » : cuisiniers et serveurs, bien sûr.

Toujours est-il que, ce jour-là, rien n’avançait correctement, si bien qu’il était déjà plus de 22 h 30, quand nous avons commencé à « envoyer » les desserts.

Bien oui, j’utilise le vocabulaire du métier.
N’allez pas dire que je jargonne !

Il était 23 h bien tassé, quand nous avons fait la synthèse du repas.
La synthèse est un moment d’une importance capitale.
Non seulement, nous revenons sur les différents problèmes rencontrés, mais j’ai pris l’habitude d’envoyer un cuisinier, en tenue et dûment toqué, faire le tour des tables pour recueillir l’avis des clients. Il me semble indispensable que les cuisiniers soient informés des avis de la clientèle.

Il ne restait donc plus qu’à faire la vaisselle. : une chose que les élèves adorent, vous vous en doutez !

C’est là que mon anecdote commence.

« - Chef, nous sommes fatigués, nous pourrions faire la vaisselle demain matin !
– Pas question de quitter une cuisine sale !
– Chef, nous travaillons depuis 8 heures ce matin ; vous voyez l’heure !
– J’ai dit que vous ferez la vaisselle. C’est un point d’honneur de ne pas laisser une cuisine sale.

Les « gamins » se mirent donc au boulot en maugréant.
Il ne restait plus qu’à faire les sols.

« Chef, les sols, on pourrait les faire demain. »
– Pas questions, vous sortirez quand ils seront nickel !

La contestation se faisait de plus en plus entendre, quand j’ai hélé le chef de l’autre classe qui travaillait avec nous :

‘ Oh ! Yves
– oui,
– combien ?

L’échange n’avait pas échappé aux marmitons.

« Je dirais 20
– tu veux dire : 20 pour commencer ! »

Je vous décris la suite.

Yves et moi, nous avons pris chacun un seau, qui fut rempli d’eau bien chaude et balancé sur le sol. Promesse tenue, chacun balança donc ses 20 seaux.

Peut-on parler d’inondation, ne voudrait pas mieux dire : tsunami ?
Les élèves se précipitèrent sur leur « râclots », vous savez, ces balais munis d’une traverse en éponge.

– Chef ! il y a de l’eau qui va entrer dans le restaurant,
– Rien à cirer, vous râclez !

Il était presque minuit, quand la cuisine avait repris « figure humaine »
Je trouve que l’expression convient bien, même si elle n’est pas trop orthodoxe aux  ou mieux aux oreilles des linguistes.

Les internes retournèrent à l’internat ; mais il restait 4 élèves.
– Chef, vu l’heure, nous n’avons plus d’autobus pour rentrer.

Et c’est ainsi que nous nous entassèrent dans ma petite 4 L et que je reconduisis mes cuistots.

Une soirée mémorable.
Une soirée qui démontra le besoin de solidarité.

Une soirée utile aussi, car depuis ce jour, il existait un mot magique.
Chaque fois que les cuisiniers rechignaient à  nettoyer la cuisine, il suffisait de prononcer le mot :

« Combien ! »

pour déclencher, ce que les publicitaires auraient dénommé : « la tornade blanche » : des marmitons qui grouillent et s’activent, comme des fourmis, mais un chef qui n’hésite pas à prendre un « râclot » pour donner un coup de main.

Eurêka !
J’ai réussi à photographier :

la fameuse goutte qui fait déborder le vase.

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TOMATE AU THON UNE ENTREE SIMPLE ECONOMIQUE

Des tomates – une boîte de thon, etc…

À partir de ces éléments simples et peu onéreux, il est possible de préparer une entrée, ou un plat de résistance :

– facile
– agréable
– peu cher
– pédagogique, si vous entrainez vos enfants.

Il y a des choses à faire, et d’autres non.
Il y a des coups de main à apprendre, des outils à savoir utiliser.

On peut faciliter ou affronter les difficultés.

DÉFINITION TECHNOLOGIQUE :

– tomates évidées,
– farce : thon – garniture aromatique au choix – liaison avec sauce mayonnaise ou autres au choix,

On ne peut plus simple !

RECETTE DES TOMATES FARCIES AU THON DE PAPY JIPE

Il faudrait mettre « recettes » au pluriel, car on peut les varier, les adapter aux produits dont on dispose ou selon ses goûts.
Le but est de préparer une entrée froide agréable, les jours de chaleur.
Facile à réaliser, elle peut être préparée et conservée dans le froid et ne sera que meilleure.

INGRÉDIENTS  pour 4 personnes :

– 2 tomates/personne soit 8 tomates,
– 2 boîtes de thon ou une moyenne,
– 1 belle échalote ou un oignon rouge,
– 1 gousse d’ail,
– fines herbes selon votre goût.

Pour la liaison :

– mayonnaise ou autre sauce de votre choix,
– sauce réalisée soi-même selon votre goût,
– assaisonnement : sel, poivre, piment (facultatif).

Idée sous-jacente :

Utiliser au mieux les denrées (économie)

Idées pédagogiques pour les enfants :

– travailler proprement,
– apprendre à tenir un couteau,
– apprendre à utiliser une cuiller à pommes parisiennes,
– apprendre à goûter et à assaisonner,
– présenter,
– règles d’hygiène et l’usage du froid,
– nettoyer.

PROGRESSION

1.préparer les denrées, les outils et récipients,
2. se laver les mains,

3. Trouver et enlever la partie dure où s’attache le pédoncule des tomates,
4. découper un « chapeau »,
5. creuser la tomate avec la cuiller à pommes parisiennes,
6. assaisonner l’intérieur des tomates et les retourner à l’envers,
7. réserver l’intérieur des tomates qui sera utilisé.

Préparation de la farce :

1. éplucher échalote ou oignon,
2. ciseler finement échalote ou oignon ainsi que l’ail,
3. hacher le thon au couteau éminceur,
4. hacher aussi une partie de la chair de l’intérieur des tomates (récupération),
5. hacher les fines herbes ;
6. mélanger avec la ou les sauces choisies,
7. ajouter les fines herbes,
8. goûter et rectifier l’assaisonnent s’il y a lieu,9.

9. farcir les tomates,
10. remettre le chapeau,
11. ranger dans un plat
12. mettre au froid,
13 nettoyer.

COMMENTAIRES DU CHEF

Il me semble important de faire participer les enfants à l’élaboration des repas.
Il convient de choisir des recettes simples afin que la réussite soir le moteur de l’intérêt.

Pour commencer, il faut éliminer les difficultés tout en expliquant le pourquoi.
Vous utiliserez donc de la mayonnaise du commerce tout en expliquant qu’il serait préférable de la faire soi-même

Il est aussi important de faire goûter afin de former le goût des enfants.

Attention, le sens du gout est différent chez l’enfant.

Toutes les variantes sont possibles selon les ingrédients dont vous disposez.
Veillez à ce que les enfants travaillent dans le calme.
N’hésitez pas à dialoguer et à susciter les questions.
Donnez la priorité au pourquoi et non au comment.
N’imposer pas votre façon de faire
Acceptez les propositions des enfants en leur faisant vérifier le bon fondé.

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Enlevez la partie dure du pied de la tige Découpez un chapeau Travaillez avec une cuiller à pommes parisiennes. Elle permet de creuser Enlevez la chair saler, poivrez et retournez sur une grille Hachez le thon Ciselez l’oignon et l’ail Hachez une partie des chairs Ciselez les fines herbes.Mayonnaise
Sauce un peu piquante
La sauce soja remplace le sel. Farcir les tomates Les conservez dans le froid

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ANNIVERSAIRE deux ans deja

Aujourd’hui, il y a exactement 2 ans,
aujourd’hui, à 7 h 30 précises,
aujourd’hui, à l’heure du petit déjeuner qui ouvre la porte d’une nouvelle journée,

le 6 juillet 2023
mon compagne, le docteur Christiane Ameur Hédrich, s’endormait pour toujours.

Un cancer foudroyant lui avait accordé quelques mois pour préparer son dernier voyage. Et elle avait lutté de toutes ses forces, de toute son intelligence,  ses espoirs aussi.

On ne peut cacher la vérité à un docteur malade. Un docteur sait lire les analyses et les rapports des examens. Un docteur connaît aussi les limites de sa science.

Nous avions longuement discuté, et c’est à deux que nous nous sommes battus contre ce mal qui s’avéra rapidement incurable.

Christiane était d’une intelligence redoutable. On ne pouvait rien lui cacher.
Elle avait tellement travaillé qu’elle avait atteint le stade de l’intuition, cette connexion avec soi-même : cette connexion avec ce qui nous dépasse et qui ouvre la porte sur la Connaissance.

Être soignant est un devoir qui s’impose, dès que l’on a prononcé cette phrase magique composée de quelques mots : « je t’aime »
Pour le meilleur, mais aussi pour le pire.
Nous n’étions pas passés devant monsieur le maire, nous nous étions donné la parole et les mots du cœur sont bien plus puissants que tous les paragraphes d’un quelconque code.

Une grande partie de notre route était déjà dernière nous, mais il est de notoriété commune que les amours sont comme les vocations : les tardives sont les plus violentes, les plus solides aussi.

La vie est certainement la plus belle des choses : dommage qu’elle finisse toujours mal.
Quand on est jeune, les jours devant nous semblent aussi nombreux que les étoiles dans le ciel, aussi innombrable que les grains de sable du la plage. Pourtant ,s’il y a eu un premier, il y aura aussi un dernier.

Et, quand on vous annonce le dernier, c’est lui qui vous provoque une féroce envie de vivre. Le dernier jour est comme la dernière gorgée qui vous fait regretter de ne pas avoir assez apprécié chaque instant.

La vie de Christiane a été émaillée de combats. Elle voulait démontrer qu’une femme cardiologue peut être aussi performante qu’un homme.
Christiane recevait son premier patient dès le petit matin, et fermait son cabinet que la nuit tombée.
Elle travaillait à l’hôpital, et dans son cabinet. Elle était astreinte à faire des gardes et ne s’accordait que quelques rares jours de vacances.

Christiane voulait à tout prix obtenir la création d’un poste de chirurgien cardiaque à l’Hôpital Émile Muller et c’est, avec M° Bockel, le maire de Mulhouse, qu’elle est allée à Paris, rencontrer le ministre de la  Santé M. Douste-Blazy

Christiane a sauvé d’innombrables malades tout en soignant ses propres parents.

Nous étions tombés amoureux lors d’une première visite médicale, mais la vie nous a séparés pendant plus de 30 ans.
Nous avons connu 15 ans de bonheur simple, entre nos voyages, le jardinage, la musique et la photographie. Christiane corrigeait mes livres et récitait les textes de mes films.
Nous étions complices pour toutes les choses que nous entreprenions, complices jusqu’au dernier instant, quand Christiane a décidé d’abandonner un combat qu’elle savait perdu d’avance

Christiane avait demandé à être incinérée dans la plus stricte intimité. Elle avait exigé que l’annonce de son décès ne paraisse que 3 jours après.

Une grande dame est partie nous laissant orphelins.
Christiane a eu le souci de transmettre ses connaissances à ses collègues et ses internes, leur laissant la lourde responsabilité de continuer son œuvre

Il aurait peut-être été normal qu’une rue de la ville de Mulhouse porte le nom de cette grande dame, mais les demandes restent vaines.

Perdre un être cher est difficile.
Perdre la femme de sa vie est terrible, mais il faut essayer de retomber sur ses pieds et trouver une bonne raison de vivre chaque jour.

Je terminerai cet article par un poème qu’il convient de lire dans tous les sens.

As-tu déjà fait le compte de tes amis ?
Une seule main suffit.

As-tu déjà fait le compte de tes amis sincères
À qui tu oserais confier ta vie ?

As-tu déjà frappé à des volets
Que l’on n’a pas ouverts ?

As-tu déjà pleuré
Devant des portes qui sont restées fermées. ?

Que sais-tu du bonheur
Si tu n’as pas souffert ?

Mais, si un jour,
Tu trouves un cœur
Qui bat avec le tien

Tiens-le, tiens-le bien.

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Petite histoire de pizza

Les enfants étaient rentrés de l’école fiers de rapporter leurs bulletins. Maman avait lu les appréciations des maîtres. Son visage s’éclaira d’un sourire et elle dit :

«  Je suis contente. Vous avez bien travaillé ; pour vous récompenser, je vous propose de préparer une pizza que nous mangerons ce soir, quand papa rentrera. »

Les petites mains applaudirent, car les enfants adoraient bricoler dans la cuisine.

Alors, tout ce petit monde se lava les mains et chacun retroussa ses manches.
L’aînée fut chargée d’aller chercher la farine. Elle rapporta la grosse boîte de fer blanc, dans laquelle maman stockait la farine.
Il faut vous dire que maman avait connu la guerre avec son cortège de privations. Cette période sombre avait laissé des traces indélébiles. Maman ne se sentait en sécurité qu’au moment où elle avait stocké quelques gros paquets de farine et une bonne vingtaine de bouteilles d’huile. C’est là, ce que l’on désigne par le mot savant d’atavisme. Mais maman  est une femme simple, elle parle plutôt de prudence, de prévoyance.

Préparer une pizza, c’est toute une affaire. On avait dressé un plan de travail afin que les différentes opérations s’enchaînent logiquement.

On commença par réaliser la pâte et les petites mains prirent beaucoup de plaisir à mélanger la farine, l’eau, la levure de boulanger et le sel.
Quand tout fut bien pétri, maman ajouta une petite louche d’huile d’olive que les enfants incorporèrent à la pâte en faisant bien attention à ne rien éclabousser.
Ensuite on couvrit le récipient avec un linge humide laissant à la levure le soin de la transformation alchimique.

Pendant que la pâte levait, on attaqua la garniture.
Maman n’avait jamais appris à faire des pizzas, mais elle avait du bon sens. Alors, on monda quelques tomates, on éplucha les courgettes et l’on éminça quelques poivrons et des oignons.
Le gamin fut chargé de découper les champignons et le jambon. Puis on râpa le gruyère.

Maman fit cuire le tout dans une cocotte en fonte un peu comme l’on prépare une ratatouille et l’on mit le tout à refroidir

Ensuite, les enfants prirent le rouleau à pâtisserie pour étaler la pâte.  Maman en profita pour leur apprendre un mot nouveau.
« On n’étale pas une pâte, on dit que l’on abaisse la pâte. »
On graissa un moule et l’on y déposa la pâte en ayant soin de faire un bord bien épais, car papa adore le bord de la pâte.

Maman alluma le four, et pendant qu’il préchauffait, les enfants furent chargés de déposer la garniture. Pour terminer, le petit déposa quelques poignées de gruyère râpé et quelques olives noires.
Puis on enfourna.

Il faut compter une bonne demi-heure pour que la pâte gonfle et prenne sa forme définitive et que la garniture commence à émettre des odeurs alléchantes.

On profita de cette attente pour dresser la table et, quand papa rentra, tout le monde s’installa autour de la table pour déguster de bon appétit la pizza qui, contenait non seulement des légumes et de la pâte ; mais aussi une bonne dose d’amour, une dose de joie, de bonheur aussi.

C’était il y a bien longtemps. C’était, il y a bien longtemps, tellement longtemps que la pizza de l’époque est devenue un souvenir et qu’à son évocation, je sens monter dans mes narines comme une odeur de jeunesse, de bonheur aussi.

Vingt ans après :

Les enfants étaient rentrés de l’école avec leurs bulletins.
Maman avait jeté un coup d’œil rapide sur les appréciations des maîtres.
Vous savez, disait-elle l’autre jour à la voisine : «  les maîtres ne sont plus ce qu’ils étaient dans le temps. J’ai l’impression qu’ils ont perdu la foi en leur métier. »

Mais, comme les enfants avaient bien travaillé à l’école, maman annonça : «  ce soir nous allons manger de la pizza »

Mais, elle ne débarrassa pas la table de la cuisine. Personne ne se lava les mains, ni retroussa les manches. Maman saisit le téléphone pour passer commande :
« Vous me livrerez une Margarita et une Napolitaine. Oui, pour vingt heures précises.»

Surtout n’essayer pas de savoir pourquoi les pizzas d’aujourd’hui n’ont plus le même goût que celles d’autrefois.

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LES MYRTILLES

Les myrtilles font partie des fruits emblématiques de ma jeunesse.
J’ai eu la chance de passer de nombreuses années de vacances dans une vallée vosgienne.
Nous habitions chez l’habitant. Il était cultivateur. Son travail principal était la production laitière et chaque soir, Marthe son épouse, transformait le lait des deux traites journalières en fromage du type Munster.
Le dimanche matin, nous faisions tourner la baratte pour fabriquer du beurre qui était pressé dans des moules gravés d’une fleur : signature qui servant d’AOP comme on dit maintenant.

Les mois passés là-haut, sur les pentes de la montagne, m’ont laissé le souvenir de gens durs au travail, car les journées commençaient très tôt et se terminaient très tard.

Mes amis appartenaient à un groupe de personnes qui s’étaient réfugiés dans le fond de la vallée pour des raisons religieuses. Ils parlaient un patois : le Welsche

Ils étaient en avance sur leur temps, car les étables possédaient de grandes fenêtres.
Leurs maisons se reconnaissaient de loin, car les toits étaient couverts d’ardoises.

Ils vivaient en quelque sorte en autarcie, comme le font beaucoup de familles d’agriculteurs obligés de faire de la polyculture, un peu de tout, pour ne manquer de rien.

Lees fermes étaient disséminés sur les pentes de la vallée, ou regroupées en petits hameaux. La vie était dure, mais les gens tenaient le coup en étant solidaires et de temps à autre, François sortait son accordéon par animer une petite fête.

Pour préparer leur trousseau, les jeunes filles allaient à la cueillette : fraises des bois, myrtilles, framboises, mûres, pommes sauvages, champignons et, en fin d’année, les églantines qui étaient bien meilleures quand elles avaient reçu une première gelée.

LES MYRTILLES

C’est de myrtilles que j’ai envie d vos parler aujourd’hui.
Dans ma vallée , il y a une montagne surnommée le Noir-Mont : une montagne comme les dessinent les enfants, bien ronde et quand on empruntait un sentier, il suffisait de le suivre pour se retrouver au point de départ après avoir fait le tour de la montagne.

La montagne était le domaine des myrtilles : je dirais même des myrtilles 4 saisons.
Les premières murissaient début juillet sur le versant le mieux exposé.
Et, au fil des jours, il suffisait de suivre le soleil. Nous cueillions les dernières myrtilles au mois de septembre, puis apparaissaient les brimbelles : les myrtilles rouges qui accompagnent les repas à base de gibiers.

ATTENTION

Distinguer des ùyrtilles ne semble pas difficile, pourtant on compte chque année des intocicaions graves dues à la confusion avec les baies de belladonne toxiques

QUE FAIRE AVEC DES MYRTILLES ?

Tout d’abord, il faut vous régaler. Elles ont plein de qualités, un goût et un parfum typique. Aucune comparaison entre les myrtilles sauvages et les autres plus grosses, cultivées.
Les myrtilles ne sont pas très riches en sucre.

Pour en savoir plus, je vous encourage à lire l’article de Wikipédia voir ICI

Chez nous, dans la vallée, chacun possédait un peigne à myrtilles, acheté au bazar ou de fabrication personnelle. Mais, on ne peut mettre un peigne entre toutes les mains car ceux qui ne savent pas l’utiliser, arrachent trop de feuilles, voire même des plants de myrtilles entiers.

Les myrtilles m’ont laissé plein de souvenirs. Les jeunes filles qui partaient à la fraîche, avec leurs grands seaux et leur peigne. Elles cueillaient toute la matinée et revenaient avec leurs seaux lourds
Il fallait ensuite trier les myrtilles, car même si vous faites bien attention, il y a toujours des feuilles qui se glissent dans le peigne.
Et les jeunes filles avaient chacune leur technique pour obtenir des myrtilles bien propres qu’elles allaient vendre au marché ou au grossiste du village.

L’argent des myrtilles leur permettaient de constituer leur trousseau pour un éventuel mariage.
Vous vous rendez-compte : dormir  dans des draps à l’odeur de myrtilles.

On peut toujours rêver.

Avec le reste des myrtilles, on préparait des confitures, des gelées. On les stérilisait en bocaux, car les congélateurs étaient encore rares.

Il existe de moultes façons de préparer les myrtilles et je me ferai un plaisir pour vous donner quelques recettes.

Je voudrais terminer cet article qui n’est en réalité que la relation de souvenirs de ma jeunesse, avec quelques mots qui sont plutôt tristes.

Mes souvenirs remontent à bien des années.
Les temps ont changé. Les temps ou les hommes ?
Maintenant, la cueillette des myrtilles est règlementée. Il y a eu trop d’abus.

Des gens qui venaient par voitures entières et qui ratissent en quelques passages, toutes les myrtilles sans le moindre respect, en arrachant les plants pour aller plus vite.

Avec mes 80 ans et mon pied amputé, je n’ai plus la force d’aller cueillir des myrtilles.
J’évite d’acheter celles que l’on cultive. Elles sont certes plus grosses, mais aucune comparaison avec les myrtilles sauvages que rapportaient les jeunes filles en fleurs de mon enfance.
Qui sait peut-être cueillaient-elles les myrtilles avec un peu de cœur.
Une pincée de cœur qui fait toute la différence.

Les illustrations photographiques sont soumises à © Jean-Paul Brobeck, alias Papy Jipé.

Les myrtilles avec la pruine

 

 

Screenshot  Un peigne à myrtilles

Une petite myrtille Elle était d’abord une bourgeon Puis une fleurs discrete Voici la myrtille rouge dite brimbelle Méfiez-vous de la baie de belladonne toxique

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La vengeance des fraises des bois 

« s’Üscheni » : oui c’est de cette façon que l’on dit Eugénie dans notre dialecte alsacien, était née dans le village. Ses parents étaient agriculteurs depuis des générations. On pourrait dire, si l’on était méchant, qu’Üscheni avait grandi dans l’odeur suave des vaches des cochons.

Dans une ferme, chacun a son travail attitré, ou, pour être plus précis encore, chacun se devait d’être multitâche, capable de remplacer au pied levé un membre de la famille qui n’avait pas réussi à digérer une choucroute par trop volumineuse.

« s’Üscheni » avait donc passé une enfance : comment dire, mi-figue, mi-raisin, sauf que, chez nous en Alsace, vous aurez du mal à trouver des figues et que, pour avoir des raisins, il vous faudra faire pas mal de kilomètres, pour aller dans le vignoble.

Alors « s’Üscheni »  s’est résignée. Elle compensait, en rêvant, ce qui eut comme conséquences logiques que , dans son dos, les gens disaient qu’Üscheni » était une jeune femme qui « pétait plus haut que son Q. »

Avec les années, les choses s’aggravèrent encore, surtout à partir du moment où « Üscheni » se mit à dédaigner les garçons de village et à prétendre à qui voulait l’entendre, que seul un homme de la vile serait à la rigueur, capable de la rendre heureuse.

C’était faire un véritable affront aux jeunes gens du village et je peux vous l’avouer en toute sincérité, qu’aucun ne versa une larme quand « Üscheni » annonça en grande pompe son mariage avec gars de la ville.

Je dirais presque quand guise de cadeau, les garçons du village se contentèrent de souhaiter bien du plaisir à l’heureux élu.

Est-il bien besoin de vous dire que le mariage fut célébré à la ville, ce qui fit deux jaloux de plus : le curé et l’orgue qui s’époumonait depuis des années à jouer la fameuse marche de Mendelssohn que tout le monde connait. Non pas Mendelssohn, mais la marche, bien sûr. Allez voyons !

Est-il bien besoin de vous dire que l’on pouvait compter sur les doigts des mains de ceux qui ne pouvaient trouver une excuse valable, le nombre de villageois qui firent le déplacement.

Un mariage en comité restreint en quelque sorte.

Ainsi va la vie ! Mais il existe un dicton alsacien qui dit la même chose, mais en mieux.

Oui, je suis chauvin et alors ! Je commence même à être « chauviniste » avec tous les cheveux que je perds depuis un certain temps.

Alors, ce dicton !

«On dort de la façon dont on fait son lit.»

Le temps a un bon boulot.
Il passe, il passe…
Un boulot qui ne fatigue pas trop.

Mais, il livre une ride par ici, quelques regrets par là.
Il emporte, dans sa course, une petite grand-mère qui a oublié un jour de se réveiller.
Il prend tellement plaisir à livrer des rhumatismes qu’on dirait, qu’il les a achetés au prix de gros.
L’autre jour, pendant l’orage, il a déraciné le vieux chêne que l’on croyait plus solide que cela.

Le temps vous guette, il vous prend par surprise. Une noix et hop ! une dent, en moins, c’est ce qui explique le sourire un peu tordu des vieux qui discutent là-bas, sur le banc, à côté de la fontaine.

D’ailleurs, il se dit des choses sérieuses sur ce banc.
L’autre jour, j’ai dressé une oreille indiscrète.
Ils étaient trois, en grande discussion.

Il y avait le Seppi (Joseph), d’r Changi (le Jean) et d’r Maurice : vous voyez, vous parlez alsacien !

Seppi interrogeait d’r Maurice :

– dis-moi, Maurice, est-ce que tu cours toujours après les filles ?
– bien sûr que oui, mais…
– mais quoi ?
– je ne me souviens plus pourquoi.

Et il s’éleva un grand éclat de rire qui fit s’enfuir les pigeons qui buvaient l’apéro dans la fontaine.

Ainsi va la vie !
La vie est certainement la plus belle chose.
Dommage qu’elle finisse toujours mal.

Philosophie des simples, philosophie de ceux qui ont trimé toute leur vie.
Philosophie de ceux qui ont dû passer la main et qui vivent maintenant de souvenirs, parfois de regrets.

Je plains les gens sans souvenirs.

Peuvent-ils dire qu’ils ont vécu ?

Les souvenirs sont comme le temps. Ils vous guettent et vous prennent en traître.
Il existe des gens savants qui appellent cela : nostalgie. Moi, je suis un homme simple, je dis que c’est le « Heimweh » : le mal du pays.

Le Heimweh est une maladie terrible. J’en ai souffert pendant mes années d’exil dans le ch’Nord.

Ce n’est pas que les gens soin et méchants. Ah que non. Ils sont tout étonnés que des gens soient tellement fous pour venir de plein gré, vivre dans cette région ; alors, ils font tout pour vous accueillir gentiment.

Les gens du Nord…. La chanson est bien vraie. C’est un gamin de l’autre côté de la Méditerranée qui l’a composée. Les gens du Nord vous offrent le soleil de leur cœur. Ils vous inviteront peut-être à partager la vie de leur coron, comme le dit l’autre chanson.

S’Heimweh : le mal du pays, parlons-en.

La maladie n’a pas épargné « Üscheni » .
Elle se croyait à l’abri, dans sa vie pépère à la ville.
Son petit bonhomme de mari était gentil. Oh, il ne gagnait pas des mille et des cent, mais le salaire avait suffi pour acheter une voiture.

N’allez pas chercher midi à quatorze heures ! Non, pas une bagnole de luxe. Une voiture pratique, avec un hayon pour aller faire les courses au marché, une promenade pique-nique, le dimanche.
Mais, le plus important était la promenade de temps en temps, au village. La promenade avait un but précis : montrer que l’on avait réussi.
Elle avait aussi un but secondaire, désavoué : allez chercher quelques légumes, des œufs et des lapins.

On a beau dire : les œufs des poules élevées en plein air ont quand même meilleur goût. Les lapins nourris à l’herbe ont meilleur goût que les lapins chinois, et les légumes désherbés à la main, ne sentent pas le C3 H12 NA 47X 75 des produits chimiques.

« s’Üscheni »  avait gardé la nostalgie des carottes de plein champ, du poireau barreau de chaise, et des betteraves qui saignent de plaisir.

Mais « s’Üscheni » organisait ses promenades stratégiquement.
Elle ne se déplaçait que mue par des arrière-pensées ( cela fait économiser de l’essence)

Elle venait donc à l’époque des cerises, des pommes, des poires et surtout à la période où l’on tuait le cochon.

Mais voilà, vous allez rester sur votre faim, car je vais vous raconter une autre histoire.

Mon histoire se passe au printemps. Les petits cochons étaient encore appelés cochons de lait. Pas d’espoir de ce côté-là.
Nous sommes au mois de juin : un mois de juin précoce, et là-bas, à la lisière de la forêt, les « Waeldarberla » les fraises des bois rougissaient de plaisir : un vrai concours de beauté !

« s’Üscheni »  connaissait cet endroit. Faut vous dire que les bons endroits, on ne les dévoile pas. Cela est vrai pour les fraises des bois, les framboises, les myrtilles, et encore plus, pour les champignons.
Tenez-le pour dit !

« s’Üscheni »  et sa famille avaient donc ramassé un seau de fraises. Pas un petit seau, non ! pas une « seauquette », un seau, comme en utilisent les pompiers.

Et comme « Üscheni » ne pouvait se taire, elle l’avait montré aux villageois.

– donne-moi en quelques-unes,
– vous n’avez qu’à en ramasser vous-mêmes !

Rentrée chez elle, en ville, « S’Üscheni »  servit :

– un pudding vanille avec fraises de bois.
– une charlotte aux biscuits cuiller avec fraises des bois
– une salade de fruits avec fraises des bois.

Mais…

Le seau ne voulait pas se vider tellement qu’il y avait des fraises.

Alors « Üscheni » téléphona au village :

« - Que faire avec toutes les fraises ?
– Tu n’avais qu’à nous en donner.
– Tu rigoles. Nous avons fait des kilomètres.
– Alors, tu n’as qu’à faire des confitures, comme tout le monde !

C’est maintenant qu’il faut faire attention.
C’est maintenant, la cerise sur le gâteau ! ( enfin si l’on peut dire)

« s’Üscheni »  alla donc acheter du sucre spécial confiture.
Et elle cuit ses fraises, ajoutant même un peu de vanille : un luxe.

Elle lava les verres et les remplit. Puis, elle les retourna pour faire le vide, comme faisait sa grand-mère.

Quelques jours plus tard, la famille se réunit pour goûter le confiture.
Ce fut la GRANDE DÉCEPTION.

La confiture était amère, comme la bile.
Car les fraises des bois ne supportent pas la cuisson.

Je ne sais si les villageois apprirent la nouvelle, mais je ne doute pas qu’elle leur aurait fait grand plaisir. La vengeance des fraises.

Et sur leur banc, Seppi, d’r Changi et Maurice auraient eu un sujet de conversation qui les aurait fait rigoler comme des gamins pendant des semaines, car ils oubliaient régulièrement les histoires qu’ils racontaient.

 

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