MENUS DE LA SEMAINE N° 38

L’automne frappe à notre porte. Il faut encore vite profiter des derniers légumes et fruits de l’été qui s’en va.
Oh bien sûr, les us et coutumes ne sont plus ce qu’ils étaient, dirait grand-père ; mais c’est une phrase que l’on se transmet de génération en génération, voire de civilisation en civilisation ; enfin je veux dire de période historique en période historique.
Chaque génération regrette « que les jeunes ne sont plus ce qu’ils étaient dans le temps »
« Perpetuum mobile ».

Le sage ne vit pas au présent, car ce faisant, il ne regarderait ni vers le passé ni vers l’avenir.
Non, le sage profite de chaque instant. « Hic et nunc ! »

Sur le marché, flotte comme un air de nostalgie. On commence à dire « au revoir » aux derniers melons, aux pêches et nectarines, mais on salue l’arrivée des premières pommes, des premières poires et surtout des raisins. Petite larme pour les pêches des vignes qui ont joué les filles de l’air.

Côté légumes, vous avez encore le grand choix, mais attention, si vous voulez manger local, il  faudra passer du côté des étals des petits paysans qui commencent à vider leurs jardins.

Oh bien sûr, l’hémisphère Sud va prendre la relève. Éternel mouvement de balancier entre le Sud et le Nord. Certains soulignent l’importance de la découverte de la culture des pommes de terre dans la disparition des famines. C’est vrai, Parmentier mérite une fière chandelle, mais, comme j’ai toujours l’esprit libre et souvent mal tourné, je prétends que cargos et avions, ont également leur part de mérite.
Arrêtez le trafic international et  les problèmes rappliquent au galop.

Pour échapper au train-train quotidien, lassant, mais sécurisant à la fois, je vous propose de jeter un coup d’œil sur des recettes sortant un peu de l’ordinaire.

Les premières pommes vous permettront de préparer des charlottes froides avec des biscuits cuillers ou des boudoirs. Facilité et succès garantis. Voir ICI

Tiens voilà du boudin !  Voir ICI
Tout le monde connaît le boudin aux pommes, mais avez-vous déjà essayé le boudin aux poires ?
Le boudin aux pommes, oui bien sûr mais la pomme au boudin ?
Une blague ? Non ! Une invention du papy Jipé. Je mets la recette en ligne dès que possible.

Et les oignons farcis à la viande ou les oignons farcis à la purée d’ail : un régal avec le gibier. voir ICI

Je vous prépare aussi une surprise : les pommes de terre farcies : encore un repas à se lécher les babines.

Parmi les premiers raisins, on goutte bien sur les muscats dorés, mais osez le muscat de Hambourg, bleu avec un goût : je ne vous dis pas. Mais si, je le souligne tout express, car il possède un goût excellent et un prix plus alléchant.

Et dire qu’il existe des gens qui se posent la question :
Qu’est-ce que l’on mange ?

Allez, filez vite faire vos courses : vos casseroles vous donnent rendez-vous

PS :

Je risque de me faire un peu plus rare dans les prochains temps.
Je viens de terminer 3 livres et je dois remettre les 3 suivants début 2022 sans compter que la période des compétitions audiovisuelles va commencer

Voir ICI

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GIGOTINS DE POULET SAUTES CHASSEUR

Présentation :

Le poulet sauté chasseur est un classique des plats du CAP et du BEP de cuisine.
Le piège de cette recette est le mot « sauté » voir mode de cuisson sauté ICI

En effet, dans un « SAUTE »,  la sauce se fait séparément. Le poulet ne mijote pas durant toute sa cuisson dans la sauce car, dans ce cas-là, nous ne sommes plus dans le mode de cuisson « SAUTE », mais dans plutôt dans le mode « RAGOUT ». voir ICI

Il y aura, au final, un autre goût, mais ce sera la texture qui ne sera pas de loin pas la même.

Ingrédients pour 4 personnes :

– 4 gigotins de volaille voir préparation ICI.
– 25g de beurre + 5 cl d’huile.

Sauce :

– 25 g de beurre.
– 50 g d’échalote.
– 300 g de champignons de Paris
– 4 dl de fonds brun lié de veau ou mieux de volaille.
– estragon (quantité selon votre goût.à
– 5 cl de vin blanc
– alcool ( cognac ou autre selon votre goût) j’ai utilisé  du Calvados)

– assaisonnement classique : sel ; poivre.

– 25 g de beurre froid pour la finition de la sauce.

PROGRESSION DE TRAVAIL :

– préparez les gigotins voir ICI
– pelez et ciselez finement l’échalote.
– émincez les champignons en tranches fines.

CUISSON :

Dans un sautoir ou une poêle :

– chauffez modérément beurre + huile
– posez les gigotins, salés et poivrés.
– faites les dorer de tous les côtés (attention aux éclaboussures)
– quand ils sont dorés, terminez au four 180°C ou à défaut mettez un couvercle pour terminer sur le feu.

La sauce :

– une poêle ou un sautoir.
– faites sauter les champignons dans le beurre.
– quand ils ont pris un peu de couleur, ajoutez les échalotes ciselées.
– flambez avec l’alcool.
– déglacez avec le vin blanc.
– ajoutez le fonds brun
– ajoutez l’estragon lyophilisé ou frais haché.
– laissez mijoter.
– goûtez et rectifier l’assaisonnement.
– ajoutez le beurre très froid dans la sauce pour lui donner un goût et un aspect brillant. Cette opération s’appelle : « monter une sauce au beurre »

Finition :

Quand le poulet est cuit, ajoutez la sauce afin de récupérer les sucs de cuissons et de permettent aux différentes saveurs de se mélanger
– ne pas faire bouillir comme une lessive !

– dressez le poulet sur un fonds de sauce
– napper légèrement
– saucière.

COMMNTAIRES DU CHEF :

– recette facile.
– réalisable avec ou sans four ( c’est la poêle qui servira de four).
– possibilité d’utiliser d’autres champignons.

Il est possibles de laissez mijoter plus longuement le poulet dans la sauce, voire de le cuire carrément dans la sauce mais ce ne sera plus le mode « SAUTE »

Petit truc du chef :

J’ajoute quelques échalotes et une poignée de champignons dans la poêle dans laquelle cuisent les gigotins. Le parfum en sera plus fort.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©   dr Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

Beurre + huile. Donnez une couleur aux gigotinsParfumez avec des échalotes. et quelques champignons. Four ou poêle avec un couvercle. Beurre Colorez les champignons émincés. Parfumez avec échalotes, estragon, flamber, vin blanc, fonds lié. Poulet sauté chasseur en forme de gigotins

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GIGOTIN DE VOLAILLE TECHNIQUE

Présentation de la technique :

Préparer un repas, c’est partir de produits bruts pour les rendre à la fois comestibles et agréables à déguster. Mine de rien, on peut faire un parallèle avec le travail des alchimistes qui cherchaient à fabriquer de l’or à partir de métaux moins nobles.
Mais ce n’est là qu’une simple apparence, car le but des alchimistes était bien plus élevé, puis ambitieux aussi.

Pour en revenir à notre cuisine, on peut manger du poulet de mille et une façon.
On peut aussi essayer de servir le poulet spécialement préparé pour lui donner une apparence et un goût qui excite l’appétit.

Et bien je vous propose de transformer une simple cuisse de poulet en un petit gigot : d’où l’appellation gigotin de volaille.

ETUDE D’UNE TECHNIQUE :

La cuisse d’un poulet comprend deux parties.
Elles correspondent à notre jambe et à notre cuisse

N’oublions pas que le poulet marche sur ses doigts.
L’articulation entre la cuisse (le haut) et la jambe (le bas) correspond donc à notre genou.

Préparation de la partie Haute : la cuisse.

Elle contient un os appelé fémur chez l’homme.
Notre but est d’enlever la totalité du fémur à l’aide d’un petit couteau.
Voir photos.

Grattez bien l’os pour récupérer toute la chair.

Élimination du genou et de la rotule :

En enlevant l’os du fémur, vous trouvez la rotule qui sert à bloquer la jambe. Il est important de bien enlever la rotule pour éviter de casser une dent.

Préparation de la partie basse : la jambe :

– le premier travail est d’inciser tout le tour pour bien dégager l’os.
– essayez de couper le haut de l’os en forme de pointe, mais attention à vos couteaux.

– utilisez plutôt un couperet.
– coupez les te, do,s ou mieux essayez de les arracher mais ce n’est pas facile.

Préparation du gigotin :

– séparez la chair de la peau de la partie cuisse.
– il est important de bien veiller à garder le maximum de peau.
– « emballez » la chair avec cette peau.
– avec un couteau, faites une petite incision qui servira de boutonnière pour fixer la peau autour de l’os
– vous obtiendrez un morceau de poulet rappelant un petit gigot.

Voir photos

REMARQUES DU CHEF :

Nous sommes-là, dans une technique un peu avancée.
On peut très bien manger le poulet sans faire de gigotin, mais avouez que le gigotin a quand même plus belle allure.
Cette technique peut être utilisée pour les autres volailles

Je vous indiquerai dans la recette suivante, la manière de préparer ce gigotin en sauté chasseur.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©   dr Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

CUISSE DE POULET : en haut la cuisse, en bas la jambe. entre les deux parties, l’articulation du genou. Dégagez l’os du fémur On ouvre la cuisse Pour dégager le fémur. Bien gratter. Enlevez la rotule. Incisez en rond la partie supérieure de la jambe  on voit les tendons blancs à éliminer.
séparez chair et peau On emballe la chair dans la peau et on fixe le tout.Un petit “gigotin”. Plus beau que les cuisses brutes : Non ?

 

 

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MENUS SEMAINE N° 37

Et bien voilà, la vie reprend son train-train fatigant, mais sécurisant à la fois. Les jeunes sont retournés à l’école rejoindre leurs copains et leurs nouveaux professeurs.

Avant d’établir quelques menus, commençons par faire un petit tour au marché. L’automne est la saison des récoltes.
Le poète dirait : c’est la saison des promesses tenues.
Le fruit du travail de toute une année.

Et 2021, n’a pas particulièrement brillé.

Les gels printaniers, un mois de mai froid et humide, puis une alternance de périodes trop chaudes et d’autres où l’on aurait pu se croire en novembre, sans compter les inondation et le sécheresses.

Tomates et raisins malades de l’oïdium, et autres maladies cryptogamiques.
Et puis, on note dans plusieurs domaines des retards de presque 1 mois.

La farine sera-t-elle bonne ? Je me souviens d’une année où il avait fallu adapter nos recettes, car une partie du blé avait déjà germé dans les épis. La farine ne possédait pas ” sa force » habituelle.”

 

Et puis l’on note une chose désagréable. Les légumes se conservent de plus en plus difficilement. Avant, c’est-à-dire à l’époque où l’on prenait encore le temps, on séchait les pommes de terre et les oignons. Maintenant, c’est la course à  l’argent vite fait, alors on met en filets, et il n’est pas rare de trouver des légumes en mauvais état.
Mais, nous rentrons dans une période caractérisée par la profusion.

Les jardiniers se dépêchent de planter les dernières scaroles, les chicorées pain de sucre qui résistent très bien au froid. Difficile de trouver des plants de chicorée rouge de Vérone. Dommage, car non seulement elles ont un excellent goût, mais elles apportent des touches de couleur dans nos salades hivernales.

On trouve déjà des potimarrons, des poireaux de production locale. Les salades ne manquent pas. Les betteraves rouges sont arrivées. Elles peuvent être dégustées cuites ou crues.
Au marché :
C’est la saison des récoltes de l’ail et des oignons. Les oignons à longuement conservation qui devraient tenir tout l’hiver. Il est vrai que oignons et ail occupent une place importante dans la cuisine.

J’ai eu l’occasion de discuter avec un compatriote qui a ouvert un restaurant à New York. Il regrettait d’avoir des difficultés à trouver de oignons et l’ail frais.. ” En Amérique,, on privilégie les légumes lyophilisés.”

Il est vrai que de ce côté de l’océan, nous avons de la chance. Des oignons, on en trouve toute l’année
– les blancs de printemps,
-les nouveaux avec leurs fanes délicieuses,
– les rouges de Brunswick.
-les jaunes paille, sans compter
-les  oignons doux et les petits grelots.

MENUS :
– quiche au poireau aussi dénommée flamiche. ICI  et   LA
– quiche lorraine
– soupe aux oignons
– soupe à l’ail
– petit veau Marengo avec des légumes cuits dans le four. ICI
– osso Bucco milanaise avec pâtes ou späztlés ICI. et. LA
– escalope de veau ou de porc viennoise
– émincé de volaille. ICI
– cuisses de poulet chasseur.
– et puis les boudins sont de retour !
il y a de quoi
Pour le dessert :

– charlotte froide aux pommes et biscuits cuillers
– tarte de pommes
– tarte aux raisins sur crème pâtissière
– cake aux fruits
– marbré

Allez hop ! au travail

Oignons rouges de Brunswick

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MAGRETS DE CANARD AUX PECHES.

Cette recette est devenue rapidement un classique. Il est vrai que la chair du canard se marie bien avec le goût des fruits et en particulier les pêches.

La recette comprend donc deux éléments :

– le magret avec sa sauce
– les pêches.

Ingrédients :

– généralement, on compte 2 magrets pour 3 personnes, sauf gros mangeurs évidemment, mais on trouve également de plus en plus facilement des magrets un peu plus petits. A ce moment-là, on compte 1 magret par personne.

– comptez également 1 pêche par personne.

Pour la sauce :

– 50 g de sucre.
– 1 c.a.s de vinaigre.
– 2 dl de jus de canard ou fonds de canard.
– 25 g de beurre par les pêches et 10 g de beurre froid pour la sauce.
– sel, poivre.

PROGRESSION DE TRAVAIL

LES PECHES :

– faites une incision en forme de croix sur le côté à l’opposé de la queue de la pêche.
– plongez la pèche dans de l’eau bouillante. ( 1 minute)
– dès que la peau se soulève, plongez la pêche dans de l’eau glacée pour arrêter la cuisson.
– pelez la pêche.
Cette opération porte le nom de : monder une pêche comme monder une tomate. voir ICI

– détaillez la pêche en tranches de 1/8°

LES MAGRETS :

– parez les magrets en éliminant toutes les petites peaux
– incisez profondément le côté gras en forme de croisillons mais sans blesser la chair.

CUISSONS :

La sauce :

– chauffez une petite casserole.
– ajoutez le sucre.
– laissez le sucre se transformer en caramel ( attention !).
– mouillez avec un peu de vinaigre.
– vous obtenez une gastrique
– ajoutez le jus de canard ou le fonds de canard.

Les magrets :

– démarrez la cuisson des magrets en les posant dans une poêle froide sur le côté gras.
– récupérez le gras,  au fur et à mesure qu’il fond.
– retournez les magrets.
– arrêtez la cuisson et mettez un couvercle. La cuisson se terminera lentement.
– assaisonnez légèrement sel et poivre

Les pêches :

– faites fondre 25 g de beurre dans une poêle à chaleur moyenne.
– posez les pêches.
– laissez-les cuire sans excès. Il est agréable qu’elles gardent un peu de fermeté.

Finition de la sauce :

– goûtez et rectifiez l’assaisonnement si besoin.
– ajoutez les 10 g de beurre froid pour rendre la sauce brillante et exalter son goût.

Dressage :

– découpez le magret en biais.
– disposez sur les assiettes.
– disposez les pêches
– ajoutez la garniture de votre choix. Dans mon cas : des tomates avec une brunoise de céleri rave à la crème.
– nappez légèrement les magrets
– sauce en saucière.

COMMENTAIRES DU CHEF :

Recette facile dont le résultat dépend de la qualité des produits utilisés.
Essayez avec des pêches des vignes. Malheureusement leur période est très courte.
Les magrets sont servis rosés, sauf demande contraire.
Rajouter du beurre froid dans une sauce, la rend brillante et augmente son goût. Le gras rendu par les magrets peut servir à aromatiser des pommes de terre sautées.

Bon appétit.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©  Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

Magrets de canards aux pêches avec tomate farcie de céleri rave à la crème.

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MENUS SEMAINE 36 

Et nous voilà en septembre.
Théoriquement, l’Été commence à tirer vers sa fin, mais il y a des étés indiens qui ont laissé de très bons souvenirs.
Si tel est le cas, autant en profiter.

La saison que nous vivons actuellement est celle des mirabelles, celle des quetsches, celles des pommes pas encore tout à fait mûres.

Rien ne vaut le fait de consommer les fruits en pleine maturité.
Régalez-vous donc de mirabelles et de  quetsches, mais n’oubliez pas que l’on peut en faire d’excellentes tartes, des compostes délicieuses et des confitures qui vont raviront une fois le mauvais temps venu.

Tarte aux quetsches voir ICI
la pruine des fruits voir ICI

Pour les autres produits rien de bien nouveau, par contre, on ne manque de rien non plus
Si le début de l’automne sera pluvieux, vous pourrez vous régaler des champignons.

Côté viandes, profitez , si vous avez le temps, pour préparer des farcis. C’est le moment des poivrons pointus d’autant plus que  vous serez obligés de consacrer moins de temps à la cuisine.

Pour les pommes vertes : disons : pas totalement mûres, j’ai souri l’autre jour quand un reportage TV montrait la fabrication de jus de pommes à partir de pommes pas encore totalement mûres. On a mis l’accent sur le goût un peu moins sucré.

Voilà, Papy n’est pas parti en vacances et vu son handicap, il ne partira pas, mais nous sommes au début de la saison des compétitions audiovisuelles. C’est le moment de ne pas oublier de faire les images dont nous auront besoin.
Il y a des priorités qu’il faut savoir respecter.

Mirabelles

Film de papy

 

L’histoire du douanier

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SALADE DE CHOUX FLEUR

Le chou-fleur est connu depuis l’antiquité. On l’appelait chou d’Egypte.
L’appellation chou-fleur est d’ailleurs source d’une erreur courante. Le mot fleur ne désigne pas la fleur de ce chou. Il suffit d’ailleurs d’en laisser monter un en graine pour voir apparaître des fleurs de couleur jaune qui donnent des fruits sous forme de petites gousses contenant les graines.

La partie blanche s’appelle un  méristème

Il existe depuis peu des choux-fleurx de différentes couleurs.

LE CHOU-FLEUR EN CUISINE.

Le chou-fleur est consommé en potage : crème ou velouté Dubarry.
Le chou-fleur est également préparé en gratins.
Il est souvent simplement cuit à l’eau.
Certains le consomment cru

Je vous propose une salade de chou-fleur gardé croquant.

PROPRESSION :

Préparez un chou-fleur en tout petits bouquets
Pochez-le à l’eau salée légèrement vinaigrée en le gardant bien croquant
Bien arrêter la cuisson en le plongeant dans de l’eau froide, voire glacée.

Vinaigrette :

Mayonnaise + Ketchup + vinaigre + assaisonnement

à déguster de préférence bien frais

 

Cec i n’est pas la fleur du chou-fleur Il est composé de petits bouquets On cuit les petits boiuqtes dans de l’eau en les gardant croquants. La vinaigrette modifiées
A déguster froid

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TOMATES FARCIES AU CELERI RAVE

Présentation de la recette :

Les tomates doivent à leur forme, le droit de se faire farcir. Notez au passage que l’expression « se farcir un.. » est entée dans les meurs.

La tomate se creuse facilement et se transforme en un réceptacle dans lequel on peut mettre tout ce qu’il vous plaira, dans la mesure où le résultat est bon.

Je vous propose aujourd’hui une recette originale : les tomates farcies aux petits cubes de cèleri rave cuit dans de la crème

La recette est facilement réalisable et peu onéreuse, mais son originalité repose sur les textures.
On a vite fait de cuire de trop. Alors la tomate part en compote et le cèleri se transforme en purée.
Voilà, vous savez ce qu’il faut éviter.

Ingrédients pour 6 personnes :

tomates de taille moyenne. Il vaut mieux en servir deux que de poser un « monstre » sur l’assiette.

– un céleri rave.
– 1 échalote
– 1 dl de crème.
– 50 g de beurre
– sel, poivre

PROGRESSION

– laver bien les tomates.
– les essuyer.
– coupez le chapeau.
– creusez les tomates avec une cuiller à pommes parisiennes.
– salez légèrement et retournez pour les laisser rendre leur eau.

– épluchez le cèleri rave de préférence avec un couteau à fines dents.
– taillez ensuite en petits cubes : voir photo.
– ciselez une échalote.
– faire fondre du beurre sans trop de chaleur.
– ajoutez les cubes de cèleri et les échalotes
– ajoutez la crème et arrêtez la cuisson quand les cubes sont encore un tout petit peu croquants.

Remplir les tomates
– elles seront réchauffées dans le micro-onde ou dans le four.

REMARQUES DU CHEF :

Comme dit : recette facile et peu chère. Les tomates accompagnent les viandes.
Belles couleurs dans les assiettes

Les illustrations photographiques sont soumises à ©   dr Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

Taillez le cèleri en petits cubes Echalore ciseléeetcubes de cèleri? Du beurre pas trop chaud cuire doucement
ajouez l a crème

farcir les tomatesMagret decabrd aux pêcges avce tomates farcies au cèleri?

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CAVIAR D’AUBERGINES SANS FOUR

L’aubergine est le fruit d’une plante de la famille des solanacées, tout comme les tomates.
On récolte un fruit non-mûr, recouvert la plupart du temps d’une peau noire violacée, mais il existe également des variétés d’autres couleurs dont une blanche striée de violet.
Cette plante a besoin de chaleur et d’humidité ce qui explique qu’elle se plait davantage dans les régions sur le pourtour de la Méditerranée.

Comme son ère de croissance est très étendue, cela a pour conséquence que ce fruit est préparé de diverses façons selon le lieu où il est consommé.

Il n’existe donc pas de recette unique, mais une ribambelle de recettes, chaque région marie l’aubergine avec des épices , des herbes ou d’autres légumes.

Une autre différence, et non des moindres, est la façon de cuire les aubergines. Chaque mode de cuisson confère au plat une saveur typique.

Je vais pourtant essayer de dégager les grandes lignes de la préparation du caviar d’aubergine.

LE CAVIAR D’AUBERGINE

C’est en gros une purée d’aubergines que l’on peut déguster chaude au froide.

Les modes de cuisson de l’aubergine :

Comme déjà annoncé le mode de cuisson dépend de la région, des habitudes ancestrales et du matériel dont on dispose :

– cuisson des aubergines entières dans le four.
-cuisson des aubergines coupées en deux ; dans le sens de la longueur, salées et badigeonnées d’huile d’olive
– cuisson sur le barbecue.
– cuisson sur les flammes d’un feu.

– cuisson des aubergines pelées, dans une poêle (sauter) dans un liquide (pocher.)
– cuisson à la vapeur.
– cuisson au micro-onde.

Selon le mode de cuisson, on développe des arômes différents.
Selon les mariages aussi, car on peut mélanger aubergines et tomates ou poivrons rouges.

Importances des épices et fines herbes :

– cumin, paprika, raz el hanout, persil, marjolaine, etc… permettent de donner des notes différentes.

Réflexions sur le choix du mode de cuisson :

Il est vrai que l’aubergine possède peu de goût par elle-même, on a donc tout intérêt à essayer de le renforcer. Dans ce contexte, la cuisson sur la flamme semble la plus efficace, celle dans le four aussi, mais allumer un four, quand il fait plus de 30 degrés à l’extérieur n’est pas forcément très agréable.
C’est pourquoi, j’ai choisi de vous présenter une recette avec le mode de cuisson pocher.

RECETTE DU CAVIAR D’AUBERGINE FAON PAPY JIPE :

Ingrédients :

– aubergines.
– huile d’olive.

– ail.
– sel, poivre
– cumin en poudre
– petit morceau de gingembre
– paprika.

PROGRESSION :

– pelez les aubergines.
– taillez en rondelles épaisses de 1 cm.
– cuisson pocher eau salée,  départ eau froide.
– vérifiez la cuisson.
– égouttez longuement.
– hachez au couteau.
– desséchez la masse dans une poêle avec huile d’olive, ail haché et gingembre.
– assaisonnez selon votre goût.
– parfumez selon votre envie.
– ajoutez un peu d’huile d’olive qui arrondira le goût.

Peut se manger chaud ou froid sur une tartine grillée.

COMMENTAIRES DU CHEF :

J’ai cherché le moyen le moins onéreux et le moins pénible. Il est vrai que dans la mesure du possible, la cuisson sur flamme développe des arômes agréables. Mais pourquoi se priver quand on ne dispose pas du matériel (flamme ou four ?)

Personnellement, j’ajoute un peu de paprika et de préférence du paprika fumé.

Excellent sur une tartine de pain grillé.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©   dr Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

Pelez les aubergines. Taillez en tranches. Cuisson à l’eau citronnéePréparez  du gingembre ail dans un poêle Jus de citron. ailaprès cuisson, les aubergines sont hachées au couteau
La purée dans un poêle  pour la rendre homogène
Ail pour parfumer au dernier moment un peu de paprika ou autre épices selon vos goûts.
dégustez chaud ou froid.

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MENUS SEMAINE 35

Et voilà, nous y sommes, c’est la rentrée des classes.
Une rentrée, ce n’est pas anodin.
Il y a les enfants qui vont pour la première fois à l’école.
Il y a ceux qui entrent « dans la grande école. »
Et puis, il y a tous ceux qui « montent d’une classe. »

Quand j’étais gosse, mes parents modifiaient le régime de mes activités, environ 15 jours avant la rentrée.
Il fallait se coucher et se lever un peu plus tôt : histoire de ne pas être surpris du jour au lendemain.

Cette année encore, la rentrée est placée sous le signe du petit virus. Espérons qu’il permette à tous les écoliers de passer une bonne année scolaire, malgré toutes les difficultés.

Côté cuisine il va falloir également s’adapter.
Cette semaine, je ne vais pas revenir sur les menus qui en réalité ne changent pas trop. Je préfère aborder le sujet de l’organisation.

BIEN S’ORGANISER 

Avant de devenir professionnel de la cuisine, j’avais une vie familiale tout ce qu’il y a de plus commune : c’est à dire avec des journées de travail aux horaires bien définis, et les jours de congé.
A l’époque, le « truc » que j’avais trouvé est de bloquer quelques heures pour préparer des repas d’avance.

Je pense entre autres au buffet de crudités.
Travailler des légumes frais exige du temps, parfois beaucoup de temps, alors pour ne pas être obligé de le faire journellement, je préparais un buffet de crudités à l’avance.

Le tout est de bien séparer d’un côté les légumes, et de l’autre les sauces assaisonnées. Il a plusieurs raisons pour agir de la sorte.

Les crudités assaisonnées à l’avance subissent l’attaque des acides (vinaigre) ainsi que l’oxydation.
Cela  nous oblige souvent à jeter.
Si vous n’assaisonnez qu’au dernier moment :

– chacun ne se servira que de ce dont il a présentement envie.
– l’assaisonnement au dernier moment, garantit la meilleure qualité gustative.

Je vous suggère donc de préparer les crudités de votre choix et au moins deux sauces :
– vinaigrette simple.
– vinaigrette avec un peu de mayonnaise.
– mayonnaise avec ketchup ou tomate.
– etc…

Pensez également aux oignons frits qui apportent du croquant.

Côté ratatouille, il existe aussi un petit truc du métier.

Voilà : si vous préparez votre ratatouille de façon classique, tous vos légumes seront mélangés. Ils supporteront plus ou moins bien d’être réchauffés.
Personnellement je cuis tous mes légumes séparément. Je prépare aussi un coulis de tomates.

Au moment de passer à table, chacun a la possibilité de personnaliser sa ratatouille selon ses goûts, puis il l’arrose le tout avec le coulis de tomate avant de passer son assiette au micro-ondes. On jette beaucoup moins, tout en faisant des heureux.
Voir ICI

Pour les viandes et charcuteries :

Nous avons très peu parler des aspics, préparation en gelée.

Petites idées :

Essayez de fabriquer vous-même un  tzatziki à base de yaourt de préférence grecque, parfumé comme il vous plaira (ail, échalote) l’important est de ne pas oublier le concombre qui lui donne son caractère spécifique. Voir ICI

Les viandes en sauce légère se préparent facilement à l’avance et se réchauffent bien. Attendez encore, avant de vous lancer dans des bourguignons ou coq au vin.

Un Osso bucco apporte toujours une note intéressante. Voir ICI
Les émincés de volailles aux champignons se  font rapidement et se réchauffent vite dans leur sauce.

Côté desserts :

Jouez la carte des fruits avec melons, pastèques, nectarines, pêches, prunes et les premières quetsches. Les mirabelles ont un peu de retard, comme bien d’autres choses cette année.

J’aimerais attirer votre attention sur le passage éclair des pêches des vignes. Elles rougissent de plaisir, alors pensez aux magrets de canard aux pêches des vignes
Voir ICI

et  LA

Terminées les vacances.
Il ne reste que les souvenirs : les bons, je l’espère
On reprend le train-train.
Le truc est de ne pas se laisser enfermés.

 

La chair de la pêche des vignes très éphémère§res hélas

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Papy aux multiples talents