Hier soir, je suivais d’une oreille distraite les nouvelles, quand un reportage attira brusquement mon attention.
Le sujet : des feux tricolores intelligents.
Intelligents ? ENFIN !
Dites-moi franchement qui d’entre nous n’a jamais pesté contre un feu rouge, la nuit, alors qu’il n’y a pas la moindre voiture à l’horizon.
Ne seriez-vous pas tentés de griller une telle absurdité ?
Des feux rouges la nuit,
Des feux rouges pour qui,
Pour les rêves
Qui passeront quand même.
Il est vrai que les feux tricolores sont indispensables. Il n’y a qu’à voir le chaos, les jours de panne d’électricité.
C’est parce que les moutons ne sont pas raisonnables qu’il faut un chien pour : j’allais dire : les tenir en laisse.
Le Code de la route est né avec l’avènement des voitures. Il devient de plus en plus indispensable avec l’augmentation du trafic : tellement indispensable d’ailleurs que bon nombre de conducteurs ne le respectent plus.
Le code : c’est bon pour les autres…
D’ailleurs, le code, comme toutes choses, possède également ses limites.
Prenez l’exemple d’un croisement de deux routes de même importance.
Si 4 voitures se présentent en même temps qui va passer en premier ?
C’est assurément le plus culoté.
En 68, le slogan était : « il est interdit d’interdire. »
Appliqué à la circulation, cela promet une belle pagaille.
Qui n’est tenté de râler quand le feu passe au vert et que le conducteur juste devant vous ne démarre pas. Les commentaires plus ou moins agressifs fusent. Je vous ferais remarquer que linguistiquement parlant, le mot conducteur commence par une syllabe significative.
Alors, comme l’intelligence humaine a été semée à l’ancienne, à la volée, il existe des disparités.
De l’autre côté du Rhin, les feux montent et descendent de la même façon en se prenant le temps de se dire bonjour.
Le rouge est encore allumé quand l’orange s’allume aussi. Il est temps d’engager votre vitesse. À l’inverse, l’orange vient s’allumer en même temps que le vert,pour vous avertir qu’il est urgent de freiner.
À Moscou, les feux sont dotés d’un petit chronomètre qui décompte le temps restant.
Il faut quand même être raisonnable. Cela fait des années déjà que l’on tente de trouver, non pas la solution, mais les solutions, car elles sont forcément multiples.
Certains patelins de campagne qui veulent jouer les capitales se sont dotés de feux
qui vous tiennent à l’œil. Si vous ne respectez pas la limitation de vitesse en vigueur, le feu passe au rouge.
Tout juste s’il ne possède pas un bras qui vient vous tirer l’oreille.
Il existe aussi des feux allergiques à la solitude.
Quand ils n’enregistrent pas de circulation, ils se mettent à clignoter de désespoir.
Certaines mauvaises langues pourraient être tentées de dire que ces feux-là sont comme les ouvriers communaux qui piquent un petit somme, quand le chef a le dos tourné.
Eurêka ! Vive l’intelligence artificielle ; heureusement qu’elle a été inventée. Sans elle, nous serions de simples concitoyens (même remarque plus haut pour le mot « con-ducteur »).
Hier soir, le commentateur a longuement expliqué que les feux de circulation de dernière génération seront désormais équipés de capteurs qui règleront leur cycle selon la circulation.
Pour chanter les louanges des inventeurs « on » a chronométré le temps gagné, ou alors disons le temps qui n’est pas perdu à attendre devant les feux.
On gagnerait même en vitesse. Gageons que ceci n’échappera pas à tout le monde, et que l’on pensera à installer des radars bien placés juste dans l’axe, et qui permettraient de récupérer rapidement l’investissement.
En voilà des idées qu’elles sont bonnes !
(Excusez mon élocution, mais j’ai étudié le français en première langue étrangère)
Il faut quand même constater que la France comporte des grosses têtes qui savent vous inventer des trucs et des machins que même Tournesol n’aurait pas été fichu de faire.
Mais pour vivre en honnête homme, il ne suffit pas de s’occuper du présent. Il faut préparer l’avenir.
Chaque découverte n’est qu’une porte qui s’ouvre sur un couloir qui comporte des portes qui s’ouvrent sur des… ad via ed ternam. ( en alsacien dans le texte)
On peut donc avec une relative certitude s’attendre à ce que les grosses têtes agricoles songent à adapter cette dernière invention.
Il suffirait d’équiper les pommiers des capteurs qui feraient rougir les pommes en fonction de la longueur de la queue des clients
On passerait ainsi au rouge, évitant les surplus, garantissant des fruits toujours top de leur qualité, mais avec un risque certain : l’augmentation du prix du jus de pomme.
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