Petite promenade en Forêt Noire – Le Schwarzwald –
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Il existe des coïncidences qui collent tellement bien à la réalité que j’en viens à les soupçonner de ne pas être des coïncidences mais plutôt des connivences !
Etes-vous surpris par la forme du kouglof qui ressemble à nos montagnes de l’Est ? Alors quand je vous dis…
Tiens, justement à propos de montagnes, la Forêt Noire et les Vosges sont en réalité des jumeaux. Au départ, il y avait paraît-il, un grand massif que l’on disait hercynien. L’érosion s’est mis en tête de le décapiter, de le façonner, de l’user.
Là-bas, du côté de la Suisse, vous trouverez, éloignées d’à peine quelques centaines de mètres, les sources du Rhône et du Rhin. Des jumeaux en quelque sorte, mais ils se tournent le dos. L’un prend sa course vers le Sud, l’autre se met en tête d’aller vers le Nord.
Et il (le Rhin) profite pour venir creuser son lit dans la plaine d’Alsace.
Je vous l’ai dit : d’un côté les Vosges, de l’autre la Forêt Noire.
Au fait pourquoi noire ?
Tout simplement parce que les sapins et autres conifères sont tellement drus que la lumière a du mal à s’insinuer jusqu’au sol.
Kouglof d’un côté, forêt noire de l’autre.
C’est bien sûr du gâteau que je veux parler.
Un beau gâteau, un gâteau appétissant ? Un gâteau qui ne vous laissera pas indifférent.
On raconte que la forêt noire a été inventée pour rendre hommage à son pays.
Un pays où fleurissent les cerisiers, un pays où le kirsch vous fait tourner la tête, un pays à les hommes exploitent le bois jusqu’à en faire des montres qui vous saluent d’un petit « coucou » au passage.
Alors le gâteau sera orné de cerises, avec une bonne couche de crème pour rappeler la neige. Il sera garni des copeaux de chocolat qui feront office de copeaux de bois.
Finie la poésie passons à la gastronomie !
Oh ! Nous n’allons pas recommencer à nous battre quand même !
La vraie forêt noire excusez-moi, je ne sais pas ce que c’est. Je connais la forêt noire de tante Greta, celle de mamie Jeanne, celle de l’oncle Joseph… car il y a autant de forêts noires qu’il y a de… gourmands.
Ce n’est pas une mauvaise chose et cela vous évitera de manger la même chose tous les jours.
Roulements de tambour : voici la forêt noire de papy !
Caractéristiques :
Je pense qu’au départ il faut savoir faire des choix. On appelle cela personnaliser.
Voici les miens :
– un gâteau agréable à l’œil.
– un gâteau agréable au goût.
– un gâteau pas trop sucré afin de pouvoir le servir en fin de repas.
– un gâteau léger.
– un gâteau qui respecte l’idée fondamentale.
– un gâteau facile à réaliser.
– un gâteau rapide pour ne pas y passer toute la journée.
Et à part tout ça ? Non rien c’était juste pour dire…
Pour faciliter la réalisation, nous travaillerons en cuisine d’assemblage, c’est à dire en partant d’éléments déjà faits.
Génoise cacao :
Vous pouvez bien sûr réaliser une génoise cacao tout seul. Ce n’est pas sorcier mais pourquoi se priver des génoises du commerce déjà découpées en 3 couches ?
La crème :
L’expérience de quelques (50années) prouve que l’on peut supprimer entièrement le sucre. Vous réalisez une crème fouettée sans sucre avec juste un petit coup de vanille.
Les cerises :
Je préconise de prendre des cerises griottes donc légèrement aigres en verre ou en boîte. Utilisez le jus pour mouiller (on dit puncher) votre génoise. Ajoutez un petit coup d’alcool faut ce qu’il faut, mais pensez quand même aux enfants.
Les copeaux de chocolat :
On en trouve dans le commerce. Evitez autant que possible d’utiliser les « vermicelles de chocolat. Maintenant, si cela vous fait plaisir, vous pouvez faire des copeaux en passant un éplucheur sur une tablette de chocolat. A L’occasion, je vous montrerai la technique professionnelle pour faire les copeaux.
Egouttez les cerises griottes et reservez le jus
Mouillez la genoise avec le jus de cerises et un peu d'alcool
Mettez le cercle adaptez sa taille
le cercle est reglable
le cercle entoure bien le fond de biscuit
ajouter la creme fouettee sans sucre. Ce n'est donc pas une Chantlly
egaliser avec une corne
Poser des cerises
]
mettre le deuxieme fond et recommencer. Il faut 3 etages
puis enlever le cercle par le -haut
le gateau brut
mettre de la creme tout autour on dit "masquer"
mettre de la creme sur le dessus
faire coller les copeaux de chocolat sur la creme
decorer avec une poche et une douille cannelee
faire tout le tour
poser des cerises sur les rosettes de creme
terminer avec quelques copeaux de chocolat

Bon appétit
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La photographie ne sert pas seulementr à reproduire les choses comme elles sont.
Elle peut aussi vous emmener en voyage
Voyager dans un poivron
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Petite anecdote :
Je prends beaucoup de plaisir à faire mes courses au marché. Chez nous, le marché est installé sur une immense dalle qui recouvre un petit canal : d’où son nom de « marché du canal couvert »
Il paraît (cocorico !) que c’est le plus grand marché d’Europe. Ce n’est pas moi qui le prétends, mais il est vrai qu’il s’étend sur une grande longueur.
On distingue du Nord au Sud :
– les halles plus que centenaires.
– le marché des fruits et légumes.
– la marché dit « des tissus ».
Dans la partie réservée aux fruits et légumes, les marchands sont alignes sur trois rangs.
Dans l’allée centrale, il y a les détaillants. Vous y trouverez tout ce que vous voulez. Soyez malins, achetez les produits de saison.
Sur les côtés, il y a, à gauche, les grossistes, afin de moins en moins.
Sur la droite vous trouverez les paysans, les petits producteurs qui vendent les produits de leur jardin.
L’autre jour donc, j’avais pris place dans une file d’attente devant le stand d’une paysanne. Stand est d’ailleurs un grand mot pour parler d’une table de camping, une balance posée à même le sol, avec des cageots et des paniers.
Devant moi, dans la file, une jeune dame.
Elle désigna une barquette sur la table. Pardon madame, c’est quoi ces fruits ?
– ce sont des groseilles à maquereaux !
– des groseilles à quoi ?
– maquereaux. Il en existe des rouges et des vertes.
– et ça se mange ?
– bien sûr et on peut même en faire des confitures.
Présentation :
Les groseilles à maquereaux appartiennent aux fruits de mon enfance. Il y avait là-bas, au fond du jardin, quelques arbustes qui m’avaient appris à me méfier de leurs épines, des épines bien droites, bien acérées qui vous piquent sans vous avertir.
Alors, j’essayais de cueillir les fruits sans me blesser et ce n’était pas facile du tout.
Ils entraient dans la composition d’une salade de fruit, ou alors, maman en faisait des confitures.
J’avais un petit faible pour les groseilles à maquereaux de couleurs rouge foncé, un peu plus sucrées que les vertes dont l’acidité vous fait grimacer.
La groseille à maquereaux, comme son nom l’indique, fait partie de la famille des groseilliers qui compte de nombreuses variétés. Ce qui la caractérise, c’est la présence d’épines bien pointues.
Chez nous, on comptait deux variétés : les vertes et les rouges. Elles poussent sur des arbustes qu’il faut à tout prix tailler car ces arbustes-là, se referment sur eux eux-mêmes rendant la cueillette très douloureuse.
En taillant, on peut déterminer une forme et certains jardiniers choisissent de leur donner une forme en petit arbre. L’important, à mon avis, est d’essayer d’obtenir de longues branches isolées.
Il paraitrait que le nom de « groseilles à maquereaux » provienne du fait que l’on profitait de l’acidité de leur jus pour préparer les maquereaux qui comptent parmi les poissons gras.
Voici donc un fruit qui commence à rejoindre la liste de plus en plus longue des fruits oubliés.
Goûtez ! Régalez-vous des
« croupoux », « croque-poux », « gratte-poux », « péteuse » autres noms des groseilles à maquereaux
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L’anémone pulsatile est une de mes vieilles connaissances. Elle me donne rendez-vous, chaque année, au printemps, dans mon jardin,
Et je guette son arrivée, car quand elle se met à fleurir, plus de doute : le printemps est bien là.
Pourtant, j’ai mis pas mal d’années avant de trouver l’anémone pulsatile sauvage : peut-être qu’elle est discrete, peut-être aussi qu’elle est tellement belle qu’elle devient la victime des cueilleurs qui pensent qu’elle encore plus belle dans un bouquet que dans la nature.
On peut se tromper. Quand j’ai trouvé ma première anémone pulsatile, je suis tombé sous son charme et je n’avais qu’une seule envie, la regarder sans la toucher.
L’anémone pulsatile est aussi appelée Kuhschelle (la cloche des vaches) dans les pays de langue germanique.
C’est dans le jardin que vous avez tout le temps de l’observer.
La fleur est d’un beau bleu violacé, avec les étamines jaunes regroupée au centre autour d’un pistil complexe.
La plante est très poilue et souvent, la rosée pose ses perles sur les petits poils.
Dans mon jardin, l’anémone semble contente car elle revient fidèlement chaque année.
J’ai réussi à prélever des semences que j’ai réussi à semer.
Quoi de plus plaisant que partager avec ses amis en leur offrant les plantes que l’on aime.
Galerie photos © jipe Brobeck
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Depuis que les fruits se sont mis à voyager facilement, on a vu apparaître sur les étals des marchés, vers la mi-juin, de toutes petites poires.
Elles mesurent moins de 5 centimètres.
Malgré des recherches, je n’ai pas réussi à trouver leur nom. Si vous avez une idée aidez-moi svpl. Merci
Ces petites poires sont relativement dures. Cela m’a donné l’idée de les cuire.
J’ai donc cherché un liquide de cuisson adapté et j’ai mis la main sur une bouteille de vin chaud.
C’est le genre de vin chaud que l’on vend tout préparé pendant la période de Noël. Il est justement très pratique pour pocher des fruits.
Va pour le vin chaud :
– on coupe la poire en 2 dans le sens vertical.
– on enlève les restes de la fleur et la partie dure.
– en enlevè ensuite le cœur avec ses pépins
Les cuisiniers utilisent rarement des appareils très sophistiqués. Ce qui compte, c’est qu’il ne faut pas passer plus de temps à nettoyer un appareil qu’à l’utiliser. Il convient de faire simple et la cuiller à pomme parisienne est un outil très simple. Elle sert à creuser… tout ce que vous voulez.
Y compris les poires
On utilise donc une cuiller à pommes parisiennes pour enlever en plusieurs fois et la fleur et les pépins.
Mode de cuisson pocher départ froid.
Plongez les poires dans le liquide de cuisson (vin).
Amener à ébullition.
Contrôler la cuisson.
Réserver.
Laisser refroidir dans le vin.
Petits trucs :
Faites réduire le vin afin de lui donner d’avantage de goût. Attendez la fin de la réduction pour rectifier la quantité de sucre.
On peut ajouter un peu d’alcool.
Avec des boules de glace soit en froid poires froides sur glace
ou poires chaudes dans leur jus avec la glace.
Les petites poires pochées peuvent également être servies avec du gibier
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« Toi : mon chou ! »
« Il est chou » …
Je ne suis pas assez versé en linguistique pour pouvoir affirmer quoi que ce soit. Pourtant, le mot « chou » fait partie d’un certain nombre d’expressions qui expriment une certaine tendresse.
Qui sait ? C’est peut-être parce que le chou (non ! soyons corrects) les choux » font partie de notre alimentation depuis la nuit de temps que nous avons une petite tendresse envers eux.
Et des choux ; il y en a !
Rouge, vert, paumés, fleurs, brocolis, de Bruxelles, etc…
Le chou pointu, est le premier chou de l’année. C’est donc le plus tendre qui apparaît dès le mois de juin sur les étals des marchands de légumes.
Le chou pointu du fait de sa croissance rapide est réputé être facile à digérer.
Personnellement, je pense que ce chou mériterait d’être utilisé d’avantage.
Les recettes sont nombreuses. Il faut, à mon avis, privilégier celles qui mettent en valeur le goût de ce produit.
Traditionnellement, on ajoute un peu de carvi au chou.
Nous verrons bientôt la différence entre cumin et carvi.
Une recette originale
Chou pointu au lait de noix de coco
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Le magret de canard représente la partie la plus intéressante d’un canard. Les recettes sont nombreuses et très variées aussi bien avec des légumes qu’avec des fruits.
C’est une pièce suffisamment grasse pour ne pas avoir besoin d’un rajout de matière grasse pour la cuisson.
Tout dépend de la taille du magret. Il existe actuellement des éleveurs qui proposent des magrets individuels de petite taille.
Généralement, on compte, lorsqu’il s’agit de magret de taille classique, 2 magrets pour 3 personnes.
On le débarrasse autant que possible de tout ce qui est ni présentable ni bon à manger : excédent de gras côté peau, petites peaux et aponévroses côté chair. ( je parle parfois bien !)
Généralement, sauf demande du client, on sert le magret de canard rosé. Signalons que le degré de cuisson peut s’étendre de bleu à bien cuit selon la durée de cuisson.
Le magret de canard n’a pas besoin de matière grasse pour être cuit. Il suffit de commencer la cuisson par le côté gras que l’on aura pris le soin d’inciser pour que le gras fonde plus rapidement.
Sauce courte réalisée à partir de la récupération des sucs dans le sautoir.
Quand on n’a pas l’habitude d’évaluer la chaleur d’un sautoir ou d’une poêle on fait le test de la goutte d’eau.
Faites chauffer à sec votre récipient.
Laisser tomber quelques gouttes d’eau.
Si votre récipient n’est pas assez chaud, les gouttes restent au fond
Si votre récipient est suffisamment chaud, les gouttes dès qu’elles touchent le fond, se mettent à danser comme des perles.
Cuisson côté gras 2 minutes.
Vérifier la couleur.
Quand elle est brune, retourner le magret
Cuisson du 2° côté 3 minutes.
On termine la cuisson au four 90°C
On vérifie avec le thermo sonde.
50°C bleu
55°C saignant
60°C et plus cuit vers bien cuit.
Laisser reposer à la porte du four ou dans un papier aluminium.
Je n’ai pas encore parlé ni de sel ni de poivre.
Le sel est un anti coagulant.
Les cuisiniers disentt : le sel est une pompe à sang.
C’est pourquoi, on ne sale et poivre qu'après la cuisson durant le temps de repos pendant lequel les fibres de la viande se détendent.
Bon appétit
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Le râble de lapin est le morceau qui commence juste en dessous des épaules et qui s’étend jusqu’à la queue. Il comprend donc sur toute sa longueur, la colonne vertébrale et les chaires attenantes.
Côté ventral, on trouve les panoufles, morceaux de viande très plat qui ferment la cavité le ventrale.
Dans la pratique, quand on découpe le lapin en morceaux, le râble représente 3 morceaux. Les parties situées entre les cuisses et la queue ne sont pas prises en compte.
Le râble peut être vendu en découpé 3 morceaux, mais on peut aussi le laisser entier. Il forme alors un morceau de viande allongé. La présence des panoufles a donné l’idée de les utiliser pour enfermer une farce, d’où l’idée du râble farci.
On peut certes farcir un râble entier sans le désosser mais cela n’est guère pratique pour le service. L’invité tombera donc sur les os de la colonne vertébrale.
On a donc cherché à améliorer le résultat en désossant le râble, mais l’opération est quand même un peu délicate pour le débutant. Volailler et boucher désossent sur demande.
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Je pense qu’il faudrait parler des modes de cuissons possibles.
Si nous cuisons des morceaux individuels en sauce, nous sommes donc dans un mode de cuisson ragoût avec une sauce courte.
Mais on peut également faire colorer la viande dans un sautoir et la terminer au four à basse température. Nous sommes alors dans le mode de cuisson rôtir.
Personnellement, je choisis cette seconde solution, mais avant de servir, je repasse la viande dans un peu de sauce.
– 2 morceaux de râble (désossés cela fera 4 rouleaux de viande).
– 50 g de beurre.
– 5 cl d’huile.
– 50 g échalote.
– 5 cl de vin blanc sec.
– ½ l de fond de lapin ou de fond lié.
– thym, laurier, romarin.
– 5 cl huile pour la marinade.
Il faudrait également plutôt parler des farces au pluriel car le cuisinier peut facilement faire varier leur composition.
N’oublions quand même pas la composition classique d’une farce :
On peut choisir de mettre l’accent sur une farce comprenant un peu plus de légumes.
On peut également choisir de réaliser un plat ne comprenant que de la viande de lapin.
Libre à vous.
– 1 escalope de dinde ou de poulet.
– 50 g d’échalote.
– 5 cl de vin blanc
– 2 tranches de pain de mie
– 2 cuillers de lait en poudre
– sel, poivre 4 épices
– 1 dl de lait
– possibilité de rajouter pieds de champignons hachés.
– ciseler finement l’échalote.
– la mettre dans un ramequin avec le vin blanc.
– cuire au micro onde 1 minute.
– laisser refroidir.
– découper le pain de mie
– le faire tremper dans le lait pour le ramollir.
– hacher la viande de dinde.
Dans un récipient, mélanger viande de dinde hachée, échalotes, pain de mie essoré, lait en poudre.
Pour la liaison de la farce :
Il y a deux possibilités :
– – soit ajouter un œuf.
– soit utiliser le pouvoir de liaison du foie. Dans ce cas, on hache en même temps que la viande de dinde 100 g de foie de volaille ou foie de lapin.
– si vous utilisez les pieds de champignons hachés, il convient de les passer dans une poêle avec un peu de beurre pour les faire évaporer avant de les ajouter à la farce.
Petits trucs du chef :
Truc N°1.
Il est parfois difficile de vérifier l’assaisonnement d’une farce quand elle est crue. Le petit truc consiste à faire une petite boulette de farce que l’on va cuire dans un peu d’eau. On pourra ainsi mieux apprécier l’assaisonnement.
Truc N°2.
Le lait est poudre n’a qu’une envie, retrouver de l’eau. Il sert donc à fixer l’humidité de la farce. On parle de « rétendeur » d’eau naturel. L’industrie utilise d’autres produits.
Dans le cas où vous désirez donner à votre farce un côté « légumes », vous pouvez y ajouter une tout petite brunoise de carotte et un peu de blanc de poireau étuvé.
Le râble a été désossé.
Il a été mis à mariner dans un plat avec des échalotes ciselées, thym, laurier, romarin et un peu d’huile pour le parfumer.
Nous avons préparé la farce :
Au travail !
– poser un morceau de râble sur une planche.
– assaisonnez légèrement.
– posez une petite couche de farce.
– replier la panoufle pour former un petit rouleau.
– ficelez.
Réservez.
– dans un sautoir, faire chauffer beurre + huile.
– faites rissoler sans excès les morceaux de râble.
– quand ils ont une belle couleur, réservez.
– faire suer l’échalote ciselée.
– déglacer avec le vin blanc.
– remettre les morceaux de râble.
– mouiller avec le fond de lapin ou du fond lié.
– laisser cuire doucement.
– dans un sautoir beurre + huile.
– faire colorer les morceaux de lapin.
– passer au four à température 120° C (environ 30 minutes ou 90° C environ 45 minutes.
Sauce chasseur classique : voir recette.
– on compte 1 morceau de lapin par personne.
– dressage à l’assiette ou en plat.
– napper avec la sauce chasseur.
– supplément de sauce en saucière.
Tout dépend d’un choix. Dans la mesure où vous désirez donner à ce plat un côté « très classe », je vous recommande de préparer la veille un fond de lapin. C’est une chose très facile et cela vous permettra de vous familiariser avec la préparation des fonds.
– os provenant du désossage des râbles.
– 1 échalote
– 1 petite carotte
– thym, laurier, romarin.
– faire rissoler les os de lapin afin de leur donner une belle couleur dorée.
– ajouter carotte et échalote
– mouillez avec de l’eau
– thym, laurier, romarin
– laisser cuire 1 bonne heure tout doucement
– passer au chinois
Attention :
On ne sale JAMAIS UN FOND, tout simplement parce que l’on salera la sauce.
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Chaque fois que cela est possible, je recommande de réaliser cette recette à partir de coquilles Saint Jacques fraiches.
Trouver des coquilles Saint Jaques fraiches devient de plus en plus facile grâce aux transports de plus en plus rapides.
En quelques heures, les coquilles pêchées en Normandie, sont sur les étals des poissonniers dans l’Est et dans tout le reste de la France.
La coquille fraiche reste un produit saisonnier, mais les progrès des techniques de surgélation permettent actuellement de disposer de coquilles surgelées tout au long de l’année.
Pour les ouvrir, je dirais : laisser faire l’homme qui sait : votre poissonnier.
Je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à gagner à préparer ses coquilles soi-même.
N’oubliez pas de récupérer les coquilles vides. Elles seront utiles pour une présentation originale.
Maintenant coquilles fraiches ne signifie pas forcément que les Saint Jacques sont vendues dans leur coquille. Elles sont souvent vendues décoquillées.
Comme déjà dit : on trouve de très bonnes coquilles surgelées.
A vous de choisir :
– coquilles Saint Jacques de gros calibre, entières avec corail.
– coquilles sans corail.
– mais attention, on vous propose aussi, en promotion, d’autres produits comme les noix de pétoncle qui ne possèdent pas la même qualité.
Le plat reste quand même réalisable et de plus à prix plus accessible.
Quand vous utilisez des coquilles Saint Jacques surgelées, il existe une « petite combine » pour optimiser leur goût.
« Il faut les faire dégeler dans du lait. »
Cette technique peut d’ailleurs être utilisée pour décongeler d’autres produits, comme les escalopes de volaille…
La recette s’intitule donc : coquilles Sait Jaques sur lit de julienne au lait de noix de coco.
La coquille Saint Jacques est un produit au gout très fin. Il faut donc éviter de l’associer avec des produits trop puissants qui risquent de dénaturer son goût.
Le lait de noix de coco est également un produit délicat qui se marie bien avec certains légumes.
Il faut bien sûr choisir des légumes qui savent rester discrets : carotte, blanc de poireau, céleri rave conviennent parfaitement.
Pour donner un petit goût très légèrement piquant, on peut faire appel au gingembre et au piment en prenant soin de le débarrasser des pépins qui concentrent l’essentiel de sa puissance.
Il est également bon de garder à la julienne un peu de fermeté, de croquant. Les légumes partent trop facilement en purée.
Je pense que l’essentiel des qualités organoleptiques est le fait des coquilles Saint Jacques.
La cuisson n’est pas difficile du tout pour peu que l’on sache la règle de base :
Une coquille cuite trop longtemps se transforme en pneu !
Oui, je sais, c’est un peu rude comme affirmation, mais je pense qu’il s’agit de frapper les esprits.
En cuisant la coquille Saint Jacques « juste ce qu’il faut», on lui laisse toutes ses qualités.
En la cuisant de trop, on l’assassine.
Petiteanecdote :
Quand je me suis installé dans le Nord, en bord de mer, du côté de Dunkerque, une brave collègue de lycée m’a invité un dimanche.
Au menu : coquilles Saint Jacques.
Je me réjouissais.
La collègue avait pris soin d’ acheter des coquilles fraiches sur les quais.
Elle les a cuites au court bouillon.
Un véritable court bouillon avec carottes oignons, tout y quanti…
Combien de temps de cuisson ?
Je les ai laissées 2 heures pour qu’elles deviennent tendres.
Ah bon !
Et ensuite ?
J’ai préparé une bonne béchamel avec des champignons et des crevettes.
Je mélange le tout et je garnis la partie creuse des coquilles.
Je mets du gruyère râpé.
Il n’y a plus qu’à gratiner 10 minutes au four bien chaud.
Commentaire :
Il n’y a plus qu’à commander le corbillard pour organiser l’enterrement des coquilles Saint Jacques. !
Cette anecdote ne se veut pas être méchante, loin de là. Elle illustre tout simplement, le fait que l’ignorance de quelques petits points technologiques conduit à commettre des erreurs. Le pire c’est, que le temps aidant, on s’habitue et les erreurs entrent de plein pied dans l’héritage que l’on se transmet de génération en génération.
Laver, éplucher, relaver tous les légumes.
Les tailler en julienne fine.
Tailler l’ail et le gingembre en petits cubes (brunoise).
Laver, sécher les coquilles Saint Jacques.
La julienne :
Dans un sautoir chauffer l’huile sans excès.
Parfumez cette huile en y ajoutant ail, gingembre, oignons
Laissez à peine 1 minute puis réserver.
Ajoutez ensuite les juliennes,
Saler et laisser cuire.
Au besoin rajoutez un peu d’eau.
Surveiller la cuisson
Ajoutez le lait de coco
Poursuivez la cuisson pour garder un peu ferme.
Ajoutez ail, gingembre et oignons verts.
Ajoutez la crème facultatif
Réservez au chaud.
Vérifiez et rectifier l’assaisonnement
Les coquilles :
Dans un sautoir faire fondre le beurre et chauffer fortement.
Faire sauter les coquilles une petite minute sur chaque côté.
Il faut obtenir une petite trace de beuure bruni sur les coquilles.
Déglacer avec un peu de jus de la julienne.
Dressage :
Julienne au centre de l’assiette bien chaude.
Saint Jacques autour.
Autres idées :
Il est également intéressant de dresser dans la partie creuse des coquilles vides.
On peut dresser en feuilletés, en petites coupelles de porcelaine…
Commentaire du chef :
Ce plat facile et rapide à réaliser, peut servir d’entrée, ou de plat de résistance selon la quantité des coquilles Saint Jacques.
Accompagnements : riz de préférence Basmati, purée de pommes de terre fraiches.
Bon appétit.
Le film de la recette
Parfumer rapidement l’huile avec l’ail, l’oignon, le gingembre.
Réservez au chaud
Cuire la julienne al dente lui garder un peu de croquant
Ajoutez le lait de noix de coco bien mélanger
Sautez les coquilles Saint Jacques dans le beurre bien chaud. Une petite minute de chaque côté. Essayez d’obtenir de petites traces brunes
Dressez par exemple sur assiette
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