MENUS SEMAINE N° 48

On prend les mêmes et l’on recommence.
C’est le slogan qui convient le mieux.

Notre thermostat est résolument passé de sa position été à celle d’hiver. Il y a maintenant des matinées fraîches où nous sommes obligés de gratter les pare-brise. Excepté dans le Sud bien sûr.

L’odeur des marrons chauds vient parfumer les marchés. Elle sera bientôt remplacée par les odeurs plus puissantes des vins chauds, car les marchés de Noël sont prêts à éclore.

 ET DU CÔTE DE NOS REPAS :

Notre alimentation, elle aussi est passée en mode hivernal.
Nous avons la chance qu’elle soit suffisante en quantité.
Mais, comme les hommes sont rarement contents de leur sort, les voilà qui cherchent le maximum de qualité.
Recherche légitime, surtout quand elle a comme but principal de manger BIEN dans le sens de manger SAINEMENT.
Le BIO est sur toutes les lèvres et dans la plupart des bouches.

Mais il est vrai qu’il faut savoir faire la part des choses. Le vrai bio propose des produits, moins beaux, moins calibrés, moins formatés pourrait-on dire.
C’est dans la nature des choses. Un arbre produit forcément des pommes plus ou moins grandes. On revient lentement, trop lentement peut-être des étals sur lesquels les pommes sont alignées, toutes pareilles, au millimètre près.

La vie n’est qu’une suite de choix : une question d’argent aussi.
Une chose qui me réchauffe le cœur est le retour vers les produits locaux, mais ce n’est pas toujours possible.
A quand les plantations de bananes et de café en Alsace !
Il ne faut pas rêver. Il faut tout juste apprendre à faire la part des choses.

SUR LE MARCHE

Côté fruits et légumes :

– les choux se taillent la part du lion : rouges, verts, blancs, choux fleurs, de Bruxelles…. Ils nous en font voir de toutes les couleurs.

Le chou fait partie des produits les plus anciens de notre alimentation :

– chou rouge aux agrumes, pommes et marrons ICI
– chou vert farci, en « soupe au chou » etc…
– choux de Bruxelles ( j’en ai fait farcis) ICI
– choux fleurs, pochés, en gratin, en potage (crème Dubarry) voire en salade
– les choux en choucroute classique ou le « roug-chou » à base de chou rouge qui a du mal à décoller.

Mais n’oubliez pas :

– les navets (blancs, ou jaunes)
– les carottes de Nantes et celles énormes de Colmar.
– les rutabagas qui font leur retour ICI
– les topinambours qui vont devenir jaloux d’eux
– potirons et potimarrons s’illuminent en lampions et dans vos assiettes.  ICI

– tomates, poivrons, courgettes s’éloignent lentement mais sûrement. Ils viennent de plus en plus loin. Ils vont finir dans les serres !

Les scaroles sont en pleine forme. Les endives ont enfilé leur robe de mariée et les premières chicorées rouges ( de Vérone ou autres) vous font un clin d’œil.

Côté viandes :

– c’est le retour des plats en sauce :

– les blanquettes de veau bien sûr, mais aussi de porc, de volaille voire de poisson.
– les fricassées qui leur ressemblent mais attention fricassée et blanquettes sont des faux amis.  ICI
– les ragoûts  genre bœuf bourguignon, navarin, carbonnade

Les desserts :

– les tartes avec des fruits frais : pommes – poires –
– les tartes avec des fruits en conserves : quetsches, myrtilles
– les clafoutis simples à réaliser
– les crèmes genre crème au caramel, sans oublier les crèmes au chocolat, au café

Et puis, il est déjà temps de rêver aux repas de fin d’année.
Se réjouir est une des façons de prolonger le temps, se réjouir oui, mais aussi se souvenir, évoquer,  permet de rendre le temps élastique, car comme le dit un personnage d’un de mes livres.

“Un quart d’heure avec une belle file et un quart d’heure chez le dentiste durent exactement 15 minutes sauf que la durée ressentie n’est pas la même.”

Les histoires de mon patelin 

voir une histoire ICI

Car le temps est une invention pour les savants.
L’Homme lui, vit dans la durée.

Alors, je vous souhaite d’apprendre à faire durer votre plaisir afin qu’il se transforme en bonheur, surtout quand il est partagé.

Tournant nos regard vers Noël
Un cri
« Homard, j’arrive ! »

PS : toute ressemblance avec le nom d’un acteur ne saurait être que pure coïncidence.

A l’honneur :
Photographie de mon copain Christian d’Hulster, là-bas dans le ch’Nord du côté de Castres, où l’on a fêté Saint Martin à grands coups de lampions.

 

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