« arbre aux quarante écus », « Abricotier d’argent »,
fait partie de la plus ancienne espèce d’arbres connus.
Les chiffres ne parlent pas assez, quand je vous dirais que cet arbre existait déjà 40 millions d’années avant les dinosaures, cela donnera une meilleure idée de son âge.
Le ginkgo biloba est originaire de Chine. L’espèce sauvage a pratiquement disparu.
L’arbre ayant été reconnu comme «remarquable» il a été chouchouté par les botanistes qui, en le rapportant de leurs voyages, assurèrent ainsi sa propagation.
C’est un arbre de taille généralement moyenne mais certains exemplaires montent jusqu’à 30 m.
Il est de croissante lente, mais, avec quelques tailles bien adaptées, c’est un arbre qui possède un joli port.
En automne, le ginkgo se pare de couleurs or éblouissantes.
Le ginkgo est utilisé en médecine traditionnelle. Il possède un grand potentiel de vertus médicinales.
La joue de porc, est un morceau qui peut donner lieu à des préparations savoureuses à condition de subir une cuisson relativement longue.
Servie froide en terrine, servie chaude en ragoût ou braisée, la joue de porc n’a malheureusement pas la réputation qu’elle mérite. C’est avec plaisir que l’on constate un regain de popularité dans les dernières années. On prépare des plats rustiques à base de joues de porc.
Préparation.
En moyenne, une joue de porc pèse aux alentours de 80 g. Ce n’est pas bien grand, d’autant plus qu’il faut la parer. On sert donc 3 joues de porc/personne.
Parer une joue de porc.
Autour d’une joue de porc, vous trouvez une « sorte de peau » qu’il faut enlever. Elle n’est pas agréable à manger et risque de se rétracter pendant la cuisson et de déformer la viande.
Pour parer une joue de porc, utilisez de préférence un couteau pointu et bien affûté.
Piquez le couteau sous la peau. Glissez ensuite le couteau le long de la peau en l’inclinant vers l’extérieur pour ne pas blesser la viande.
Renouvelez l’opération des deux côtés.
Recette de la joue de porc à la bière brune.
J’ai choisi de vous livrer cette recette parce qu’elle est facile et donne de bons résultats. Nous étudierons par la suite, d’autres recettes à base de joues de porc.
Ingrédients pour 4 personnes :
12 joues de porc.
50 g de beurre + 5 cl d’huile
100 g gros oignons.
Thym, laurier,
Sel, poivre
1 tranche de gingembre
¼ de piment rouge sans graines.
33 cl de bière brune
½ l de reste de pot au feu ou de jus de viande
Fond lié
En réalité, j’ai une toute petite hésitation quand il faut indiquer le mode de cuisson. Je suis tout d’abord tenté de dire que c’est un braiser, mais il se rapproche beaucoup d’un ragoût par le fait que nous cuisons des morceaux relativement petits.
Va donc pour le braiser
parer les joues de porc.
éplucher gros oignon.
émincer l’oignon.
Chaleur assez forte :
beurre + huile
rissoler les joues de porc.
Si le récipient n’est pas assez large, rissoler en 2 fois.
petit truc :
quand je fais rissoler, j’aoute une tranche de gingembre et un peu de piment, en prenant soin d’enlever les pépins.
réserver la viande.
suer l’oignon émincé.
déglacer avec la bière brune.
mouiller avec le pot au feu ou le jus.
remettre les joues,
sel, poivre, thym, laurier
ajouter le fond lié pour faire la sauce.
vérifier le goût car la bière brune possède souvent une amertume.
au besoin, ajouter un peu de sucre.
Laisser cuire LTQF (le temps qu’il faut) une bonne demi/heure.
Vérifier la cuisson et l’assaisonnement.
Filtrer la sauce.
Servir sur assiette et napper ou servir en plat
Commentaires et trucs du chef :
Comme je vous l’ai dit, cette recette est facile.
On peut également s’amuser à la varier.
Par exemple, le miel se marie très bien à la bière pour venir contrer l’amertume.
On peut également parfumer le plat en y ajoutant un peu de moutarde.
En rappel de la « carbonade flamande » on peut rajouter une ou deux tranches de pain d’épices moutardées. A ce moment-là, il faut mixer la sauce
Régalez-vous
On pique sous la peauOn suit la peau le couteau tourné vers l’extérieuril faut parer les deux côtésJoue de porc à la bière et chou rouge
Il est temps de commencer à mettre les tuteurs pour vos tomates. Les Saints de Glace c’est pour pas bien longtemps.
C’est lors d’un voyage que j’ai vu cette façon de planter les tomates que je ne connaissais pas, mais qui me semblait pas mal ,du tout.
J’ai donc fait des essais et j’en suis très content.
Faut vous dire que chez nous, les tomates, correctement taillées montent à plus de1.50 m.
Le vent prend un malin plaisir à les secouer, voire les faire tomber.
Avec les tuteurs plantés par 3 et réunis par une barre horizontale vous ne risquez plus ce problème. Je pensais avoir une baisse de production, , Non. Il semblerait que cela marche bien
Cette année, j’ai semé 19 espèces de tomates dont beaucoup de tomates anciennes.
Les tuteurs sont plantés par 3Ils sont réunis par une barre horizontaleLes essais en 2015 ont été couronnés de succèsIl n’y a plus qu’à espérer
Keukenhof est situé non loin d’Amsterdam. C’est à mon avis le rendez-vous mondial des amateurs de fleurs à bulbes. Le parc n’et ouverts que quelques semaines
Quelle merveille de se promener dans les petites chemins, d’aller de serre en serre
Là-bas, la place du marché est bordée de marronniers. Il y en a avec des fleurs blanches et d’autres qui veulent sortir de l’ordinaire en se pavanant de fleurs rouges. Faut vous dire que les marronniers font partie intégrante de mon enfance.
Dans mon quartier, il y avait plein de marronniers qui nous fournissaient tout un arsenal de choses indispensables.
A printemps, tout de suite après la floraison, ce sont les tout petits marrons semblables à des mini oursins qui nous servaient de munition. En été, nous nous reposions à l’ombre des gros arbres ; mais nous attendions avec un mélange de joie et d’appréhension les premiers marrons.
Un marron qui éclate sur une écorce vernie, bonjour l’automne ; bonjour aussi la rentrée, le nouveau maître. Nous faisions provisions de marrons. Les plus sages bricolaient de petits bonshommes avec des marrons et des allumettes. Les plus vindicatifs bombardaient les passants avec des marrons et leur lance-pierre
Voilà les marronniers de mon enfance. Et puis un jour, un ingénieur décida que les marrons étaient bien trop dangereux. Faut vous dire qu’il avait négligemment garé sa voiture et qu’un marron un peu plus hardi que les autres était venu lui faire une bosse dans le capot.
On ne se moque pas des ingénieurs !Les marronniers furent rasés. On planta d’autres essences d’arbres notamment des tilleuls qui vous salissent les voitures avec le miel qui tombe de leurs fleurs. On a beau faire, chaque médaille a son revers.
Mais revenons en aux marronniers de la place du marché. Les bourgeons avaient éclaté il y a quelques jours et les fleurs étaient apparues.
Avez-vous pensé que le marronnier est un arbre anachronique qui allume ses bougies au printemps !
Mais les fleurs des marronniers annoncent un autre plaisir : les premières asperges.
Oh ! elles viennent de loin, d’Espagne et même de plus loin encore. Alors les marchands alignaient les bottes bien en vuz.
Vous avez vu leur prix !
Non, à ce prix-là, on va encore attendre un peu !
Et les jours passent. Les asperges deviennent de plus en plus nombreuses et les prix commencent à baisser.
Et cela dure le temps de quelques semaines, le temps d’une parenthèse car voici déjà le 21juin avec sa fête de la Saint Jean d’été.
C’est à cette date que le paysan soucieux de protéger sa plantation récolte les dernières asperges.
Aujourd’hui, on trouve de tout à n’importe quelle époque. On déguste du raisin à Noël alors qu’on le regarde avec dédain quand il est en pleine maturité.
Le sage attend que le fruit soit mûr pour le cueillir à la force de son âge, quand le jus vous dégouline le long de vos doigts. Une année passe trop vite. Elle nous conduit de parenthèses en parenthèses et c’est là un grand secret : profiter pleinement de chaque parenthèse.
Alors je vous souhaite de savoir en profiter et je conjure le sort car je vous donne rendez-vous à l’année prochaine quand ce sera le retour de la saison des asperges.
La salade de concombre est un grand classique. Pourtant, elle donne lieu à des variations dans sa réalisation.
Pour commencer, il y a déjà ceux qui pèlent le concombre, ceux qui ne le pèlent et ceux qui pèlent une longueur sur deux.
Je pense que l’aspect visuel a son importance, le goût aussi.
On pèle les concombres quand ils possèdent une peau épaisse.
Avant de passer à la suite de la réalisation, il y a lieu de savoir si on supprimer ou non les graines. Tout dépend bien sûr des espèces, car certains concombres ont effectivement des grosses graines, alors que d’autres en sont pratiquement dépourvus.
La seconde phase qui donne lieu à des variations est la taille. On peut couper le concombre en rondelle, mais également en julienne.
Faut-il dégorger ou non ?
Encore un choix à faire.
Que veut dire dégorger ?
Le concombre est très riche en eau. Si on ajoute du sel, le concombre va rendre de l’eau. Son goût sera donc plus soutenu.
Comment dégorger ?
Le plus simple est de mettre le concombre lavé, épluché et taillé dans une passoire. On ajoute du sel et on mélange. Le sel va agir. Plus longtemps vous laissez agi le sel, plus il va faire rendre de l’eau au concombre.
Quand vous jugez que c’est suffisant, je vous conseille de passer le concombre sous l’eau, puis de le presser afin d’éliminer le maximum d’eau.
Assaisonnement.
N’oubliez pas que le concombre est déjà salé. Il faut donc éviter de mettre du sel dans l’assaisonnement.
On peut préparer une vinaigrette classique.
On peut également préparer un mélange de vinaigre et de crème qui remplace l’huile.
Herbes aromatiques :
Pour ma part, j’ai un faible pour l’aneth, mais la ciboulette et la basilic peuvent également convenir.
Enigme du concombre :
Le concombre a la réputation d’être difficilement digeste. Il provoque des renvois.
Suite à un certain nombre de remarques, j’ai essayé de tailler les concombres autrement qu’en rondelles et je suis tombé sur une énigme.
A partir du moment où j’ai taillé les concombres en julienne, j’ai constaté que la clientèle ne se plaignait plus de renvois, alors que le reste des opérations n’a pas été modifié.
Franchement dit, j’aimerais bien comprendre.
Si vous avez une explication… pensez à moi.
Merci.
Salade de concombre : l’énigme de l’influence de la taille.