Salage par injection :
La seringue du bonheur.
Réflexions philosophiquement linguistiques.
Le professionnel fait exactement le même travail que l’ amateur, mais un professionnel travaille pour gagner sa vie.
L’amateur fait exactement le même travail que le professionnel, mais l’amateur recherche avant tout à se faire plaisir.
Voilà qui est clairement dit !
Je sais, je sais comme le dit la chanson…
Il y a les notions de rentabilité, d’efficacité…
Mais rien n’empêche un professionnel de se faire plaisir aussi, et heureusement, car il faut généralement tenir le coup pendant toute sa vie.
Le plus beau compliment est de dire au professionnel qu’il a su garder un cœur d’amateur.
Sans vouloir jouer sur les mots on peut quand même dire :
– il travaille de tout son cœur.
– il met du cœur à l’ouvrage.
Le salage par injection :
Quand le professionnel a besoin d’un outil, il l’achète si l’outil existe. S’il n’existe pas, il fait connaître ses besoins et je ne doute pas qu’un jour où l’autre, l’outil sera inventé.
Quand l’amateur besoin d’un outil, il bricole, il se gratte la tête, il consulte les catalogues… et souvent ne dort plus.
C’était mon cas, quand je me suis mis à la rechercher d’une seringue pour injecter les solutions salées.
Bien sûr, il existe une machine, mais à quel prix ! Alors on cherche l’occasion ou une autre solution.
Moi, j’ai pensé à mon vétérinaire. Les vétos doivent bien avoir des seringues pour gros animaux. Alors, j’étais fier de rapporter une belle seringue avec une grosse aiguille.
A moi le jambon !
J’ai rapidement déchanté car les seringues à usage médical, possèdent une belle aiguille avec un beau trou.
L’ennui, c’est que le trou se trouve à l’extrémité et prend un malin plaisir à se boucher.
Alors, on presse un bon coup, plus fort, et l’on….
l’aiguille saute, liquide vous éclabousse et vous avez le droit de nettoyer votre cuisine.
J’ai donc fait des recherches sur internet.
Eureka, j’ai trouvé la seringue de mes rêves.
Elle est proposée par « la Toque d’or »
L’inventeur de cette seringue a tout compris.
– l’aiguille se visse sur le corps (elle ne saute plus)
– l’aiguille comprend non pas 1 mais 2 ouvertures placées latéralement. Ces trous ne se bouchent plus quand on pique la viande.
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