MAROILLES A LA BIERE

MAROILLES A LA BIERE

« Comment voulez-vous gouverner un pays qui compte 246 variétés de fromages ! »
C’est  le général De Gaule qui a prononcé cette phrase.

Les années ont passé et sans nul doute le nombre des variétés de fromages a certainement augmenté.
Vu de cette façon-là, je vous jure que cela me coupe l’envie  d’entrer dans un quelconque gouvernement.
A l’exception peut-être de celui qui  gouverne , non, mais  celui qui dirige, qui encourage, qui vous conduit vers votre satisfaction disons «  gustative et gastronomique.»

Des fromages, il y en a donc beaucoup :

– ceux qui sont doux au toucher
– d’autres que l’on peut promener sans problème en voiture
– mais il y en a aussi qu’il vaut mieux inviter les fenêtres grand ouvertes.

C’est de ces fromages-là qu’il va être question dans cette article.

Pendant mes années passées dans le Nord, j’ai fréquenté :
– le vieux Lille
– le Maroilles
– les boulettes d’Avesnes, en forme pyramidale couleur Paprika.

Les deux premiers laissent des traces odorantes puissantes et, petit conseil d’ami, évitez d’en consommer avant un rendez-vous avec le dentiste. Il vous en sera reconnaissant.

« Rien ne sert de sentir, il faut puer à point »  Jean de Lafontaine ? Non : du personnel.

Mais si les Vieux Lille et le Maroilles sentent fort, ils n’en sont pas moins appréciés, avec un verre de bière comme il est de coutume.

C’est de l’association fromages forts et bière qu’est née on ne sait plus ni où ni comment, l’idée de faire mariner le fromage dans la bière.
Et quand je dis mariner, c’est au moins plusieurs jours.

Là, vous avez  le choix, car les bières, elles aussi, sont nombreuses à souhait.

Alors, le truc est simple :

– un récipient hermétique.
– un fromage coupé en deux (en diagonale c’est pas mal de tout).
– et un grand coup de bière ( je vous recommande d’en prendre deux bouteilles car les cuisiniers ont soif).

Le reste «  coule de source ».
Le fromage perd une partie de sa puissante odeur et devient «  moelleux «  au point de pouvoir être servi à la cuillère.

Un bon pain
une bonne bouteille

Le bonheur peut être si simple !

Les illustrations photographiques sont soumises à © Jean-Paul Brobeck alias PapyJipé

Attetion au poids. Un Maroilles pèse 700 g et + si affinité Déballé et coupé en deux et hop dans la bière N’ayez pas peur, il ne va pas se noyer. On ferme devinez pourquoi ? Au bout de X jours. ( 15 jours pour mon goût) on ne parle pas la bouche pleine Crémeux à souhaitalors là, tout le monde se tait des restes oui, sauf que….

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