Peler la rhubarbe
Soit avec un couteau
avec un couteau d'office[/caption]
Soit avec un rasoir
avec un économe genre rasoir[/caption]
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Peler la rhubarbe
Soit avec un couteau
avec un couteau d'office[/caption]
Soit avec un rasoir
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L’autre jour, j’ai suivi une émission culinaire à la télévision. Un cuistot a fait une démonstration : comment peler les asperges.
Je me suis bien amusé. Sa technique de pelage s’apparentait à de la voltige avec looping, vol dos et rétablissement.
Peler des asperges de cette façon-là est la meilleure façon de s’en dégouter.
Je sais que les asperges sont fragiles. Alors faisons attention, mais de là, à jouer les acrobates …
Je pense qu’il est très important de bien peler les asperges afin de pouvoir les déguster entièrement.
Voici ma méthode. Elle est simple et efficace.
On pose l’asperge sur une planche.
On la tient côté pointe.
Avec un rasoir à légumes, on part de la pointe vers l’autre extrémité.
Puis on tourne l’asperge et l’on recommence.
Ne pas oublier de raccourcir la longueur
Conservation des asperges :
L’idéal est bien sûr de manger des asperges qui viennent d’être cueillies. Ceci est le cas des gens possédant une plantation ou de ceux qui peuvent s’approvisionner chez les producteurs.
Pour vérifier la fraicheur des asperges, il suffit de les frotter les uns contre les autres. Si elles sont fraiches, elles couinent.
Pour les autres, il convient de noter que l’asperge commence à se dessécher rapidement.
La meilleure façon de les conserver est de les envelopper dans une serviette bien mouillée.
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Il existe de nombreux légumes dont la forme et la texture peut donner lieu à la fabrication de farcis : tomate, poivron, courgette, oignons, navets ainsi que des légumes qu’il faut d’abord creuser à l’aide d’une cuillère spéciale.
On peut farcir des carottes, des navets, des pommes de terre. Je me suis même amusé à farcir des choux de Bruxelles.
Le goût de ces préparations dépend avant tout de la composition de la farce et là, toutes les fantaisies sont permises.
Pour commencer ; il me semble utile de nous intéresser à la composition des farces : non pas de toutes les farces utilisées en cuisine, car le sujet est trop vaste. Nous l’étudierons plus en profondeur à une autre occasion. Aujourd’hui, je vous propose de nous cantonner aux seules farces « courantes » utilisées pour farcir les légumes.
Le plus simple est d’acheter de la farce vendue toute faite.
On trouve :
de la chaire à saucisses,
des farces dites fines,
des farces personnalisée selon le boucher qui les prépare.
Mais on peut également préparer une multitude de farces soi-même.
Une farce est réalisée à partir plusieurs éléments :
– un élément qui nous appellerons principal : porc, veau, volaille
– des éléments de garniture dont le but est d’aromatiser : oignons, échalotes,
– des éléments servant à l’assaisonnement : sel ; poivre, piment, paprika
Mais il faut également un élément porteur de goût : le gras.
Une farce est destinée à être cuite. Elle risque donc de se dessécher.
Il faut donc penser à lui adjoindre un élément ou plusieurs éléments d’une part pour l’assouplir, lui garder une texture agréable, d’autre part pour retenir l’humidité.
L’industrie utilise des « rétendeurs d’eau » (souvent de poly phosphates.) Ces produits fixent l’eau. Mais, au moment de la cuisson, l’eau ressort et l’on constate une diminution du volume.
Dans notre cuisine, on trouve heureusement quelques produits plus « naturels » qui assurent la même fonction : le lait en poudre et la mie de pain en sont deux exemples.
Il en existe d’autres mais d’un usage moins courant.
Il faut également tenir compte que la cuisson va modifier la texture. Il faut donc ajouter un élément de liaison que va faire « coller » tous les autres éléments de la farce.
On peut utiliser des œufs ou d’autres éléments qui coagulent (le foie)
L’expérience, les essais culinaires, l’inéluctable évolution que subit chaque cuisinier, le conduit à posséder quelques recettes de farces personnelles.
Celle que je vous propose pour farcir les poivrons à ma façon comprend : (pour une vingtaine de petits poivrons)
Hacher les viandes avec un hachoir (ou acheter de la viande que vous faites –hacher par le boucher)
Réunir dans un récipient, les viandes, hachées, les échalotes, la mie de pain, le lait en poudre, les œufs, l’assaisonnement.
Bien mélanger
Il est difficile, quand on n’a pas l’habitude de juger de l’assaisonnement d’une farce crue. Cet assaisonnement change à la cuisson. Le truc consiste à faire une petite boulette de farce et de la faire cuire (pocher) dans un peu d’eau non salée. La dégustation de cette farce vous donnera une idée plus juste.
Farcir les poivrons :
(Voir photos).
En réalité, nous sommes dans un mode de cuisson braiser.
Faire dorer légèrement les poivrons dans de la matière grasse (beurre + huile)
Mouiller avec un liquide (reste pot au feu, fond brun, reste de sauce ou à défaut de l’eau avec un bouillon gras.
Cuire LTQF (le temps qu’il faut)
A la cuisson, la farce devient ferme. Pour les utilisateurs de sondes 70 ° à cœur est une bonne moyenne.
¨Préparer des farcis, c’est quand même un certain travail. Autant en faire suffisamment afin de pouvoir en congeler.
D’un autre côté, cuire des farcis tout seuls, c’est triste. On va leur donner des copains.
Tranches de pommes de terre, oignons nouveaux, gros oignons et tout le reste… ad libitum…
Huiler un plat avec un pinceau.
Déposer une couche de légumes variés.
Poser vos farcis.
Enfourner.
On reste sur les 70° C à cœur.
Vous avez aussi la possibilité d’utiliser des herbes de saison estragon, cerfeuil, aneth…
Il est difficile d’évaluer exactement la quantité de farce. J’ai pris le parti d’en faire trop. Je mets le reste dans une terrine que je cuis en même temps que les poivrons. On obtient une terrine qui peut servir d’entrée.
Le film de la recette
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J’aime bien savoir d’où viennent les mots.
Celui de daube fait monter en moi, des odeurs suaves de viande longuement mijotée, de vin aussi. Daube évoque des plats que l’on prend plaisir à déguster entre amis tellement proches, que l’on n’hésite pas à prendre les os avec ses doigts.
Voilà : une daube c’est ça !
Les doigts pleins de gras.
Les narines qui palpitent.
La sauce qui vous fait des moustaches.
Ces plats-là, sont faits pour le partage dans l’intimité.
Et pourtant :
Il paraît d’après les doctes linguistes, que le mot daube est un mot venant de l’argot. De l’argot lyonnais, comme dans les bons polars avec « Dédé la saumure et François l’éclopé. »
Daube serait un dérivé de « gâté. »
Non pas gâtés comme les enfants le jour de Noël, non gâtés, bon à être jetés.
Alors comme nous vivons de petits rien, donnez vous la peine de vous asseoir à ma table. Je vous invite.
Vous allez vous régaler.
En principe 1.2 kg de queue de bœuf.
Je dis « en principe » car quand on n’aime, on ne compte pas.
100 g de gros oignon
2 gousses d’ail
600 g de carotte
½ l de vin (rouge ou blanc)
1 l de fond de veau brun
50 g de beurre, 5 cl d’huile
bouquet garni
sel, poivre, éventuellement piment.
La veille, la queue de bœuf sera cuite façon pot au feu.
Après refroidissement, les morceaux seront réservés.
Dans une marmite :
faire rissoler les morceaux de queue de bœuf pour leur donner une couleur et un goût.
ajouter l’oignon émincé.
faire suer.
ajouter les carottes taillées en rondelles.
déglacer avec le vin.
mouiller avec le fond de cuisson (récupéré de la veille).
assaisonnement et bouquet garni, ail, épices…
Laisser mijoter.
En fait, la queue de bœuf étant déjà cuite, la cuisson ne dure pas longtemps.
On pose la marmite sur la table.
Plat avec de la purée de pommes de terre.
Et l’on se régale !
Le paradis appartient aux gens simples.
Le film de la recette
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Chaque année, c’est la même corvée. On a beau démonter et remiser le salon de jardin blanc…il supporte mal l’hiver, et quand on le sort au printemps : il fait grise mine !
Oui, le salon devient gris.
Un grand coup de nettoyeur sous pression.
On arrive tout juste à se mouiller
Alors quoi ?
T’aurais pas un truc Papy ?
Mais si que j’en ai un.
Prenez une simple éponge. Pas une éponge ui gratte avec son dos. Une éponge normale.
Le truc c’est de prendre un produit qui ramène de l’oxygène dans la lessive. Une poudre qui se termine en isch.. allez va…
On frotte
On laisse agir,
On rincer avec le jet d’eau
On admire
Merci qui ?
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Mon histoire remonte il y a bien longtemps.
A l’époque, on n’avait pas même inventé les voitures.
C’est vous dire …
Pas de voitures, pas de camions, pas de tracteur non plus. Alors, c’est le cheval ou le bœuf qui tirait la charrue. Les gens riches, comme de coutume, n’avaient pas de difficultés. Ils se déplaçaient en calèche ou autres voitures hippomobiles.
Mais voilà, mon histoire se passe à la campagne.
Joséphine et Jules vivent dans une ferme : une vache et quelques arpents de terre. Et comme toutes les femmes de la campagne, Joséphine élève un cochon, quelques lapins et des poules mais elle avait hérité de sa mère, un sacré tour de main pour fabriquer les fromages de chèvre. Alors, elle élevait quelques biquettes et fabriquait de petits fromages appelés crottins. Ces crottins-là faisaient sa fierté, car elle les roulait dans les cendres des feux de bois, qu’elle avait recueillies tout au long de l’hiver.
Demain, se tient le comice agricole et avec le comice, il y avait aussi, le marché annuel, là-bas sur la grand-place.
Alors, tous les paysans du coin se donnent rendez-vous. On vend les produits des fermes et l’on en profite pour renouveler sa garde robe, un pantalon solide, en velours, un restant de coupon de tissu pour madame.
Le lendemain donc, Joséphine et Jules se lèvent de très bonne heure. Le soleil lui, n’avait pas encore montrer le bout de son nez et la rosée perle dans les prairies.
Jules prépare le baudet : « mon cheval de course » comme il se plait à dire. Et le baudet fut harnaché. Jules lui fixe deux gros paniers et Joséphine s’empresse d’y mettre ses précieux fromages emballés séparément.
Et ils se mettent en route. Jules tient la longe, Joséphine trottine à ses côtés et le baudet avance comment dire, presque joyeusement comme s’il connaissait le but de la promenade.
Quand ils arrivent au croisement du gros chêne, ils rencontrent les voisins les plus proches. D’ailleurs, plus proches n’est qu’une simple expression, car la maison des voisins est à plus de 2 km. Des voisins comme ça, ne vous gênent pas.
En apercevant Jules et son épouse, le voisin ne peut se retenir :
« On aura tout vu ! Vous avez un baudet et vous marchez à côté de lui. Vous avez peut être peur de le fatiguer ? Un baudet s’est fait pour s’asseoir dessus ! »
Alors Jules fait signe à sa femme.
« Allez, Joséphine monte. »
Et le voyage continue.
Comme le baudet n’avance que lentement, faut vous dire que la Joséphine fait son poids, les voisins prennent rapidement de l’avance.
Quand Jules et Joséphine arrivent à la hauteur de la vieille chapelle, ils « tombent » sur le vieil Arthur.
Faut vous dire que le vieil Arthur n’avait pas même 50 ans. Dans la région, tout le monde dit « le vieil Arthur » Je vais vous dire, je crois qu’Arthur est né vieux. Cet homme-là, n’a certainement jamais été jeune. Il ne participait à rien et de mémoires d’anciens, on ne se souvient pas de l’avoir jamais vu à aucun bal. Arthur est un solitaire, avec un teint cramoisi. On ne sent pas bien en sa présence ; on n’a qu’une hâte c’est qu’il reparte au plus vite. Et voilà que l’Arthur s’exclame :
« On aura tout vu ! Une femme sur un baudet, pendant que son mari trotte à ses côtés. A quand les femmes en pantalons, des femmes qui fument.
Alors, la Joséphine dit :
Jules, j’aimerais bien un peu me détendre les jambes. Viens prendre ma place.
Et le voyage continue.
Quand ils passent derrière le moulin, voilà qu’ils se retrouvent nez à nez avec Henriette. Faut vous dire que la Henriette c’est un sacré morceau. Un caractère à vous faire fuir. D’ailleurs, on ne lui a jamais connu le moindre amoureux. C’est vous dire…
Henriette, s’est arrêtée en plein milieu de la route. Les poings sur les hanches.
«On aura tout vu !
Monsieur se prélasse sur son baudet pendant que sa femme est obligée de marcher » Puis elle prononça un mot en dialecte, incompréhensible qui se termine pas « cho ». Qui sait ? peut être l’ancêtre de macho ?
Alors Jules qui se sent visé, s’adresse à Joséphine. Allez viens monte avec moi. Le baudet aura assez de force pour nous porter tous les deux.
Et le voyage continue.
Avant d’arriver au bourg, la route s’amuse à faire une petite montée : un petit raidillon, mais qui vous casse les jambes.
Le baudet prend son élan… mais voilà…le Maurice est justement assis sur le banc :
« on aura tout vu ! Vous n’avez pas honte ? A deux sur un baudet. Vous allez finir par le tuer »
Sur la grand-place, il y a foule. D’un côté, là-bas sous les grands marronniers, les paysannes ont installé leurs grands paniers. On vend le surplus de légumes, des œufs, de la farine aussi et il flotte dans l’air l’odeur puissante des saucisses fumées, du lard doré.
Un coin de la place est réservé aux marchands qui vendent les porcelets roses que l’on va engraisser. Les poussins piaillent et sautillent comme des boules jaunes. Et puis il y a les marchands. Ils vendent de tout e de rien, des choses utiles et d’autres futiles. Je ne parle bien sûr pas des chapeaux de paille et des tabliers. Ces choses-là sont indispensables, mais dites-moi, vous croyez vraiment que les rubans valent la dépense ?
Vers midi, c’est un mouvement de foule. Il y a ceux qui se paient un bon repas chez André, le bistrotier. Il y a les autres, qui vont s’asseoir sur les marches de l’église et qui dégustent lentement leurs tartines tirées de leur sac.
Au fait, vous avez vu Joséphine et Jules ? Où sont-ils passés ? Avec leur baudet, ils ne devraient pas passer inaperçus ?
Et bien, je vais vous dire moi, où sont passés Joséphine et Jules. Ils se sont assis sur le banc, oui le banc sur lequel était assis Maurice.
A côté d’eux, le baudet broute un peu d’herbe, mais sans appétit.
Joséphine et Jules se regardent tristement
Alors on fait quoi ?
alors on fait quoi ?
Dites moi ? Vous avez une solution ?
Et c’est Joséphine qui conclut en quelques mots pleins de sagesse. Ces mots-là sont entrés dans l’histoire tellement qu’ils savent exprimer une réalité
« Tu peux te tourner comme tu veux. Tu as toujours ton cul par derrière.»
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On n’a pas toujours besoin de “chercher midi à quatorze heures.” D’ailleurs, entre nous, on aurait bien du mal avec le décalage horaire.
Trêve de plaisanterie, je veux tout simplement dire que les recettes les plus simples sont parfois les meilleures.
Heureusement que l’on a « inventé » les pommes de terre.
Merci Monsieur Parmentier. Il paraîtrait que vous n’avez pas eu la tâche facile.
Voyons cela de plus près.
Pour cela je vais me permettre d’évoquer quelques souvenirs. Non pas que je date de l’époque de Parmentier ! quand même pas…
J’ai habité longtemps la Flandre maritime à une altitude telle que j’avais le vertige en regardant par la fenêtre. Non sans blague ! J’habitais un polder qui culminait à moins 40 cm.
Non loin, un village « Warhem ». C’est là, paraît-il, que l’on vit les premières pommes de terre de France.
Un marin avait rapporté et planté dans son jardin, quelques bulbes pour la simple beauté des fleurs. Des fleurs comme ça, personne n’en avait vu dans la région.
Parmentier, lui, n’était pas cultivateur. Il se contentait d’être – excusez du peu : pharmacien militaire, agronome, nutritionniste et hygiéniste.
Parmentier est surtout celui qui a compris le premier toute l’importance de ce bulbe appelé «papate ».
Pour lutter contre l’immobilisme du monde paysan (tiens, on se croirait à Bruxelles) Parmentier eut une idée qui depuis à fait son chemin, à moins qu’elle n’ait creusé son trou, façon de parler bien sûr.
Il paraît qu’il a fait planter des pommes de terre dans un champ. Pour bien faire comprendre que ces bulbes là étaient précieux, il disposa des soldats autour du champ, mais ces soldats là avaient pour ordre de ne rien voir. Si bien que l’on piqua des pommes de terre et que les heureux voleurs croyant avoir volé, furent tout simplement les artisans d’une manœuvre politique.
(parenthèses)
Le système Parmentier est entré dans les anales. Quand on a inventé la cuisine moderne plus ou moins bien comprise de genre steak avec compote de kiwi) on déclara que ce genre de cuisine n’est apprécié que par les gens intelligents.
Et comme personne ne voulait se sentir… la cuisine passa comme une fleur.
Toujours est-il, et là, je suis très sérieux, que la pomme de terre évita à certains de nos ancêtres, de mourir de faim ce qui aurait eu pour conséquence tragique que vous ne seriez pas en train de lire ma littérature et que j’aurais peut-être pas eu l’occasion de l’écrire.
Mais revenons à nos… pas moutons… mais à nos pommes de terre.
L’importance de la pomme de terre (ou des pommes de terre, il y a des dizaines d’espèces) se mesure au nombre de recettes.
Et comme dit : les plus simples sont…
Voici donc une petite recette de papy.
On compte généralement 250 g de pomme de terre/personne.
Donc
1 kg de pommes de terre. Nous choisirons des « rates » ou des « Charlotte ». Choisissez des toutes petites.
bien laver les pommes de terre.
ne pas les éplucher.
bien sécher.
Dans une poêle, sautoir…
chauffer 1 dl d’huile.
ajouter les pommes de terre (vous comprendrez pourquoi j’ai insisté sur le bien sécher)
1 gousse d’ail s’il est rose et frais c’est parfait.
laisser cuire et retournant de temps en temps pour les faire dorer uniformément.
vérifier la cuisson : quand les pommes de terre commenceront à devenir molles
Dépêchez-vous de manger, car quand les autres auront goûté…
C’est tout simple et tellement bon.
Le film de la recette :
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Mamy aborde la cuisine comme un docteur, avec son esprit d’analyse pointu, afin de pouvoir permettre à papy de manger de tout dans les meilleurs conditions.
Voici un exemple de la démarche qui a débouché sur la création d’une recette.
Papy adore la tarte à la rhubarbe. Y a pas de mal à cela sauf que papy est en brouillé avec le sucre. Le vrai sucre c’est normal, mais les sucres cachés eux aussi, et ce sont justement ces sucres-là qui viennent jouer les trouble-fêtes.
Pour une tarte de 8 parts, il faut :
250 g de farine……………………..soit 175 g de sucre.
125 g de beurre…………………… bon pour le cholestérol !
eau, sel, pas de sucre
750 g de rhubarbe…………………soit 112 g de sucre.
Edulcorant
3 œufs
Vanille
Yaourt grec
Une tarte à la rhubarbe sans meringue comprend donc 287 g de glucides pour 8 parts. Soit 48 g de glucides pour chaque part.
Pour faire simple 48 g de glucides correspondent en gros à presque 10 morceaux de sucre.
Se priver de rhubarbe. Ah ça : non !
Mais il vaut mieux ne pas manger la pâte.
Un tarte sans pâte : c’est un flan.
Et voilà le travail !
750 g de rhubarbe.
3 œufs
1 yaourt grec
vanille
édulcorant
Eplucher la rhubarbe.
Tronçonner en morceaux de 1 cm
Ajouter un peu d’édulcorant ( la quantité dépend du pouvoir sucrant)
cuire au microonde environ 5 minutes ( à surveiller, les morceaux doivent être mous mais son faire de compote)
Mettre dans un plat de cuisson.
Préparer l’appareil (œufs, yaourt grec, vanille)
Verser sur le rhubarbe
Enfourner et cuire à 180° C
Laisser refroidir ou du moins tiédir avant de manger.
Papy et mamy sont contents !
Le film de la recette
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Jean-Paul Brobeck est un alsacien pure souche. Né dans la « Cité » à l’ombre du clocher Saint Joseph, il a quitté ce quartier à l’âge de 5 ans. Ayant construit sa maison dans la banlieue, Jean-Paul est devenu sausheimois pour une dizaine d’années. Instituteur, Jean-Paul travaillait également dans la presse comme laborantin, rédacteur billingue et photographe. C’est d’ailleurs par le biais de la photographie que Jean-Paul Brobeck acquis une notoriété. Fin des années 60 début des années 70, Jean-Paul a lancé le diaporama en Alsace et remporté de nombreux prix en France et à l’Etranger. (Epinal, Vichy ; Sydney, Londres)
Puis il devint professeur de photographie à l ‘Ecole supérieure de journalisme de Lille : une école prestigieuse qui le mit en contact avec quelques grands personnages de notre époque. Parallèlement à ses activités de journaliste, Jean-Paul exerça également le métier de professeur de cuisine et de restaurateur.
C’est en 2008, qu’il revient s’installer dans sa ville natale Mulhouse. Mais le jeune retraité reste actif. Il publie un livre :
“les histoires de mon patelin” : Editions St Brice.
Il reprend aussi ses activités de diaporamiste. C’est parce qu’ils recherchaient un « patelin typiquement alsacien que Jean-Paul et son épouse, ont prit contact avec Joseph Haas président du cercle d’histoire de Waldighoffen.
Ils « tournèrent » leur premier film en 2012 et n’arrêtent plus car chaque année, ils mettent en scène de nouvelles histoires.
C’est dans le cadre de ces tournages, que s’est constituée une équipe informelle : personnes qui acceptent de jouer des rôles, de partager des moments de bonheur, de fabriquer parfois les décors et de donner rendez-vous chaque année pour une projection qui ravit les spectateurs devenus fidèles.
PATRICK LABBE, fait partie des acteurs de la première heure.
Un caractère enjoué, un tantinet espiègle, Patrick n’avait pas son pareil pour amuser les gens et les faire rire. Dans « l’histoire du géranium » il joue le rôle de Guschti avec son complice Alain Nacher qui joue le « Changi » Les deux garnements s’en prennent à Henriette. (Marguerite Haller) qui délaisse son entreprise de pompes funèbres pour venir se refaire un moral d’acier.
L’histoire du douanier (2013) a laissé de grands souvenirs quand Jean Eglin (déguisé en douanier, n’a pas même été reconnu par un ami de passage) Patrick Labbé tenait le rôle du contrebandier qui passe et repasse la frontière et vient hanter les nuits du pauvre douanier.
En 2014, on poussa encore un cran supplémentaire quand le groupe se mit à tourner « l’histoire du Schnaps ». Joseph dénicha un alambic et l’on se mit à distiller, ou du moins à faire semblant pendant que Pascal distillait vraiment.
Ces films sont réalisés avec le cœur. Entre l’idée de départ, l’écriture du scénario, les prises de vues, les prises de sons, il se passe parfois des mois. Ensuite, c’est Jean-Paul qui se colle au montage numérique, à la correction des photos, à la réalisation de la bande sonore. Et l’équipe se retrouve devant l’écran de la salle du forum des associations de Waldighoffen.
Les membres de cette équipe sont actifs dans la vie socioculturelle. Entièrement bénévoles, ils ont toujours refusé de créer une structure officielle.
L’important c’est de passer de bons moments ensemble. De se retrouver autour d’une table dans un restaurant et de voir briller les yeux des gens quand nous présentons notre travail.
Ce sont les paroles de Patrick, toujours prêt, toujours partant pour de nouvelles aventures car il trouvait auprès de ses amis, un équilibre, une valorisation, une raison d’être et des moments qu’il ne trouvait pas forcément ailleurs.
Car Patrick, le rigolard passait par des moments de grande déprime, de doute aussi. Mais les amis étaient là et il savait qu’il pouvait compter sur eux.
Tourner un film, c’est comme prendre quelques jours de vacances !
C’est ainsi que Marguerite Haller résume avec justesse, l’esprit qui anime cette équipe.
On dirait que le sort se plait à venir jouer les trouble-fêtes. Un jour, Jean-Paul qui avait invité Patrick pour souper ne le vit pas venir. Il s’inquiéta et il apprit que Patrick avait été victime d’un AVC.
Après un séjour à l’hôpital, Patrick rentra chez lui à Landser. Il sortait de moins en moins, ne répondait plus au téléphone. Il s’isola et ne vit plus personne de l’équipe. Fallait-il oublier les jours heureux ?
Adieu l’artiste. Dans nos cœurs continuent à résonner tes éclats de voix et tes éclats de rire, comme si tu continuais à être à nos côtés.
La bande de tes copains.
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