TOPINAMBOUR : CUISSON 

Intentions de cet article :
Je vous ai déjà parlé du topinambour dans deux articles :

ICI

et

LA

J’ai beaucoup de mal à comprendre que l’on boude ce légume vu la richesse de sa composition et ses vertus alimentaires.
D’ailleurs les « anciens » ne s’y étaient pas trompés.
Les surnoms sont parlants.
Le topinambour est aussi appelé :
– artichaut de Jérusalem.
– truffe du Canada.
– soleil vivace.
Auxquels j’ajouterais volontiers celui de « pomme de terre des diabétiques » vu sa pauvreté en glucides.
Jetez un coup d’œil
ICI
Suite à mes premiers articles, quelques lecteurs m’ont posé des questions sur la cuisson des topinambours en me parlant des difficultés qu’ils ont rencontrées.
Voici donc ma réponse :
Malgré sa pauvreté en glucides (sucres) le topinambour prend vite de la couleur quand on le cuit dans une poêle. Je dirais même, qu’il brûle très rapidement, si on ne prend pas quelques précautions.
Je vous propose donc quelques explications sous forme de roman photo.
1)

Nul besoin d’éplucher le topinambour.
Brossez-le bien sous l’eau.
2)

Le topinambour possède un sens.
La partie pointue est dirigée vers le haut. C’est de là que partira la tige.
3)
Photo empruntée à Wikipédia
Le topinambour appartient à la famille du tournesol et peut dépasser les deux mètres.
Il porte des fleurs jaunes et forme des tubercules dans le sol comme la pomme de terre.
Il est rustique et vivace.
4)
On coupe les deux extrémités souvent un peu plus dures.
5)

Le topinambour est coupé en tranches épaisses.
6)

Cuisson :
– une poêle avec un corps gras (j’utilise de l’huile)
– je parfume l’huile avec une gousse d’ail écrasée et un morceau de piment pas trop fort.
7)

– on ajoute les tranches et on règle le feu sur « moyen »
8)

– dès le départ, il faut mettre un couvercle.
– le topinambour va donc étuver en même temps que prendre de la couleur.
9)

– surveillez la cuisson. Ce n’est pas le moment de passer un coup de téléphone !
– enlever le couvercle, quand les tranches sont devenues tendres à votre goût, et saupoudrez avec des épices à pomme de terre.
COMMENTAIRES DU CHEF.
Le topinambour est boudé à cause de sa mauvaise réputation.
« Nous en avons mangé pendant le guerre », affirment des gens qui n’ont que 20 ans.
Il suffirait qu’un restaurateur haut de gamme en serve un jour sous l’appellation d’artichaut de Jérusalem ou truffe du Canada, et il serait vite remis à l’honneur.
Le topinambour se marie bien avec le goût de noisette.
Sa cuisson peut être modulée dans le sens que l’on peut adapter la texture finale.
Il y a ceux qui aiment le topinambour juste un peu ferme et d’autres qui l’aiment bien cuit.
Je vais m’amuser à mettre au point des recettes pour redonner à ce légumes la place qu’il mérite.
Suite au prochain numéro
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