Le temps est élastique.
Je vous l’ai dit.
Un quart d’heure c’est quinze minutes.
Et quinze minutes, c’est quinze minutes.
Pas une de plus,
Pas une de moins.
Diantre !
Faut ce qu’il faut,
Sinon c’est le désordre :
La porte ouverte à tout,
La chienlit… comme disait le grand Charles.
C’est quoi ce sourire moqueur ?
Vous ne voudriez quand même pas mettre en doute
D’aussi vraies valeurs ?
Et bien non ! Permettez-vous de vous suggérer
Que l’idée de temps peut être modulée,
Et que loin d’être irrémédiablement statique,
La notion de temps peut revêtir un aspect élastique.
Tenez, prenons un exemple des plus classiques :
Monter derrière la belle l’escalier qui mène au paradis.
Il est de notoriété publique,
Que déjà sur ce chemin, l’amour vous ravit.
Il en va de même quand le vent s’est apaisé ;
Evoquer les vagues qui vous ont emportés,
Est une autre façon de prolonger.
C’est pourquoi bien haut,
Je me risque d’affirmer
Que le temps est variable à ses deux extrémités,
Et n’en déplaise à messieurs les censeurs,
Ce n’est pas une raison d’ignorer la voix du cœur.
N’oubliez pas l’importance capitale des préliminaires !
Même Casanova ne me contredirait pas.
Mais n’oubliez pas non plus de constituer des rêves,
Comme des photos que l’on colle dans l’album de sa vie.
Car c’est dans sa tête,
Que chaque homme fera ses dernièrs voyages vers l’infini.
papy 2016
Views: 1700