Un véritable été indien. Nous avons de la chance. Profitons-en.
Que dire du marché ?
C’est le train-train, habituel et sécurisant.
On trouve de tout… à tous les prix. C’est là, que le bât blesse. Les prix ne cessent de flamber. Et les raisons ne manquent pas :
– le gel du printemps
– la météo trop froide au mois de mai
– le manque ou le trop d’eau selon les régions
– le covid à toutes les sauces.
Il est normal qu’un agriculteur puisse vivre de son travail. Ce n’est pas toujours le cas, mais de l’autre côté, celui qui fait ses courses doit également s’en sortir
L’éternel « vivre et laissez vivre »
Pas étonnant que les gens des villes aspirent de plus en plus à habiter la campagne. Une petite maison, enfin pas trop petite quand même, et un jardin dans lequel on récoltera ses propres légumes
Le bonheur ?
On trouve de tout sur marché, même si nous nous acheminons vers la fin de saison.
Légumes :
– pommes de terre.
– courgettes.
– poivrons.
– aubergines.
– tomates.
– oignons, ail, basilic et autres fines herbes…
– carottes.
– derniers concombres.
– potirons et potimarrons.
Tout cela sent la ratatouille, la salade niçoise…
N’oubliez pas de faire votre plein de vitamines, en mangeant des crudités.
Viandes :
L’heure des ragoûts longuement mijotés n’est pas encore arrivée, alors on profite des « sautés » ces viandes vite cuites dans une poêle, avec un petit jus. Gardons les sauces pour la mauvaise saison.
N’oubliez pas volailles et lapins.
Fruits :
Les quetsches vont bientôt disparaître des étals.
Je n’ai pas trouvé des pêches des vignes, alors je me suis rabattu sur les pêches et les nectarines.
Tiens les premières mandarines sont arrivées.
Et puis, c’est la pleine saison des raisins. Il existe des tas de variétés. J’ai un petit faible pour le muscat de Hambourg au goût très typé.
Et nos menus alors !
Je continue fidèlement mon buffet de crudités quotidien.
Je n’assaisonne pas mes légumes que je conserve au froid, dans des boîtes hermétiques.
Je prépare plusieurs sortes de sauces : vinaigrette, sauce avec mayonnaise etc…
Chacun se sert et choisit la sauce qui lui plaît.
Avec ce système, on jette beaucoup moins.
Osez ! Une tarte à la tomate et au boudin :
– pâte brisée ou feuilletée au choix.
– un peu de moutarde déposée au pinceau sur la pâte.
– des tranches de tomate.
– sur chaque tomate, une tranche de boudin.
– quelques fines herbes.
– et hop dans le four !
Un repas délicieux avec une salade.
Osez ! Une tarte aux raisins
– achetez un fond de tarte en génoise.
– garnissez-le avec une petite couche de crème pâtissière.
– déposez des baies de raisins (on peut alterner les couleurs)
Osez ! une charlotte froide
– une charlotte aux pommes froide dans son habit de biscuits cuillers ou de boudoirs.
Voir ICI
Le truc du jour :
Voilà : 2021 n’a pas été une année à tomates. Le mildiou a fait des ravages ; le temps n’a pas toujours été favorable. Alors il ne reste plus qu’à récolter les dernières tomates. Surtout n’allez pas jeter les tomates vertes. Elles peuvent se transformer en une excellente confiture.
– 500 g de tomates vertes
– 300 g de sucre (il conserve à partir de 60%.)
– vanille
– autres fruits selon vos idées (figues, melon, etc)
– jus de citron.
Progression :
– découpez tous les fruits en petits morceaux
– ajoutez le sucre et la vanille.
– laissez macérer le tout au froid (1 nuit minimum plus si affinités !)
– vous obtiendrez beaucoup de jus.
Laissez cuire longuement pour faire épaissir par évaporation.
J’ajoute 2 g d’agar agar pour 500 g de produit fini (fruits + sucre).
N’en mettez pas trop, sinon vous fabriquerez une masse trop élastique.
Mettez en verre.
Fermez bien chaud.
Étiquetez, car on croit toujours se souvenir mais…
Je m’amuse chaque année à faire de nouveaux mélanges. J’essaie des épices, des fruits différents : bonheur d’inventer.
Et oui, ainsi va la Vie.
L’autre jour, j’ai surpris une discussion entre deux dames.
L’un d’elle a déclaré avec un grand soupir :
Oh que j’aimerais avoir un mari cuisinier !
Il y a des cœurs à prendre !
Views: 288