Introduction à la cuisine économique

Depuis le fond des temps, on entend la même mise en garde

“Notre monde est à un tournant !”

Chaque génération affirme bien haut.

 ” que les jeunes ne sont plus ce qu’ils étaient dans le temps”


Pourtant, et loin de moi de jouer les prophètes,
“on a tellement tiré sur la ficelle, qu’elle finit par se casser”.


La Terre, l’immense Planète n’est pas inépuisable. Chaque année, le jour de “dépassement” avance. C’est le jour où selon une expression plus imagée, on a finit de manger son pain blanc. Ce jour-là, on commence à vivre à crédit. La Terre a donné tout ce qu’elle a économisé.
Cela me fait penser à une expression populaire
“La plus belle fille ne peut donner que ce qu’elle a”.

“On” a trop longtemps tergiversé avant d’admettre les changements climatiques dus au réchauffement. On a longtemps vécu comme Madame de Pompadour et son ” après nous le déluge”

Si vous n’êtes pas oppressé par les soucis pour votre vie, soyez-le au moins pour l’avenir de vos enfants ou petits-enfants.
Il ne fait pas bon d’être jeunes en ce moment.

 

LA CUISINE ÉCONOMIQUE

Le doute n’est plus permis. Notre société a atteint un point de rupture. Étant amateur de photographie, je pense en images. Eh bien ! je vais vous en donner une.

Une planche : une simple planche posée sur un tuyau rond, vous savez le Rola-bola du cirque. Le clown essaie de tenir l’équilibre, nous, nous allons simplement essayer de marcher sur la planche. Arrive immanquablement le moment où elle va basculer.

Voilà l’image de notre société : elle va basculer. Pour sûr ! Le doute n’est plus permis.

Quand on se retourne sur l’histoire de notre monde, il faut bien constater que l’évolution nous a régulièrement conduits à ce genre de basculement.

On s’adapte ou l’on disparaît !

Pendant mes vacances, j’ai survolé le Mont-Blanc en hélicoptère. Je suis rentré malheureux. Je n’ai plus reconnu la montagne des varappes de ma jeunesse. Les torrents pleurent encore quelques gouttes, les glaciers fondent à vue d’œil. C’est désormais le thermomètre qui joue les alpinistes.

« On attend les preuves formelles du réchauffement climatique » disaient les scientifiques à la solde des lobbyings.
Maintenant, le doute n’est plus permis. Elles vous sautent à la figure et vous empêchent de dormir la nuit, quand la température refuse de descendre sous les 25 °C.

S’adapter ou disparaître. Nous n’avons plus le choix. Nos politiciens sont largement dépassés. Désormais, on navigue à vue, de crise en crise, de manifestation en manifestation.
On pare au plus pressé.

Il faudra apprendre à économiser. Terminée l’abondance.

Excusez-moi, mais il me semble que déjà dans le passé, on a parlé des vaches grasses et de vaches maigres.

Les prix flambent comme les incendies de forêt, mais il n’existe pas de pompiers pour éteindre la flambée des prix.

Oh ! il y aura toujours une catégorie de gens qui sauront tirer leur épingle du jeu. Il y avait bien des personnes qui sabraient le champagne pendant que les autres mouraient de faim dans les tranchées.

C’est un petit virus qui a mis le feu aux poudres, un petit truc de rien de tout, mais qui a eu des conséquences dont il faudra tenir compte.

« Travaillez plus pour gagner plus ! » Vous vous souvenez ?
Travailler plus longtemps pour toucher une meilleure retraite, ou alors pour mourir avant de pouvoir en bénéficier.

Le petit virus est venu « nous mettre martel en tête ! »
Un nombre grandissant de personnes s’est rendu compte que gagner sa vie c’est bien : la vivre c’est mieux !

Alors, dans les villes de plus en plus d’appartements restent vides, et l’immobilier des campagnes s’est mis à flamber. On a de plus en plus de mal à recruter des travailleurs, qu’ils soient garçons de café ou professeurs désormais formés en 4 jours. Cela me fait repenser à la réflexion d’un futur enseignant auquel l’inspecteur excédé par la nullité du candidat a dit :
Donnez-moi 3 raisons de devenir instituteur.
Et le gars de répondre : juillet, août et septembre.

Le télétravail a permis aux entreprises de raboter les frais de cantine, les frais de transport, des locaux aussi.

Il existe des « forts en math » qui ont fait le calcul.
Si vous additionnez le prix du carburant, le prix des repas au restaurant, les frais de voiture, les frais vestimentaires et que vous vous enleviez le tout au salaire que vous touchez, sans compter les impôts directs, indirects, et impôts à venir, il vaut parfois mieux rester chez soi et vivre des « allocs ».

Impôts, un pot ! Le monde à grand soif !

S’adapter ou disparaître.
Ce n’est non seulement une constatation de bon sens, mais une véritable menace.

Il faut remplacer votre chaudière.
Il fait isoler votre maison.
Il faut équiper votre toit en panneaux solaires.
Il faut installer un thermostat sur vos radiateurs.

Le calcul est simple. Les modifications de votre maison seront rentabilisées en 5 ans, juste le temps de tomber en panne, afin de pouvoir repartir pour 5 ans, mais pas aux mêmes tarifs. Tout augmente, que voulez-vous !

« Faut quand même pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages ! »

Quel monde allons-nous laisser à nos descendants ?
Et l’on s’étonne que le nombre des naissances commence à baisser dangereusement.

Mais nous n’avons pas encore atteint le pire.
Vivre en société, c’est vivre en commun, c’est également pouvoir au besoin compter sur l’Autre.
Cet Autre qui me constitue : disait Roger Garaudy.

Mais l’Autre devient le concurrent, l’adversaire, celui qu’il faut battre et cet affrontement fait la fortune des chaînes de télévision. Comptez le nombre d’émissions dans lesquelles des jurys « bidon » se permettent de juger.

Résultats :

Le repli sur soi.
Le chacun pour soi.
Après moi, le déluge disait Louis XV
« Ils n’ont qu’à se débrouiller »

Mais on redécouvre la cellule familiale.

Il faut espérer « qu’après la pluie revienne le beau temps »
Il faut essayer de tenir le coup

Un jour, j’ai rencontré une jeune femme qui m’a raconté une histoire.
Permettez — moi de vous la relater.

L’histoire se passe dans la jungle.
La foudre avait mis le feu.
Tout se consumait.
Et voilà que l’on aperçoit un colibri.

Il remplit son petit bec avec une gorgée d’eau et va jouer les Canadairs.

« Tu crois que tu vas éteindre un incendie avec ta goutte d’eau ? »

Et si tous les colibris du monde se mettaient à jouer les pompiers ?

La solution ne peut venir que d’une prise de conscience individuelle. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières.

Cet article a plusieurs buts :

Le premier est de me permettre de retrouver mon sommeil.
Le suivant est de vous dire : gémissons, gémissons, mais espérons

Et puis, terminés les blablas. Retroussons nos manches.

C’est dans le quotidien qu’il faut agir.

Alors, comme je suis quand même professeur de cuisine, je vous propose d’ouvrir un nouveau chapitre de mon site

Nous l’appellerons :

LA CUISINE ECO :

– économique
– écologique
– écoresponsable

Des petits trucs par-ci, des petites idées par-là, comme le colibri.

 

 

2 réflexions sur « Introduction à la cuisine économique »

  1. Bonjour, bonjour,

    Je viens de lire votre article, merci pour la pensée au colibri et la prise de conscience ! En espérant que le monde se réveille..

    Chloé

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