Nostalgie quand tu nous tiens
J’ai habite Dunkerque de 1980 à 2008, et pas n’importe quelle rue : la Rue Belle Rade.
Pour un alsacien, habiter à quelques centaines de mètres de la mer relève presque d’une erreur géographique.
Pourtant, je suis persuadé que les gens du Nord sont accueillants et, de ce fait, vous facilitent l’intégration. Mais il faut aussi savoir y mettre du sien.
Comme le dit Dany Boon dans son film, j’ai « brai », quand, l’âge de la retraite ayant sonné, je suis retourné dans mon Alsace natale.
Les premières années, j’ai souffert du mal de mon pays alsacien. Maintenant, c’est le contraire. On devient dunkerquois à force d’y vivre, alors, quand on repart, on laisse des plumes.
Bizarrement, c’est toujours à la période du carnaval que j’ai un coup de cafard.
Je n’étais pas carnavaleux, mais, comme on m’interrogeait souvent, j’ai essayé de comprendre pour ne pas raconter trop de bêtises.
Et, comme j’ai le déclic rapide (j’étais, entre autres, professeur de photographie) j’ai essayé de graver des souvenirs sous la forme d’un film.
Le temps a passé. Mes carnavaleux ont pris 20 ans. Les enfants qui avaient une dizaine d’années ont maintenant la trentaine.
Mes images sont à votre disposition.
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