Pommes farcies aux noisettes, miel et confiture

Présentation :

L’hiver avec ses longues soirées. La nuit tombe avant 18 heures.
Dehors, il fait froid. Dans la chambre, une chaleur douce avec des ombres qui dansent, quand on a la chance de posséder une cheminée.

C’est le moment de déguster un dessert simple et parfumé.

Recette des pommes au four farcies.

L’idée de base :

Creusez une pomme est relativement facile. La cuiller à pommes parisiennes est d’une très grande utilité.
On enlève donc la tige et tout l’intérieur : pépins et cœur.

A partir de ce moment-là, la pomme devient un fruit que l’on peut farcir.
Et les recettes de farces sont nombreuses.

Je vous en propos une très facile à réaliser

Farce pour pommes :

– noisettes moulues.
– miel.
– confiture.

Les noisettes moulues sont vendues dans le rayon pâtisserie.
Vous avec le choix dans une large variétés de miels.
Vous choisirez la confiture que vous aimez.

Le tout est de mélanger tous les ingrédients de façon à obtenir une masse de consistance telle que l’on peut en prélever facilement avec une petite cuiller.

On farcit donc les pommes et on leur remet leur chapeau.

Cuisson :

Il existe plusieurs solutions :

– cuisson au four à 180°C.
– cuisson au microondes. Dans ce cas réduisez la puissance vers les 300 W.
– cuisson four et microonde combinés. Pas plus de 300W pour ne pas faire éclater les pommes.

L’essentiel est de laisser le temps aux pommes de dégager une bonne odeur, voire de caraméliser un peu selon les goûts.

COMMENTAIRES DU CHEF :

J’aime les desserts simples qui ne vous obligent pas à être assis à table.
Les pommes au four comptent parmi ces desserts-là.

Bien sûr, la recette nous vient de loin, de très loin même. Je me souviens de mon grand-père qui se chauffait avec un poêle en faïence comportant une ouverture pouvant servir de four.
C’est là, qu’il cuisait ses pommes, parfois des poires.

Il existe une large variété de possibilités de composer la farce selon vos goûts.
Certains se contentent de mettre un peu de confiture avec un tout petit morceau de beurre.

Il est agréable de mélanger des noisettes moulues à une confiture de son choix. Mais les noisettes peuvent être remplacées par des noix.

Et pourquoi ne pas passer noix ou noisettes dans une poêle pour les torréfier légèrement. Cette torréfaction ne fera qu’exalter leur goût

Un autre avantage est que l’on peut préparer les pommes à l’avance. Il ne reste plus qu’a les cuire au moment opportun.

Quelles pommes choisir  ?

– de préférence les pommes à cuire, telles que les reinettes ou Boskoop, mais toutes les variés peuvent convenir. Il suffit juste d’adapter le temps de cuisson.

Petite astuce :

Il existe des personnes qui n’aiment pas la peau des pommes.
L’astuce consiste alors à éplucher les pommes et de les détailler en quartiers.
Posez les quartiers dans un petit moule, genre moule à crème brulée et posez la farce au centre en forme de dôme.

Pour les personnages qui ont des soucis avec les sucres, vous pouvez adapter la recette en utilisant un édulcorant et en remplaçant la confiture par une marmelade de fruits non sucrée.

Nec plus ultra :

Servez vos pommes farcies avec une boule de glace vanille.

 Encore plus :

Prenez un poêle et torréfiez une petite quantité de grains de poivre de Sichuan.
Le poivre perd de sa puissance, mais devient croustillant à souhait.

Ce dessert peut être facilement réalisé avec les enfants ce qui leur ouvrira qui sait la porte de la cuisine.

PS :

– chauffez la poêle.
– ajoutez les grains de poivre.
– mettez directement un couvercle car les grains de poivre sautent comme le popcorn.

Les illustrations photographiques sont soumises à ©   dr Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé.

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On coupe les pommes soit en moitié soit comme des tomates à farcir.Creusez avec une cuiller à pommes parisiennes. Noisettes moulues et miel. Confiture ici : marmelade d’abricots. Mélangez. farcir. Il ne reste plus qu’à cuire au moment.

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MENUS POUR LES FÊTES DE FIN D’ANNEE

Et voilà, il est grand temps de penser à nos menus de fin d’année, du moins quand on reçoit et que l’on se trouve de faction devant les fourneaux.

Soyons sérieux un court instant.

Il est vrai que recevoir n’est pas toujours très facile. Il faut accepter de consacrer du temps quand on veut faire plaisir aux invités.
D’un autre côté, celui qui est cuisinier dans son âme, trouvera un véritable bonheur à rendre heureux ceux qu’il reçoit à sa table.

J’aurais pu vivre une petite vie de fonctionnaire sans gros problème.
Qu’est ce qui m’a pris à plus de trente ans, de passer tous mes concours pour devenir cuisinier professionnel qui plus est, prof de cuisine ?
Je vais vous le dire : le bonheur de voir briller les yeux de mes invités ou clients.

Quand je suis seul, je mange comme tout un chacun : disons que je m’alimente par obligation.
Quand je prépare un repas pour des amis, j’entre dans un autre monde.

Pourquoi avoir peur des mots ? Cuisiner c’est une autre manière de dire que l’on aime et comme le dit le proverbe :
« quand on aime, on ne compte pas»,
Ni le travail, ni la fatigue, ni les nuits passées à élaborer les menus.

Car la cuisine a le don de rendre le temps élastique :
– on se réjouit à l’avance.
– on est heureux au moment.
– on prolonge le bonheur en évoquant les souvenirs.

Cuisine classique et cuisine personnelle ?

Pour savoir bien jouer, un musicien ne peut se passer de quelques connaissances élémentaires de solfège.
Il est en de même pour le cuisinier.
Le solfège de la cuisine est constitué de tout l’héritage de nos prédécesseurs qui nous ont non seulement légué leurs recettes, mais qui ont également mis au point des techniques que nous appelons aujourd’hui classiques.
Respecter l’héritage des anciens est un devoir élémentaire, un respect minimal.
Mais, nous sommes également des hommes de notre temps.

Denrées, produits, matériels, évoluent constamment. Il est vain de vouloir faire un « repas à l’ancienne ». On a vu les difficultés rencontrées lorsque certains ont voulu fêter les 200 ans de la prise de la Bastille en organisant des repas révolutionnaires.

Pourquoi pas une image ?

Le cuisinier a deux jambes :
– l’une est bien ancrée dans le passé,
– l’autre le conduit vers l’avenir.

Il ne faut pas que le passé vienne hypothéquer le présent.
Et le présent ne peut faire fi du passé.
Amen !


Élaboration d’un repas :

Un repas est un ensemble qui comprend :

– un lieu.
– un public.
– un menu (ce que l’on mange et ce que l’on boit)
– une raison de se réunir. (parfois un thème, une fête)
– une ambiance (décoration, musique, lumière…)

Pour les fêtes de fin d’année, pas de soucis. On sait où l’on va.
Si dans un restaurant, le client peut choisir ce qui lui plait, il n’en est pas tout à fait de même pour un repas dans un cadre privé. “Faire pour un bien « comme disent les gens du Nord » il faudrait se renseigner sur les incompatibilités et les goûts des invités pour éviter de servir des denrées qui peuvent ne pas être tolérées.
Je sais bien que cela n’est pas toujours facile.

Le poids des traditions :

Il est lourd le poids des traditions, souvent pour des raisons historiques : traditions familiales liées à des souvenirs, traditions basées sur la nostalgie de notre région ou de notre jeunesse, de notre mémoire culinaire…

Plats appartenant à la tradition :

– le foie gras.
– le saumon fumé.
– les huîtres.
– les crustacés.
– le boudin blanc.
– le gibier.
– les plats régionaux.
– les volailles.
et toutes les variations régionales ( je pense au velouté d’asperges roi des repas du Nord)
– les 13 desserts de Provence.
– les bûches de Noël.
– les « brédala » petits gâteaux alsaciens..
Etc…

Mais, comme je vous l’ai dit, la cuisine évolue constamment.
On déguste de plus en plus des produits venant de loin parfois :
– langoustes.
– homards.
– gambas.
– fruits exotiques.

Les bûches de Noël à base de crème au beurre ont fait place aux  bûches glacées, aux bûches à base de mousses de fruits etc….
Le chapon remplace souvent la dinde. Les cailles se démocratisent, viande d’autruche, de zèbre de buffle, sont de plus en plus présentes sur les étals des marchés.
Les produits surgelés s’invitent de plus en plus dans nos cuisines. Il en existe d’excellente qualité.

MES MENUS :

Chassons tout d’abord toute idée de « faire montre ». Si je vous parle de mes menus c’est tout simplement pour vous donner quelques idées, quelques petits « trucs ».

Tout d’abord, nous ne serons pas très nombreux pour des raisons évidentes de pandémie. Ensuite, je vous confie que pour élaborer mes menus, j’ai essayé de respecter les traditions familiales tout en introduisant comme chaque année, quelques petites nouveautés qui à leur tour deviendront peut-être traditionnelles.

Chez nous, en Alsace, les festivités de Noël durent 3 jours (statut local oblige).

Le 24 au soir :

– foie gras, chutney de figues.
– saumon fumé.
– noisettes de chevreuil.
– pommes aux airelles.
– bûche glacée aux poires, myrtilles, vanille.

– Le 25 midi :

– foie gras poêlé, pommes  sautées.
– truite de mer fumée, râpé de raifort.
– cailles en crapaudines à l’orange.
– garniture de légumes avec fèves à la crème.
– profiteroles au chocolat.

Le 26 Saint Etienne (jour férié)

– bisque de homard et petits légumes.
– pintade farcie aux champignons figues, marrons et foie gras.
– garniture de légumes.
– bûche aux 2 chocolats.

Le tout de fabrication maison y compris  foie gras et fumaison des poissons : est-il bien besoin de le préciser ?
S’il est des plats qui reviennent c’est que les invités ne sont pas les mêmes.

Voilà le « travail » qui m’attend
Travail ou bonheur ?

Je vous laisse deviner.

Pour terminer, une photo bien sûr et une petite histoire car, à temps perdu ( ???) mes doigts dansent sur le clavier.

La véritable histoire du sapin de Noël Cliquez ICI

Les “Manalas” marquent le départ des festivités. Ils sont vendu le jour de la Saint Nicolas et accompagnent les fêtes.

Ils sont fabriqués en pâte à brioche.
Voir ICI

Compléments :

– le foie gras maison : ICI

– présentation du foie gras : ICI

– fumer son saumon : ICI

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