MANGER : POURQUOI ET COMMENT ?

MANGER : POURQUOI ET COMMENT ?

 

Analyse :

« Il faut manger pour vivre et non point vivre pour manger ! »

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Dernier propriétaire connu : Molière dans l’Avare, mais la phrase daterait de beaucoup plus loin. On l’attribue à Socrate.
 

Pourquoi manger ?
Qu’est-ce que c’est que « manger ? ».

La question peut paraître saugrenue. Quoi de plus naturel que de  manger. Nous allons essayer d’approfondir la question.

On mange parce que l’on a faim.


Mais qu’est-ce avoir faim ?

 

Avoir faim, c’est ressentir un certain nombre de messages d’alerte de notre corps.
Toute proportion gardée, la faim fait penser au voyant du tableau de bord d’une voiture qui se met à clignoter quand la quantité de carburant commence à diminuer dangereusement.

Pour fonctionner correctement le corps humain a besoin d’un certain nombre de choses indispensables :

– de l’énergie.
– de l’eau.
– de la chaleur.
– de sels minéraux.
– de vitamines.
– etc. …

C’est en grande partie l’alimentation qui fournit les éléments dont le corps humain a besoin.
Ces apports sont à la fois quantitatifs et qualitatifs. Le corps humain a la possibilité de constituer des réserves et même de procéder à une auto régulation.
Exemples :
La vitamine C dont l’excédent est éliminé dans les urines. L’excédant de sucre est stocké sous forme de triglycérides.

Quand les réserves commencent à baisser, les messages d’alertes deviennent de plus en plus impératifs. Ils passent d’un «  simple petit creux » (tiens je prendrais bien un petit…) à de véritables signes de détresse (crampes, hallucinations…) qui peuvent se terminer par le fait que l’individu tombe dans le coma.

Pourtant, la récente histoire (camps de concentration) a prouvé que le corps humain possède la faculté de repousser ses limites jusqu’à des extrêmes.

Manger quoi ?
 

L’Homme est un animal omnivore.
Il peut manger de tout, mais il est également condamné à manger de tout. En effet, l’Homme est incapable de synthétiser certains éléments dont il a besoin.
On désigne cette dualité par le terme « paradoxe de l’omnivore » cette double réalité de l’homme qui doit et peut manger de tout.

Qu’est ce que « manger » ?

Encore une question qui semble farfelue, voire inutile. Pourtant, elle mérite d’être approfondie.
L’Homme est un « organisme ». Il existe donc deux notions :

– une notion d’intérieur (tout ce qui appartient à cet organisme)
– une notion d’extérieur (tout ce qui est étranger)

Manger : c’est introduire quelque chose d’extérieur à l’organisme à l’intérieur de cet  organisme.
C’est donc accepter d’ouvrir la porte à quelque chose d’externe. Au risque bien sûr, que cet objet externe ne soit ni accepté, ni toléré, voire carrément dangereux – le poison.

Le corps a dressé de véritables barrières pour empêcher toute intrusion.

Parmi les défenses qu’il faut franchir se trouve   une première barrière : la barrière psychologique.
Prenez l’exemple bien connu des pays anglais où l’on ne peut concevoir de consommer ni escargots, ni grenouilles. C’est parce que ces aliments ne peuvent passer la barrière psychologique, qu’ils ne peuvent passer la barrière de la gorge.
Nous possédons tous nos « interdits » qui dépendent souvent de nos habitudes,  de notre histoire, de notre religion, de nos croyances. Exemples : les marins et la viande de lapin ; l’anathème du porc dans l’islam.

Nous ne mangeons donc pas seulement avec notre corps mais avec toute notre culture, nos conceptions, notre philosophie, nos atavismes etc…
 

Quels sont les sens mis à contribution lorsque nous mangeons ?

La vue :

Notre « rencontre » avec un aliment potentiel se passe par l’intermédiaire de la vue. Forme, couleur sont, soit reconnus, soit découverts. Si nous avons déjà consommé cet aliment, les centres de la mémoire sont mobilisés. Si cet aliment nous est inconnu, nos facultés d’analyse se mettent en marche pour  créer des relations avec nos expériences passées. Cet aliment nous rappelle… il ressemble à …

L’odorat : le nez

Parallèlement à la vue, nous percevons une odeur. Cette odeur peut être inconnue ou appartenir à nos connaissances acquises.

Les autres sens :

Notre analyse ses poursuivra en mettant à contribution les autres sens :

– examen plus approfondi.
– on rapproche l’aliment inconnu de notre nez pour mieux humer.
– on écoute si la « chose » émet un bruit.
– on tâte pour estimer sa consistance.
– on soumet cet aliment à l’avis des congénères (partage de l’expérience)

– on goûte prudemment.

C’est la première introduction de l’extérieur vers l’intérieur.

 

Cette démarche de découverte ou de reconnaissance a lieu lors de chaque prise d’aliment. Quand l’aliment est reconnu, cette analyse est très réduite dans le temps. Elle est plus ou moins longue quand il s’agit d’aborder un aliment nouveau.

Aliment nouveau ?

Comme nous l’avons déjà vu dans d’autres articles, l’Homme a tout d’abord mangé pour calmer sa faim. La satisfaction des besoins primordiaux a ensuite fait place à la satisfaction du besoin du plaisir que procure l’acte de manger.

Or, toutes les activités humaines qui se répètent, finissent par devenir habituelles au risque de devenir routinières, lassantes.
Manger des frites tous les jours, finit par devenir fastidieux et l’on commence à rêver d’autre chose.
L’un des rôles de la cuisine est justement de renouveler l’intérêt que l’on porte à un aliment. Prenez l’exemple des innombrables recettes de préparation de la pomme de terre.

Le fait de présenter un aliment d’une autre façon, dans un autre contexte, lui permet d’apparaître comme un aliment nouveau.

 

Je pense que la cuisine revêt une importance particulière dans le fait que manger procure du plaisir. La cuisine sollicite lors de la dégustation tous les sens de l'homme: l

– la vue, couleur, forme, 
– l'ouïe : le croustillant
– le toucher : la texture
– l'odorat
– le goût

 

Le cuisinier peut jouer sur les différentes perceptions pour "renouveler" les sensations que procurent ses préparations.

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 


 


 

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le chaton

Les photographies des petits des animaux ne nous laissent que rarement indifférents.
Est-ce parce que nous n'avons rien à craindre ?

Chatw

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l’Expérience.

L’Expérience :

 

Dans le langage populaire, le mot « expérience » est souvent lié à la notion du temps qui passe.
Il est rare que l’on parle de l’expérience d’un jeune ou alors on dit :

« Il est jeune, mais possède déjà pas mal d’expérience ! »

La conjonction « mais » devrait nous mettre «  la puce à l’oreille »
Par définition, une conjonction est un mot qui sert à relier deux éléments. Ces deux éléments peuvent avoir le même sens ou alors un sens différent, voir opposé.
Dans la phrase ci-dessus : les mots « jeune » et « expérience » semblent s’opposer. La conjonction « mais » essaie de concilier leurs sens apparemment incompatibles.

« Jeune » et « expérience » ne vont généralement pas de paire.


Analyse :

 

Il me semble important d’approfondir la question et nous attachant à définir le mot « expérience »
Que désigne-t-on par le mot expérience ?

Commençons tout d’abord par une constatation.
Le mot expérience (au singulier) et le mot expériences (au pluriel), n’ont pas le même sens.

Commençons par celui qui semble être le plus facile.

 

Le mot « expériences »(pluriel) nous renvoie vers d’autres mots : le laboratoire, le chimiste et ses éprouvettes. Il nous renvoie aussi vers l’image d’un enfant qui essaie, qui tombe, se relève et recommence : un enfant qui fait ses expériences. Il essaie de trouver ses limites ou les limites à ne pas dépasser. Il joue avec la patience de ses parents jusqu’au point où ceux-ci mettent un terme à la liberté d’expérimenter.

C’est d’ailleurs la même démarche que celles des scientifiques qui explorent un domaine : on avance soit par tâtonnement (méthode empirique) soit on émet des hypothèses que l’on soumet à l’expérience afin de les vérifier ou de pouvoir en émettre d’autres (méthode analytique).

Le mot « expériences » au pluriel nous conduit tout droit vers les domaines scientifiques.

Mais comme nous l’avons déjà souligné, il existe aussi les expériences de la vie, c’est-à-dire les «  choses que nous avons apprises » au contact des autres. Quand on parle d’une vie enrichissante, ce n’est pas seulement au compte en banque que l’on pense.

Si les «  voyages forment la jeunesse » on pourrait également dire que l’accumulation des expériences contribue à former le jugement.

Je vous propose de faire un parallèle avec un autre mot qui change de sens selon qu’il est employé au singulier ou au pluriel.
C’est le mot «  connaissance »

L’accumulation de connaissances permet, mais ce n’est nullement une obligation, d’affiner la connaissance de l’on a dans un domaine. Un homme qui possède la connaissance s’apparente à un homme qui a compris les tenants et les aboutissants, c’est celui qui a compris le schéma global. Il vole plus haut et voit les choses à une autre échelle.

 

Il semblerait donc que pour acquérir de l’expérience, il faille tout d’abord beaucoup de temps. Ce temps sera mis à profit pour faire les expériences qui permettront l’accès à une connaissance plus approfondie.

Vouloir faire l’économie des expériences c’est en quelque sorte l’obligation d’énoncer des postulats, c’est exiger de croire sans avoir fait les preuves.
Au niveau pédagogique c’est priver « l’apprenant » du contact avec la réalité. On croit, on a l’illusion de gagner du temps. En réalité, on sème les germes d’un divorce qui surviendra tôt ou tard.

Les expériences, sont nécessaires, je dirais obligatoires dès lors que l’on cherche à acquérir l’Expérience.

 

Pour clore momentanément le sujet, je vous propose une phrase qui semble résumer notre propos :

 

« L’expérience est une sorte de crible qui ne laisser filtrer que l’essentiel. L’accessoire, le superflu, l’inutile restent dans le tamis.
C’est peut-être pourquoi, le geste parfait paraît si élégant, si facile. »


L’idée de cette phrase m’est venue lors d’un reportage. La danseuse étoile du théâtre quittait la ville pour « monter » à Paris.
Elle m’a accordé une séance de prise de vues, seuls dans le théâtre.
Elle était habillée d’un juste au corps noir. Il n’y avait que ses bras et ses jambes qui ressortaient en blanc.
Pendant qu’elle dansait sans musique, je voyais des papillons blancs qui volaient.
C’est là, que l’autre moi-même est venu murmurer à mon oreille.

 

 

 

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Potage aux pois cassés dit Saint Germain

Potage aux pois cassés :

Je rappelle que cet article est le pendant de celui consacré au potage aux petits pois frais. Il convient donc de s’y référer.

 

Buts: recherchés :

 

– obtenir une potage d’un vert bien sombre.
– obtenir une belle note de fumé.
– ne pas oublier une petite pointe d’ail.
– le potage doit être lié sans devenir une purée.

Ingrédients pour 4 personnes :

 

– 200 g de poireau bien vert foncé.
– 500 g de pois cassés.
– 50 g de beurre.
– 75 g d’oignon. 
– 2 à 3 gousses d’ail.
– 1 bouquet garni.
– 150 g de lard bien fumé.

– 75 g de carotte.
– 1.5 dl de crème paisse.
– 1,5 l de fond de veau blanc ou volaille ou eau
– 1/2 cuiller à café de bicarbonate.

 

Réalisation :

   – mettre les pois cassés dans un récipient avec de l’eau froide.
– chauffer lentement.
   les pois cassés vont relâcher une «  écume blanche ».

– enlever cette écume à plusieurs reprises.
– mettre les petits pois dans une passoire.

– dans une marmite : faire fondre le beurre.
– ajouter le lard découpé en morceaux.
– faire suer le vert de poireau émincé et l’oignon.
– surtout pas de couleur sinon recommencez.
– mouiller avec le liquide froid (fond ou eau).
– ajouter la carotte entière sans la découper
– ail, bouquet garni.
– ajouter 1/2 de cuiller à café de bicarbonate.
– cuisson jusqu’à ce que les pois cassés s’écrasent sous les doigts.
 

Finition :

 

– retirer la carotte, le bouquet garni
– mixer le potage.
– le passer au chinois.
– vérifier et rectifier l’assaisonnement.
– ajouter la crème épaisse.

 

Garniture :

Il est souvent agréable de réserver un peu de lard qui sera découpé en petite brunoise. Les petits cubes de lard seront cuits lentement à sec, dans une poêle et mis dans le potage. On peut également servir les lardons à part avec les croûtons.
Classiquement, on ajoute des pluches de cerfeuil mais cela dévient de plus en plus rare.

 

Commentaires du chef :

 

La carotte a été retirée avant de mixer le potage. Elle aura servie à renforcer le goût (exhausteur de goût) mais ne doit pas être mixée
pour ne pas modifier la couleur du potage.

Les poids cassés sont des légumineuses. Ils contiennent donc des protides qui forment l’écume blanche qu’il faut enlever. D’un autre côté pas besoin de rajouter de pomme de terre comme dans le potage aux pois frais, car les pois cassés provoquent la liaison par eux-mêmes.
Attention à la consistance. Elle doit être liquide dans le cas d’un potage, plus épaisse dans le cas d’une purée.

 

Ce potage est souvent servi en période hivernale accompagné de saucisses fumées. On le trouve sur les marchés dans les pays germaniques.

 

 

 

 

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Potage aux petits pois frais.

Potage aux petits pois frais.

 

Présentation :

Le potage aux petits pois peut se réaliser à partir de pois fraîchement cueillis. Vu leur prix  élevé, on réalise également ce potage à partir de petits pois surgelés qui de plus sont disponibles toute l’année.

Il existe un potage de la même famille qui est préparé avec des pois cassés : c’est le potage Saint Germain.

Les deux potages n’ont pas tout à fait le même goût, ni la même couleur non plus. Celui à base de petits pois frais est d’un vert plus tendre .

Buts recherchés :

 

Il serait dommage, à mon avis, de préparer les deux potages de la même façon. Ce serait leur faire perdre leur identité. Il convient de choisir les ingrédients et de les travailler de telle façon à renforcer l’identité de chaque potage.

 

Potage aux pois frais

Potage aux pois cassés

Couleur vert clair

Couleur vert foncé

Poireau vert et blanc mélangé

Poireau vert uniquement

Ajout d’une pomme de terre

Pas de pommes de terre

Note fumée très légère

Note fumée renforcée

Possibilité de rajouter une laitue

Possibilité de rajouter une carotte qui sera retirée

Crème épaisse

Crème épaisse

Croûtons

Croûtons

 

Explications :

 

Les petits pois frais ont tendance à perdre leur couleur pendant la cuisson. Le petit truc utilisé pour garder la couleur est une cuisson à l’anglaise. Ils seront donc mis dans le liquide bouillant.

On peut également, sans que les puristes ne puissent justifier leur envie de pousser des cris, ajouter une pointe de bicarbonate qui renforce la couleur.

 

Potage aux pois frais.

Ingrédients pour 4 personnes :

– 500 g de pois fraîchement écossés. (ou surgelés)
– 50 g de poireau vert clair.
– 50 g de blanc de poireau.
– 50 g d’oignon.
– 50 g de beurre.
– 1 gousse d’ail.
– éventuellement un petit cœur de laitue.
– 50 g de lard fumé.
– 75 g de pomme de terre
– 1 bouquet garni
– 1.5 l de fond blanc de veau ou de volaille
– à défaut un cube de bouillon gras de volaille.

 

Préparation :

 

– préparation de tous les légumes.
– dans une marmite faire fondre le beurre.
– faire suer les poireaux surtout pas de couleur et les oignons.
– mouiller avec le fond ou l’eau.
– ajouter la pomme de terre, l’ail, le bouquet garni.
– ajouter le lard sans le découper.
– porter à ébullition.
– ajouter le cœur de laitue.
– ajouter les petits pois.
– éventuellement un pointe de bicarbonate.
– laisser cuire.

 

Finition :

 

– retirer le lard
– mixer le potage
– passer au chinois
– ajouter la crème
– rectifier l’assaisonnement

Service :

 – servir avec pluches de cerfeuil ou petits pois cuits réservés     à cet effet

– les croûtons sont servis à part.

 

Commentaires du chef :

Le potage a été cuit avec le lard qui aura donné une note de fumé discrète. On retire le lard afin de ne pas le mixer pour ne pas renforcer le goût.

 

 

 

 

 

 

 

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Gateau forêt noire

Gâteau Forêt Noire.

 

Il existe des coïncidences qui collent tellement bien à la réalité que j’en viens à les soupçonner de ne pas être des coïncidences mais plutôt des connivences !

Etes-vous surpris par la forme du kouglof qui ressemble à nos montagnes de l’Est ? Alors quand je vous dis…

Tiens, justement à propos de montagnes, la Forêt Noire et les Vosges sont en réalité des jumeaux. Au départ, il y avait paraît-il, un grand massif que l’on disait hercynien. L’érosion s’est mis en tête de le décapiter, de le façonner, de l’user.
Là-bas, du côté de la Suisse, vous trouverez, éloignées d’à peine quelques centaines de mètres, les sources du Rhône et du Rhin. Des jumeaux en quelque sorte, mais ils se tournent le dos. L’un prend sa course vers le Sud, l’autre se met en tête d’aller vers le Nord.
Et il (le Rhin) profite pour venir creuser son lit dans la plaine d’Alsace.

Je vous l’ai dit : d’un côté les Vosges, de l’autre la Forêt Noire.

Au fait pourquoi noire ?

Tout simplement parce que les sapins et autres conifères sont tellement drus que la lumière a du mal à s’insinuer jusqu’au sol.

Kouglof d’un côté, forêt noire de l’autre.
C’est bien sûr du gâteau que je veux parler.

Un beau gâteau, un gâteau appétissant ? Un gâteau qui ne vous laissera pas indifférent.

On raconte que la forêt noire a été inventée pour rendre hommage à son pays.

Un pays où fleurissent les cerisiers, un pays où le kirsch vous fait tourner la tête, un pays à les hommes exploitent le bois jusqu’à en faire des montres qui vous saluent d’un petit « coucou » au passage.

Alors le gâteau sera orné de cerises, avec une bonne couche de crème pour rappeler la neige. Il sera garni des copeaux de chocolat qui feront office de copeaux de bois.

Finie la poésie passons à la gastronomie !

La forêt Noire de papy Jipé.

Oh ! Nous n’allons pas recommencer à nous battre quand même !
La vraie forêt noire excusez-moi, je ne sais pas ce que c’est. Je connais la forêt noire de tante Greta,  celle de mamie Jeanne, celle de l’oncle Joseph… car il y a autant de forêts noires qu’il y a de… gourmands.
Ce n’est pas une mauvaise chose et cela vous évitera de manger la même chose tous les jours.

Roulements de tambour : voici la forêt noire de papy !

Caractéristiques :

Je pense qu’au départ il faut savoir faire des choix. On appelle cela personnaliser.

Voici les miens :

– un gâteau agréable à l’œil.
– un gâteau agréable au goût.
– un gâteau pas trop sucré afin de pouvoir le servir en fin de repas.
– un gâteau léger.
– un gâteau qui respecte l’idée fondamentale.
– un gâteau facile à réaliser.
– un gâteau rapide pour ne pas y passer toute la journée.

Et à part tout ça ? Non rien c’était juste pour dire…

Réalisation :

 

Pour faciliter la réalisation, nous travaillerons en cuisine d’assemblage, c’est à dire en partant d’éléments déjà faits.

Génoise cacao :

Vous pouvez bien sûr réaliser une génoise cacao tout seul. Ce n’est pas sorcier mais pourquoi se priver des génoises du commerce déjà découpées en 3 couches ?

La crème :

L’expérience de quelques (50années) prouve que l’on peut supprimer entièrement le sucre. Vous réalisez une crème fouettée sans sucre avec juste un petit coup de vanille.

Les cerises :

Je préconise de prendre des cerises griottes donc légèrement aigres en verre ou en boîte. Utilisez le jus pour mouiller (on dit puncher) votre génoise. Ajoutez un petit coup d’alcool faut ce qu’il faut, mais pensez quand même aux enfants.

Les copeaux de chocolat :

On en trouve dans le commerce. Evitez autant que possible d’utiliser les « vermicelles de chocolat. Maintenant, si cela vous fait plaisir, vous pouvez faire des copeaux en passant un éplucheur sur une tablette de chocolat. A L’occasion, je vous montrerai la technique professionnelle pour faire les copeaux.

La réalisation en film.


Egouttez les cerises girottes et réservez le jusEgouttez les cerises griottes et reservez le jus
Mouillez la génoise avec le jus de d-cerises et un peu d'alcoolMouillez la genoise avec le jus de cerises et un peu d'alcool


Mettez le cercle adaptez sa tailleMettez le cercle adaptez sa taille


le cercle est réglablele cercle est reglable
le cercle entoure bien le fond de biscuitle cercle entoure bien le fond de biscuit


ajouter la crème fouettée sans sucre. Ce n'est pas une Chantllyajouter la creme fouettee sans sucre. Ce n'est donc pas une Chantlly


égaliser avec une corneegaliser avec une corne


poser les cerises à 1 cm du bord

Poser des cerisesbien de presser]

mettre le deuxieme  fond et recommencer. Il faut 3 etages

 puis enlever le cercle par le -haut


enlever le cercle par le haut

le gateau brut

 

voici le gâteau brut

 


mettre de la crème tout autour on dit masquermettre de la creme tout autour on dit "masquer"

 


mettre de la crème sur le dessusmettre de la creme sur le dessus


faire coller les copeaux de chocolat sur la cremefaire coller les copeaux de chocolat sur la cremedécorer avec un poche et une douilledecorer avec une poche et une douille cannelee


faire tout le tour

faire tout le tour


poser des cerises sur les rosettes de cremeposer des cerises sur les rosettes de creme

terminer avec quelques copeaux de chocolatterminer avec quelques copeaux de chocolat

Bon appetit
Bon appetit

Bon appétit

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Voyage dans un poivron

La photographie ne sert pas seulementr à reproduire les choses comme elles sont.
Elle peut aussi vous emmener en voyage

Voyager dans un poivron

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Groseille à maquereau

Groseilles à maquereaux.

 

Introduction :

 

Petite anecdote :
 

Je prends beaucoup de plaisir à faire mes courses au marché. Chez nous, le marché est installé sur  une immense dalle qui recouvre un petit canal : d’où son nom de « marché du canal couvert »

Il paraît (cocorico !) que c’est le plus grand marché d’Europe. Ce n’est pas moi qui le prétends, mais il est vrai qu’il s’étend sur une grande longueur.

On distingue du Nord au Sud :

– les halles plus que centenaires.
– le marché des fruits et légumes.
– la marché dit «  des tissus ».

Dans la partie réservée aux  fruits et légumes, les marchands sont alignes sur trois rangs.

Dans l’allée centrale, il y a les détaillants. Vous y trouverez tout ce que vous voulez. Soyez malins, achetez les produits de saison.
 

Sur les côtés, il y a, à gauche, les grossistes, afin de moins en moins.
Sur la droite vous trouverez les paysans, les petits producteurs qui vendent les produits de leur jardin.

L’autre jour donc, j’avais pris place dans une file d’attente devant le stand d’une paysanne. Stand est d’ailleurs un grand mot pour parler d’une table de camping, une balance posée à même le sol, avec des cageots et des paniers.

Devant moi, dans la file, une jeune dame.

Elle désigna une barquette sur la table. Pardon madame, c’est quoi ces fruits ?

– ce sont des groseilles à maquereaux !
– des groseilles à quoi ?
– maquereaux. Il en existe des rouges et des vertes.
– et ça se mange ?
– bien sûr et on peut même en faire des confitures.

 

Présentation :

Les groseilles à maquereaux appartiennent aux fruits de mon enfance. Il y avait là-bas, au fond du jardin, quelques arbustes qui m’avaient appris à me méfier de leurs épines, des épines bien droites, bien acérées qui vous piquent sans vous avertir.

Alors, j’essayais de cueillir les fruits sans me blesser et ce n’était pas facile du tout.

Ils entraient dans la composition d’une salade de fruit, ou alors, maman en faisait des confitures.
J’avais un petit faible pour les groseilles à maquereaux de couleurs rouge foncé, un peu plus sucrées que les vertes dont l’acidité vous fait grimacer.

 

La groseille à maquereaux, comme son nom l’indique, fait partie de la famille des groseilliers qui compte de nombreuses variétés. Ce qui la caractérise, c’est la présence d’épines bien pointues.
Chez nous, on comptait deux variétés : les vertes et les rouges. Elles poussent sur des arbustes qu’il faut à tout prix tailler car ces arbustes-là, se referment sur eux eux-mêmes rendant la cueillette très douloureuse.
En taillant, on peut déterminer une forme et certains jardiniers choisissent de leur donner une forme en petit arbre. L’important, à mon avis, est d’essayer d’obtenir de longues branches isolées.

 

Il paraitrait que le nom de « groseilles à maquereaux » provienne du fait que l’on profitait de l’acidité de leur jus pour préparer les maquereaux qui comptent parmi les poissons gras.

Voici donc un fruit qui commence à rejoindre la liste de plus en plus longue des fruits oubliés.

Goûtez ! Régalez-vous des

 « croupoux », « croque-poux », « gratte-poux », « péteuse »  autres noms des groseilles à maquereaux

 

Savoir plus

 

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Anémone pulsatile :

Anémone pulsatile : anémone pulsatilla.

 

Présentation :

L’anémone pulsatile est une de mes vieilles connaissances. Elle me donne rendez-vous, chaque année, au printemps, dans mon jardin,  
Et je guette son arrivée, car quand elle se met à fleurir, plus de doute : le printemps est bien là.

Pourtant, j’ai mis pas mal d’années avant de trouver l’anémone pulsatile sauvage : peut-être qu’elle est discrete, peut-être aussi qu’elle est tellement belle qu’elle devient la victime des cueilleurs qui pensent qu’elle encore plus belle dans un bouquet que dans la nature.

On peut se tromper. Quand j’ai trouvé ma première anémone pulsatile, je suis tombé sous son charme et je n’avais qu’une seule envie, la regarder sans la toucher.

 

L’anémone pulsatile est aussi appelée Kuhschelle (la cloche des vaches) dans les pays de langue germanique.

C’est dans le jardin que vous avez tout le temps de l’observer.
La fleur est  d’un beau bleu violacé, avec les étamines jaunes regroupée au centre autour d’un pistil complexe.
La plante est très poilue et souvent, la rosée pose ses perles sur les petits poils.

Dans mon jardin, l’anémone semble contente car elle revient fidèlement chaque année.
J’ai réussi à prélever des semences que j’ai réussi à semer.
Quoi de plus plaisant que partager avec ses amis en leur offrant les plantes que l’on aime.

Savoir +

 

Galerie photos © jipe Brobeck
 

 

 

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Papy aux multiples talents