CUISINE ECO REFLEXIONS FONDAMENTALES

Quand on veut construire un édifice, il faut avant tout qu’il repose sur des fondations solides.
Il en est exactement de même, quand on veut construire un raisonnement !

Je vous propose donc quelques réflexions de base, mêlant histoire, technologie, philosophie de vie, amour et respect.

L’Homme, même si son orgueil doit en souffrir, n’est qu’un animal parmi tous les autres.
Il doit donc, respirer, manger, boire, se reproduire, vivre et mourir.
Dommage qu’il soit également tellement imbu de lui-même, que cela le pousse à vouloir dominer.

La Nature a toujours fourni les produits qui constituent la nourriture des Hommes.
Je dis bien : nourriture, car c’est l’Homme qui les a transformés en aliments.

Historiquement, l’Homme a commencé par ramasser, cueillir, chasser.
Puis il s’est mis à cultiver et à élever.

Mais, comme il souffre d’une profonde insatisfaction, il en a toujours voulu plus.

« More and more jusqu’à ce que Mort d’en suive ! »

Oui la phrase est de moi.

Il a osé braver les saisons (manger des asperges en hiver) et lentement, il s’est éloigné de la Nature et des alternances qui rythment sa vie.

L’ennui est que tôt ou tard, l’immense Terre arriva, elle aussi, à ses limites.
On appelle « entropie » le fait de prélever plus que la Terre ne peut reconstituer.
À l’heure actuelle, le point de rupture se situe au mois d’août.

C’est-à-dire qu’à partir de cette limite, nous entamons notre « capital de survie » sans le moindre espoir de retour.

Nous allons tout droit dans le mur, à grande vitesse. La radio hurle dans nos voitures pour occulter les avertissements.

« Ils ont des oreilles et ils n’entendent pas ».

La phrase est vieillie comme la Bible.

Nous nous approchons à grands pas vers une période où il nous faudra nous adapter ou disparaître pour faire place à une autre espèce. Rien ne sert de crâner. Même les plus grands dinosaures ont fini par mourir, et cela, en un rien de temps.

Je ne dis pas que le retour à la Nature, le retour aux instincts sauvages soient la solution. Non ! C’est bien trop tard, mais pourquoi « bouder » ce que la Nature nous offre ?

Il m’arrive souvent de faire « découvrir » à des amis qu’ils passent à côté de choses qu’ils ne voient plus.
Quand je leur parle de préparer une salade de pissenlit, il en existe qui disent ; « c’est bon pour les pauvres, ceux qui ne savent pas apprécier la grande cuisine. »

Que dire ? Je préfère me taire.

Je m’adresse à ceux qui ont encore un peu de bon sens, ceux qui ne sont pas imbus d’eux-mêmes, ce qui ont pris conscience de leur profonde interdépendance de la Nature.

C’est à ces gens-là que je veux tendre la main. C’est à ces gens-là que je veux transmettre l’héritage que j’ai reçu et développé.
Rappelez-vous la parabole des talents.

Alors peut-être qu’un soir, je vous inviterai autour d’une table où l’on servira :
— un potage d’ortie.
— des cuisses de grenouilles à l’ail des ours.
— des mûres ou des myrtilles.

Le tout ramassé avec une pensée reconnaissante à dame Nature.

Je vous invite à vous promener dans le chapitre où je classe au fur et à mesure les produits qui nous permettent de vivre.
Voir ICI

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