Bonjour.
Regardez-moi bien dans les yeux.
Que voyez-vous ?
…
Je vais vous aider.
Vous voyez un homme sérieux ! Non ?
Je suis tellement sérieux que cela va finir par me poser des problèmes.
Tiens ! Pas plus tard que ce matin, quand j’ai voulu me raser, je me suis vu dans le miroir.
Va falloir qu’un de ces jours, je me dise « Vous » ou alors un truc dans le genre :
« Monsieur a-t-il bien dormi ? »
A 70 ans passés, la Vie a quand même réussi à m’apprendre quelques petites choses. Notamment, qu’il n’est pas toujours utile de se prendre au sérieux.
Chaque fois que j’ai essayé de transmettre des connaissances sur le mode sérieux, j’ai été moins content que si je le fais sur un ton plus léger, plus humoristique.
Il faut frapper l’esprit des gens.
Non pas en leur tapant dessus, mais frapper leur esprit, frapper leur attention en « sortant des routes qui nous ont été tracées ».
Chaque fois que j’ai essayé de formuler mes réponses en termes bien choisis, j’ai perdu en efficacité.
J’ai donc appris à ranger la valise avec les accents circonflexes, et parler sans lever le petit doigt en l’air, comme les gens sérieux.
Amen !
Voilà, « on me demande régulièrement
comment choisir un bon appareil photo,
alors je vais essayer de vous répondre.
Pour commencer, frappons les esprits !
Petite histoire :
L’autre jour, deux concurrents du Paris Dakar se sont posés la question suivante : quel véhicule choisir ?
Prenez un solex : un solex cela passe partout !
Je pense que le ton de la réponse est donné.
Revenons à nos appareils photos.
Adapter l’outil aux besoins :
Si vous voulez acheter une baguette de pain, prenez le solex.
Si vous voulez rouler sur une route verglacée, n’oubliez pas de clouter vos pneus !
Pour choisir un appareil photo, il convient tout d’abord de recenser vos besoins, de savoir ce que vous voulez en faire.
Usage familial :
Si votre appareil est destiné à faire des photographies du type familial, des photographies qui seront soit :
– regardées sur un écran d’ordinateur,
– un home cinéma,
– ou tirées en format carte postale,
choisissez un modèle avant tout léger.
Un modèle léger, petit, peu encombrant deviendra votre compagnon.
Vous n’hésiterez pas à l’emporter partout.
Nous parlerons de ses performances techniques, un peu plus loin.
Amateur éclairé :
Si, par contre, vous êtes un amateur éclairé qui trouve son bonheur dans le réglage des paramètres avec un maximum de précision, pensez plutôt à acquérir un véritable outil de travail : un boitier réflex..
Les professionnels :
C’est également dans cette gamme que les professionnels choisissent leur matériel. Ce qui distingue la gamme professionnel c’est l’assurance d’une bonne solidité, celle de pouvoir travailler en toutes circonstances aussi. Les appareils pro sont souvent tropicalisés : c’est à dire, étanches à l’humidité, la poussière…
Les professionnels ne peuvent pas se permettre de perdre du temps.
Ils ont demandé aux fabricants que la disposition des commandes de la même manière, d’un boîtier à l’autre.
Entre les deux extrêmes, il y a beaucoup de place que les fabricants exploitent à fond, en vous proposant une vaste gamme d’appareils.
Exemple de nomenclature :
Canon propose 3 gammes des boîtiers
– ceux dont le nom comprend 3 chiffres Canon 300 D (grand public)
– ceux dont le nom comprend 2 chiffres Canon 40 D (amateurs)
– ceux dont le nom comprend 1 seul chiffre Canon 7 D( amateurs éclairés et pro)
– des séries limitées avec des noms spécifiques.( pro et ceux qui ont de l’argent)
Rien de nouveau sous le soleil…
Commençons par quelques notions indispensables.
Nous apprendrons par la suite à nous en dégager.
Les réglages d’un appareil :
Vitesse :
Elle permet de stopper le mouvement. Une vitesse trop lente vous donnera des photos peu nettes parce que le sujet aura bougé pendant la prise de vue.
Diaphragme :
C’est l’ouverture, la taille d’un trou par lequel passe la lumière.
Trop de lumière et vos photos seront trop claires, voire blanches. A l’inverse, pas assez de lumière, vos photos seront trop sombres, voire noires.
La netteté ou mise au point :
Mal réglée, la netteté vous donnera des photos floues comme celui qui ne met pas ses lunettes.
Une sacrée ratatouille !
Que 3 facteurs à régler : pas de soucis !
Sauf que nos 3 paramètres s‘amusent à jouer ensemble et à s’influencer mutuellement.
Alors, pour le non initié, vaut mieux faire confiance aux automatismes élaborés par les ingénieurs. Ces automatismes sont maintenant devenus fiables.
Avec des réglages automatiques vous ne raterez jamais une photo,
mais vous ne réussirez que rarement une photo exceptionnelle.
Voilà donc pour l’essentiel.
Maintenant, nous pouvons entrer dans plus de détails.
Les pixels :
Commençons par un truc qui risque de nous fâcher : le nombre de pixel.
Un pixel est une toute petite surface qui enregistre une zone de l’image.(luminosité, couleur, contraste, netteté…)
Une photographie comprend par exemple 2 millions pixels. Cela signifie que l’image a été divisée en 2 millions de parties. Ces parties se regroupent pour faire une seule image car chacune n’en détient d’une petite partie.
Une photo avec 10 millions de pixels sera plus « fine » que celle de 2 millions pixels.
Alors d’année en année, on essaie d’améliorer le nombre de pixels que comporte le capteur.
Maintenant une précision de 10 millions de pixels est devenue presque courante.
Plus on est de fous et plus on rit.
Plus il y a de pixels dans une photo, plus…
STOP C’EST FAUX !
Les pixels sont comme les sardines dans une boîte. Plus on veut mettre de sardines, plus les sardines sont serrées.
Elles n’aiment pas être serrées, alors elles se mettent à protester.
On dit que les pixels provoquent du bruit.
Sur la photo, on voit des couleurs qui se mélangent, qui donnent une impression de perte de netteté et de précision des couleurs.
Le nombre de pixels est comme la vitesse sur autoroute.
Il y a une limite !
Les pixels déterminent la qualité des capteurs
Mais, vaut mieux avoir un capteur qui possède de gros pixels qu’un autre qui en a beaucoup mais de moindre qualité.
Je pense qu’il vaut mieux faire confiance aux grandes marques… mais il y a aussi le prix.
L’objectif (ou les) de l’appareil :
Les appareils de petite taille possèdent un objectif qui doit servir à tout :
– voir de loin.
– faire effet « jumelles » donc rapprocher. (téléobjectif)
– voir de près – les gros plans. (position macrophotographie)
– photographier dans une pièce sans recul. (grand angle – inverse de téléobjectif.)
Les fabricants ont donc étudié des solutions d’objectifs avec des zooms plus ou moins grands. On agrandit jusqu’à 60 X.
Mais plus l’objectif sera long, plus il sera difficile de ne pas bouger pendant la prise de vue.
D’où l’invention des stabilisateurs pour avoir des photos nettes même avec téléobjectifs très longs.
Conclusions :
Pour un appareil passe partout :
Appareil compact, léger, avec des automatismes.
Objectif de 24 – 300 mm ou mieux 400 mm.
Stabilisateur pour ne pas bouger.
Gamme des prix autour de 500 € pour du bon matériel.
Parlons maintenant des appareils réflex.
Ils constituent le haut de gamme.
Personnellement, je pense que ces sont avant tout des outils de travail.
– outils pour faire de très belles photos
– outils de bonheur aussi, car il existe des fadas qui aiment pouvoir régler les moindres petits paramètres. ( j’en fait partie)
Je pense, qu’arrivés à ce niveau, ils n’ont plus besoin de mes explications, sauf peut-être quelques remarques issues de mon expérience professionnelle.
Acheter un appareil reflex, c’est en quelques sorte se MARIER
On épouse tout un système, comprenant boitiers, une gamme d’objectifs, des accessoires.
S’il existait des appareils haut de gamme avec de gros défauts, cela se saurait.
Internet est, dans ce domaine, garant de la circulation des informations.
Et quand on se marie :
– il ne faut pas se tromper.
– il ne faut pas regretter.
Quand on parle avec des professionnels, chacun a des raisons bien précises d’avoir épousé telle ou telle marque.
Des raisons qui sont également tributaires du genre de photographies que l’on pratique. Et les domaines sont vastes et nombreux.
La grosse différence est que le professionnel n’achète pas : il investit.
Il doit donc étudier si les nouveautés sont valables tant au point de vue technique, qu’au niveau financier.
Petite aparté :
Le problème se pose chaque fois que l’on propose un nouveau boitier. Exemple Canon SR ânon 5 DSr avec ses 50 millions de pixels et son équivalent chez Nikon.
Le gros problème reste le choix d’un appareil dans la gamme intermédiaire.
Mon exemple personnel.
Je suis marié avec Canon depuis que je suis passé au numérique.
Je n’ai jamais regretté ce choix. Mais les années passent bien trop rapidement, et avec l’âge, le matériel semble devenir de plus en plus lourd.
Pour partir en reportage, j’avais acheté 2 valises spéciales photo. Elles sont en matériaux qui supportent le feu. Etanches, elles surnagent. Le matériel photographique est rangé dans une mousse prédécoupée sous forme de petits cubes qui permettent d’aménager l’espace disponible selon la taille de chaque élément.
L’ennui c’est qu’il faut les transporter.
Depuis que je voyage avant tout pour mon plaisir, j’ai longuement cherché un matériel plus léger, mais qui doit quand même être très performant pour répondre à mes exigences.
Là aussi, il existe une vaste gamme.
Encore faut-il une fois de plus, définir ses besoins.
Définition d’un matériel
Capteurs :
Le capteur plein format 24 X 36 est idéal. Mais, il n’existe que rarement pour la taille de ces appareils. Capteur 2/3 fait l’affaire.
Nombre de pixels :
Il m’est apparu que 20 millions de pixels est une excellente solution.
Objectif :
Attention, je ne parle pas de zoom numérique, mais de zoom optique. 24 X 400 serait la meilleure solution. J’ai du me contenter d’un 24 X 200.
Stabilisateur :
Fonction très pratique.
Réglages des paramètres :
Les automatismes sont les bienvenus, car ils sont devenus fiables. Pourtant, je veux pouvoir disposer impérativement d’une possibilité de réglage manuelle.
Le plus important :
Le critère le plus important est la prise de vue en format RAW.
Ce format enregistre toutes les données.
Comme les photographies seront traitées par Photoshop, il est indispensable de disposer d’un véritable négatif numérique qui permet de redévelopper les photos sans perte de qualité.
Quand je suis passé à la photographie numérique, nous en étions à Photoshop 3.
Je n’ai pas de négatifs numériques de cette période si bien que je ne peux que difficilement redévelopper mes photos avec les nouvelles versions de Photoshop qui proposent de nouvelles fonctionnalités.
J’ai réglé le problème en ne travaillant plus qu’en RAW.
Quels appareils ?
Regardez du côté de la gamme Sony, Fuji etc. et surtout, essayer l’appareil que vous désirez acheter. Les surprises sont à la fois très désagréables et très onéreuses.
Pour plus de renseignements me conctater.
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