Juillet en Norvège

Rn ce mois de juillet, nous sommes partis en corisière dans les fjords norvégiens.
On a beau parlé du réchauffement de la planète. On commence à en douter quand on monte sur les sommets encore enneigés

Ce panarama a été réalisé à partir de l'assemblage de plusieurs photographies.
Vue sur le fjord où est ancré notre bateau.

Rafraichissant Non ?

 

Les orages d’été.

L'été est la période des orages.
Pendant que les uns ont peur, les autres sont heureux de profiter de ces feux d'artifices célestes.
Pour les photographes: un défit pour rapporter une belle image

 

Photographier des orages : article N°1

Le sujet :

Le ciel n’a pas attendu l’invention des feux d’artifices pour nous offrir le fascinant spectacle des orages.
Et oui, un orage n’est finalement qu’un feu d’artifice céleste en plus beau, mais aussi en plus dangereux.

Je vais essayer de parler des difficultés que vous allez rencontrer, mais aussi des joies et du bonheur profond quand on réussit quelques belles images.

 

Pour commencer parlons d’abord sécurité.

Je sais bien, le sujet est à la fois vaste, hasardeux et imprévisible pour risquer de devenir lassant parfois.
A quoi vous sert de réussir une belle photographie au prix d’un accident souvent mortel mais toujours traumatisant ?

Pour bien comprendre les risques, il faut un minimum de connaissances.

 

Un orage est avant tout une question de polarité : les fameux (+) et les fameux (-)
Ce sont les frottements des molécules, les unes contres les autres, qui finissent par charger c’est à dire donner une séparation entre les parties positives et les parties négatives.
Les deux parties ne s’éloignent pas trop et les scientifiques ont montré qu’un nuage chargé positivement est accompagné de son image «  miroir » que le suit comme son ombre.

 

Les deux parties séparées, n’ont qu’un envie : se donner un petit bisou.
Alors elles se suivent, et pendant que le nuage passe au-dessus d’un village, sa « partie miroir » qui est au sol, commence à escalader les maisons, puis elle escalade le clocher.
Tous  les moyens sont bons pour rejoindre l’être aimé.
Et, quand la distance est enfin assez proche voilà HOP ! un éclair saute de la Terre vers le Ciel.
Oui ! du bas vers le haut.

Cet éclair est appelé « précurseur » par les savants.
Il ouvre la voie.
Et quand la voie est ouverte, le nuage est tout content et d’un coup il envoie toute son énergie vers le sol. On pourrait dire qu’il a eu un coup de foudre.
La foudre : c’est justement ainsi que se nomme ce phénomène.

Ils sont contents tous les deux et cela leur fait tellement plaisir qu’ils essaient de recommencer un peu plus loin.

 

Je sais bien que vous ne serez jamais aussi grand qu’un clocher, mais si vous avez la mauvaise idée de vous installer au sommet d’une tour pour mieux voir les éclairs, et bien vous risquez de devenir le point le plus profond et boum : le coup de foudre c’est vous qui allez  le prendre.

Petite anecdote personnelle :


Un jour orageux, je me suis promené avec des amis sur une plage dans le Nord de la France.
Brusquement, nous nous sommes tous mis à nous gratter la tête. En nous regardons, nous avons éclaté de rire. Nos cheveux étaient dressés sur nos têtes. J’ai levé ma main pour désigner du doigt un gros nuage noir

Et j’ai entendu un drôle de grésillement au bout de mon doigt et j’ai aperçu comme une étincelle électrique.
J’ai hurlé : tout le monde couché par terre
et l’éclair a tapé, pas très loin dans un blockhaus.
Ce jour-là, j’ai eu de la chance.
On m’a expliqué que j’avais été témoin du fameux feu de la Saint Helme.

 

J’aurais pu être le point le plus élevé. Ce n’est pas difficile quand le reste du paysage est plat.

 

Voilà, inutile d’en dire plus.
A vous de choisir si vous voulez volontairement jouer au paratonnerre.

 

Fin de la première partie.

Voici quelques images.
Je vous raconterai dans la suite de cet article où et comment j’ai réussi à les capturer.