Trucs et astuces
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Au point de départ il y a le besoin de conserver pour assurer l’approvisionnement du lendemain.
Quand un chasseur, un pêcheur, un cueilleur ou un jardinier rentre avec une bonne prise, une bonne récolte se pose alors la question de la conservation des aliments excédentaires. Aujourd’hui, on congèle, car le froid permet de conserver et plus il fait froid mieux l’aliment est conservé. Le froid a d’ailleurs toujours permis de conserver mais voilà, il fut une époque où l’on n’avait pas encore inventé ni les réfrigérateurs et à fortiori, ni les congélateurs, alors comment faisaient non ancêtres ?
On mettait à la cave où il fait généralement plus frais.
Les brasseurs, eux, stockaient leur bière dans des cavernes, des grottes aménagées dans lesquelles ils avaient également entreposé de la neige hivernale pour garantir un maximum de fraicheur aussi longtemps que possible.
C’est d’ailleurs dans le milieu des brasseurs que sont apparues les premières machines qui fabriquaient la glace.
Je me souviens :
Quand j’étais gosse, nous allions chez le boucher qui nous vendait une grande barre de glace. Nous la découpions à coups de hache en gros morceaux que nous mettions dans une glacière. La glacière c’est l’ancêtre du réfrigérateur. Elle se situe entre le garde mangé, simple petit meuble entouré de grillage très fin donc à température ambiante et le frigo qui produit lui même son froid.
Anecdote :
A l’époque, il existait déjà des sorbetières pour faire de la glace maison. Mais ces sorbetières n’étaient nullement électriques.
Elles se composaient de deux récipients disposés l’un dans l’autre un peu à la façon d’un bain marie. Celui du centre contenait la crème que l’on voulait transformer en glace ; l’autre jouait le rôle d’accumulateur de froid. Il était rempli d’un mélange de glace et de sel. Car le sel sur la glace, provoque un abaissement de la température. (on peut atteindre – 20°C)
Et il fallait s’armer de patience et tourner la manivelle pendant un temps qui nous semblait d’autant plus long qu’était grande notre impatience de déguster la glace.
La glace se méritait à la force du poignet.
On peut fabriquer du froid :
par réaction chimique,
par réaction physique (évaporation)
par réaction mécanique (compression suivi de dilatation)
L’invention de la production du froid passa rapidement dans le grand public sous la forme de réfrigérateurs puis de congélateurs.
Ces premiers congélateurs ne furent pas des appareils individuels.
Je me souviens que la municipalité du village avait fait construire une maison bien isolée dans laquelle un groupe produisait un froid intense. Les habitants avaient la possibilité de louer un emplacement grillagé (un peu comme les box dans les caves collectives) Ils y entreposaient les denrées et il fallait enfiler une grosse veste quand on avait décidé d’y entrer.
Puis les congélateurs se démocratisèrent. Les ménages s’équipèrent. Apparurent aussi des réfrigérateurs qui comprenaient une partie grand froid. On parlait de congélateurs mais en réalité il serait plus exact de parler de « conservateurs ». Quelle est la différence entre congélateur et conservateur ?
Un congélateur doit permettre de « congeler » un aliment c’est à dire de faire baisser sa température de la température ambiante à -18°C. Les normes françaises NF stipulent que les congélateurs doivent être capables de refroidir une quantité d’aliment correspondant à 1/10 de lieur volume utile à -18°C en 24 heures.
http://congelateur.ooreka.fr/comprendre/congelateur-congelation
Le rôle du conservateur est de permettre de conserver dans un froid intense -18°C un aliment qui a été acheté déjà congelé par l’industrie alimentaire.
Bien sûr, on a aussi utilisé les simples conservateurs pour faire de la congélation familiale. Avec plus ou moins de succès d’ailleurs.
Mais le froid n’est pas le seul moyen de conservation, loin de là, et je vous propose de voir la chose d’un peu plus près.
En voilà une question qu’elle est bonne ! dirait le petit malin de service.
Il existe des aliments qui se conservent plus ou moins longtemps, je dirais naturellement mais tous finissent tôt ou tard par ne plus pouvoir être consommés.
Soit parce qu’ils deviennent trop durs (ils sèchent) soit qu’ils se dégradent (moisissure, pourriture, fermentation)
Quand on étudie la composition des aliments, on note que la totalité des denrées comporte un grand pourcentage d’eau. Or cette eau qui les constitue assure leur texture. Quand l’eau s’évapore, l’aliment durcit. Ce n’est là qu’un simple phénomène physique.
Mais l’eau a également un rôle chimique dans le sens que l’eau est l’un des solvants les plus puissants. Le sucre, le sel, etc… se diluent dans l’eau. Une absence d’eau provoque donc un changement de goût qui peut rendre un produit impropre à la conservation.(exemple : trop salé car trop concentré)
Mais le rôle de l’eau va encore beaucoup plus loin car l’eau est à la base de la vie. Toutes les cellules végétales ou animales sont constituées d’eau. L’absence d’eau les condamne à se dégrader.
Il en va de même pour tous les organismes y compris les microorganismes qui ont besoin d’eau. D’où une idée :
diminuer la quantité d’eau juste de façon à ne pas permettre le développement des microorganismes sans pour autant provoquer de modifications trop importantes de la structure, pourrait donc ralentir la dégradation d’un aliment.
Je pense bien sûr à la technique la plus simple ; celle du séchage.
Vous connaissez tous les tomates séchées, les fruits séchés comme par exemple l’abricot.
Le séchage a modifié leur texture sans pour cela trop les dégrader.
Pour faire sécher, il suffit de mettre au soleil, au chaud, dans un endroit chaud à l’ombre si on craint le soleil direct, dans un endroit bien ventilé. Pensez au jambon séché
Mais on peut aussi, exposer l’aliment à la fumée : le saumon fumé.
On peut aussi faire diminuer la quantité d’eau en mettant l’aliment dans du sel afin que le sel par phénomène d’osmose « soutire » de l’eau. Pensez aux harengs salés.
On peut également combiner plusieurs méthodes (exemple sel + fumer ( jambon salé et fumé)
On peut également essayer de lutter contre les microorganismes qui risquent de provoquer des dégradations en les privant d’air (sous vide)
Autres techniques : tuer les microorganismes par la chaleur
bouillir pour stériliser : cuire à 100°C
pasteuriser : cuire au dessus de 70°C et refroidir, choc thermique
appertiser : aliment conservés en boîte
chauffer très fort rapidement (UHT)
lyophiliser : dessécher après avoir congelé
Les méthodes permettant de conserver les aliments sont très nombreuses et évoluent avec les progrès techniques. Actuellement, on lutte contre la dégradation même par exposition à des rayons gamma.
L’important, me semble-t-il, est de garder les pieds bien sur terre.
On ne conserve pas pour le plaisir de conserver. Alors il ne faut pas oublier de manger, c’est à dire de faire une rotation du stock d’aliments que vous avez mis en conserve que ce soit en congélation ou en boîte.
Si vous avez la chance de posséder un jardin, il vous arrivera certainement de pouvoir bénéficier de récoltes abondantes.
On ne conserve que les plus beaux des aliments rien ne sert de partir d’aliments qui sont déjà dégradés. Le temps n’arrange rien.
Et puis ; il existe encore bien d’autres techniques qui
permettent non pas de conserver des aliments bruts mais de les transformer, de les cuisiner avant de les conserver.
Pensez aux confitures, aux pâtes de fruits, à tous les plats cuisinés avant d’être conservés
Et s’il vous reste quelques poires, quelques cerises dont vous ne savez que faire, mettez-les dans le tonneau du grand père qui se fera un plaisir de vous offrir un petit alcool de sa fabrication.
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Petite histoire préliminaire :
Le saumon est actuellement un poisson assez prisé surtout quand il a été fumé. Il fut un temps où le saumon était un poisson tellement commun, qu’il figurait trop souvent au menu. On trouve les traces des récriminations des « canuts » ouvriers de la soie de Lyon, qui se révoltaient parce que le patron leur servait trop souvent du saumon.
Maintenant, le saumon fumé fait partie des mets choisis pour les repas de fête. Ses prix sont devenus attractifs, surtout depuis qu’on l’élève dans des fermes aquacoles en Norvège, Ecosse…
Chaque année, les journaux se font l’écho des protestations de ceux qui s’élèvent contre ce genre d’élevage et qui mettent en doute la qualité sanitaire des saumons d’élevage.
Il est vrai que le saumon sauvage est devenu une denrée quasiment introuvable à l’exception de ceux que vont pécher directement dans les lieux de pêche comme l’Irlande.
Quand on achète du saumon, il est difficile de faire autrement que de faire confiance aux producteurs.
Choisissez si possible du label rouge qui donne de bons résultats.
Présentation commerciale :
Les saumons voyagent dans des caisses en polystyrène sur un lit de glace. Ils sont vidés. On les classe par taille :
Catégorie 2-3 kg que l’on trouve facilement en grandes surfaces
Les catégories 3-4kg et 4-5kg me semblent plus rentables.
Il convient de noter que le pourcentage de chute est très élevé.
Le saumon possède une grosse tête et un bon poids d’arêtes. Quand il est destiné à être fumé, on garde la peau.
In fine, je pense qu’un bon opérateur peut tirer de 55 – 60 % du poids brut en saumon fumé.
Calcul
Un saumon de 5 kg donnera 2 filets de saumon fumé d’un poids total de 3 kg donc 2 filets pesant chacun 1.5 Kg.
Cette quantité est suffisante pour un peu plus de 10 personnes.
Le saumon fumé, comme son nom l’indique, doit à la fois avoir le goût de saumon et celui de fumé. Cela semble tout ce qu’il y a de plus normal, mais quand on va déguster un certain nombre de productions, on se rend vite compte que c’est rarement le cas.
De côté de l’industrie, on trouve des saumons fumés bien trop à gras à mon avis. Du côté des productions artisanales, une erreur courante c’est le saumon trop fumé. Le goût de fumé prend le dessus sur celui du poisson.
On note également de grandes disparités en teneurs en sel.
Concernant la couleur, il convient de noter qu’elle dépend de nombreux de facteurs comme l’espèce, le lieu d’élevage, la nourriture. La technique de salage – fumage influence également.
Phase de réparation :
Les saumons sont livrés vidés. On peut également acheter des saumons en filets. La différence de prix n’est pas tellement énorme et elle supprime la phase de levage des filets pas toujours à la portée des novices.
Pour supprimer les arêtes dans les filets, utilisez une petite pince et tirez dans le sens de l’arête pour ne pas blesser la chair.
Récipient pour salage : si vous ne possédez pas de récipient adéquat, utilisez la caisse en polystyrène.
Personnellement j’utilise :
Le sel nitrité combiné avec le sucre provoque un renforcement de la couleur. En même temps le sucre combat une éventuelle amertume.
Disposition :
Une couche de gros sel.
Filet de saumon peau en dessous.
Sel fin, sel nitrité sucre.
Gros sel.
Durée du salage 3 heures dans un endroit frais.
Dessalage : 2 heures à l’eau courante.
Séchage : une nuit.
Fumage (voir la suite)
Repos 1 nuit.
Découpage et conservation.
On peut conserver le saumon fumé dans le réfrigérateur (2°C) pendant une semaine.
On peut également le congeler sans perte de qualité notable.
Sous vide, si vous avez les moyens.
Il existe toute une gamme de fumoirs plus ou moins volumineux. Acquérir un fumoir est un investissement donc il faut calculer la rentabilité.
Comment faire moins cher :
J’ai connu des gens qui fumaient dans des tonneaux. Ils allumaient un feu dans le fond du tonneau, ajoutaient de la sciure et suspendaient leur saumon en travers du tonneau.
Les bricoleurs peuvent également fabriquer une caisse avec des crochets pour suspendre le saumon. Il génère la fumée en faisant se consumer de la sciure dans une boîte ou tiroir métallique.
J’ai vu des amateurs qui ont transformé une armoire vestiaire métallique en fumoir. A ce moment-là, je préfère poser le saumon à plat sur des grilles métalliques (grille à pâtisserie)
Personnellement, j’ai utilisé un ancien réfrigérateur. Dans un premier temps, j’ai équipé mon frigo fumoir d’un tuyau en PVC qui faisait office de cheminée. Je préparais quelques charbons de bois que je mettais dans un pot de fleur en argile et j’y ajoutais de la sciure.
Le problème est le contrôle de la température.
IL FAUT IMPERATIVEMENT FUMER A FROID
Je me suis fixé comment limite 20°C dans le fumoir. Je mettais donc un thermomètre digital qui sonnait l'alarme quand la limite était atteinte. Cela a fonctionné pendant des années.
Mais comme la terre devient de plus en plus basse quand on prend de l’âge, j’ai perfectionné le système de façon très simple :
J’ai gardé mon frigo fumoir avec sa cheminée.
Je produis ma fumée dans un récipient métallique externe au fumoir.( un ancien stérilisateur avec couvercle)
La fumée passe par un tuyau inox. Elle se refroidit donc. Elle entre dans le fumoir par le bas et le tirage la fait circuler.
J’ai noté que 2 heures de fumage provoquent une montée de température d’à peine 3 °C
Comment faire de la fumée ?
Il faut une source de chaleur et de la sciure.
Source de chaleur : allume barbecue électrique.
Sciure : impérativement celle de hêtre. La sciure de résineux provoque des dépôts sur le saumon.
Un thermomètre digital.
Bricoleurs : à vos outils !
Combien de temps faut-il fumer ?
J’ai fait pas mal d ‘essais. 3 heures suffisent amplement si le saumon a été bien séché.
Mais pourquoi pas 3 fois 1 heure, avec des intervalles d’une journée. Les résultats sont meilleurs.
Si vous avez des questions….
Illustrations photographiques papy Jipé
lever les filets. Saumon brut vidé écaillé
choisir du beau saumon ici un label rouge.
Qualité " label rouge"
On lève les filets et on enlève les arêtes avec une petite pince.
Le fumoir : un ancien frigo équipé de grilles
Production de la fumée à l'extérioeur dans un ancien stérélisateur.
La fumée de refroidit en passant par le tuyau inox qui la conduit à fumoir
Une petite VMC accélère le passage de la fumée.
Un tuyau en PVC sert de cheminée.
Le fumoir fume de joie.
sous l'oeil attentif d'un thermomètre digital.
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De nombreux jardiniers cultivent leurs plants eux-mêmes. Certes, on peut y voir un geste d’économie, mais je pense qu’il y a encore d’autres raisons.
Tout d’abord, en semant soi-même ses graines, on a le choix de la variété. On peut se permettre de quitter les sentiers battus pour explorer de nouvelles espèces.
Et puis, il y a quand même et je ne m’en cache pas, une sorte de fierté et un grand plaisir à suivre l’évolution de la graine au produit fini et qui sait, à produire ses graines et perpétuer ainsi le miracle.
Car c’est bien d’un miracle qu’il s’agit quand on pense qu’une toute petite graine de tomate peut donner plusieurs kilogrammes de fruits
Semer ses graines ni trop tôt ni trop tard : c’est la hantise du jardinier. Les « Saints de glace » ont sonné le glas de bien des espoirs des jardiniers trop pressés. D’un autre côté, être en retard, c’est priver les plantes de temps.
Actuellement, le réchauffement climatique vient jouer les troubles fêtes. Des météorologues avaient prévu des excès dès la fin des années 90. Nous y sommes. Nous vivons une époque où alternent les périodes du trop avec celles du pas assez. Que l’on parle de pluie de neige, de chaleur.
Comme disait grand-père ; « ils ont détraqué le temps » sans jamais définir le « ils » en question.
Pour faire ses semis, l’idéal c’est d’avoir un endroit, une serre. Mais les serres solides sont chères, les autres ne valent pas la dépense. Et puis, tous les jardins ne sont pas assez grands.
Alors voici une idée que j’utilise depuis quelques années. Je ne sais plus si je l’ai inventée ou si on me l’a transmise. Ce n’est d’ailleurs pas le problème. L’essentiel c’est qu’elle soit partagée.
On prend une bouteille plastique.
On la découpe en laissant une petite languette afin que les deux morceaux restent attachés
On remplit de terre pour semis le morceau du bas
Semer – recouvrir de terre – étiqueter et arroser.
Remettre la partie supérieure à sa place et faire le tour avec un scotch .
Poser sur le rebord de la fenêtre.
On peut suivre l’hydratation en jugeant la quantité de buée. Au besoin remettre un peu d’eau. Auto arrosage garanti.
Quand la plante est assez grande, il faut enlever le haut et acclimater les plantules au grand air qui les attend.
Je pratique ainsi pour mes plants de tomates. Le poids de la bouteille les rend stables
Pour une fois, je vous encourage à boire.
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Les photos ont été prises en 2008 lors de mon dernier carnaval à Dunkerque. Les petits doivent être bien grands maintenant.
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J'ai habité Dunkerque Malo les Bains pendant plus d'une vingtaine d'années. Alsacien, je n'étais pas carnavaleux du tout. Pourtant, maintenant quand arrive la période de carnaval, je sens comme une nostalgie. Voici les enfants du carnaval galerie N°1 Les photos datent de mon dernier carnaval en 2008. Les "gamins" sont maintenant grands. Ont-ils pris la relève ?
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A Dunkerque le carnaval est une véritable institution. Il dure plusieurs mois. Il comprend des bals, des sorties au cours desquelles les bandes se retrouvent. Elles se terminent par un rigodon final.
Je ne suis pas dunkerquois, mais j’y ai habité pendant plus de 20 ans.
Je n’étais pas carnavaleux dans l’âme, mais maintenant, quand j’y repense j’ai le vague à l’âme
Voici un film que j’ai tourné. J’ai voulu mettre l’accent sur le soucieux des carnavaleux de préparer l’avenir. Place aux jeunes mais cela il faut qu’ils attrapent le virus.
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Hier soir, je rentrais de courses, quand je suis passé devant la vitrine d’une grande compagnie d’assurance.
Une affiche a retenu mon attention.
Elle proclamait :
En voilà une idée qu’elle est bonne.
Ils ont vu juste les publicitaires.
Anticiper ses funérailles, c’est la seule façon d’être sûr de mourir en bonne santé. Ce serait quand même idiot de ne pas pouvoir profiter du repas d’enterrement parce qu’on est malade !
Avec l’assurance de toute ma sympathie.
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J’ai toujours aimé disposer d’oignons frais, et c’est non pas seulement le bulbe qui m’intéresse mais aussi la partie verte, disons les feuilles. Cela remonte à mon enfance quand mon père me préparait une petite salade avec les feuilles vertes des oignons et une petite vinaigrette. On dispose du vert des oignons en saison mais en hiver ?
Un jour l’idée de poser un oignon sur un récipient rempli d’eau germa dans ma tête. Ce n’est pas seulement l’idée qui germa mais aussi l’oignon qui se réveilla et commença à faire pousser ses feuilles. Et chaque fois qu’on les coupe, elles repoussent
Simple non ?
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Voilà une opératoire que l’on peut qualifier de routinière. Elle prend beaucoup de temps ou alors pour le dire autrement j’ai toujours eu l’impression que l’on perdait son temps
Les gestes traditionnels :
Tout le monde sait mixer mais quand il faut passer au chinois les choses se compliquent. On se muni d’un récipient et d’un chinois de taille adaptée. On verse la préparation dans le chinois et.. les trous du chinois se bouchent. Alors on prend un pochon (petite louche) et l’on la remue dans le chinois pour accélérer le passage du produit à filtrer. Ca marche mais c’est parfois très long
Un jour, “on” a eu l’idée de changer un tout petit peu la manœuvre.
Reprenons : on verse donc une partie de la préparation dans le chinois et au lieu de plonger le pochon dans le chinois on y plonge carrément le mixer.
Essayez ! vous serrez étonnés par la vitesse à laquelle le produit sera filtré. De temps en temps n’oubliez quand même pas de vider et de rincer votre chinois.
Photos suivra
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