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Louise et la galette des rois.

La Louise, « s’Louise » comme on dit chez nous, était l’aînée d’une famille de seize enfants. Une famille si nombreuse était chose tout à fait courante autrefois.
On peut toujours essayer de comprendre le pourquoi de la chose.

Les esprits chagrins disent que si les parents étaient tellement prolifiques, c’est tout simplement parce que l’on n’avait pas encore inventé la télévision. A bien considérer, l’argument peut sembler valable, car  si l’on regarde bien sous l’optique d’aujourd’hui, on peut affirmer sans risque de se tromper, que le samedi soir, certaines chaînes proposent des films (pour lesquels je vous laisse le soin de trouver un qualificatif) tellement explicites que les gens sont passés de la position d’acteurs à celle de spectateurs, ce qui en clair veut dire que l’on se contente de regarder, mais que l’on ne pratique plus ! Dans le temps on pratiquait disent certains avec un soupir de regret.

Tenez-vous le pour dit !

Mais l’argument le plus solide repose quand même sur une donnée sociologique. Dites-vous bien qu’avant l’invention de la retraite des vieux, il fallait bien assurer ses vieux jours. Et dans ce cas, vaut mieux prévoir large. Prenez le cas d’une famille avec un fils unique. Je ne sais pas moi, disons que le fils tourne mal. Il se brouille avec ses parents ; et bien la retraite vous passe sous le nez.

Il est donc prudent de diversifier les risques et d’avoir tout naturellement de nombreux enfants.

Faut vous dire aussi que sur les seize enfants, il y a tout un mic-mac : des enfants morts en bas âge, des fausses couches, des adoptions aussi. C’était justement le cas de l’aînée ; s’Louise était une enfant abandonnée et adoptée.

Le père avait dit :

Do wu Platz esch fer zwelfa esch oï Platz ver ein’s mer.

Là, où il y a de la place pour douze, il y a aussi de la place pour une de plus.

 

Le raisonnement avait conduit les parents à devoir se serrer un peu plus dans la petite maison qu’ils louaient car le chef de famille n’était en réalité qu’un simple casseur de cailloux dans une carrière. Mais il bénéficiait d’une certaine notoriété car, à ses moments perdus, il s’adonnait en amateur, à l’horlogerie.
Pas une horloge du village qui ne soit passée un jour ou l’autre, dans ses mains.

Et il disait avec un petit sourire

" Er mach Zitt"
C'est moi qui fais  le temps !

Comme dit, s’Louise » était donc une fille adoptive. On l’avait embauchée de bon cœur avec l’idée qu’étant la plus âgée, il était normal qu’elle seconde la maîtresse de maison. Il lui incombait donc d’aller chercher, chaque jour le lait à la ferme. Elle partait donc avec son « Canala » son pot au lait en aluminium et un petit saladier dans lequel elle rapportait « d’Laufeda » disons les coulures des fromages trop faits. C’est une histoire vraie que je vous raconte. Elle s’est passée à Munster, le patelin qui a donné son nom à un fromage et qui compte deux églises.

Il faut d’ailleurs que je vous explique le coup des deux églises.

L’Alsace a toujours été une terre de passage, une terre d’accueil et par là-même une terre de tolérance.
En Alsace, on reconnaît la religion des gens à la couleur des tabliers des femmes et à celle de leur maison. Alors quand un village comporte des catholiques et des protestants, et bien l’on construit deux églises. C’est le cas de Munster. Un peu plus loin, il y a un autre village qui faute de moyens, ne pouvait se payer qu’une seule église. Qu’à cela ne tienne : l’unique église est protestante de huit heures à dix heures et devient catholique de dix  heures à midi. Question de décors, c’est tout. !

D’ailleurs, cette histoire d’église va me permettre de continuer à vous raconter l’histoire de Louise car, un jour qu’elle s’ennuyait à garder le dernier né, Louise était grimpée jusqu’à l’étage supérieur du clocher  de l’église qui s’ouvre sur une immense fenêtre en forme de hublot : un œil de bœuf. Elle voulait montrer le paysage au bébé.
Quand les gens du village aperçurent Louise et le bébé perchés si haut, ils filèrent prévenir la maman qui travaillait à la filature.

Ce n’est d’ailleurs qu’une péripétie parmi bien d’autres, car Louise était hardie et n’avait peur de rien.
A vingt ans, elle dansait sur les tables des bistrots et c’est justement dans une auberge, qu’elle fit la connaissance de son mari : je veux parler du premier.

Il était musicien et tourna la tête de Louise en un rien de temps

C’est ainsi que Louise échappa au cercle familial par trop étouffant. Les amours furent violentes et douloureuses car le mari était un sacré charmeur. La relation finit un jour, par un bon coup de guitare sur la tête, car Louise était d’une jalousie féroce et comme son mari était le chouchou de ces dames, elle le réveilla en saisissant la guitare et en l’utilisant comme une massue. Qui sait ? peut-être un héritage d’un geste né à l ‘époque de l’homme des cavernes.

Se retrouvant seule et sans aucune formation, Louise émigra à en ville et entra comme bonne à tout faire au service d’une famille de bourgeois. C’est de cette époque-là, que date son admiration pour les bonnes manières…. qui l'a marquée pour le restant de sa vie.

 

Un peu plus tard, Louise pensa à refaire sa vie.
Elle rencontra un brave homme, ouvrier paysan, père de trois garçons, et comme justement Louise ne pouvait enfanter, elle prit le tout en une seule fois, le père et ses enfants. Prix de gros si j’ose dire. Mais le pauvre homme, d’r Uschen (Eugène) de notre histoire en bava toute sa vie. Le leitmotiv :

"Besch à Bür und blitsch  a Bür ! "

Tu es un paysan et tu resteras un paysan !

 

Alors, le couple vécu une vie de solitude partagée chacun avec ses rêves. L’une rêvait à des cérémonies façon gens bien, l’autre ne connut la paix que le jour où il commença à élever des lapins dans son garage.
Histoire d’ambition évidemment.

 

On ne peut arrêter l’évolution, alors, un jour, le boulanger du village décida de fabriquer la première galette des rois. Louise qui avait vu ses ex-patrons déguster pareille friandise, se précipita et emporta avec beaucoup de précautions la fameuse galette. Ce fut toute une cérémonie quand elle posa la galette sur la table. D’r Uschen dû se laver les mains deux fois de suite et montrer que ses ongles étaient bien propres pour être admis à la table.

Louise découpa la galette en faisant des manières.

Chacun mangea de bon appétit, car une galette, revue et corrigée par un boulanger alsacien, possède un côté nourrissant, je vous l’assure. Ce n’était pas une galette de régime ; ô que non !

Louise mangea le petit doigt en l’air et… tomba sur la fève.
Et quand je dis qu’elle tomba sur la fève, je veux dire qu’elle y mordit franchement, au point d’y casser une dent.

 

Mais attendez-la suite…

Louise n’ayant jamais été invitée par ses patrons à déguster la galette (le personnel reste dans la cuisine quand même), ne connaissait pas du tout le coup de la fève.

 

Je vous ai dit que c’était une femme de tête, ce qui veut dire qu’elle ne fit pas de détail et fonça la tête en avant chez le boulanger

 

"Wass esch dass fer a soïrei ? Kennta velert achtung ga as em mahl kei Drack esch !"

C’est quoi cette saleté ! Pourriez peut-être faire attention à ne pas mettre des détritus dans votre farine !

 

Aux dernières nouvelles, quelques années après, le boulanger est toujours bouche bée !

 

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RIZ PILAF.

Introduction :

Dans l’article consacré au « risotto », nous avons vu  que le mot "risotto" avait une double signification.
Il désigne le plat terminé, mais par extension, il désigne également le mode de cuisson.
Cuire en «risotto » est donc une technique.

Il en va exactement de même pour le mot «pilaf » qui lui également désigne une préparation (le riz pilaf) ainsi qu’une technique « cuire en pilaf » voire préparer un pilaf de…..

Rappelons que le riz est à la base d’une civilisation tout comme le blé.
Il existe de nombreuses variétés de blé et on parle de 2000 variétés de riz.

Le riz est une céréale. Il nous apporte des glucides sous la forme d’amidon.
Nous avons déjà vu qu’il existe deux grandes formes de grains de riz : les grains ronds et les grains longs.

 

Les préparations dans lesquelles les grains de riz doivent coller sont réalisées à base de riz à grains ronds, très riches en amidon.

A l’inverse, quand on cherche à ce que les grains de riz soient bien séparés, on utilise de préférence du riz à grains longs.

Le commerce propose une grande variété de riz :

– riz blanc, noir, rouge.
– riz complet, riz poli.
– riz ayant subi une préparation.
– riz comme des « grands crus » basmati, riz parfumé.

Quand on récence les manières de cuire le riz, on peut les classer en gros en deux grandes catégories :

– le riz cuit à l’eau.
– le riz cuit « au gras ».

On classera la cuisson à la vapeur dans la catégorie riz à l’eau.
Risotto, pilaf, voire riz frit seront regroupés avec le « riz au gras ».

Aujourd’hui, je vous propose d’étudier plus particulièrement le riz pilaf.

Critères d’un bon riz pilaf :

– les grains de riz doivent restés séparés.
– les grains de riz doivent être parfumés.
– les grains de riz doivent être capables d’absorber une « sauce », que celle-ci soit cuite à part ou en même temps (cuisson pilaf)

 

Technique de base du riz pilaf :

Avant de commencer la cuisson, il convient de mesurer LE VOLUME et non le poids du riz.

Pourquoi ?

Parce que le riz sera cuit dans un liquide dont le volume représente le double du volume du riz sec.
Exemple : si vous prenez 1 verre de riz, vous aurez besoin de 2 verres de liquide.

Il faut que le liquide soit entièrement absorbé par les grains de riz. Ils s’imprègneront donc des odeurs et des saveurs du liquide. Dans le cas où le liquide est de l’eau, le riz développera ses propres caractères organoleptiques.
On choisira à ce moment-là, d’utiliser des riz particuliers comme le Basmati, le riz parfumé et toutes les autres variétés de couleurs et de formes différentes.

Ingrédients pour 4 personnes :

On compte en moyenne 50 g de riz/personne.

– 200 g de riz
– on mesure le volume.
– on prépare le double de volume de liquide. (eau, fond de légumes, de veau, de volaille, jus de viande etc..)
– 50 g de beurre ou 3 c à s d’huile.
– 1 oignon moyen 70 g.
– éventuellement 1 gousse d’ail.
– 1 bouquet garni.
– sel.

 

Progression :

– le riz n’est pas lavé.
– éplucher, puis ciseler l’oignon.
– éplucher l’ail, le dégermer.

 

Cuisson :

– première opération : nacrer le riz.
– on fait chauffer la matière grasse et on ajoute l’oignon ciselé et le riz.
– le riz va devenir transparent.
– ajouter ensuite le liquide de préférence très chaud.
– ajouter, ail et bouquet garni.
– saler.
– la cuisson commence sur la plaque et se poursuit au four.
– durée environ 18 minutes.
– après cuisson, on sort le riz et on le laisse reposer.
– on sépare les grains à la fourchette.
– certains cuisiniers ajoutent un peu de beurre.

Service :

– dans un plat.
– à l’assiette
– parfois moulé en couronne ou en ramequin.

Le riz entre dans de nombreuses préparations.
Il est servi en garniture.
Il peut également constituer l’élément principal.
Le riz peut être servi salé ou sucré, en entrée, plat ou en dessert.

Commentaires du chef :

Ce sont souvent les mêmes questions qui reviennent.

Faut-il laver le riz avant de le cuire ?
Pourquoi lave-t-on le riz ?

Pour enlever l’amidon qui se trouve sur les grains. Cet amidon va coller les grains de riz les uns aux autres.
Il est inutile de laver le riz quand on veut réaliser un plat de riz  dans lequel les grains doivent d’agglutiner (riz au lait).
Par contre, si on désire que les grains restent séparés (salade de riz), il convient donc d’éliminer l’amidon et de laver le riz.

 

Le riz est un plat difficile à réchauffer. Le micro ondes est une aide précieuse.
De nombreux cuisiniers passent d’ailleurs leur riz au micro ondes juste avant de le servir.

N’hésitez pas à essayer les différentes variétés de riz  comme le riz noir et le riz rouge…
Vous serez conduits à expérimenter pour découvrir les temps de cuisson qui différent, à découvrir aussi leur riche palette des goûts et des saveurs.

 

voir aussi ICI

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Risotto de céleri rave.

Introduction :

La recette du risotto de céleri  a cela de particulier qu’elle ne comprend pas le moindre grain de riz !
Alors pourquoi parle-t-on de risotto ?

Quand j’ai partagé avec vous la recette de la technique du risotto que vous retrouvez ICI, je vous ai bien dit que le mot «risotto » possède une double signification.
Il désigne :

–  un plat composé essentiellement de riz à l’aspect crémeux.
– il désigne également une manière de faire, nous dirons une technique, de préparation et de cuisson.

Dès lors, on peut essayer d’appliquer la technique initialement utilisée pour la cuisson du riz à d’autres éléments afin d’obtenir un résultat conforme aux critères que nous avons définis en parlant d’un risotto réussi.

Rappelons ces critères ?

L’élément auquel s’applique cette technique doit permettre d’obtenir une préparation crémeuse.
Il doit également garder une texture légèrement ferme sans excès : ni trop cuit, ni trop cru.
Il doit se présenter dans une sauce onctueuse.

Rappelons aussi les différentes étapes de la technique :

– faire suer l’élément dans du beurre.
– le mouiller progressivement en lui laissant le temps d’absorber le liquide entre deux ajouts.
– finition avec beurre, crème, parmesan.

Regardons maintenant si la technique est applicable à d’autres éléments et plus particulièrement au céleri vu que nous désirons le cuire « en risotto ».

Au travail :

– éplucher, laver, détailler le céleri en brunoise taille 3 millimètres de côté. (Je sais cela semble fastidieux, mais c'est faisable.
– faire suer la brunoise de céleri dans du beurre sans la moindre coloration qui entrainerait immanquablement une modification du goût.
– mouiller en plusieurs étapes avec du fond de légumes.
– essayez de garder croquant.
– finition : beurre crème, parmesan râpé.

Analyse des différentes étapes :

La taille ne pose pas de problème. Cependant, comme les morceaux sont petits, (il faut quand même qu’ils rappellent le riz) la cuisson sera très rapide. Cette cuisson se poursuit d’ailleurs lors de la finition.

Je pense que le principal écueil à éviter est une cuisson trop longue : sur cuisson.

Comment adapter la technique ?

Je vous propose une solution qui fait ses preuves.

1)

Tailler le céleri en dés.
Faire suer les dés de céleri dans du beurre.
Mouiller avec du fond de légumes et cuire.

2)

Veiller à garder la brunoise de céleri légèrement ferme.

3)

Dans un autre récipient, chauffer un mélange de crème et de parmesan râpé.
Vérifiez l’assaisonnement.

4)

Verser la brunoise de céleri dans le récipient contenant le mélange crème et parmesan.

Vous obtenez donc, des dés de céleri, dans une sauce onctueuse et avec un peu de chance et de savoir faire, vos dés de céleri auront une texture légèrement croquante.
Les critères que nous avons définis sont donc atteints.

Un risotto avec quoi ?

Je prépare le risotto de céleri, le plus souvent, en guise d’accompagnement de poissons, langouste, homard, queues d’écrivisses.
L’harmonie avec une sauce américaine fonctionne très bien.

On peut également servir le risotto de céleri avec des quenelles de poissons.

 

Une technique facilement accessible pour de bons résultats.

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RISOTTO : technique de base

Le mot « risotto » désigne une préparation à base de riz.
Par extension, il est devenu également synonyme d’une technique de cuisson du riz.

Comment se présente un risotto ?

Dans le risotto, le riz doit avant tout être crémeux.
Les grains ne sont donc pas détachés, mais collés entre eux par une sauce onctueuse.
On veillera malgré tout à ce que les grains de riz ne soient pas trop cuits et gardent un tout petit « croquant ».

Comment préparer un risotto ?
 

Pour préparer le risotto, il faut tout d’abord choisir le riz qui convient et ce n’est pas chose tout à fait facile, car il existe plus de 2000 sortes de riz.
Rappelons au passage, que le riz constitue un aliment de base de millions de personnes et que l’on peut, à juste titre, parler d’une civilisation du riz qui fait le pendant d’une civilisation du blé.

Ayant défini, un peu plus haut, la texture d’un risotto, il convient donc de choisir un riz qui aura une tendance naturelle à coller.
Les sortes de riz à grains ronds, riches en amidon, conviennent parfaitement pour cet usage, en particulier le riz Arborio d’origine italienne.
  

Lire ICI

Technique de préparation d’un risotto :

Pour 4 personnes :

– 250 g de riz spécial risotto (donc grains ronds)
– 50 g de beurre pour la cuisson.
– 1 oignon 80 g
– 1 dl de vin blanc
– fond de légumes, ou fond blanc.
– sel

Finition :

– 100 g de parmesan.
– 100 g de beurre, (ou, 50 g de beurre 1 dl de crème)

Progression :

– ciselez l’oignon.
– faire suer l’oignon ciselé dans 50 g de beurre sans la moindre coloration.
– ajoutez le riz pour le faire nacrer (enrobé de beurre)

– mouillez avec le vin blanc et laisser cuire jusqu’à évaporation complète.
– mouillez avec une louche de fond et laisser cuire pour faire absorber.

– répétez cette dernière opération jusqu’à ce que le riz devienne crémeux, mais tout en gardant un peu de croquant.

Finition :

– ajoutez le parmesan râpé et le beurre (ou mélange beurre crème)
– rectifiez l’assaisonnement.

Variations :

Comme annoncé, ceci est la recette de base des risotto. Toutes les variations sont possibles.
 

Version analytique :

Quand on analyse la recette de base on trouve les éléments suivants :

 

– du riz rond.
– un élément pour parfumer le riz.
– un liquide pour la cuisson.
– élément de garniture qui détermine souvent l’appellation.
– des éléments de finition.
– matière grasse pour la cuisson.

On pourra donc jouer sur les différents éléments pour créer des variations

Exemples : variation du liquide

– eau
– lait
– lait de noix de coco
– lait aromatisé vanille
– sirop avec vanille
– jus de fruits.

Exemples : variations de l’élément d’appellation :

– champignons frais
– champignons secs (bolets, girolles, morilles).
– pointes d’asperges.
– tomates en dés fraîches ou séchées.

 

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Bonne année

"trucapapy" existe depuis bientôt 1 an.
Ce site a été créé pour partager.

424 articles répartis en 59 pages
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Nous vous souhaitons à toutes et tous
une bonne année 2017.

Papy et Mamy

 

 

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Un, deux, trois …

Au début de toute chose,
Il y a Un :
Un : comme le soleil dans le ciel infini,
Un : comme l’océan sans limite,
Car Un mesure l’Eternité.

 

Mais il y a l’arbre solitaire,
L‘enfant qui pleure,
La dernière fleur de l’été,
Car Un mesure aussi la solitude.

 

C’est pourquoi, prenant Un et Un autre encore
On créa Deux.
Deux : comme les mains,
Deux : comme les yeux,
Deux : comme l’Homme et la Femme
Ces éternels amoureux.
Oui, deux c’est bien mieux.

 

Il y a deux qui se ressemblent,
Et deux qui s’opposent,
Comme le noir et le blanc,
L’ombre et la lumière,
Comme l’eau et le feu.

 

Quand on est deux,
On s’oppose où l’on s’aime,
Et, quand on s’aime beaucoup,
Vient le jour où l’on est Trois.
Trois : comme l’homme, la femme et l’enfant,
Trois : comme le soleil, la glace et l’eau,
Trois : comme la fleur, le fruit et la graine.

Et c’est à partir de Trois
Que l’on construisit le monde,
Comme une immense cathédrale.
Car, UN DEUX  et TROIS régissent le monde,
Un, Deux, Trois comptent notre vie.

 

Mais rappelle-toi,
Au début, il y avait Un,
Car, sans l’unité, il n’y aurait rien.
Alors n’oublie pas de voir l’arbre dans la forêt,
N’oublie pas de voir la fleur dans le bouquet,
N’oublie pas de voir le visage de l’Homme dans la foule.

 

Car le monde est un miroir,
Un miroir pour trois visages.

 

Texte : © Jean-Paul ßrobeck

 

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Palais de Peterhof : la grande cascade

C’est en 1717, que Pierre le Grand, (1672-1725) héritier de la dynastie des Romanov, décide de se rendre en France.
Alléché par les récits de ses contemporains, le Tsar décide de voir de ses propres yeux, les merveilles architecturales alors que son palais de Peterhof est en chantier.

Il est accueilli en grande pompe.
Le Tsar est surtout fasciné par Versailles et plus particulièrement par les grandioses jardins avec leurs  fontaines et leurs jeux d’eau.

De retour à Saint Petersburg, il décide que son château de Peterhof dépasserait en beauté celui de Versailles.
Il est vrai que la situation de Peterhof facilite l’installation des grandes fontaines grâce à une alimentation plus riche et plus facile en eau.

Les grandes fontaines de Peterhof vous laisseront de beaux souvenirs
Les photographes se régaleront.
Admirez la falaise de 60 mètres avec ses escaliers, son bassin et ses statuts.

Venez faire un petit tour à Peterhof, à 25 kilomètres de Saint Petersburg.

 

Illustrations photographiques :

© jipe Brobeck

Cliquez sur les bords pour faire défiler

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Cake aux fruits confits.

Présentation :

On regroupe sous l’appellation «  cake » de nombreuses productions qui ont un point commun : la pâte de base.

En allemand, on parle de « Rührteig » qui est bien plus descriptif  que  l’expression pâte à cake.
«Rührteig » signifie : pâte obtenue par mélange des éléments.

Quels sont ces éléments de base  ?

– le beurre.
– le sucre.
– les œufs.
– la farine.

Auxquels s’ajoutent

– une pointe de sel.
– de la levure chimique.
– éventuellement un alcool ( rhum).

Les « cakes » ne différent donc pas par les éléments de base, mais par leur garniture :

– fruits confits
– cacao et/ou chocolat. (marbré)
– fruits secs : pruneaux
– amandes, noisettes, noix etc…

 

Je vous propose aujourd’hui de réaliser des cakes aux fruits confits toujours appréciés des enfants.

L’expression «  fruits confits » n’étant pas définie avec plus de précisions, on y mettra ce que l’on a sous la main.
Brunoise (petits cubes) de fruits confits, cerises, angélique, orange, citron etc…°

On ajoutera également les classiques raisins secs de Corinthe ou sultanines…

Recette de la pâte de base

Pour environ 4 cakes de 300 g

– 250 g de beurre.
– 250 g de sucre en poudre.
– 6 œufs entiers.
– 400 g de farine.
– 1 paquet de levure chimique.
– 1 pincée de sel.

Garniture :

– 200 g de brunoise de fruits confits.
– 100 g de cerises confites.
– 100 g d’angélique confites.
– 200 g de raisins secs.
– 1 dl de rhum.

Progression de travail :

– faire mariner les fruits confits dans le rhum.
(on peut accélérer en passant les fruits confits au micro ondes.)
– laisser mariner.

 Préparation de la pâte de base :

– mettre dans la cuve du batteur :

– 250 g de beurre consistance pommade.
– 250 g de sucre semoule.
– 1 pincée de sel.

– laisser tourner en vitesse moyenne.
– ajouter les œufs entiers.
– Laisser tourner.
  (La pâte prend souvent un aspect de pâte "coagulée")

– laisser tourner en  vitesse moyenne en ajoutant la farine tamisée avec la levure chimique.
– n’oubliez pas de réserver 3 cuillers de farine.

– saupoudrez les fruits confits avec la farine qui les empêchera  de tomber au fond du cake.
– mélangez le tout

Cuisson :

– remplir les moules à cake beurrés aux ¾ de leur hauteur.

– enfournez à 180°c

– surveillez les cuisson.
 Quand les cakes commenceront à « faire le gros dos », fendez la pâte à l’aide d‘un couteau.

La cuisson est terminée quand une aiguille à brider plantée dans la pâte ressort sans trace de pâte.

Commentaires du chef :

La réalisation de ces cakes est facile et relativement rapide.
On peut varier selon les fruits de confits utilisés.

Personnellement j’utilise souvent des moules en aluminium simplement beurrés.
Les cakes se conservent facilement. ( enfin à condition de les cacher !)

 

 

Avec les proportions de la recette, vous pouvez réaliser 4 cakes.

 

Cake aux fruits confits

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Meilleurs vœux – happy new year – ein guter Rutsch…

Bonne année 2017  Papy et Mamy.

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Marinade sous vide pour cuisine familiale

Marinade : une nouvelle technique sous vide.

 

On se reportera à l’article ICI pour se remémorer les buts des marinades.
Ces buts n’ont changé en rien.

A l’origine de la modification, ou pour être plus précis, à l’origine de l’adaptation, on trouve plus facteurs :

– une demande de la part des clients qui désirent réduire la quantité de vin utilisée
– soit pour des raisons de goût,
– soit pour des rasions économiques.

– l’encombrement :
– on ne dispose pas toujours d’une grande place dans le réfrigérateur, ni d’ailleurs d’un grand récipient.

– la durée de marinade qui peut être réduite.

– la possibilité de trouver le matériel.

Technique de marinade sous vide relatif.

Longtemps réservées aux professionnels, les techniques faisant appel au vide plus ou moins poussé exigent du matériel que n’est pas forcément rentable pour un usage non professionnel.
On trouve désormais un matériel simplifié, d’un prix accessible au grand public.

Il fallait y penser :

On propose actuellement des sachets munis d’une valve à sens unique.
L’air ne peut passer que dans un seul sens. 
On soutire l’air grâce à un système pompe à vide manuelle ou électrique.
La valve laisse passer l’air dans le sens de l’extraction, mais elle bloque le retour de l’air.

On peut ainsi obtenir un vide  partiel largement suffisant pour mettre les aliments enfermés dans le sachet à l’abri de l’air.

Les avantages :

L’aliment ne s’oxyde que très lentement.
La conservation est améliorée.
Le sachet  s’aplatit et occupe donc moins de place.

Technique du vide appliquée aux marinades.

– mettre la viande à mariner dans un sachet.
– ajouter la garniture aromatique carotte, oignons, thym, laurier,  poivre,  etc..
– ajouter du vin et un peu de vinaigre pour acidifier.
– fermer le sachet et faire le vide.

Vous constaterez que le sachet s’aplatit et épouse de plus en plus le contenu.
Nul besoin de noyer les aliments dans une grande quantité de vin.
Il suffit souvent de 1 ou 2 verres de vin.

Vous constaterez qu’il est bien plus facile de ranger un sachet dans le réfrigérateur qu’un grand récipient qui de plus, parfume tout le réfrigérateur.

Le vin pénètre beaucoup plus rapidement dans les aliments.
La marinade est donc  plus efficace et sa durée raccourcie.

Où trouvez le matériel ?

Personnellement, j’ai acheté le matériel outre Rhin.
Il existe également en France.

Recherche dans Google : tapez "Rosenstein & Söhne"

Commentaires du chef :

Voilà plusieurs années déjà, que je travaille avec les produits de cette marque.
Sans atteindre les performances du matériel professionnel, on obtient facilement une qualité de vide suffisante pour un usage ménager.

J’utilise ce matériel pour la mise sous vide d’aliments qui seront congelés par la suite.
On peut obtenir ainsi une forte réduction de volume.
J’utilise bien sûr le même matériel pour mes marinades.
La durée de marinade est raccourcie.
Il faut beaucoup moins de vin.
Les marinades sont beaucoup plus discrètes et ne parfument pas les réfrigérateurs.

Illsutrations photographqies papy Jipé

 

La garniture aromatique : carottes, oignons, celeri rave, queues de persil. Je rajoute une tranche de gingembre et 1/2 piment sans pépins.

 

La viande (ici du sanglier) a été parée et déoupée en morceaux ( 2 à 3 par personne.)

 

Epices :

poivre mignonette, baies de genièvre hachées, romarin, thym, laurier et petit baton de canelle.

 

La matériel :

– sachet spécial avec valve
– pompe à vide

 

Gros plan sur la valve à sens unique.

 

On met tous les ingrédients dans le sachet.
On ajoute 2 verres de vin et 1/2 verre de vinaigre.

 

Bien fermer le sachet.

 

Faire le vide. Le paquet enserre les ingrédients.

 

La viande marine à l'intérieur du paquet.
Ce paquet est plus petit qu'un récipient (gain de place)
Il ne laisse pas passer les odeurs.
24 heures de marinade suffisent amplement

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