Tartes à la rhubarbe

Tartes à la rhubarbe :

Introduction :

Quand on m’annonce : «tarte à la rhubarbe»
Je réponds :

« Quelle tarte à la rhubarbe ? »

Car il existe de nombreuses façons de préparer cette pâtisserie qui annonce le retour des beaux jours.

Nous aurons peut-être l’occasion d’étudier plusieurs façons de préparer la tarte à la rhubarbe, mais le plus simple, me semble-t-il, est de commencer par la tarte à la rhubarbe classique.

Nous nous réserverons la possibilité, de la meringuer éventuellement, de l’enrichir aussi.

Composition :

Pâte brisée sucrée.
Morceaux de rhubarbe dégorgée.
Appareil : œufs, lait, crème, sucre, vanille.

Et meringue si vous travaillez bien.

Quels sont les buts recherchés ?

La rhubarbe se caractérise par son acidité. Préparer une tarte trop sucrée, c’est donc passer à côté de son identité.
Le mot « tarte » renvoie à pâte. Une part de tarte n’est finalement qu’un morceau de pâte sur lequel on a posé quelque chose.
Le mot pâte évoque également le bruit du croustillant. Il faut donc que votre pâte corresponde à cette idée et qu’elle ne soit pas détrempée et flasque.

Quels sont les pièges qui nous guettent ?

Pâte :

En travaillant trop la pâte, elle durcira. C’est là, le gros problème. Il convient donc de respecter la recette de la pâte brisée. A moins que vous ne décidiez d’acheter une pâte toute faite.

La pâte risque d’être détrempée :

Partons à la recherche des éléments qui apportent de l’humidité.
Il y a bien sûr la rhubarbe par elle même. Elle contient beaucoup d’eau.
C’est pourquoi, il faut penser à la dégorger :

on pèle la rhubarbe.
on la coupe en petits morceaux.
on saupoudre avec du sucre et l’on attend que le fameux phénomène d’osmose fasse sortir l’eau de la rhubarbe.
ensuite, on n’oublie pas de mettre la rhubarbe dans une passoire afin que le jus s’écoule.

Mais la rhubarbe gardera toujours sa texture humide. Il faudrait donc trouver un produit comestible qui puisse absorber l’excédant de jus.

Les solutions sont nombreuses et c’est à vous de choisir. Il en existe qui, de plus, apportent une amélioration du goût.

  • le plus simple est de verser un peu de semoule en grains sur la pâte. La semoule ne donnera pas de goût particulier, mais elle absorbera l’humidité.
  • Vous pouvez aussi mettre une couche de petits biscuits râpés. Ils auront le même rôle que la semoule, mais ils auront meilleur goût
  • L’idée des biscuits râpés est intéressante. ¨Pourquoi ne pas râper des macarons ? Le goût sera encore meilleur.
  • Avez-vous pensé aux noisettes moulues, aux amandes moulues, à la noix de coco en copeaux ? Vous avez le choix et l’embarras !

Continuons notre tarte :

Vous avez donc la pâte, une couche de …., et les morceaux de rhubarbe bien égouttés.

Reste à préparer le fameux appareil :

– 3 œufs
-100 g de sucre semoule
– ¼ de litre de crème épaisse
– ¼ de litre de lait.
– Vanille.

Cuisson à 210° C.

Qui vous oblige à verser l’appareil dès le départ ?
Versez l’appareil après 10 minutes de cuisson.
Vous obtiendrez de meilleurs résultats.

Après cuisson :

Démouler la tarte sur une grille.
Vérifier la cuisson du fond.
Au besoin, remettre la tarte dans le four sur la grille.

Tarte meringuée ?

Quand on parle de tarte à la rhubarbe, nombreux sont ceux qui associent cette tarte à l’idée d’une préparation recouverte de meringue.

Avant de parler de la technique posons nous d’abord la question du pourquoi.
Pourquoi cacher la rhubarbe avec son jeu de couleurs ? N’est-il pas beau ce patchwork jaune, vert, rouge ?

Je ne vais certainement pas me faire que des amis quand je vais vous livrer l’analyse qui a été faite par un vieil ami pâtissier.

Il me disait :

Ben voilà, le premier jour, tu mets dans ta vitrine une belle tarte. Pour une raison ou une autre, les clients choisissent autre chose et, le soir, tu n’as pas vendu ta tarte.

Comme elle a été dans la vitrine, même réfrigérée, la tarte montre des signes de fatigue. Alors, tu fais comme les belles clientes, tu lui refais une beauté.

La plupart du temps, le plus simple est de préparer de l’abricotage. C’est quoi ? C’est de la gelée d’abricot que vous va plus ou moins diluer et faire bouillir. Tu passes ton abricotage au chinois pour qu’il soit bien lisse et tu l’appliques à l’aide d’un pinceau sur la tarte. Tu vernis en quelque sorte la tarte.

Le lendemain, ta tarte ne s’est toujours pas vendue.
Alors branle-bas de combat, tu prends les grands moyens.
Tu prépares une meringue que tu poses sur la tarte et tu vas faire dorer ta meringue.
En voilà !

Entendons-nous bien !

Le fait de meringuer une tarte, n’est pas forcément toujours une cache-misère. Mais toujours est-il que l’on constate que la meringue fait rêver. On ne voit plus la rhubarbe, elle est cachée et passe dans le domaine du rêve.

La meringue apporte certes un goût très sucré.

On prépare une meringue.
On pose la meringue sur la tarte à la spatule ou à la poche.
On chauffe le four position voûte.
On laisse dorer.

Petit truc du chef

Une fois la meringue posée, j’ai appris à la saupoudrer d'un peu de sucre cristallisé. Ce sucre va se transformer en petites gouttes transparentes, un peu comme des gouttes de rosée, du plus bel effet.

Pour préparer une meringue voir article.

 

Photos suivront.

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Salage par injection

Salage par injection :

La seringue du bonheur.

 

Réflexions philosophiquement linguistiques.

Le professionnel fait exactement le même travail que l’ amateur, mais un professionnel travaille pour gagner sa vie.

L’amateur fait exactement le même travail que le professionnel, mais l’amateur recherche avant tout à se faire plaisir.

Voilà qui est clairement dit !

Je sais, je sais comme le dit la chanson…
Il y a les notions de rentabilité, d’efficacité…

Mais rien n’empêche un professionnel de se faire plaisir aussi, et heureusement, car il faut généralement tenir le coup pendant toute sa vie.

Le plus beau compliment est de dire au professionnel qu’il a su garder un cœur d’amateur.
Sans vouloir jouer sur les mots on peut quand même dire :

– il travaille de tout son cœur.
– il met du cœur à l’ouvrage.

Le salage par injection :

Quand le professionnel a besoin d’un outil, il l’achète si l’outil existe. S’il n’existe pas, il fait connaître ses besoins et je ne doute pas qu’un jour où l’autre, l’outil sera inventé.

Quand l’amateur besoin d’un outil, il bricole, il se gratte la tête, il consulte les catalogues… et souvent ne dort plus.
C’était mon cas, quand je me suis mis à la rechercher d’une seringue pour injecter les solutions salées.
Bien sûr, il existe une machine, mais à quel prix ! Alors on cherche l’occasion ou une autre solution.

Moi, j’ai pensé à mon vétérinaire. Les vétos doivent bien avoir des seringues pour gros animaux. Alors, j’étais fier de rapporter une belle seringue avec une grosse aiguille.
A moi le jambon !

J’ai rapidement déchanté car les seringues à usage médical, possèdent une belle aiguille avec un beau trou.
L’ennui, c’est que le trou se trouve à l’extrémité et prend un malin plaisir à se boucher.
Alors, on presse un bon coup, plus fort, et l’on….
l’aiguille saute, liquide vous éclabousse et vous avez le droit de nettoyer votre cuisine.

J’ai donc fait des recherches sur internet.
Eureka, j’ai trouvé la seringue de mes rêves.
Elle est proposée par «  la Toque d’or »

L’inventeur de cette seringue a tout compris.

– l’aiguille se visse sur le corps (elle ne saute plus)
– l’aiguille comprend non pas 1 mais 2 ouvertures placées latéralement. Ces trous ne se bouchent plus quand on pique la viande.

 

 

 

 

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Magrets de canard fumés maison

Magrets de canard fumés maison.

1° partie : le salage

Introduction :

Le magret constitue un morceau de choix sur un canard.
Les recettes de préparation des magrets sont nombreuses et variées. (magrets cuisinés)
Mais il existe d’autres façons de préparer les magrets de canard : le magret de canard fumé, séché ou pas.

Principes du salage/fumage :

La préparation des produits conservés par fumage passe par deux étapes :

  • le salage.
  • le fumage.

Le sel provoque un ensemble de réactions dont nous retiendrons :

  • la déshydratation.
  • une action anti microbienne.

Le fumage provoque :

  • une seconde déshydratation.
  • une action de conservation.
  • des changements de couleur et de goût.

Deux méthodes de travail :

Le salage à sec :

Le produit subit d’abord des opérations afin d’éliminer toutes les impuretés, les parties moins belles.

Il passe ensuite à la phase de salage.

On utilise du sel (gros ou fin), sel gris ou blanc.
Le produit est frotté avec du sel et posé dans un récipient conservé au froid.

Le phénomène d’osmose va se déclencher. Ce phénomène tend à équilibrer la teneur en sel. L’osmose va donc faire migrer l’eau du milieu où il en en a le plus, vers le milieu où il y en a le moins. Toute proportion gardée, cela fait penser aux vases communicants.

Bien sûr, l’équilibre ne sera pas atteint. Ce n’est d’ailleurs pas le but. Vous ne cherchez pas à déguster du sel. Mais le produit que vous avez mis à saler va se déshydrater. Il va perdre de l’eau. Il va donc diminuer à la fois de volume et de masse.

La vie microbienne sera contrecarrée dans son développement par cette absence d’eau.
Voilà pourquoi on sale.

Quand le produit aura suffisamment été salé, il sera débarrassé du sel et  rincé à l’eau. Il ne s’agit pas de réintroduire l’eau en le laissant séjourner longtemps dans l’eau.

Pour le salage, il est tout à fait possible de parfumer le sel avec des épices, des baies, poivre, coriandre aiguille de sapin etc…

Le salage par injection :

Voici une autre technique. Elle été inventée pour deux raisons :

– accélérer le salage.
– saler des pièces de gros volume quand le salage à sec serait trop long. (plusieurs jours pour un gros jambon).

Le principe est très simple :

On prépare une solution salée.

On injecte cette solution dans le produit que l’on veut saler.

La solution salée va se propager dans le produit.

Comme signalé lors du salage à sec, rien ne vous empêche de parfumer votre solution salée en préparant une décoction comprenant du thym, laurier, baies de genièvre, poivre…
Il faut tout juste ne pas oublier de filtrer votre solution de salage pour éviter qu’elle ne bouche les aiguilles d’injection.

Le produit n’étant pas entouré de sel, il suffit après salage, de le rincer rapidement, et de l’éponger.

Les deux techniques réunies :

Il est possible de procéder à un salage par injection et de poser en plus votre produit dans du sel sec. Vous gagnerez du temps. Par l’injection, le sel sera mieux réparti.

MAIS ATTENTION AU DOSAGE DU SEL !

Revenons un instant sur le sel.

Nous avons dit que l’on peut utiliser du sel blanc (gros ou fin) ou du sel gris (sel de Gurérande…)
Mais on sait depuis longtemps qu’il existe un produit appelé salpêtre qui peut servir au salage. Ce produit possède une propriété intéressante : lors de la cuisson, la viande ne prendra pas une couleur grise. Elle restera rouge.

Le salpêtre a longtemps été utilisé, jusqu’au jour où l’on a découvert qu’il favorisait l’apparition de cancers.

Le salpêtre fut donc interdit, mais comme toujours, quand on interdit un produit, on essaie de trouver un produit de substitution.
On remplaça dans le salpêtre par le sel nitrité.
Ce sel a les mêmes propriétés que le salpêtre.
La viande ne changera pas de couleur pendant la cuisson et  elle verra sa couleur rose renforcée.

A l’heure actuelle, on assiste à une campagne contre le sel nitrité que l’on accuse de tous les maux, sans que les preuves scientifiques ne confirment les soupçons. Il aurait même des vertus intéressantes sur l’organisme.

Le tout, me semble-t-il est à la fois une question de dosage et une question de fréquence de consommation. Personnellement, je ne mange pas tous les jours des produits fumés.

Parlons dosage :

Dans l’article sur les données physiologiques (voir), nous avions vu la perception du sel correspond à dosage de sel de 20 g/kg.

Les anciens préparaient des solutions dosées à 180g/l. Pour la petite histoire, ils salaient « à la patate » : l’eau était suffisamment salée, quand une pomme de terre ne coulait pas au fond, mais qu’elle flottait entre deux eaux.

Ils étaient sûrs de pouvoir conserver leurs produits fumés sans risque. Au moment de les utiliser, ils les plaçaient dans de l’eau froide souvent renouvelée pendant plusieurs heures (souvent tout une nuit) pour éliminer l'excédant de sel.

Nous pourrions faire de même. Mais je pense que le problème doit être reconsidéré autrement.

Comment les anciens conservaient-ils les produits fumés ?

Ils les conservaient à l’air libre en les enfermant souvent dans des garde manger équipés d’un grillage tellement fin que les mouches ne pouvaient pas venir pondre leurs œufs sur la viande. Dans d’autres régions, on entourait la viande d’un tissu fortement serré agissant de la même façon que le grillage anti mouches.

Entretemps, on a inventé les congélateurs. Non seulement, ils conservent les viandes, mais la teneur en sel augmente et les produits semblent plus salés.

Il me semble que si vous décidez de conserver vos produits fumés par congélation, il convient de réduire notablement la dose de sel.

J’ai fait plusieurs expériences, et j’en arrive à la conclusion suivante :

Comme c’est la congélation qui assure désormais la conservation, il n’y a plus lieu de saler plus qu’il ne faut, c’est à dire les 20g/l.

Je lave bien sûr mes produits avant de les cuire, mais je ne suis plus obligé de les limoner (c’est le terme qui désigne le fait de faire séjourner la viande dans l’eau)

Voici donc la composition de la solution de salage par injection que l’utilise.

1 l d’eau
100 g de carotte
100g de gros oignons
50 g de céleri.
3 gousses d’ail.

Thym, laurier, baies de genièvre, coriandre, très peu de clous de girofle, graines de moutarde, poivre concassé et bien sûr

15 g de gros sel
5 sel de sel nitrite
20 g de sucre fin. (le sucre accélère le réaction)

Eventuellement arôme Patrel pour renforcer la coloration.

On laisse cuire le tout pendant 15 minutes puis on laisse infuser.
On filtre et l’on conserve au froid.

Cette solution me sert pour la fabrication des jambons, des magrets, filets mignons, carrés de porc fumés.

Injection :

On prend une seringue spéciale injection.
Elle comporte une aiguille avec deux ouvertures latérales afin d’éviter de les boucher quand vous piquez.
On injecte la solution froide à raison de 10 % de la masse.

Ensuite, je pose mes produits dans un mélange de gros sel et de sel nitrité, juste le temps d’une nuit.

Nous verrons le fumage dans un autre article.

Mais n’oubliez pas :

Un produit mouille refuse la fumée.

Profitez-en pour sécher votre viande pendant que j’écris la suite de l’article.

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Ginkgo biloba

 

Le ginkgo biloba

Faisons connaissance :

Le ginkgo biloba, aussi appelé :

« arbre aux quarante écus »,
« Abricotier d’argent »,
fait partie de la plus ancienne espèce d’arbres connus.
Les chiffres ne parlent pas assez, quand je vous dirais que cet arbre existait déjà 40 millions d’années avant les dinosaures, cela donnera une meilleure idée de son âge.

Le ginkgo biloba est originaire de Chine. L’espèce sauvage a pratiquement disparu.
L’arbre ayant été reconnu comme «remarquable» il a été chouchouté par les botanistes qui, en le rapportant de leurs voyages, assurèrent ainsi sa propagation.

C’est un arbre de taille généralement moyenne mais certains exemplaires montent jusqu’à 30 m.

Il est de croissante lente, mais, avec quelques tailles bien adaptées, c’est un arbre qui possède un joli port.
En automne, le ginkgo se pare de couleurs or éblouissantes.

Le ginkgo est utilisé en médecine traditionnelle. Il possède un grand potentiel de vertus médicinales.

Pour en savoir plus :

Le ginkgo biloba de notre jardin se dresse fièrement et nous réjouit tout au long de l’année.

En voici une première galerie de photos qui sera complétée par d’autres.

 

 

gallery

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Joue de porc à la bière brune

Joue de porc à la bière :

Introduction :

La joue de porc, est un morceau qui peut donner lieu à des préparations savoureuses à condition de subir une cuisson relativement longue.
Servie froide en terrine, servie chaude en ragoût ou braisée, la joue de porc n’a malheureusement pas la réputation qu’elle mérite. C’est avec plaisir que l’on constate un regain de popularité dans les dernières années. On prépare des plats rustiques à base de joues de porc.

Préparation.

En moyenne, une joue de porc pèse aux alentours de 80 g. Ce n’est pas bien grand, d’autant plus qu’il faut la parer. On sert donc 3 joues de porc/personne.

Parer une joue de porc.

Autour d’une joue de porc, vous trouvez une « sorte de peau » qu’il faut enlever. Elle n’est pas agréable à manger et risque de se rétracter pendant la cuisson et de déformer la viande.

Pour parer une joue de porc, utilisez de préférence un couteau pointu et bien affûté.
Piquez le couteau sous la peau. Glissez ensuite le couteau le long de la peau en l’inclinant vers l’extérieur pour ne pas blesser la viande.
Renouvelez l’opération des deux côtés.

Recette de la joue de porc à la bière brune.

J’ai choisi de vous livrer cette recette parce qu’elle est facile et donne de bons résultats. Nous étudierons par la suite, d’autres recettes à base de joues de porc.

Ingrédients pour 4 personnes :

12 joues de porc.

50 g de beurre + 5 cl d’huile
100 g gros oignons.
Thym, laurier,
Sel, poivre
1 tranche de gingembre
¼ de piment rouge sans graines.
33 cl de bière brune
½ l de reste de pot au feu ou de jus de viande
Fond lié

Accompagnement :

Chou rouge. (voir recette)

Réalisation :

En réalité, j’ai une toute petite hésitation quand il faut indiquer le mode de cuisson. Je suis tout d’abord tenté de dire que c’est un braiser, mais il se rapproche beaucoup d’un ragoût par le fait que nous cuisons des morceaux relativement petits.
Va donc pour le braiser

parer les joues de porc.
éplucher gros oignon.
émincer l’oignon.

Chaleur assez forte :

beurre + huile
rissoler les joues de porc.
Si le récipient n’est pas assez large, rissoler en 2 fois.

petit truc :
quand je fais rissoler, j’aoute une tranche de gingembre et un peu de piment, en prenant soin d’enlever les pépins.

réserver la viande.
suer l’oignon émincé.
déglacer avec la bière brune.
mouiller avec le pot au feu ou le jus.
remettre les joues,
sel, poivre, thym, laurier
ajouter le fond lié pour faire la sauce.

vérifier le goût car la bière brune possède souvent une amertume.
au besoin, ajouter un peu de sucre.

Laisser cuire LTQF (le temps qu’il faut) une bonne demi/heure.

Vérifier la cuisson et l’assaisonnement.

Filtrer la sauce.

Servir sur assiette et napper ou servir en plat

Commentaires et trucs du chef :

Comme je vous l’ai dit, cette recette est facile.
On peut également s’amuser à la varier.
Par exemple, le miel se marie très bien à la bière pour venir contrer l’amertume.

On peut également parfumer le plat en y ajoutant un peu de moutarde.

En rappel de la « carbonade flamande » on peut rajouter une ou deux tranches de pain d’épices moutardées. A ce moment-là, il faut mixer la sauce

Régalez-vous

On pique sous la peau
On pique sous la peau
On suit la peau le couteau tourné vers l'extérieur
On suit la peau le couteau tourné vers l’extérieur
il faut parer les deux côtés
il faut parer les deux côtés
Joue de porc à la bière et chou rouge
Joue de porc à la bière et chou rouge

 

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Les petits fruits du jardin

Drôle d’année. L’hiver se plait à jouer les prolongations et puis brusquement l’été. Où est passé le printemps ?

Fin février, mes petits iris de Hollande avaient perdu la tête. Ils se sont mis à fleurir.

Puis, là-bas, les Vosges ont remis leurs capuchons de neige.
Voilà qu’en quelques jours,  on se croirait en été.
Décidément, le temps est devenu fou.

Les groseilles se dépêchent de terminer de fleurir et commencent déjà leur développement

Fleurs de groseilles et fruits déjà fécondés
Fleurs de groseilles et fruits déjà fécondés
Gros plan sur la fleur
Gros plan sur la fleur
gros plan
gros plan

 

Les groseillers à maquereaux eux aussi se mettent de la partie

c'est parti
c’est parti
Les restes des fleurs  sont attachés aux fruits
Les restes des fleurs sont attachés aux fruits
une promesse de récolte
une promesse de récolte
attention : les branches ont des épines
attention : les branches ont des épines

 

Et là-bas, dans le fond du jardin, les myrtilles se sont réveillées.

elles fleurissent
elles fleurissent
gros plan sur les fleurs
gros plan sur les fleurs
elles commencent à être fécondées
elles commencent à être fécondées
les fruits fécondés commencent leur développement
les fruits fécondés commencent leur développement

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Planter les tomates autrement

Il est temps de commencer à mettre les tuteurs pour vos tomates. Les Saints de Glace c’est pour pas bien longtemps.

 

C’est lors d’un voyage que j’ai vu cette façon de planter les tomates que je ne connaissais pas, mais qui me semblait pas mal ,du tout.
J’ai donc fait des essais et j’en suis très content.
Faut vous dire que chez nous, les tomates, correctement taillées montent à plus de1.50 m.
Le vent prend un malin plaisir à les secouer, voire les faire tomber.

Avec les tuteurs plantés par 3 et réunis par une barre horizontale vous ne risquez plus ce problème. Je pensais avoir une baisse de production, , Non. Il semblerait que cela marche bien

Cette année, j’ai semé 19 espèces de tomates dont beaucoup de tomates anciennes.

Les tuteurs sont plantés par 3
Les tuteurs sont plantés par 3
Ils sont réunis par une barre horizontale
Ils sont réunis par une barre horizontale
Les essais en 2015 ont été couronnés de succès
Les essais en 2015 ont été couronnés de succès
Il n'y a plus qu'à espérer
Il n’y a plus qu’à espérer

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Keukenhof : un rendez-vous mondial 1

Keukenhof est situé non loin d’Amsterdam. C’est à mon avis le rendez-vous mondial des amateurs de fleurs à bulbes. Le parc n’et ouverts que quelques semaines
Quelle merveille de se promener dans les petites chemins, d’aller de serre en serre

Keukenhof1

Keukenhof 1

 

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Tulipa Urumiensis

Une autre petite tulipe qui illumine nos jardins

 

Tulipa Urumiensis
Tulipa Urumiensis

 

 

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