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LE SUREAU : compagnon de toujours

Côté botanique :

 

Le sureau est un  arbuste à croissance très rapide. On parle de grand sureau ou de sureau noir pour désigner le Sambucus nigra des botanistes que l’on trouve couramment.
Le nom ordinaire (on dit vernaculaire) provient de la racine « sûr » ( en allemand sauer) qui signifie «acide».
Le sureau peut atteindre 5 m.
Les fleurs sont hermaphrodites (mâles et femelles à la fois.)
C’est une fleur en symétrie de 5.
Les fleurs sont disposées en ombelles (comme un parapluie)

Attention :  risque de confusion !

Sambucus nigra et  Sambucus ebulus sont frères et se ressemblent.
Les baies de sambucus ebulus sont cependant toxiques.

Voici un petit «  truc » pour les reconnaître :

Le sureau noir (le bon) porte ses baies en une sorte de parapluie ( une ombelle)

LES FRUITS SONT TOURNES VERS LE BAS.

L’autre, (le toxique) porte les baies également en forme de parapluie mais

LES FRUITS SONT TOURNEES VERS LE HAUT.

 

LE SUREAU : UNE PLANTE CONNUE DEPUIS TOUJOURS.

En réunissant des documents pour écrire cet article, j’ai été frappé par le fait que l’on trouve du sureau presque partout !
Pas une ferme sans son arbuste. J’ai donc orienté mes recherches autour d’une ligne directrice : pourquoi tellement de sureau ?
Comme vous allez le voir, je suis allé de surprise en surprise.

Fleurs et baies de sureau ont depuis toujours appartenu à la pharmacopée populaire. On dit qu’ils permettent de lutter contre le rhume et de faire baisser la fièvre.

Le sureau a également toujours possédé une valeur « mythologique ».
En Allemand, le sureau s’appelle « Holunder »
Les anciens germains pensaient que l’arbuste abritait « Holda » : une déesse protectrice. Ils plantèrent donc presque systématiquement des arbustes de sureau à côté des maisons d’habitation et de leurs granges pour être sous sa protection
Ils croyaient également que le sureau protégeait les biens contre les éclairs et le feu (les incendies)

Les frères Grimm parlent dans leurs contes de Madame « Holle » qui provoque entre autre, les chutes de neige en secouant son grand édredon dans le ciel. Les flocons de neige, ne seraient que les plumes qui s’échappent de cet édredon.

 

A côté de ses histoires mythiques, il n’en reste pas moins que le sureau est une plante médicinale connue de l’antique médecin Hippocrate.
Celui-ci évoque les vertus diurétiques.
Au 18° siècle, le sureau fut employé pour soulager les infections des voies respiratoires et diminuer la fièvre. En sirop, il calme la toux. On utilisait le sureau pour lutter contre les refroidissements. On le mélangeait avec le tilleul, les deux plantes ayant tendance à faire suer donc à évacuer les toxines.

Le sureau est riche en vitamines C et B. Il contient de l’acide folique. Les fruits pas encore mûrs contiennent de l'acide cyanhydrique qui peut provoquer vomissements et diarrhées.

Mais bien mûres, les baies de sureau permettent de renforcer les défenses naturelles en cas d’asthénie. Alors vive les confitures et les gelées de sureau. Voir aussi les recettes de papy :

Les crêpes à la fleur de sureau
Les beignets à la fleur de sureau
Le vinaigre parfumé au sureau.

La puissance de la couleur est telle que le sureau a également été utilisé pour teinter laines et tissus.

 

LE SUREAU DANS LE JARDIN :

Le sureau est l’ami des jardiniers  qui préparent un purin de sureau par fermentation de 1 kg de feuilles dans 10 l d’eau. Ce purin permet de lutter contre les punaises, les pucerons et les chenilles. On dit aussi que le purin de sureau chasse les campagnols et les mulots voire les taupes.

 

Le sureau possède encore bien d’autres vertus parfois surprenantes. Il est antifongique grâce à la « sambucine » qu’il contient.
On sèche des fleurs de sureau que l’on intercale avec des pommes mises dans des boîtes métallique. Les pommes se conservent plus longtemps et prennent un peu l’odeur du sureau.

On alterne aussi couches de pommes de terre et fleurs de sureau séchées pour empêcher les pommes de terre de germer.

 

Et pour terminer les louanges du sureau sur un ton résolument humoristique, n’oubliez pas que vous avez deux solutions :

– construire votre maison juste à côté d’une pharmacie.
– construire une pharmacie juste à côté de votre maison.
Pour cela, il suffit de planter un sureau !

Pour ceux qui veulent approfondir la question cliquez ICI

Illustrations photographiques © mamy et papy Jipé.

 

Le sureau, à côté des maisons, des fermes …

 

Un arbuste qui peut atteindre 5 m


Des fleurs largement étalées et que l'on sent de loin

 

Une fleur en forme de partapjuie (ombelle)

 

en réalité un assemblages de petites fleurs

 

Une ombelle qui forme des ombelles.

 

Gros plan sur des fleurs. Elles sont en symétrie de 5

 

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CAMASSIA CUSICKii

 

Là-bas, au fond du jardin, se dressent fièrement plusieurs tiges fleuries. Les fleurs en étoiles sont d’un bleu tendre. Ces sont les fleurs du Camassia Cusickii.

Cette plante est issue d’un bulbe. Elle provient de la partie Ouest d’Amérique du Nord et du Sud de la Colombie britannique.

Le Camassia est de culture facile, mais il exige un sol riche en humus.

La plante faisait partie de l’alimentation traditionnelle des tribus indiennes. Les oignons sont grillés ou bouillis et leur goût rappelle celui de la patate douce.
Wikipédia signale que les bulbes de camassia ont contribué à la survie des membres de l’expédition et Clark et Lewis ( 1804-1806).

 

Actuellement, cette plante joue essentiellement un rôle dans la décoration des jardins.
C’est une plante qui reste en terre pendant la période hivernale et qui refleurit fidèlement chaque printemps.

Une plante pour collectionneurs.

 

Pour voir la galerie cliquez ICI

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LES BEIGNETS A LA FLEUR DE SUREAU façon grand-mère.

Si vous voulez ne pas vous compliquer la vie, préparer un pâte à crêpes .

Pâte à crêpes : 8 personnes :

– 250 g de farine type 45
– 4 œufs
– ½ l de lait
– 50 g de sucre (ou d’édulcorant)
– zeste de citron
– 1 pincée de sel.
– un peu de vanille (liquide ou gousse).
– 50 g de beurre.

 

– mélangez farine et œufs.
– diluez avec le lait.
– ajoutez les autres éléments.

Si vous faites des grumeaux, donnez un coup de mixeur et passez au chinois.
– laissez reposer.
– ajoutez le beurre couleur noisette.

MAIS VOUS POUVEZ AUSSI 

Préparer une pâte à frire

 

– 250 g de farine
– 
4 œufs ( 4 jaunes + 4 blancs
– 
1 dl de lait
1 pincée de sel
– sucre ou édulcorant.

– mélanger farine, jaunes, lait
– essayer d'obtenir une pâte pas trop liquide.
– battre les blancs en neige avec la pencée de sel et le sucre.

– coupez ( c-a-d mélangez délicatement le blanc d'oeuf en neige avec le reste de la pâte.)

Utilisez la pâte de suite.

 

Cuisson :

Inutile de préparer une grande friture. Une poêle avec 1 cm d'huile suffira.

 

Illustrations photographiques © mamy et Papy Jipé

 


On trempe une fleur ( en la tenant par la tige) dans la pâte à frire ou la pâte à crêpes.

 

Bien tremper

 

Egouttez très rapidement.

 

Et hop ! dans la friture. 
Attention aux éclaboussures brûlantes
Attention aussi à surveiller la température. Pas trop chaude.

 

On sort les beignets que l'on fait égoutter sur des serviettes en papier.
Sucre et/ou canelle

Ad libitum.

 

Commentaires du chef :

Cette recette est celle qu'utilisait ma grand-mère. J'y suis donc attaché pour des raisons sentimentales.
Il m'arrive de servir crêpes et  beignets eb même temps juste pour raconter le passé.
Personnellement, je préfère les nouvelles recettes pour beaucoup de raisons ( santé, odeurs,…)
il existe également de recettes de pâtes à frire sans œuf.

 

 


 

 

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CRÊPES A LA FLEUR DE SUREAU

Voici comme promis la recette des crêpes à la fleur de sureau.

Pâte à crêpes : 8 personnes :

– 250 g de farine type 45
– 4 œufs
– ½ l de lait
– 50 g de sucre (ou d’édulcorant)
– zeste de citron
– 1 pincée de sel.
– un peu de vanille (liquide ou gousse).
– 50 g de beurre.

 

– mélangez farine et œufs.
– diluez avec le lait.
– ajoutez les autres éléments.

Si vous faites des grumeaux, donnez un coup de mixeur et passez au chinois.
– laissez reposer.
– ajoutez le beurre couleur noisette.

– égrapper les fleurs de sureau à l’aide d’une fourchette.
– laissez reposer votre pâte pendant une bonne heure.

 

Cuisson :

– versez une petite louche de pâte dans une poêle anti adhésive
– ajoutez les fleurs.
– laissez cuire.
– retournez.
– faites cuire l’autre côté.

 

On sert généralement 3 crêpes par personnes … vous verrez bien si vos crêpes sont appréciées

Vous pouvez aussi les faire flamber, ajoutez un peu de sirop de sureau..

Commentaires du chef :

Il existe bien une "foultitude" de recettes de pâte à crêpes :

– avec du lait.
– avec de la crème.
– avec de la bière.

Vous avez également la possibilté de parfumer votre pâte avec des alcools ( Grand Marnier) ou autres liqueurs…
Pour ma part, je m'en tiens aux zestes de citron qui apportent une note de fraîcheur.

Laissez à chaque convive la liberté de personaliser ses crêpes.

Le fait d'avoir égrappé les fleurs donne un produit plus doux ( il n'y a plus les tiges)
Les crêpes à la fleur de sureau est un produit d'un instant. Les fleurs passent vite.
Il faut saisir le bonheur quand il est à portée de main.

Illustrations photographiques mamy et Papy.K Une fois c'est l'un, ensuite c'est l'autre…

On a préparé une pâte à crêpes que l'on a laissé reposer.
On ajoute les fleurs de sureau.
Combien ? 
C'est à vous de voir selon votre goût.

 

Poême anti adhésive. 
Très peu de beurre.
On ajoute une petite louche d'appareil.
On répartit la pâte sur toute la surface.
On cuit.

 

La pâte s'étale.
Laissez lui le temps de cuire.
Guettez le bon moment quand elle commence à se détacher.

 

Et hop on tourne.
Les malins font sauter.
Les autres jouent la sécuité.
Et l'on cuit le second côté.

 

On plie la crêpe en quatre
A vous de choisir l'épaisseur.
Flambez ou ne flamber pas.
Ad libitum.

 

Bon appétit

Il existe des vins de sureau, des liqueurs de sureau, de l'alcool de sureau….

 

 

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LE SUREAU : der HOLUNDER

Le sureau :

Nous sommes en plein mois de mai : le mois où le sureau est en floraison, venant parfumer toute la campagne.
Car même si le sureau ne passe pas inaperçu, il faut bien admettre que très souvent, on le sent avant de le voir.
Le sureau fait partie de mes souvenirs d’enfance car nous en faisions grande consommation et ce, tout au long de l’année.

 

Au mois de mai, c’était les fleurs, blanches, légèrement crème, mais avec leur parfum enivrant. Maman en préparait une  « limonade maison » dont j’ai malheureusement oublié les détails de la recette.
Je ne me souviens que de quelques brides :
de l’eau, un citron coupé en rondelles, une figue, quelques cuillers de sucre, et des fleurs de sureau.
Le tout dans une bombonne en verre que l’on exposait au soleil.
Le mélange commençait à fermenter rapidement.
Nous, c’est la figue que  guettions. Au fur et à mesure de la fermentation,  la densité du liquide la faisait nager d’abord entre deux eaux comme un hippocampe, avant d’aller rejoindre la surface.
C’était le signe. La limonade est prête.
Alors, il ne restait plus qu’à filtrer et à mettre en bouteilles : vous savez, ces bouteilles de bière à l’ancienne avec une fermeture mécanique. Nous étions fiers de boire notre limonade.
La «  tradition » prit fin le jour où une bouteille explosa, tellement que la limonade avait de pression.

Mais le sureau nous suivait tout au long des mois.

Grand-mère n’avait pas son pareil pour préparer des fleurs de sureau qu’elle trempait dans une pâte à crêpes. Elle les faisait frire dans quelques cuillers d’huile.
Un peu de sucre semoule, de la cannelle parfois : c’était le bonheur.

Puis, arrivait l’été et les fleurs de sureau se transformaient en baies de rouge violet. Nous nous amusions à écrire avec cette encre écologique.

Les baies de sureau se vengeaient en nous récompensant d’une bonne diarrhée quand nous les goûtions, imprudents, car pour être comestibles, les baies de sureau doivent être cuites.

Vive la confiture ! Vive la gelée pour nos tartines !

Il n’y a guère que grand père qui nous regardait l’œil méchant.
Car grand-père, nous faisait concurrence. Il cueillait les baies de sureau qui s’en allaient fermenter dans un grand tonneau avant d’être distillées en alcool blanc.

D’ailleurs, grand-père cueillait également les branches du sureau.
Elles contiennent un cœur en forme de moelle douce dont il se servait pour nettoyer en douceur, le cadran des horloges qu’il réparait

Un proverbe alsacien dit :

« La pomme ne tombe jamais loin du tronc de pommier »

Dans le langage populaire, cette phrase exprime avec une certaine sagesse,  le fait que les enfants s’engagent souvent sur la même route que leurs parents. Surtout dans le temps, où il n’y avait ni télévision, ni radio et que les périples des  petits explorateurs s’arrêtaient souvent aux limites de leur village.

Je suis donc resté, par la force des choses, adepte du sureau, mais j’ai apporté ma touche personnelle sans pour autant renier l’héritage des anciens.

Chaque année, je vais cueillir des fleurs de sureau qui viennent parfumer mes bouteilles de vinaigre. Cliquez ICI.

Elles confèrent au vinaigre un parfum particulier qui enchante mes salades et mes crudités.

 

Je fabrique aussi du sirop de sureau.
1 litre d’eau + 1 kg de sucre.
Vous faites bouillir et vous ajoutez des fleurs de sureau. J’utilise ce sirop de sureau pour préparer mon Kir alsacien.

 

Comme grand-mère, je continue à préparer des fleurs de sureau en beignets, mais comme je n’aime pas trop manger les tiges des fleurs, j’ai fait évoluer la recette.
Dorénavant, je prépare des crêpes à la fleur de sureau.

Recette des crêtes à la fleur de sureau.

Pâte à crêpes : 8 personnes :

– 250 g de farine type 45
– 4 œufs
– ½ l de lait
– 50 g de sucre (ou d’édulcorant)
– zeste de citron
– 1 pincée de sel.
– un peu de vanille (liquide ou gousse).
– 50 g de beurre.

 

– mélangez farine et œufs.
– diluez avec le lait.
– ajoutez les autres éléments.

Si vous faites des grumeaux, donnez un coup de mixeur et passez au chinois.
– laissez reposer.
– ajoutez le beurre couleur noisette.

 

– égrapper les fleurs de sureau à l’aide d’une fourchette.

 

Cuisson :

– versez une petite louche de pâte dans une poêle anti adhésive
– ajoutez les fleurs.
– laissez cuire.
– retournez.
– faites cuire l’autre côté.

 

On sert généralement 3 crêpes par personnes … vous verrez bien si vos crêpes sont appréciées

Vous pouvez aussi les faire flamber, ajoutez un peu de sirop de sureau..

 

Ad libitum !

 

Commentaires du chef :

 

Notre monde actuel est caractérisé par une évolution de plus en plus rapide.
Chaque découverte, chaque invention ouvre de nouvelles voies. Et je vois l’image de longs couloirs avec des portes qui s’ouvrent elles aussi, sur de nouveaux couloirs avec des portes qui….
Vertige de l’infini !
Dire que plus de la moitié de nos enfants vont exercer des métiers qui ne sont pas même encore inventés !

 

Une des conséquences logiques et inéluctables de cette évolution est la naissance d’un sentiment d’insécurité, un mal être souvent inexplicable. C’est un peu comme si dans la tempête, on cherchait des points d’ancrage solides.
Ils existent ces points là : ce sont les  traditions.
Nous sommes tous nés, il y a quelques milliards d’années et nous ne sommes « in fine » rien d’autres que les fruits de cette évolution.

 

Si vous voulons survivre, il nous faut, en même temps, transmettre sans oublier d’apporter aussi notre pierre à l édifice dont
la construction doit être présidée par la sagesse,
un édifice soutenu par la force,
un édifice orné par la beauté.

 

« Nur das Schöne kann die Welt noch retten »


Seul le sentiment de l’esthétique peut encore sauver l’humanité
Konrad Lorenz

 

PS : nous étudierons les autres aspects botaniques, symboliques, culturels du sureau
dans un autre article.

Films de recettes beignets et crêpes à la fleur de sureau

cliquez ICI

et cliquez LA.

Illustrations photographiques Mamy et papy Jipé

 

Beignets à la fleur de sureau comme les faisait grand-mère.

 

 

Crêpe à la fleur de sureau façon papy

 

 

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Potage aux asperges : économes ou radins ?

Introduction :

Je suis tout à fait conscient que je vais m’aventurer sur un terrain glissant : celui des économies.
Quand on aborde un tel sujet, il convient avant tout de bien définir les mots que l’on va utiliser.

Il y a les économes et il y a les radins.

Je suis issu d’une famille qui ne roulait pas sur l’or. Pourtant, ma mère s’arrangeait pour préparer les repas quotidiens tout en restant dans les limites d’un budget disons serré.

Faire de la cuisine quand on a les moyens, est à la portée de n’importe quel cuisinier. Et encore ! Combien de fois n’ai-je ressenti un pincement au cœur à la vue d’un cuisinier qui utilisait sans discernement les denrées mises à sa disposition.
 

Il me revient alors cette expression issue du langage des compagnons du tour de France, véritable condamnation sans appel et sans pardon,

« Tu gâches du matériaux ! » 

Car les Compagnons avaient le respect de la matière. Ils portaient en eux  l’humilité qu’il convient. Ils faisaient le tour de France en allant de patron en patron : des patrons qui avaient suivi la même route et qui savaient que l’on n’apprend non seulement un métier, mais que le but final est avant tout de former un Homme.

Alors oui, je conçois que le cœur puisse saigner quand on est témoin d’un geste qui gâche les matériaux.

Je me révolte tout autant quand je suis en présence d’un « radin ».
La plupart du temps, ces gens-là sont les premiers a se plaindre quand « on » ne leur donne pas les moyens, mais ce sont souvent les mêmes qui se privent eux-mêmes.

Voilà, il fallait que ce soit dit.
– être économe : oui.
– être radin : non.

Alors, je risque fort de passer pour un "radin" quand je vais vous expliquer comment faire à peu de frais, un potage aux asperges.

Ingrédients :

Nous allons travailler avec de la récupération.
Tout le monde sait qu’il faut peler les asperges, mêmes les asperges vertes, du moins sur quelques centimètres.

Nous allons donc «  récupérer » les pelures et les extrémités des asperges pour confectionner une crème d’asperges.

Le reste de la recette est des plus classiques : pour 4 personnes

– suer du poireau : vert + blanc dans le cas d’un potage d’asperges vertes
– suer que du blanc de poireau dans le cas d’un potage d’asperges blanches.

– 50 g de beurre pour suer
– 50 g de farine pour faire le roux.
– un maximum de récupération d’asperges (pelures, extrémités)
– de l’eau.

Progression :

– suer le poireau en évitant toute coloration.
– faire le roux.
– mouiller.
– ajouter les récupérations d’asperges.
– cuire.
– mixer.
– chinoiser (Cliquez ICI).
– rectifier l’assaisonnement.

Garniture :

On aura réservé quelques asperges, ou pointes que l’on taille en morceaux qui seront cuits à l’anglaise (eau salée) que l’on ajoutera au potage.
Un peu de crème permettra d’affiner le goût et l’onctuosité.

Commentaires du chef :

Une fois servi bien chaud ce potage plaît.
Il peut également être confectionné à partir des asperges cassées lors de la manipulation et qui sont vendues à prix réduit.

 

Film de la recette © mamy et papy Jipé

Après avoir lavé les asperges , on coupe les extrémités.

 

On pèle les asperges.

 

Préparer le poireau. Ici je prends le vert et le blanc.

 

Le poirea est émincé.

 

Du beurre pas trop chaud pour faire suer  le poireau.

 

Suer sans la moindre coloration.

 

On ajoute la farine pour faire le roux.

 

On cuit le roux pour que la farine perde son goût.

 

On mouille avec de l'eau FROIDE et on ajoute les récupérations des asperges.

 

Mixer puis chinoisez.
Un peu de crème et quelques morceaux d'asperges en garniture.
Voici un potage économique Non ?

 

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CHINOISER : le truc du chef.

Un certain nombre de préparations culinaires exigent que l’on sépare les éléments cuits de leur milieu de cuisson.
Dit de cette façon, la technique prend de l’importance.

Mais, il faut éviter de trop se prendre au sérieux.
Séparer les aliments de leur milieu de cuisson, c’est exactement ce que vous faites quand vous préparez des spaghetti ou autres pâtes.

Il en est d’ailleurs de même quand vous « passez » une sauce pour retirer la garniture aromatique pour ne garder que votre sauce.

Pour séparer, éliminer, trier… vous disposez de certain nombre d’outils :

– les passoires.
– les chinois à trous.
– les chinois d’étamine (ceux qui possèdent un grillage très fin.)

Cliquez ICI

On ne va quand même pas faire tout un plat pour expliquer comment on utiliser une passoire.
Mais attentez !


Quand vous préparez un potage du type « crème ou velouté », l’une des dernières étapes de la préparation consiste à mixer votre potage.
Alors, on saisit le moulin à légumes qui date de l'époque de grand-mère. Et vas-y que je tourne la manivelle !
Ca marche, ça a marché pendant des années.
Heureusement qu’il y a  mieux !

Dans les petites cuisines, les cuisiniers disposent de mixeurs. Ils sont de deux types :

– ceux qui comprennent un bol avec des couteaux qui tournent rapidement au fond. (les blenders) Cliquez ICI
– les autres que l’on plonge dans le liquide. Cliquez ICI

Dans les grandes cuisines qui préparent des centaines de repas, on parle de « girafe » pour désigner le mixeur monté sur un genre de col de cygne et une potence sur roulettes. 
Derniers perfectionnements : les mixeurs plongeurs à plusieurs lames.
Ils sont plus efficaces bien sûr.

Même si on utilise un bon mixeur, il reste toujours des petits morceaux qu’il faut éliminer pour que le résultat soit parfait.

Alors avec avoir mixé, on passe au chinois.

On verse donc la préparation à filtrer, par petites quantités, dans un chinois de taille appropriée.
Quand j’étais marmiton, le chef nous obligeait à accélérer le passage du liquide à l’aide d’un « pochon » petite louche à laquelle on donnait des mouvements verticaux.
Jusqu’au jour où un célèbre inconnu eut l’idée de poser carrément le mixeur dans le chinois.

Miracles des miracles, le potage passa en un temps record.

On recherche ardemment le génial inventeur pour lui remettre la médaille  de quoi ?

Du travail bien sûr.

 

Finalement « chinoiser » ce n’est pas si chinois que ça !

 

 

Mixage avec un mixeur plongeur.

 

Puis on passe au chinois et pour accélérer, on pose le mixeur dans le chinois.

 

à la vitesse grand V

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LASAGNES FACON PAPY JIPE

Introduction :

Les lasagnes sont un plat très populaire. Chaque fois que l’on parle d’une préparation de ce type, chacun est persuadé de détenir la vraie recette ; c’est pourquoi je préfère titrer les lasagnes à la façon Papy. Je ne détiens que ma propre recette avec des variantes.

Analyse du plat :

La préparation est faite à base de :

– pâtes en feuilles ou plaques.
– viande hachée aromatisée oignon, ail,
– une grande quantité de tomates fraîches ou en conserve.
– une sauce béchamel
– du fromage râpé.

Passons en revue chaque composant :

Les pâtes :

L’idéal est de partir de pâtes fraîches.
A défaut, on utilisera des pâtes du commerce.
On commercialise des pâtes qui nécessitent une pré cuisson et d’autres, sans obligation de cuisson préalable.

La viandes hachée :

Vous avez le choix entre bœuf, porc, et même volaillS.
Vous pouvez également utiliser des viandes mélangées.
Cette viande sera cuite et fortement tomatée soit avec des tomates fraîches, soit des tomates en conserves.

 

Sauce Béchamel

La béchamel sera légère, donc faiblement dosée en roux. Elle apportera du moelleux à la préparation.

Le fromage râpé :

Il servira à faire gratiner. On peut également mélanger plusieurs fromages.

Assaisonnement :

– sel.
– poivre.
– origan
– piment au choix.
– muscade

Ingrédients et préparation des différents éléments. 4 personnes

Viande hachée en sauce tomate :

– faire suer un gros oignon émincé dans un peu d’huile d’olive.
– ajoutez la viande,
– faire saisir.
– mouiller avec 1 dl de vin.
– ajoutez 500 g de tomates mondées
-( ou l’équivalent en brique de tomate, bouteille, concentré)
– sel, poivre, origan, piment
– laisser mijoter.

Quand la cuisson est terminée, passer avec un mixer plongeur pour homogénéiser.

La sauce béchamel :

40 g de beurre
40 g de farine
½ l de lait

– faire un roux blanc
– mouillez le roux chaud avec lait froid ou lait chaud sur roux froid pour éviter les grumeaux.
– sel, poivre, muscade.

Montage du plat :

– beurrer un plat à gratin.
– petite couche de béchamel.
– première couche de plaques de pâtes.
– couche de viande en sauce tomate.
– couche de béchamel, puis pâtes, viande en sauce etc.…

– on  terminera avec une couche de béchamel.
– fromage râpé.
– beurre fondu.

Cuisson

– au four 180°-200° environ 45 minutes.

Servir chaud avec une salade.

Commentaires du chef :

Le gros avantage de ce plat est que l’on peut le préparer à l’avance et le cuire à la demande. On peut également préparer plusieurs plats en même temps.

La sauce béchamel va apporter du moelleux, mais on peut s’en passer ou la remplacer par de la crème.
Pour la cuisine familiale, on peut utiliser des restes de poulets rôtis hachés ainsi que d’autres viandes.
Si vous voulez donner un petit goût particulier ajoutez un peu de jambon, du lard fumé…
Vous pouvez également mélanger quelques légumes.

Les lasagnes sont donc un plat peu onéreux. Ils vous permettent d’inventer de nombreuses variantes selon votre imagination.

Illustrations photographiques © mamy et papy Jipé

 

Beurrer un plat à gratin.

 

Couche de Béchamel légère.

 

Couche de plaques de pâtes.

 

Viande hachée en sauce fortement tomatée.

 

et l'on continue en alternant les couches.

 

On termine par une couche de Béchamel.

 

Gruyère râpé.

 

Un peu de beurre fondu pour faciliter la formation du gratin.

 

Cuisson au four 180°C à 200 °C

 

La plat est bien gratiné.

 

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LASAGNES FACON PAPY

Introduction :

Les lasagnes sont un plat très populaire. Chaque fois que l’on parle d’une préparation de ce type, chacun est persuadé de détenir la vraie recette ; c’est pourquoi je préfère titrer les lasagnes à la façon Papy. Je ne détiens que ma propre recette avec des variantes.

Analyse du plat :

La préparation est faite à base de :

– pâtes en feuilles ou plaques.
– viande hachée aromatisée oignon, ail,
– une grande quantité de tomates fraîches ou en conserve.
– une sauce béchamel
– du fromage râpé.

Passons en revue chaque composant :

Les pâtes :

L’idéal est de partir de pâtes fraîches.
A défaut, on utilisera des pâtes du commerce.
On commercialise des pâtes qui nécessitent une pré cuisson et d’autres, sans obligation de cuisson préalable.

La viandes hachée :

Vous avez le choix entre bœuf, porc, et même volaillS.
Vous pouvez également utiliser des viandes mélangées.
Cette viande sera cuite et fortement tomatée soit avec des tomates fraîches, soit des tomates en conserves.

 

Sauce Béchamel

La béchamel sera légère, donc faiblement dosée en roux. Elle apportera du moelleux à la préparation.

Le fromage râpé :

Il servira à faire gratiner. On peut également mélanger plusieurs fromages.

Assaisonnement :

– sel.
– poivre.
– origan
– piment au choix.
– muscade

Ingrédients et préparation des différents éléments. 4 personnes

Viande hachée en sauce tomate :

– faire suer un gros oignon émincé dans un peu d’huile d’olive.
– ajoutez la viande,
– faire saisir.
– mouiller avec 1 dl de vin.
– ajoutez 500 g de tomates mondées
-( ou l’équivalent en brique de tomate, bouteille, concentré)
– sel, poivre, origan, piment
– laisser mijoter.

Quand la cuisson est terminée, passer avec un mixer plongeur pour homogénéiser.

La sauce béchamel :

40 g de beurre
40 g de farine
½ l de lait

– faire un roux blanc
– mouillez le roux chaud avec lait froid ou lait chaud sur roux froid pour éviter les grumeaux.
– sel, poivre, muscade.

Montage du plat :

– beurrer un plat à gratin.
– petite couche de béchamel.
– première couche de plaques de pâtes.
– couche de viande en sauce tomate.
– couche de béchamel, puis pâtes, viande en sauce etc.…

– on  terminera avec une couche de béchamel.
– fromage râpé.
– beurre fondu.

Cuisson

– au four 180°-200° environ 45 minutes.

Servir chaud avec une salade.

Commentaires du chef :

Le gros avantage de ce plat est que l’on peut le préparer à l’avance et le cuire à la demande. On peut également préparer plusieurs plats en même temps.

La sauce béchamel va apporter du moelleux, mais on peut s’en passer ou la remplacer par de la crème.
Pour la cuisine familiale, on peut utiliser des restes de poulets rôtis hachés ainsi que d’autres viandes.
Si vous voulez donner un petit goût particulier ajoutez un peu de jambon, du lard fumé…
Vous pouvez également mélanger quelques légumes.

Les lasagnes sont donc un plat peu onéreux. Ils vous permettent d’inventer de nombreuses variantes selon votre imagination.

Illustrations photographiques © mamy et papy Jipé

 

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IRIS SAUVAGES

C'est la période de pleine floraison des iris sauvages qui croissent dans les canaux et les endroiots humides.

Les iris furent rares, il y a queques années. Maintenant, on en trouve plus facilement.

L'iris est une fleurs en symétrie de 3.

 

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