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Râble de lapin farci façon papy

Râble de lapin farci façon papy :

Introduction :

Le râble de lapin est le morceau qui commence juste en dessous des épaules et qui s’étend jusqu’à la queue. Il comprend donc sur toute sa longueur, la colonne vertébrale et les chaires attenantes.
Côté ventral, on trouve les panoufles, morceaux de viande très plat qui ferment la cavité le ventrale.

Dans la pratique, quand on découpe le lapin en morceaux, le râble représente 3 morceaux. Les parties situées entre les cuisses et la queue ne sont pas prises en compte.


Le râble peut être vendu en découpé 3 morceaux, mais on peut aussi le laisser entier. Il forme alors un morceau de viande allongé. La présence des panoufles a donné l’idée de les utiliser pour enfermer une farce, d’où l’idée du râble farci.

On peut certes farcir un râble entier sans le désosser mais cela n’est guère pratique pour le service. L’invité tombera donc sur les os de la colonne vertébrale.
On a donc cherché à améliorer le résultat en désossant le râble, mais l’opération est quand même un peu délicate pour le débutant. Volailler et boucher désossent sur demande.

 En dernier ressort, on peut plus facilement désosser à condition de séparer le côté gauche du côté droit. Les morceaux obtenus sont de plus petite taille mais, à mon avis, plus présentables que le râble entier.

Voir photos

Présentation de la recette : buts recherchés – techniques.

 La viande de lapin est une viande quasiment blanche qui a la particularité de dessécher rapidement. Il convient donc de faire attention à ne pas encourager cette tendance.

Mode de cuisson ?

Je pense qu’il faudrait parler des modes de cuissons possibles.

Si nous cuisons des morceaux individuels en sauce, nous sommes donc dans un mode de cuisson ragoût avec une sauce courte.
Mais on peut également faire colorer la viande dans un sautoir et la terminer au four à basse température. Nous sommes alors dans le mode de cuisson rôtir.

Personnellement, je choisis cette seconde solution, mais avant de servir, je repasse la viande dans un peu de sauce.

Ingrédients pour 4 personnes :

Le râble :

– 2 morceaux de râble (désossés cela fera 4 rouleaux de viande).
– 50 g de beurre.
– 5 cl d’huile.
– 50 g échalote.
– 5 cl de vin blanc sec.
– ½ l de fond de lapin ou de fond lié.
– thym, laurier, romarin.
– 5 cl huile pour la marinade.


La farce :

Il faudrait également plutôt parler des farces au pluriel car le cuisinier peut facilement faire varier leur composition.

N’oublions quand même pas la composition classique d’une farce :

Viandes + éléments aromatiques + éléments de liaison + assaisonnement.

On peut choisir de mettre l’accent sur une farce comprenant un peu plus de légumes.
On peut également choisir de réaliser un plat ne comprenant que de la viande de lapin.

Libre à vous.

 Je vous propose l’une des farces que j’utilise couramment.

 Composition de ma farce :

– 1 escalope de dinde ou de poulet.
– 50 g d’échalote.
– 5 cl de vin blanc
– 2 tranches de pain de mie
– 2 cuillers de lait en poudre
– sel, poivre 4 épices

     – 1 dl de lait
                – possibilité de rajouter pieds de champignons hachés.

 

Réalisation de la farce :

– ciseler finement l’échalote.
– la mettre dans un ramequin avec le vin blanc.
– cuire au micro onde 1 minute.
– laisser refroidir.

– découper le pain de mie
– le faire tremper dans le lait pour le ramollir.
– hacher la viande de dinde.

 

Dans un récipient, mélanger viande de dinde hachée, échalotes, pain de mie essoré, lait en poudre.

Pour la liaison de la farce :
Il y a deux possibilités :

     – soit ajouter un œuf.
– soit utiliser le pouvoir de liaison du foie. Dans ce cas, on  hache en même temps que la viande de dinde 100 g de foie de volaille ou foie de lapin.
– si vous utilisez les pieds de champignons hachés, il convient de les passer dans une poêle avec un peu de beurre pour les faire évaporer avant de les ajouter à la farce.

Vérifier l’assaisonnement.

Petits trucs  du chef :

Truc N°1.

Il est parfois difficile de vérifier l’assaisonnement d’une farce quand elle est crue. Le petit truc consiste à faire une petite boulette de farce que l’on va cuire dans un peu d’eau. On pourra ainsi mieux apprécier l’assaisonnement.

Truc N°2.

Le lait est poudre n’a qu’une envie, retrouver de l’eau. Il sert donc à fixer l’humidité de la farce. On parle de « rétendeur » d’eau naturel. L’industrie utilise d’autres produits.

Dans le cas où vous désirez donner à votre farce un côté « légumes », vous pouvez y ajouter une tout petite brunoise de carotte et un peu de blanc de poireau étuvé.

 

On va se farcir le lapin…

Le râble a été désossé.
Il a été mis à mariner  dans un plat avec des échalotes ciselées, thym, laurier, romarin et un peu d’huile pour le parfumer.

Nous avons préparé la farce :

Au travail !

– poser un morceau de râble sur une planche.
– assaisonnez légèrement.
– posez une petite couche de farce.
– replier la panoufle pour former un petit rouleau.
– ficelez.

Réservez.

Cuisson : façon ragoût

– dans un sautoir, faire chauffer beurre + huile.
– faites rissoler sans excès les morceaux de râble.
– quand ils ont une belle couleur, réservez.
– faire suer l’échalote  ciselée.
– déglacer avec le vin blanc.
– remettre les morceaux de râble.
– mouiller avec le fond de lapin ou du fond lié.
– laisser cuire doucement.

Cuisson : rôti basse température :

         – dans un sautoir beurre + huile.
         – faire colorer les morceaux de lapin.
         – passer au four à température 120° C (environ 30 minutes ou 90° C environ 45 minutes.

Sauce chasseur classique : voir recette.

 Dressage :

– on compte 1 morceau de lapin par personne.
– dressage à l’assiette ou en plat.
– napper avec la sauce chasseur.
– supplément de sauce en saucière.

 Remarque :

 Tout dépend d’un choix. Dans la mesure où vous désirez donner à ce plat un côté « très classe », je vous recommande de préparer la veille un fond de lapin. C’est une chose très facile et cela vous permettra de vous familiariser avec la préparation des fonds.

 Ingrédients :

– os provenant du désossage des râbles.
– 1 échalote
– 1 petite carotte
– thym, laurier, romarin.

Réalisation :

    – faire rissoler les os de lapin afin de leur donner une belle couleur dorée.
    – ajouter carotte et échalote
    – mouillez avec de l’eau
    – thym, laurier, romarin
    – laisser cuire 1 bonne heure tout doucement
    – passer au chinois

Attention :

On ne sale JAMAIS UN FOND, tout simplement parce que l’on salera la sauce.

 

Film de la recette :

 

 



 

 

 









 

 

 

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Coquille Saint Jacques sur julienne au lait de noix de coco

 Introduction :

Chaque fois que cela est possible, je recommande de réaliser cette recette à partir de coquilles Saint Jacques fraiches.
Trouver des coquilles Saint Jaques fraiches devient de plus en plus facile grâce aux transports de plus en plus rapides.
En quelques heures, les coquilles pêchées en Normandie, sont sur les étals des poissonniers dans l’Est et dans tout le reste de la France.
La coquille fraiche reste un produit saisonnier, mais les progrès des techniques de surgélation permettent actuellement de disposer de coquilles surgelées tout au long de l’année.

Coquilles fraiches :

Pour les ouvrir, je dirais : laisser faire l’homme qui sait : votre poissonnier.
Je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à gagner à préparer ses coquilles soi-même.
N’oubliez pas de récupérer les coquilles vides. Elles  seront utiles pour une  présentation originale.
Maintenant coquilles fraiches ne signifie pas forcément que les Saint Jacques sont vendues dans leur coquille. Elles sont souvent vendues décoquillées.

Coquilles surgelées :

Comme déjà dit : on trouve de très bonnes coquilles surgelées.
A vous de choisir :

      – coquilles Saint Jacques de gros calibre, entières avec corail.
– coquilles sans corail.
– mais attention, on vous propose aussi, en promotion, d’autres produits comme les noix de pétoncle qui ne possèdent pas la même qualité.
Le plat reste quand même  réalisable et de plus à prix plus accessible.

Quand vous utilisez des coquilles Saint Jacques surgelées, il existe une « petite combine » pour optimiser leur goût.
“Il faut les faire dégeler dans du lait.”
Cette technique peut d’ailleurs être utilisée pour décongeler d’autres produits, comme les escalopes de volaille…

Présentation de la recette et recommandations techniques.

La recette s’intitule donc : coquilles Sait Jaques sur lit de julienne au lait de noix de coco.

La coquille Saint Jacques est un produit au gout très fin. Il faut donc éviter de l’associer avec des produits trop puissants qui risquent de dénaturer son goût.
Le lait de noix de coco est également un produit délicat qui se marie bien avec certains  légumes.
Il faut bien sûr choisir des légumes qui savent rester discrets : carotte, blanc de poireau, céleri rave conviennent parfaitement.

Pour donner un petit goût très légèrement piquant, on peut faire appel au gingembre et au piment en prenant soin de le débarrasser des pépins qui concentrent l’essentiel de sa puissance.

Il est également bon de garder à la julienne un peu de fermeté, de croquant. Les légumes partent trop facilement en purée.

Cuisson des Saint Jacques :

Je pense que l’essentiel des qualités organoleptiques est le fait des coquilles Saint Jacques.
La cuisson n’est pas difficile du tout pour peu que l’on sache la règle de base :

Une coquille cuite trop longtemps se transforme en pneu !

Oui, je sais, c’est un peu rude comme affirmation, mais je pense qu’il s’agit de frapper les esprits.

En cuisant la coquille Saint Jacques «  juste ce qu’il faut», on lui laisse toutes ses qualités.
En la cuisant de trop, on l’assassine.

Petiteanecdote :

Quand je me suis installé dans le Nord, en bord de mer, du côté de Dunkerque, une brave collègue de lycée m’a invité un dimanche.
Au menu : coquilles Saint Jacques.
Je me réjouissais.

La collègue avait pris soin d’ acheter des coquilles fraiches sur les quais.
Elle les a cuites au court bouillon.
Un véritable court bouillon avec carottes oignons, tout y quanti…
Combien de temps de cuisson ?
Je les ai laissées 2 heures pour qu’elles deviennent tendres.
Ah bon !
Et ensuite ?
J’ai préparé une bonne béchamel avec des champignons et des crevettes.
Je mélange le tout et je garnis la partie creuse des coquilles.
Je mets du gruyère râpé.
Il n’y a plus qu’à gratiner 10 minutes au four bien chaud.

Commentaire :

Il n’y a plus qu’à commander le corbillard pour organiser l’enterrement des coquilles Saint Jacques. !

Cette anecdote ne se veut pas être méchante, loin de là. Elle illustre tout simplement, le fait que l’ignorance de quelques petits points technologiques conduit à commettre des erreurs. Le pire c’est, que le temps aidant, on s’habitue et les erreurs entrent de plein pied dans l’héritage que l’on se transmet de génération en génération.

Ingrédients pour 4 personnes :

  • on compte 3 coquilles/personne, donc 12 coquilles.
    – 2 carottes environ 120 g
    – 1 blanc de poireau environ 200 g.
    – 1/4 boule de céleri rave soit 200 g.
    – 2 tranches de gingembre frais.
    – 20 g de piment débarrassé de ses graines.
    – 8 petits oignons frais blanc + vert soit 80 g.
    – 10 g (c’est peu) d’ail.
    – 1 boîte de lait de noix de coco.
    – 5 cl d’huile ( je prends de l’huile de roucou)
    – 10 cl crème facultatif.
    – 50g de beurre.
  • Sel, poivre

Préparations préliminaires :

Laver, éplucher, relaver tous les légumes.
Les tailler en julienne fine.
Tailler l’ail et le gingembre en petits cubes (brunoise).
Laver, sécher les coquilles Saint Jacques.

Cuisson :

La julienne :

Dans un sautoir chauffer l’huile sans excès.
Parfumez cette huile en y ajoutant ail, gingembre, oignons
Laissez à peine 1 minute puis réserver.
Ajoutez ensuite les juliennes,
Saler et laisser cuire.

Au besoin rajoutez un peu d’eau.
Surveiller la cuisson
Ajoutez le lait de coco
Poursuivez la cuisson pour garder un peu ferme.
Ajoutez ail, gingembre et oignons verts.
Ajoutez la crème facultatif
Réservez au chaud.
Vérifiez et rectifier l’assaisonnement

Les coquilles :

Dans un sautoir faire fondre le beurre et chauffer fortement.
Faire sauter les coquilles une petite minute sur chaque côté.
Il faut obtenir une petite trace de beuure bruni sur les coquilles.
Déglacer avec un peu de jus de la julienne.

Dressage :

Julienne au centre de l’assiette bien chaude.
Saint Jacques autour.

Autres idées :

Il est également intéressant de dresser dans la partie creuse des coquilles vides.
On peut dresser en feuilletés, en petites coupelles de porcelaine…

Commentaire du chef :

Ce plat facile et rapide à réaliser, peut servir d’entrée, ou de plat de résistance selon la quantité des coquilles Saint Jacques.
Accompagnements : riz de préférence Basmati, purée de pommes de terre fraiches.

Bon appétit.

Le film de la recette

Parfumer rapidement l’huile avec l’ail, l’oignon, le gingembre.Parfumer l'huile avec ail, oignon vert, gingembre juste quelques instants

Réservez au chaud

Saint-Jacqueslaitdecoco2

Cuire la julienne al dente lui garder un peu de croquant

Saint-Jacqueslaitdecoco3

Ajoutez le lait de noix de coco bien mélanger

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Sautez les coquilles Saint Jacques dans le beurre bien chaud. Une petite minute de chaque côté. Essayez d’obtenir de petites traces brunes

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Dressez par exemple sur assiette

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Innsbruck : le tombeau de Maximilien I° – die Schwarzen Mander.

Innsbruck : le tombeau de Maximilien 1° die Schwarzen Mander 

 

Le tombeau de Maximilien 1° a été construit dans la « Hofkirche » – l’église impériale, accolée au musée des arts populaires.
Pour être plus précis, ce n’est pas un véritable mausolée parce que le tombeau est vide.
L’empereur est enterré selon sa demande, à Vienne.

On parle donc de cénotaphe pour désigner un tombeau vide.

L’empereur avait d’ailleurs exprimé le souhait d’être enterré dans un monument digne de lui.
L’exécuteur testamentaire, Ferdinand Ier, fit donc appel aux artistes les plus réputés de l’époque tels que Durer.
Le cénotaphe fut  érigé à Innsbruck pendant que le corps de Maximilien repose à Vienne.

Maximilien mourut en 1519 et la construction du cénotaphe  fut réalisée à partir de la construction de l’église impériale de 1553 – 1563.

Pour garder le tombeau vide, on érigea des statues en bronze plus grandes que nature, vu qu’elles mesurent plus de 2 mètres.
Elles représentent non seulement la famille impériale mais les saints protecteurs de la famille des Habsbourg.

Il en était prévu quarante parmi lesquelles Clovis, Charlemagne, Godefroy de Bouillon.
Finalement, elles sont 28 qui gardent le cénotaphe. Comme le bronze est de couleur sombre, les habitants d’Innsbruck les ont baptisées « Schwarzen Mander » – les hommes noirs ( mais il y a aussi des femmes)

Petit clin d’œil à la statue de Rodolphe Ier qui brille à l’entrejambe à force d’être touchée par les visiteurs (visiteuses ?)

Les statues sont de toute beauté, avec des détails très fins. Elles étaient prévues pour pouvoir tenir des flambeaux

Une grille renaissance richement décorée entoure le cénotaphe.

Pendant que Maximilien dort à tout jamais au château de Wiener Neustadt.

Photosréalisées en lumière ambiance à main levé 1600ISO

Cliquez sur le côté des images pour les faire défiler

 

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Le BREXIT : UNE CHANCE POUR L’EUROPE ?

Le BREXIT : une chance pour l’Europe ?

 

Comme bien des Français, j’ai appris la nouvelle du brexit sans grand étonnement.
Pourquoi fermer les yeux ?
Pourquoi faire semblant ?
Cette nouvelle-la, on s’y attendait quand même un peu.

Le « score », même s’il  est sans appel, n’est quand même pas « folichon ». Avec une majorité à 75 %, on aurait de quoi faire des gorges chaudes, mais en gros 52 % contre 48 % c’est quand même un résultat mitigé.
Sauf pour les politiciens bien sûr, car même en cas de 50,01 %  contre 49.99%, j’en connais qui se permettraient de parler de leur légitimité obtenue grâce à une écrasante majorité.

Et surtout que l’on ne me dise pas que « on ne l’a pas senti venir». L’agitation grandissante des derniers jours prouve bien qu’il y avait « anguille sous roche. »

On ne peut ignorer que de plus en plus de voix s’élèvent contre une Europe qui semble s’éloigner à pas de géant des idéaux de ceux qui l’ont tenue sur les fonds baptismaux.

Il me semble, qu’au départ, l’idée européenne doit son émergence aux tueries qui ont marqué le 20° siècle. Il y a de quoi être fier, vous ne pensez pas, à comptabiliser le nombre de morts qui se compte par millions !

Oui, l’Homme est le seul animal qui puisse s’enorgueillir d’un tel palmarès, d’une telle intelligence.

Moi, je ne fais pas de politique. Ou alors, je fais de la politique à la façon dont M. Jourdain faisait de la prose.
Peut-on d’ailleurs échapper à la politique ?
Tiens, vous décidez d’acheter un poulet.
Acheter un poulet : acte politique ? Laissez-moi rigolez !

Votre poulet, vous le trouvez trop cher ou juste bien ?
Acte politique !
Votre poulet est-il d’élevage en batterie ou bio ?
Acte politique !

Je ne pense pas que l’on puisse échapper à la politique, on peut tout juste ne pas en faire sa tasse de thé. On peut tout juste ne pas en faire une profession.

Je roule pour vous :

C’est l’écriteau  sur l’arrière du camion qui vous empêche de rouler.

Je pense pour vous :

A inscrire sur tous les édifices où des gens auxquels vous avez donné votre voix, élaborent la sauce à laquelle vous allez être mangés.

Donner des bâtons
Pour se faire rosser !

Et l’on s’étonne :

  • – du nombre grandissant des abstentionnistes.
    – du peu de personnes intéressées par les débats.
    – du nombre de ceux qui vont klaxonner en ville après un match même raté. Vive les jeux du stade.
    – de la montée des partis extrémistes dans un sens comme dans l’autre.

Je ne suis pas d’obédience religieuse. Confier à un Dieu le soin de me laver de mes péchés, non ! Je vais au « lavomat » moi-même, sous peine de perdre mon sentiment de ma propre responsabilité.

Tiens en voilà un joli mot : responsabilité.


Vous avez voulu l’Europe !
et bien, il ne vous reste plus qu’à accepter les règles (que nous dictons). C’est Vous les responsables !

Vous avez voulu l’Euro !
Alors acceptez de payer 3 euros le kg de pommes en promotion, des cerises à 9 € et des asperges  15 €. C’est vous les responsables

Au fait, où est passée votre calculette de conversion € et F ?

On vous avait pourtant refilé une calculette, gage que les prix n’augmenteront pas.
Sortez votre calculette Mesdames et Messieurs.


Vous avez voulu l’Europe
Alors partagez-vous le flot des immigrants.

C’est tout ça l’Europe !

Quelques centaines de fonctionnaires qui passent leur temps à définir la longueur des bananes (14 cm). Le volume des chasses d’eau.
Des gens mis en place par vous, grâce à vos votes et qui vous dirons dorénavant ce qui est bon pour vous.
Une Europe  derrière laquelle on se réfugie :
C’est pas nous, c’est une décision européenne.

Au fait, c’est qui les Européens ?

Vous et moi, me semble-t-il.
A moins que l’on ne se sente déjà plus concernés.

Kodak avait un slogan :

Pressez le bouton
Kodak fera le reste.

Allons –y
Européanisons
 

Donnez nous votre voix
Nous ferons le reste.

 

Et ils se battent
Qui ?
Les politiciens
Tous bénévoles bien sûr.
Tous animés par le seul souci de votre bien.

Et vous vous étonnez !
Pas même capables de se mettre d’accord sur un seul lieu. Bruxelles, Luxembourg, Strasbourg. Et vas-y que je te voyage…

La Bible est en grande partie, un récit qui parle du marchandage entre Dieu et son peuple élu.
Chaque fois que les choses commencent à déraper, apparaît un personnage : le prophète.

Le prophète : c’est une sonnette d’alarme.
Il se met à parler, crier, menacer quand le niveau max est atteint
Le fameux niveau critique.
Juste avant que «  cela  va péter »

Nous y sommes.

Pour moi, mais cela n’engage que moi,

Le Brexit est une sonnette d’alarme rien d’autre,
enfin pour l’instant, car je n’en doute pas, « on » va essayer de tirer profit de toutes les situations. (L’immobilier parisien se frotte déjà les mains.)
Vous en avez vu pleurer beaucoup sur l’Europe moribonde ?
 Non, ils ont avant tout pleuré sur leur sort.

Mesdames, Messieurs, si vous teniez d’avantage à l’Europe qu’à vos postes, pourquoi ne pas saisir l’occasion qui vous est offerte de repenser de fond en comble, l’idéal Européen, non plus comme on rêve à un idéal, mais lucidement en tenant compte de la proche histoire, celle de toutes les erreurs, de tous les dérapages qui ont été commis. Par qui au fait ?

Le Brexit peut devenir un chance.
Of course !

 

 


 

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Le plus beau compliment

Le plus beau compliment.

 

La France est divisée en deux camps :

ceux qui lisent,
ceux qui ne lisent pas.

L’énoncé de cette évidence n’implique aucun jugement de valeur de ma part. Ce n’est qu’une simple constatation.
Il y a certainement ceux qui ont eu la chance d’être tombés sur des professeurs qui  ont su leur donner l’envie de lire et les autres…
Il y a aussi ceux qui exercent une profession tellement prenante, accaparente, qu’ils n’ont plus ni le temps, ni même l’envie de lire.

"La faute à pas de chance" comme on dit dans le ch’Nord.

 Je dois admettre pour être totalement sincère, que, quand j’étais jeune, j’étais bien plus attiré par les matières scientifiques que par tout ce que l’on regroupait alors sous l’appellation : le français.

Carotte avec 1 ou 2 « t ». ça change quoi ?
Du moment que nous les mangeons ?
Et puis, il y avait la torture de l’exercice de rédaction.
Racontez une «  surprise ».
J’en étais à suer sang et eau.

Non ! Moi, mon truc, ce sont les mathématiques, l’arithmétique, le calcul quoi !
1 + 1 cela fait deux.
En voilà du solide, du sûr.

J’ai donc choisi de tourner mes efforts vers les matières scientifiques, la physique, la chimie, la géométrie…

 Et puis, fils d’ouvrier, je n’ai eu d’autre solution pour faire quelques études, que de présenter le concours d’entrée de l’Ecole Normale et, après  3 années  d’enfermement, je me suis mis à découvrir le métier d’instituteur.

 C’est peut-être ce métier-là qui m’a appris de 2 + 2 ne font pas toujours 4. Enfin, pas forcément, ou alors rarement.

Il existe certes des choses rassurantes parce que mesurables, quantifiables, mais à côté de cela, il y a tellement de domaines qui échappent à la pure raison.
Et lentement, très lentement, j’ai découvert le plaisir de tout ce qui n’est pas rationnel. : plaisir d’un lever ou d’un coucher de soleil,  plaisir d’une odeur qui vient réveiller des souvenirs enfouis tout au fond de nous.

Je me suis lancé dans la vie avec le souci de "mettre le paquet ». Je n’ai jamais ménagé  mes forces. J’y ai cru et même quand le destin me jouait des tours, j’essayais chaque fois, de « retomber sur mes pattes. »

Je n’ai jamais hésité à tendre la main, à proposer mon aide…On en a souvent abusé.

Un jour, Jean, le menuisier qui partageait ma passion pour la photo, m’a demandé de le conduire à la gare, en pleine nuit.

Minuit était passé, quand j’ai pris le chemin du retour. De la gare jusqu’à chez moi, il n’y a que quelques kilomètres.
Il n’y a aussi que 8 feux de signalisation
Mais les feux s’étaient donnés le mot : tous au rouge !

Existe-t-il quelque chose de plus ridicule qu’un feu rouge la nuit ?
Un feu rouge pour qui ?
Pour les rêves,
qui passeront quand même.

 Et notre vie est ainsi jalonnée
De feux rouges qui défendent
Et qui protègent.

Les mots que je viens d’écrire constituent la première fois, que j’ai entendu cet autre moi-même qui venait frapper à la porte de mon cœur.
Depuis, je dois vous l’avouer, ils ont frappé souvent.
Chaque fois que j’avais le cœur lourd, chaque fois que je suis hors de moi, chaque fois, comme disent les jeunes  « j’en ai gros sur la patate, » mes doigts se mettent à courir sur le papier.

Il y a la page blanche, le stylo, et qui sait, une vague idée… mais je n’en suis pas du tout conscient. Je ne sais jamais d’avance que ce les mots vont me raconter.
Alors mes doigts  se mettent à danser au rythme des mots qui chantent dans ma tête. Ils vont parfois tellement vite que j’ai du mal à les suivre et, le lendemain, j’éprouve beaucoup de difficultés à me relire.
Le problème est désormais réglé : je me suis mis à l’ordinateur et même si me doigts dérapent, même si l’orthographe est susceptible de provoquer une crise cardiaque foudroyante  à un prof de français, j’arrive toujours à faire le tri entre le bon grain et l’ivraie.

 Un jour, la vie m’a joué un mauvais tour. Obligé d’aller m’installer à l’autre bout de la France. Pas le choix : donc pas de regrets exprimés, mais j’ai connu le mal du pays.

Alors, quand on n’a pas le choix, il faut se résoudre "à faire avec… » : expression des Hauts de France, pure souche.

 Je travaillais pour oublier, pour ne pas penser.
Je partais au travail avant six heures du matin, et je rentrais tard le soir. Il était souvent minuit.
On ne peut trouver le sommeil, quand on est trop sous pression.
Alors, un soir, j’ai pris une feuille de papier et j’ai laissé danser mes doigts.
Ils sont partis, se promener dans la forêt là-bas et, quand ils sont revenus, ils sentaient l’odeur des sapins, l’odeur des girolles et des bolets. Ils avaient le goût des myrtilles sauvages.
D’autres soirs, ils allaient de promener dans les villages de mon enfance, et, quand ils revenaient, ils me racontaient des histoires de mon pays.

 C’est ainsi que sont nées «  les histoires de mon patelin »

 Viens le jour de la parution, les jours des dédicaces, des interviews, des compliments.

 Mais le titre parle du plus beau des compliments, alors il faut que vous vous raconte.

J’ai offert un livre à Alexandre.
C’est un bonhomme qui a existé pour de vrai.
Alexandre a dévoré le livre et puis, il l’a prêté, partagé.

Un jour, il est passé chez moi. Alexandre venait de traverser une épreuve terrible. Alors, il m’a raconté.

Tu sais, me dit-il, que ma maman habite Paris.
Elle est atteinte d’une malade incurable et vu son état de santé, la famille m’a demandé de venir vite à Paris.
Je me suis donc retrouvé dans une chambre plongée dans la pénombre.
Maman m’a pris la main et elle m’a demandé de lui parler de son pays.
Alors, j’ai pris ton livre et j’ai commencé à lire tes histoires.

J’ai perdu toute notion de temps.
Maman écoutait.
Parfois sa main serrait la mienne un peu plus fort.
Et puis, elle s’est endormie.
Endormie pour toujours.
Et quand j’ai regardé son visage

J’ai vu une expression de grande sérénité.

Des mots :

Des mots qui dansent dans ma tête,
Des mots qui font la fête ;
Des mots qui ne pensent qu’à fleurir
Comme ces fleurs qui au soleil, veulent sourire.
Des mots venus du fond de mon cœur
Des mots qui font naître un bien étrange bonheur.
Des mots que je voudrais avec vous, partager ;
Des mots qui, dans la vie, devraient vous faire avancer
Des mots que l’on vient murmurer,
Des mots qui devraient vous faire sourire
Des mots qui sur le dernier sentier de la vie
Vous tendent la main pour vous conduire.

 

Voir aussi 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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INNSBRUCK : Eglise impériale “Hofkirche”

Eglise impériale d’Innsbruck.

 

Située à quelques pas du petit toit d’or, l’entrée de l’église impériale est commune avec celle du musée d’art populaire. On accède à l’église en passant par un joli cloître.

Remarquez au passage, la belle porte avec ses ferrures.
L’église est un bâtiment très haut qui abrite en son centre le cénotaphe de l’empereur Maximilien 1°.

Un cénotaphe est un tombeau vide, sans corps.

Maximilien 1° (1459-1519), a été enterré selon son désir à Vienne. Il désirait un tombeau à la hauteur de son orgueil. Malheureusement le tombeau qu’il projetait de se faire construire ne put se faire à Vienne. Le roi Ferdinand exécuteur testamentaire, décida donc que le cénotaphe serait élevé à Innsbruck.
28 statues en bronze de plus de 2 mètres de hauteur l’entourent. Elles représentent non seulement la famille impériale mais également les ancêtres des Habsbourg.

 

Savoir +

Le chœur est réservé aux dignitaires religieux. Il est fermé par une grille. Particularités :

  • les sièges en bois destinés aux membres du clergé
    – sur le côté gauche, une sorte de balcon avec des fenêtres.

Une visite à ne pas rater.

 

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Salzbourg : visite des mines de sel

 

Salzbourg : les mines de sel

 

Le mot Salzbourg est un mot composé à partir de deux racines :
Salz = sel
Bourg = château

Salzbourg est donc « le château de sel. »

 

Pour être tout à fait exact, c’est bien le sel qui a fait la richesse de la ville. Les Alpes du Tyrol autrichien étaient, il y a des millions d’années, une dépression remplie d’eau de mer. Les mouvements tectoniques ont provoqué le soulèvement de cette partie des Alpes et le sel s’est fait piéger dans les profondeurs des montagnes.

Parlons du sel.

Il a toujours été un produit indispensable pour l’homme et comme tout produit indispensable, il a donc été taxé. En France l’impôt sur le sel a été appelé la gabelle.

 

Pourquoi le sel est-il indispensable ?

Je vous ai parlé de l’évolution de l’art culinaire qui nous a fait passer de l’ère de la nourriture indispensable à celle de la nourriture plaisir. (Voir)
Il est vrai que l’Homme qui a faim se préoccupe d’avantage du besoin de calmer sa faim que du besoin de trouver à ses aliments un goût à sa convenance.

Celui qui a faim ne se pose pas la question de savoir si sa nourriture est assez salée. C’est déjà un luxe que de se préoccuper de goût de sa nourriture.

Le sel est un besoin vital car notre corps fonctionne en solution isotonique avec un pourcentage de sel précis soit 9 pour 1000.

Mais le sel possède encore d’autres vertus :

 

Le goût :

Le sel favorise la perception du goût des aliments. Un manque de sel rend un aliment «  fade ».

Le sel conserve :

En période d’abondance, tout va bien. Mais il faut aussi prévoir la nourriture pour les périodes où les aliments se font plus rares.
On s’est très vite rendu compte que le sel permet de conserver.
De ce fait, il est devenu indispensable donc… imposé !

Le sel est vendu à ceux qui n’ont pas la chance d’en posséder. Il est donc à la base d’échanges commerciaux dont générateurs de richesses.

Avec des importantes réserves de sel enfouies au cœur de ses montagnes, la région de Salzbourg est désignée par le nom « Salzkammergut » avec les trois racines :

Salz = sel
Kammer : la chambre, le lieu, l’endroit
Gut : richesse

En gros l’endroit ou se cache la richesse en sel.

C’est le sel qui a fait la richesse de Salzbourg. Pour mieux comprendre l’histoire du sel les plus simple est d’aller visiter les mines qui accueillent les visiteurs.
Vous avez non seulement la possibilité de vous transformer en mineur d’un jour en endossant un habit adéquat, mais de prendre place sur les bancs d’un petit train qui vous emmènera au cœur de la mine. Quelques petits films et les explications du guide vous permettront de vous familiariser. Puis viens le moment de la descente ou les descentes sur les toboggans  appelés « Rutsch »

Qui vous feront descendre plus bas encore, le temps de retrouver une chambre d’extraction.
L’extraction de faisait en dissolvant le sel par l’eau. Cette eau était ensuite pompée vers la surface où on la faisait évaporer pour récupérer le sel.
Vous ferez une petite promenade sur un bateau dans la chambre d’extraction.
Un dernier arrêt pour admirer les vestiges et les témoignages du passé.
Puis ce sera la remontée vers l’air frais.

 

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Voir aussi

 

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Innsbruck : quartier du toit d’or

Dès que l’on parle de visiter Innsbruck, on n’oublie pas de vous rappeler :
« surtout allez voir la maison au toit d’or ! »

Il est vrai que cette célèbre maison est certainement l’élément principal qui attire les touristes. Sa réputation est justifiée, mais je pense que le quartier entier vaut bien le détour.

Vous avez tout d’abord les nombreuses arcades qui suivent la rue.
Elles peuvent vous servir d’abri contre la pluie ou la neige. Mais quel plaisir aussi d’y retrouver un peu de fraicheur en plein été.

Les maisons qui jalonnent la rue s’élancent verticalement vers le ciel. Elles sont étroites.
N’oublions pas que les impôts étaient calculés sur la surface au sol.

Arrivés face au petit toit d'or, votre regard aura certainement été attiré vers la gauche par cette maison rococo à la façade richement décorée.
C’est la Maison Helbling.

N’oubliez pas de jeter un coup d’œil sur les boutiques sous les arcades.
Vous y trouverez un magasin spécialisé dans la vente des brosses.

 N’hésitez pas à vous rendre juste au fond de la place pour voir la rivière.

Les cafés où l’on sert selon la saison, le vin chaud ou une bonne bière fraiche vous attendent .
Vous avez la possibilité d’y déguster de bons plats de la cuisine tyrolienne.

 

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INNSBRUCK : le petit toit d’or das goldene Dachl

Innsbruck le petit toit d’or : das goldene Dachl.

Quand on visite la vieille ville d’Innsbruck, capitale du Tyrol autrichien,  on passe immanquablement devant  le petit toit d’or.
C’est un balcon de style gothique construit en 1500 à la demande de Maximilien 1° pour célébrer son mariage avec Blanche Marie Sforza.
Il paraît que c’est le monument le plus photographié.

 

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Le petit toit d’or doit son appellation au fait qu’il est recouvert de 2657 bardeaux  en cuivre dorés à l’or.

La maison abrite un musée qui raconte l’histoire de ce monument exceptionnel.

 

Il paraitrait que l’on pouvait lire l’adage suivant :

« Profite de chaque instant de ta vie, ne laisse passer aucune danse, tu n’emporteras rien avec toi »

 

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Le marché de Salzbourg

Le marché de la vieille ville de Salzbourg.

Chaque ville propose aux voyageurs ses spécificités.
Musées, monuments, maisons célèbres, châteaux, cathédrales ou simples églises, le touriste ne sait plus où donner de la tête.

Personnellement, je prends toujours beaucoup de plaisir à visiter, chaque fois que possible, les marchés des villes.
Au marché, on sent battre le cœur de la ville, au marché on rencontre des visages. Le marché : c’est la vie.
Visiter le marché : c’est comme pénétrer dans l’intimité des gens, de leurs habitudes alimentaires, de leurs traditions aussi.

Le marché de Salzbourg donne sur l’arrière de la maison natale de Mozart.

Venez suivez-moi, je vous emmène faire le tour du marché.

 

 

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