POMMES DE TERRE EN ROBE DES CHAMPS

C’est  certainement la façon la plus simple de cuire les pommes de terre.
Simple oui, mais je ne pense pas que la cuisson à l’eau apporte grand chose au niveau du goût.
Tout au plus, la cuisson révèle le vrai goût de la variété, et c’est déjà important.

Car des variétés de pommes de terre, il y en a des centaines.
L’ennui est que l’on ne commercialise qu’un très petit nombre de variétés.

QUELQUES REFLEXIONS :

Je pense qu’une bonne partie de nous ne vivrait plus, si la pomme de terre n’avait pas été découverte.
Une agriculture basée sur un seul élément est forcément dangereuse.
Ainsi, si l’on «  joue la carte » du tout céréales, il suffit que les conditions météorologiques ou un autre facteur se dégradent pour que l’on court le risque de pénurie.

 

– agriculture basée sur la culture du riz, en Orient,
– agriculture basée sur la culture de céréales, en Occident,
– agriculture basée sur la culture des pommes de terre, après la découverte du continent américain.

Ce n’est qu’en diversifiant que l’on divise les risques.

Lire l’excellent article de wikipedia  cliquez ICI

Comme toutes les plantes, la pomme de terre essaie de s’adapter le mieux aux sols et aux conditions climatiques.
Il en résulte une immense variété de forme, de couleur, de texture, de goût.

Le problème est toujours le même.

Quand on produit pour ses propres besoins, on choisit la ou les variétés les plus adaptées.

Quand on produit pour vendre sa récolte, on cultive les variétés les plus rentables au niveau de la quantité, de la résistance aux maladies, de la conservation aussi.

L’industrie agro-alimentaire définit et impose  ses  critères qui sont surtout financiers.

Ceci nous a conduit à retenir un peu plus de 1200 variétés qui figurent dans le catalogue officiel des variétés, mais en réalité, on en cultive beaucoup moins.

Pour le consommateur, on propose en gros deux critères :

– les pommes de terres qui restent fermes à la cuisson.
– les pommes de terre qui ont une chair plus farineuse.

A chair ferme : cuisson en friture, sauter etc.…
A chair farineuse : purée…

Il ne faut pas oublier que les pommes de terres sont également cultivées pour l’industrie qui utilise la fécule en tant que matière première :l’amidon.

Pour la petite histoire :

J’ai longtemps travaillé dans le Nord, du côté de Dunkerque, dans la plaine maritime.
Il fallait lutter contre le vertige de l’altitude, car en regardant par le fenêtre, nous étions – moins 40 cm !

Non loin de la petite ville fortifiée de Bergues, il existe une commune du nom de Warhem.
Nous nous y rendions une fois l’an en pèlerinage car, c’est à Warhem que repose le créateur de l’Ecole de Journalisme de Lille.

Mais Warhem possède également une autre particularité.

On raconte que c’est un marin de Warhem qui a planté les premières pommes de terre rapportées de ses voyages.
Non ! Pas pour les manger, mais tout simplement pour la beauté des fleurs.
Non, il ne s’appelait pas Parmentier.
Dommage !
 

REVENONS A NOS POMMES DE TERRE EN ROBE DES CHAMPS

Une petite expérience :

– vous cuisez des pommes de terre sous la cendre.
– vous cuisez des pommes de terre en robe des champs.

Les unes subissent une concentration (celles sous les cendres) pendant que les autres sont cuites à l’eau. Il y a donc diffusion de leur parfum, goût… dans l’eau.

PETITE COMBINE.

Il résulte des expériences ci-dessus, que si l’on parfume l’eau de cuisson, les pommes de terre seront forcément enrichies elles aussi.

Alors : mettez dans l’eau de cuisson :

– une ou deux gousses d’ail écrasés par un couteau de couteau. Pas même besoin de les éplucher.
– du laurier,
– du thym,
– de romarin
et bien sûr du sel.

Une petite combine de rien du tout.

Il suffisait d’y penser.

 


Le petit truc qui change tout

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