Les histoires de mon patelin.

Je reçois de nombreux commentaires et je vous en remercie.
Ecrire c'est bien, mais sans lecteur cela ne sert à rien.
Sans vous, à quoi servirait que je raconte des histoires, s'il n'y a personne pour les partager.

Il y a également ceux qui trouvent que les "post" sont un peu trop courts. En voici un plus long.

Introduction :

 

Dans la Vie, il y a très peu de choses certaines, et quand, par hasard, vous en trouvez, elles ont presque toujours un côté définitif.

Les choses probables sont plus courantes.
Finalement, ce sont les choses inattendues,  les surprises, qui  sont les plus nombreuses.
Surprises : bonnes ou mauvaises, bien entendu.
Vivre dans des certitudes est certes sécurisant, mais n’est-ce pas aussi lassant ?
Il me semble que vivre avec une part d’inconnu reste peut-être la seule solution, si on ne veut pas s’embourber et devenir prisonniers des ornières des habitudes.

 

Si on m’avait dit, un jour, que je quitterais mon Alsace natale, je ne vous aurais certainement ri au nez. Moi, qui ai des racines si solides, si bien implantées. Quitter mon pays : vous n’y pensez pas !

 

Et pourtant, il a bien fallu faire face, retomber sur ses pieds comme on dit. J’ai déménagé pour allez m’installer quelques 1000 km plus haut vers le Nord.

Maintenant, je sais ce que c’est le mal du pays !
J’ai appris que la vie est faite de toutes petites choses parfois insignifiantes.

Tenez acheter du vinaigre ! En voilà une chose des plus banales.
Du vinaigre, on en trouve partout.
C’est vous qui le dites.
Moi, depuis ma prime enfance, j’ai été élevé avec du vinaigre léger, aromatisé au miel et aux herbes.
Essayer voir d’en trouver…

Le mal du pays, c’est aussi de savoir qu’il suffit de prendre la voiture pour aller faire un tour en montagne.

Et bien, non. Les montagnes sont dorénavant inaccessibles. Il faut rouler plusieurs heures pour les voir.

 

Le mal du pays oui. Et il fait vient vous faire souffrir, jour et nuit. Il vous guette au passage et vous tombe sur le dos sans vous prévenir.

Alors que faire ?

Quand un monde devient inaccessible, physiquement, alors la solution consiste à le recréer à l’intérieur de soi. C’est ce que j’ai fait.


Un soir de grande déprime, je me suis assis devant mon papier.
J’ai commencé par construire un village. Non ce n’était pas mon village, mais celui que j’avais dans mon cœur.
Dans ce village, j’ai mis des habitants, ceux qui m’avaient laissé des souvenirs.

Je jouais aux marionnettes. Je leur faisais vivre des histoires mais voilà qu’un jour, arrivés au croisement, j’ai voulu les faire tourner à droite.
Ils ne m’ont pas obéi. Ils ont tourné à gauche. Ils se sont mis à vivre leur propre vie.
A partir de ce jour-là, ce n’est plus moi qui écrivait mon livre, mais je continuais à m’asseoir chaque jour, devant ma page blanche.
Je continuais à rêver.
Et, quand je me réveillais, je découvrais les histoires que l’autre moi-même avait écrites.

 

Je vous offre donc une histoire tirée du livre «  les histoires de mon patelin ».
ecevez-la comme une main tendue, un gage d’amitié aussi.

Pour lire l'histoire cliquez ICI

 

Merci

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