Le BREXIT : UNE CHANCE POUR L’EUROPE ?

Le BREXIT : une chance pour l’Europe ?

 

Comme bien des Français, j’ai appris la nouvelle du brexit sans grand étonnement.
Pourquoi fermer les yeux ?
Pourquoi faire semblant ?
Cette nouvelle-la, on s’y attendait quand même un peu.

Le « score », même s’il  est sans appel, n’est quand même pas « folichon ». Avec une majorité à 75 %, on aurait de quoi faire des gorges chaudes, mais en gros 52 % contre 48 % c’est quand même un résultat mitigé.
Sauf pour les politiciens bien sûr, car même en cas de 50,01 %  contre 49.99%, j’en connais qui se permettraient de parler de leur légitimité obtenue grâce à une écrasante majorité.

Et surtout que l’on ne me dise pas que « on ne l’a pas senti venir». L’agitation grandissante des derniers jours prouve bien qu’il y avait « anguille sous roche. »

On ne peut ignorer que de plus en plus de voix s’élèvent contre une Europe qui semble s’éloigner à pas de géant des idéaux de ceux qui l’ont tenue sur les fonds baptismaux.

Il me semble, qu’au départ, l’idée européenne doit son émergence aux tueries qui ont marqué le 20° siècle. Il y a de quoi être fier, vous ne pensez pas, à comptabiliser le nombre de morts qui se compte par millions !

Oui, l’Homme est le seul animal qui puisse s’enorgueillir d’un tel palmarès, d’une telle intelligence.

Moi, je ne fais pas de politique. Ou alors, je fais de la politique à la façon dont M. Jourdain faisait de la prose.
Peut-on d’ailleurs échapper à la politique ?
Tiens, vous décidez d’acheter un poulet.
Acheter un poulet : acte politique ? Laissez-moi rigolez !

Votre poulet, vous le trouvez trop cher ou juste bien ?
Acte politique !
Votre poulet est-il d’élevage en batterie ou bio ?
Acte politique !

Je ne pense pas que l’on puisse échapper à la politique, on peut tout juste ne pas en faire sa tasse de thé. On peut tout juste ne pas en faire une profession.

Je roule pour vous :

C’est l’écriteau  sur l’arrière du camion qui vous empêche de rouler.

Je pense pour vous :

A inscrire sur tous les édifices où des gens auxquels vous avez donné votre voix, élaborent la sauce à laquelle vous allez être mangés.

Donner des bâtons
Pour se faire rosser !

Et l’on s’étonne :

  • – du nombre grandissant des abstentionnistes.
    – du peu de personnes intéressées par les débats.
    – du nombre de ceux qui vont klaxonner en ville après un match même raté. Vive les jeux du stade.
    – de la montée des partis extrémistes dans un sens comme dans l’autre.

Je ne suis pas d’obédience religieuse. Confier à un Dieu le soin de me laver de mes péchés, non ! Je vais au « lavomat » moi-même, sous peine de perdre mon sentiment de ma propre responsabilité.

Tiens en voilà un joli mot : responsabilité.


Vous avez voulu l’Europe !
et bien, il ne vous reste plus qu’à accepter les règles (que nous dictons). C’est Vous les responsables !

Vous avez voulu l’Euro !
Alors acceptez de payer 3 euros le kg de pommes en promotion, des cerises à 9 € et des asperges  15 €. C’est vous les responsables

Au fait, où est passée votre calculette de conversion € et F ?

On vous avait pourtant refilé une calculette, gage que les prix n’augmenteront pas.
Sortez votre calculette Mesdames et Messieurs.


Vous avez voulu l’Europe
Alors partagez-vous le flot des immigrants.

C’est tout ça l’Europe !

Quelques centaines de fonctionnaires qui passent leur temps à définir la longueur des bananes (14 cm). Le volume des chasses d’eau.
Des gens mis en place par vous, grâce à vos votes et qui vous dirons dorénavant ce qui est bon pour vous.
Une Europe  derrière laquelle on se réfugie :
C’est pas nous, c’est une décision européenne.

Au fait, c’est qui les Européens ?

Vous et moi, me semble-t-il.
A moins que l’on ne se sente déjà plus concernés.

Kodak avait un slogan :

Pressez le bouton
Kodak fera le reste.

Allons –y
Européanisons
 

Donnez nous votre voix
Nous ferons le reste.

 

Et ils se battent
Qui ?
Les politiciens
Tous bénévoles bien sûr.
Tous animés par le seul souci de votre bien.

Et vous vous étonnez !
Pas même capables de se mettre d’accord sur un seul lieu. Bruxelles, Luxembourg, Strasbourg. Et vas-y que je te voyage…

La Bible est en grande partie, un récit qui parle du marchandage entre Dieu et son peuple élu.
Chaque fois que les choses commencent à déraper, apparaît un personnage : le prophète.

Le prophète : c’est une sonnette d’alarme.
Il se met à parler, crier, menacer quand le niveau max est atteint
Le fameux niveau critique.
Juste avant que «  cela  va péter »

Nous y sommes.

Pour moi, mais cela n’engage que moi,

Le Brexit est une sonnette d’alarme rien d’autre,
enfin pour l’instant, car je n’en doute pas, « on » va essayer de tirer profit de toutes les situations. (L’immobilier parisien se frotte déjà les mains.)
Vous en avez vu pleurer beaucoup sur l’Europe moribonde ?
 Non, ils ont avant tout pleuré sur leur sort.

Mesdames, Messieurs, si vous teniez d’avantage à l’Europe qu’à vos postes, pourquoi ne pas saisir l’occasion qui vous est offerte de repenser de fond en comble, l’idéal Européen, non plus comme on rêve à un idéal, mais lucidement en tenant compte de la proche histoire, celle de toutes les erreurs, de tous les dérapages qui ont été commis. Par qui au fait ?

Le Brexit peut devenir un chance.
Of course !

 

 


 

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