COING CONFIT 

Le coing est le fruit du cognassier, arbre cousin du pommier.
Il est originaire du Caucase et du Nord de l’Iran.

On dit que sa culture serait plus ancienne que celle du pommier et certains textes bibliques parlent de la pomme alors qu’en réalité il s’agirait du coing.

Ce qu’il convient de savoir avant de planter un cognassier c’est que l’arbre résiste au froid, ce qui est une bonne chose. Par contre, il produit souvent de nombreux fruits.
Ce qui semble un avantage se révèle rapidement une contrainte, car on utilise rarement beaucoup de coings et il faut donc les distribuer aux amis.

Le coing est un fruit « dur » au toucher et il est très difficile de le croquer comme une pomme.
C’est pourquoi, il est plutôt utilisé pour la préparation des confitures, gelées et pâtes de fruits etc …

Le coing possède une odeur que je trouve subtile.
Plutarque raconte que les jeunes mariées grecques grignotaient du coing avant d’entrer dans la chambre nuptiale afin que leurs baisers soient parfumés.

Raison de plus de planter un cognassier. Non ?

Ce que est intéressant, c’est que le coing peut être distillé et qu’il produit un alcool blanc très apprécié.

Il peut également être utilisé dans l’aromatisation des sauces brunes qu’il parfume agréablement.

Pour ma part, j’essaie chaque année, de conserver quelques coings jusque vers les fêtes de fin d’année, car le coing confit est un must quand il s’agit de déguster du foie gras.

RECETTE DU COING CONFIT :

Comptez environ 1 coing pour 4 personnes.

Voici les proportions :

– coings…..
– sucre fin… 60% du poids (pardon : de la masse) des coings.
– si 1 kg de coings …. 600 g de sucre.
– un peu de vanille (facultatif mais bon)

PROGRESSION :

– frottez les coings avec un torchon, car ils sont souvent recouverts d’une sorte de « duvet. »

– peler les coings.
– découpez-les en 8 tranches ou en petits morceaux, selon ce que vous voulez en faire.

– mettez les coings tranchés dans un saladier.
– ajoutez le sucre
– mélangez bien
– laissez tout une nuit.

Le lendemain les coings nageront dans un sirop car le sucre aura fait sortir le jus.

CUISSON :

– versez le contenu du saladier dans une casserole.
– faites cuire en remuant régulièrement.
– au fur et à mesure le « sirop » va s’épaissir et changer de couleur. Il devient rose ambré.

Contrôle de la cuisson :

Il faudra mettre une ou plusieurs petites assiettes dans le froid ( congélateur).

Pour suivre la cuisson et l’arrêter au bon moment, prenez un peu de jus de cuisson avec une cuiller.
Laissez tomber quelques gouttes sur l’assiette froide.

Si le jus coule : pas assez de cuisson.
Si, au contact de l’assiette froide, le jus gélifie et que les coings sont légèrement croquants : vos coings seront confits.
Si vous continuez  encore la cuisson, le jus épaissira de plus en plus et vous obtiendrez une gelée plus épaisse.

COMMENTAIRES DU CHEF :

Il y a beaucoup de choses à dire.

Comme dit ; le coing est dur.
Sa chair contient comme des petits cailloux.
Le coing est difficile à couper et faites attention, car les couteaux dérapent facilement.

Le coing s’oxyde rapidement.
Il change de couleur sous l’action de l’oxygène ;
Il faudrait donc le citronner sauf que l‘on perd alors la couleur rose ambrée.

La cuisson de tout ce qui est sucré, en particulier les confitures, est toujours dangereuse à cause des  brûlures dues au sucre chaud.

Les degrés de cuisson :

Tout dépend de ce que vous voulez réaliser

Coings confits :

Morceaux ou tranches de coings cuits en les laissant dans une gelée très légère.
On peut même servir que les coings seuls.

Gelée de coings :

Avec ou sans morceaux : à vous de décider.

Confiture ou marmelade de coings :

Les coings sont cuits puis passés dans un moulin à légumes ou mixés avant de refaire une seconde cuisson.

Pâtes de fruit de coings

On réalise tout d’abord une confiture, puis on  la remet sur le feu pour qu’elle épaississe complètement.
A ce moment-là, on verse la masse dans un plat.
Après refroidissement, on peut la découper en morceaux et la saupoudrer et la conserver dans du sucre cristallisé.

Il existe encore d’autres recettes.
Le temps de les faire et de les publier.

Dernière remarque : le sucre.

Il y a quelques années , nos anciens faisaient du tant pour tant

1 kg de coings + 1 kg de sucre.
Actuellement, nous sommes dans la période où le sucre a mauvaise presse. On réduit donc.

La limite est à 60 %.
C’est la proportion qu’il faut, si l’on veut que le sucre garde un rôle de conservateur.

Pour le curieux : cliquez ICI

Les photographies sont soumises à ©  dr. Christiane Ameur et Jean-Paul Brobeck alias Papy Jipé

 

Le coing. On peur le faire murir lentement Le coing : il paraît qu’il est l’ancêtre du pommier. Peler avec un rasoir à légumes Une chair granuleuse et dure Le cœur. Il faut à tout prix l’enlever. En tranches, en morceaux… à vous de voir.L coing s’oxyde rapidement. Coing + 60% de sucre. Laissez toute une nuit.Le lendemain le coing baigne dans un sirop. La cuisson commenceAttention aux brûlures de sucre. Une belle couleur rose On verse dans des verres mis à l’envers pour faire le vide.Des coings ??? Non du soleil en conserve