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Sauce grand veneur : un classique pour le gibier

Présentation :

La période des fêtes est propice  à la gastronomie.
Pour les fêtes, on sert des denrées sortant de l’ordinaire.
C’est la période par excellence du foie gras, du saumon fumé, des gibiers aussi.

Les gibiers sont soit les produits de la chasse, soit issus de l’élevage : chevreuils, cerfs, biches,  auxquels s’ajoutent également perdrix, canards Colvert, faisans…
Notez que l’on propose également de plus en plus de chair d’animaux  comme le kangourou, le zèbre, l’émeu, le bison voire du crocodile.

Les réalisations à base de gibiers sont le plus souvent servies avec des sauces, parmi lesquelles, la célèbre sauce grand veneur occupe une place prépondérante.

Explication :

Le mot « veneur » désigne un personnage : celui qui dirige  la chasse à courre avec les chevaux et les chiens.
« Veneur » est avant tout, un titre honorifique.
Toujours est-il que les cuisiniers ont inventé une sauce en son honneur.

Caractéristiques d’une sauce grand veneur :

C’est une sauce  de couleur brune.
Elle doit posséder le goût de gibier.
C’est également une sauce dont le but est de relever, je préfère dire, parfumer le plat.
Elle doit discrètement être piquante.
On y trouvera donc du  poivre en combinaison avec le vinaigre.
On travaille en deux étapes. La première consiste à obtenir une sauce poivrée et acide : la sauce poivrade.

Dans une seconde étape de la réalisation de la sauce grand veneur, on adoucira la sauce poivrade en y ajoutant de la gelée de groseilles et de la crème.

Réalisation d’une sauce grand veneur :

Tournons-nous vers les références : le répertoire de la cuisine de Gringoire et Saulnier.

Sauce grand veneur :

«  Sauce poivrade à l’essence de  venaison  additionnée de gelée de groseilles et de crème. »

Traduction :

Il faut d’abord réaliser une sauce poivrade, puis ajouter de la gelée de groseilles et de la crème.

Regardons du côté de la sauce poivrade :

Forte mirepoix de racines de persil, thym, laurier, poivre en grains revenue à l’huile. Mouiller avec 1/3 de marinade, 2/3 de vinaigre.
Réduire presque à sec, Ajouter ½ glace,  cuire ½ heure. Passer à l’étamine mettre au point avec marinade.

Traduction :

Faire revenir à l’huile très chaude une mirepoix (des cubes) de racines de persil, à défaut tiges de persil,  thym, laurier, éventuellement carottes et oignons, poivre en grains ou mignonette.
Mouillez avec 1/3 de marinade et 2/3 de vinaigre.
Laissez réduire presque à sec.
Cette réduction est donc à la fois très poivrée et acide.
Ajoutez ensuite 1/2glace  (fond lié réduit)
Laissez cuire ½ heure.
Passer au chinois d’étamine (grillage très fin)
Ajoutez marinade pour lui donner une consistance.

Cette première étape nous permet de réaliser une sauce dite poivrade.


On passe à la sauce grand veneur en y ajoutant de la gelée de groseilles et e la crème.

Ça, c’est la sauce classique de chez classique.
Actuellement, on a simplifié tout en respectant les produits qui donnent les caractéristiques.

Sauce grand veneur actualisée :

Faire revenir dans de l’huile fortement chauffée :

– mirepoix de carotte.
– mirepoix d ‘oignon.
– mirepoix de racine de persil ou à défaut tiges de persil.
– thym et laurier.
– poivre mignonette.

– déglacez avec  vinaigre et marinade.
– laissez réduire.
– ajoutez du fond lié.
– laissez cuire.
– passez au chinois.

Réglez la consistance avec du fond lié et de la marinade.
L’idéal est bien sûr de disposer d’un fond de gibier.

Votre sauce poivrade est terminée.

Pour passer à la sauce grand veneur

– ajoutez gelée de groseilles.
– ajoutez crème.

La gelée de groseilles va combattre l’acidité et apporter une note sucrée et un goût de fruit.
Le crème apporte son onctuosité.

La sauce est réservée dans un bain-marie.

Commentaires du chef :

Je pense qu’il faut savoir adapter les recettes aux moyens et aux impératifs du monde actuel.

Nous trouvons dans cette nouvelle façon de réaliser une sauce grand veneur :

– le côté poivré.
– le côté vinaigré.
– le goût du gibier.
– la douceur de la gelée de groseille.
– l’onctuosité de la crème.

Variantes :

A défaut de gelée de groseilles, certain cuisiniers utilisent de la gelée d’airelles.

C’est finalement une sauce qui ne pose pas de gros problème et qui régalera vos convives.

Nb : 

Le persil en racine est originaire des Pays de l'Est. 
On sème les graines au printemps.
Elles produisent une plante dont on peut utiliser les feuilles comme du persil normal.
Mais la plante produit également une racine un peu comme les panais.
On récolte les racines en automne.
Quand le froid gèle les feuilles, on utilise les racines conservées dans la cave.

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photographie : technique du coup de zoom à la prise de vue

Il existe des maladies dont on ne guérit pas !
Il existe des maladies dont on ne désire pas même guérir. 
Je veux parler du virus photographique !

On ne sait même pas comment il se transmet.
Toujours est-il que c’est une maladie sans espoir.
Alors dites-moi, pourquoi chercher à lutter ?

Les vrais malades, les grands malades le savent bien : 
pas besoin d’évoquer une circonstance particulière qui déclencherait une crise. Non !
C’est une maladie à plein temps.
Une maladie qui vous occupe nuit et jour, jour et nuit, du premier janvier au 31 décembre.

 

Pourtant, et je parle d’expérience, il existe des périodes plus propices, des périodes pendant lesquelles on n’hésite pas à affronter les éléments le vent, le froid, la nuit…
Je veux bien  sûr parler de la période de Noël.

Il est vrai que résister à l’appel des illuminations de Noël demande des efforts surhumains alors qu’il est si facile de se laisser aller quitte bien sûr à accepter de se soigner en faisant une cure de vin chaud 

Alors je vous invite à me suivre au marché de Noël, là-bas, au cœur de la vieille ville.
Mais je vous préviens, c’est sérieux, nous n’allons pas faire n’importe quoi.

Nous allons tout d’abord attendre que le soleil soit couché afin de pouvoir bénéficier des éclairages qui caractérisent cette période de l’année.

LE MATERIEL :

– un boitier.
– objectif : choisissez une focale passe partout 24-70 mm
– des accus bien chargés.
– éventuellement un pied pas trop lourd.

PASSONS AUX REGLAGES ;

1° LA SENSIBILITE.

Là, vous allez tout d’abord être obligés de faire un choix.

Photographie dynamique ou photographie sur pied ?

La photographie dynamique :

Elle doit vous permettre de travailler rapidement de façon mobile.
Vous allez essayer de saisir les expressions des gens :
les vendeurs qui offrent leurs marchandises, les clients qui flânent observent, achètent.
Vous serez donc obligés de pouvoir utiliser des vitesses rapides afin de saisir les expressions.
Comme la quantité de lumière est limitée, il faudra jouer sur la sensibilité.

A l ‘époque de la photographie argentique, on « poussait » les films lors du développement.
Avec le numérique, il suffit tout simplement de choisir une sensibilité.
Dans les derniers temps, les capteurs qui équipent nos appareils ont fait beaucoup de progrès et ce surtout pour les prises de vues en faibles lumières. Les capteurs bruitent de moins en moins. N’hésitez donc pas à choisir 1600 ISO voir plus mais sans utiliser des extrêmes pour ne pas détruire les ambiances nocturnes.

La photographie statique sur pied :

Le but de ce genre de photographie est essentiellement la capture de l’ambiance nocturne.
Comme annoncé, nous travaillerons le boitier fixé sur un pied. Nous ne sommes donc plus obligés de monter en sensibilité. Je dirais même que nous avons tout intérêt à utiliser une sensibilité basse qui nous permettra d’effectuer des prises de vues lentes afin de capter non pas les lumières ponctuelles mais leurs déplacements, les trainées lumineuses.

Pour ce genre de photographies, j’utilise le plus souvent une sensibilité de 100 ISO.

Petit souci :

Attention à bien choisir l’emplacement où vous allez disposer le pied. Tenez  surtout compte de tout ce qui se déplace.

 

2° PARAMETRES DE PRISES DE VUES :

Le diaphragme :

Rappelez-vous que plus le diaphragme est ouvert moins vous aurez de profondeur de champ.
Cela peut sembler gênant, mais en même temps, choisir une valeur de diaphragme de f/2.8 va vous permettre de mettre en valeur un seul plan de la photographie.

Si par contre, vous désirez montrer plusieurs plans, de donner de la profondeur à votre photographie, il faudra choisir une valeur de diaphragme de f/8 ou plus

Il y a encore quelques années, je vous aurais conseillé de travailler en mode MANUEL.
Je suis bien obligé de constater que les ingénieurs des grandes marques, ont mis au point des automatismes de plus en plus performants, si bien que je leur fais de plus en plus confiance.

 

Le mode PRIORITE AU DIAPHRAGME vous permet de choisir la valeur d diaphragme.
L’appareil se chargera de régler la vitesse qui correspondante.

 

Le mode PRIORITE A LA VITESSE, vous permettra de choisir en premier la vitesse que vous désirez, l’appareil se chargera de régler la valeur du diaphragme correspondante.

LE GROS AVANTAGE DU NUMERIQUE

Cela fait plus de 60 ans que je suis photographe, j’ai donc connu et je dirais même bien connu les affres des photographes de la période argentique.
Nous n’étions sûrs d’aucun résultat avant d’avoir développé nos films. Que n’aurions nous donné à l’époque pour pouvoir regarder le résultat immédiat de nos prises de vues.
C’est chose faite maintenant, car une fraction de seconde après le déclenchement, on peut observer le résultat sur l’écran de son boîtier digital.

QUEL FORMAT CHOISIR ?

Je ne vais pas déterrer une fois de plus la hache de guerre car j’ai l’impression de prêcher souvent dans le vide.
Il n’y a qu’un seul format qui mérite d’être utilisé.
C’est le format RAW.

 

Que vous ayez choisi de faire de la photographie dynamique ou de la photographie statique, je pense que la période de Noël vous offre beaucoup d’occasions d’exercer vos talents.

Pour terminer, j’ai décidé de vous parler de  LA TECHNIQUE DU COUP DE ZOOM pendant la prise de vue.

Elle permet d’obtenir un effet qui sort de l’ordinaire à condition, une fois de plus, de ne pas en abuser systématiquement.

DIRECTIVES :

– boitier sur un pied stable.
– essai à blanc.

– on vise un sujet.
– on tourne lentement la bague du zoom pour observer le début et la fin du zoom. (du plus petit au plus grand)
– faire surtout attention à la partie télé car c’est vers elle que vous allez diriger les regards.

Attention à vos réglages :

L’expérience montre que pour donner un coup de zoom «  juste bien », il faut une vitesse de 1s à 2 s.
Tirez donc profit de vos automatismes.
Mettez vous tout d’abord en sensibilité lente 100 ISO
Ensuite mettez vous en PRIORITE VITESSE.
Choisissez vitesse 1s  ou 2 s
Le diaphragme se règlera tout seul.

 

C’est moins sorcier qu’il n’y paraît et, comme toujours, une question de pratique.
 

Bonnes photographies.

 

Si vous avez des questions …

Sur la place, un manège. Il se met en marche, et laisse des trainées liumineuses sur fond de façades fixes

 

Premier coup de zoom pendant la prise de vue.

 

Une durée d'exposition plus longue enregistre les trainées lumineuses.

 

Voici ce que l'on obtient à main levée.

 

Plus facile avec le boitier fixé sur un pied

 

Coup de zoom pendant l'exposition.

 

Une vitesse de 1 à 2 secondes permet un coup de zoom.

 

Des photos qui sortent de l'ordinaire, finalement pas si difficiles à faire.

 

 

Les commentaires

Au cours de l'année 2016, vous avez posté plus de 6000 commentaires.
Je vous en remercie.
Il faut faire de la place pour les nouveaux commentaires.
J'ai donc vidé ma boîte aux lettres.

Le répondeur

Solitude.
Besoin d’une présence.
Mes doigts courent sur le clavier à la recherche d’un ami.
Et brusquement, une évidence : le téléphone, c’est merveilleux.

Avez-vous songé qu’avec quelques résistances, trois fois rien de fil  et quelques autres petites pièces, c’est tout simplement le miracle qui trône, là-bas, sur la petite table de l’entrée ?

Avez-vous songé qu’il est possible de parler à quelqu’un qui vit déjà demain, ou alors, faisant le tour dans l’autre sens, on discute avec le passé. Et le tout, à la vitesse de la lumière avec tout juste quelques fractions de secondes de retard, quand la voix ricoche sur un satellite.

Mes doigts donc orchestrent la magie :

“Vous êtes bien chez Monsieur X qui est momentanément absent
Vous pouvez laisser un message, après le signal sonore.”

Je n’ai pas laissé de message.
J’avais besoin de chaleur et d’amitié et pendant que je raccrochais, j’avais la tête pleine d’images.

Dans mon coeur un répondeur :

Absent de soi-même.

Prisonnier d’une autre vie.

“ Vous pouvez laisser un message “

On n’a pas toujours envie,

Et c’est ainsi que l’on passe souvent à côté de soi-même.

 

Les appellations en cuisine

Les cuisiniers sont souvent des gens très pragmatiques.
Autrement dit, ils ne vont pas chercher midi à quatorze heures.
Ils ont tellement à faire dans leur cuisine, qu’ils essaient de ne pas se compliquer inutilement la vie.

Ainsi les «  appellations », vous savez ces mots qui font rêver.
Parlez d’un filet de sole aux épinards : oui pourquoi pas ?
Parlez d’un filet de sole Florentine, et voilà la porte ouverte aux rêves.
Pourtant « Florentine » et épinard c’est du pareil au même en vocabulaire culinaire, du moins quand on parle d’appellations.

 

Qu’est c’est qu’une appellation ?

C’est une façon de désigner un plat.
Exemple :
Florentine vient de la ville de Florence.
Qui sait, peut-être la région autour de Florence produit-elle des épinards ?
Toujours est-il, que chaque fois que vous voyez l’appellation florentine, il sera question d’une préparation comprenant des épinards.

– œuf mollet florentine :
  est une œuf mollet présenté sur un lit d‘épinards.

– filet de sole florentine :
  est un filet de sole présenté sur un lit d’épinards.

Etc…

 

Comment choisit-on les appellations ?

Le nom des appellations  est choisi :

– en fonction d’un produit.
– en fonction d’une région de production.
– en fonction parfois d’une anecdote.
– en fonction d’un personnage.

 Il est relativement facile de retenir les appellations et le fait de les connaître permet de décrypter facilement la composition d’un plat.

Tableau des appellations relativement courantes :

 

Produits – lieu –          personnage…

Appellations

 

 

Asperges.

Argenteuil.

Carottes.

Crécy.

Champignons.

Forestière.

Choux de Bruxelles.

Bruxelloise.

Chou fleur.

Dubarry.

Concombres.

Doria

Epinards.

Florentine.

Flageolets.

Musard.

Fond d’artichauts.

Rachel.

Haricots Blancs.

Bretonne.

Haricots rouges.

Condé

Haricot verts.

Favorite.

Laitue.

Choisy

Lentilles

Essaü ou Conti

Navets.

Freneuse.

Oignons.

Soubise.

Pois frais.

Saint Germain.

Pommes de terre.

Parmentier.

Tomates

Portugaise.

 

 

 

 

 Tableau à compléter…

Petit exercice :

C'est quoi un canard Montmorrency ?

NAVETS FARCIS façon Papy

Voici une autre recette de navets qui permet la préparation d’ un plat complet.

Cette recette ne requiert pas de techniques difficiles.
Son prix de revient la classe dans  le groupe de recettes économiques.

Principes :

Les navets épluchés, seront cuits (pochés) dans de l’eau salée.
Après cuisson, on les rafraîchit.
Les navets seront creusés à l’aide de cuiller à pommes parisiennes.

Ils  sont ensuite farcis avec une farce.
Fin de cuisson au four.
Ajouter du gruyère râpé.
Gratiner au four.

Ingrédients pour 4 personnes :

Comme nous l’avons vu, il existe de nombreuses variétés de navets.
On privilégiera donc celle qui est la plus mûre et disponible localement.
Selon la taille, on choisira 2 ou 3 navets de taille moyenne.

POUR 4 PERSONNES

– 8 -12 navets (de préférence pas trop gros).
– 250 g de blanc de volaille.
– 100 g de foie de volaille_
– 50 g échalote.
– 2 tranches de pain de mie.
– 2 branches de persil.
– 20 cl de lait.
– 5cl de vin blanc.
– 3 c à soupe de lait en poudre.
– sel, poivre, piment d’Espelette.
– 100 g de gruyère râpé.

PROGRESSION DE TRAVAIL :

Préparations préliminaires :

– éplucher les navets avec un couteau d’office.
– ne pas laisser de parties ligneuses.
– éplucher et ciseler l’échalote.
– laver, sécher, puis hacher le persil.
– enlever les croûtés du pain de mie.
– découper en cubes.
– faire tremper dans le lait.

 

Pré cuisson :

– pocher les navets dans de l’eau salée.
– garder les légèrement fermes.
– refroidir.
– les creuser avec une cuiller à pommes parisiennes.
– ne pas jeter l’intérieur qui sera utilisé pour une autre préparation.

– mettre les échalotes ciselées dans un vin blanc
– cuire 1 minute au micro ondes.

 

Préparation de la farce :

– découper puis hacher l’escalope de volaille.
– hachez également le foie de volaille.
C’est le foie de volaille qui donnera le goût et la liaison.

 

Dans un récipient  réunir :

– volaille hachée, foie haché, échalote, pain de mie essoré

– ajouter lait en poudre
– assaisonner
– ajouter péril haché.

 

Farcir les navets :

 – farcir les navets à l’aide d’une poche ou avec des cuillers.
_ poser dans un plat légèrement beurré.
– parsemer de gruyère râpé.

Cuisson four air pulsé 180° C

Fin de cuisson : voûte seule pour gratiner.

Commentaires du chef :

Ce qui m’importe le plus, c’est de vous expliquer la technique en vous laissant toute liberté concernant le choix de la farce.
Le plus simple est d’acheter de la chaire à saucisse toute faite.
Mais vous pouvez également préparer la farce à partir d’un reste de viande en le mélangeant  par exemple avec un hachis de champignon.
Il est agréable de déguster ce plat avec une petite sauce ( sauce de viande, sauce tomate ect…)

 

L’intérieur des navets entrera dans d’autres préparations style potage, purée, écrasé de..
Si vous n’avez pas envie d’utiliser ces restes, vous pouvez également les mixer et les mélanger avec votre farce.

Rappel :

Il est difficile d’évaluer l’assaisonnement d’une farce à froid.
Pour contourner le problème, il suffit de prélever u peu de faire et de la faire pocher dans de l’eau avant de goûter.

 

Illsurtation photographiques ; mamy et papy

Film de la recette :

Un navet s'épluche avec un couteau d'office, pas un économe. Il faut enlever les parties lingneuses.

 

Attention à la partie dure autour de la racine.

 

Cela rapelle la technique pour peler les pommes.

 

Cuire dans de l'eau bouillante salée mais garder un peu ferme

 

Creuser le navet avec une cuiller à pomme parisienne.

 

Préparer la farce. Je voulais montrer la présente de lait en poudre dans toutes les farces.

 

Farcir les navets soit avec une poche si vous en avez beaucoup à farcir, soit avec une cuiller

 

Poser dans un plat beurré.

 

ajouter du gruyère râpé.

Plat prêt à enfourner.

 

En fin de cuisson faire gratiner le dessus.

 

 

 

 

 

L’horloge comtoise

.Là-bas, dans le coin du salon, une grande horloge comtoise.
Deux lourdes masses lui donnent vie. Mais, au fur et à mesure que le balancier compte les secondes, les poids descendent : la mort approche inexorablement.

J’ai toujours été fasciné par le temps libre et fugitif que les hommes ont vainement essayé d’apprivoiser.

Qui maîtrise le temps, prend dimension d’éternité.
Ce rêve fou, depuis toujours, accompagne l’humanité.

Ah ! si l’on pouvait arrêter la marche du temps !

Dites-moi, quelle saison choisiriez-vous ?

Le printemps, avec sa promesse de vie ?
Le printemps est une saison d’espoir.
Je suis Thomas, je demande à voir.

Choisiriez-vous l’été ?
L’été, c’est la nature en pleine activité, les fleurs qui se transforment en fruits.
Mais ces fruits ne demandent qu’à mûrir, alors, pourquoi les en empêcher et les faire mourir.
Non, soyez indulgents ; laissons passer l’été.

Alors, l’automne, me direz-vous.
L’automne avec ses couleurs, ses odeurs, ses promesses tenues.
Ingrats ! Peut-on condamner une saison qui vous a tout apporté ?
Pourquoi penser à la Mort au moment même où la nature se pare de ses plus beaux diamants.

Finissons-en ; nous choisirons l’hiver !
De toute façon, la nature sommeille, les branches sont mortes, le vent est glacé.
Dites-moi, auriez-vous le courage de marquer de vos pas la campagne immaculée ?
Quel être indigne et lâche oserait s’attaquer à celui qui dort ?

Et pendant que vous hésiterez,
pendant que vous balancerez entre le oui et le non,
ntre le cœur et la raison, qui sait
Peut-être qu’un esprit malin, tout doucement, sans le moindre bruit,
les poids de l’horloge aurait remontés.

Et le balancier fatigué, se remettrait à compter, compter …

 

Berawecka : le film de la recette

Illustration photographqies de la recette donnée ICI

 

 

Découpez tous les fruits en lanières  Ici des figues sèches.

 

Les fruits sont marinés :

– soit à l'alcool blanc
– soit dans un sirop.
Utilisez votre micro ondes ! Faites gonfler les fruits pendant 2 à 3 minutes. Ajoutez ensuite l'alcool.
Il en faudra beaucoup moins.

 

 

Abaissez la pâte fortement épicée avec un rouleau sur une épaisseur de 5 mm.

 

 

Découpez la pâte en morceaux de 15 cm de largeur et posez vos fruits bien égouttés

 

 

Roulez la pâte pour enfermer les fruits. Vous formerez ainsi vos pains" : " les Wecka"

 

 

Former les Wecka 

 

 

Mettez votre four sur poisition étuve et laissez doubler de volume

 

 

Cuisson en 180° C air pulsé pendant environ 25 minutes.
Vérifiez la cuisson. Elle est terminée quand une aiguille ressort sans trace de pâte.

Laissez refroidir sur une grille.
Les Beraweck se conservent très bien dans des boîtes en fer blanc.

 

 

 

Véritable histoire du sapin ( enfin presque)

Histoire pour les enfants sages.
pour les grands aussi.

La vie est faite d’habitudes, de traditions qui reviennent à date fixe et que l’on perpétue comme cela, sans même savoir pourquoi, ou alors, c’est parce que les habitudes ça ne coûtent rien et qu’elles ont un côté sécurisant. Alors pourquoi s’en passer ? Dites-moi !

Je dis cela et je ne dis rien, ou alors, c’est parce que nous sommes en période de Noël. On achète le sapin, on le décore, on lui fait fête tout en regrettant qu’il perde déjà ses aiguilles.
Mais cela ne durera pas. Tout au plus jusqu’à la fête des trois rois.
Alors l’arbre tout illuminé, tant décoré, tant adulé…. finira à la poubelle.

D’ailleurs on s’interroge toujours sur cette histoire de sapin.
La question était sur toutes les lèvres et ce n’est que récemment qu’un petit savant de rien a enfin découvert la 

 VERITABLE HISTOIRE DU SAPIN DE NOËL.

 

Figurez-vous que c’est une fois de plus de l’Est que nous vient cette tradition.

C’était un garde forestier, homme qui comme cela se sait, habite dans les bois, loin de tout et de tous. C’était, pour tout vous dire, un vieux garde forestier qui avait passé toute sa vie dans la forêt. Il connaissait chaque arbre, chaque branche, et, quand il passait, les sapins, dans un geste de tendresse, se baissaient pour le caresser du bout de leurs branches.

L’homme habitait la petite maison qui fume là-bas à l’orée du bois. La maison hébergeait donc une femme un peu voûtée et un homme aux mains rudes. Cela faisait bien longtemps que les enfants avaient quitté le nid.

Vous savez, les fêtes c’est bien quand on est nombreux autour de la table.
Mais quand on n’est plus qu’à deux, pourquoi faire tant de chichi ?

Pourtant, si l’homme avait les mains rudes, son cœur lui était resté sans la moindre ride. Alors, il avait décidé de faire la fête quand même et, puisque les amis habitaient trop loin, là-bas dans la ville, il avait décidé d’inviter ses véritables compagnons de toute sa vie.
Il avait donné rendez-vous à ses arbres.

Le bouleau arriva le premier. Il était fatigué. Le travail. Vous comprenez !

Le charme s’était fait beau. Quand on est charme, il faut savoir charmer.

Le tremble se plaignait du froid. Normal. Non ?

Arriva le hêtre, éternel angoissé. Hêtre ou ne pas hêtre ? Vous connaissez !

Le pin comme d’accoutumée se montra bon comme du …p  ( vous avez deviné)

On attendit le sapin qui n’en finissait pas d’arriver.

C’était là son principal défaut. Ne pas savoir arriver à l’heure.

Alors, quand il arriva enfin, il finit par se faire enguirlander !

Et comme tout le monde trouva que cela faisait beau, depuis ce jour, année après année, toujours à la même époque,

 

LE SAPIN SE FAIT ENGUIRLANDER.

 

DE SAINT NICOLAS AU PERE NOEL

On estime que c’est vers l’an 270, qu’est né Nicolas de Mire qui allait entrer dans l’histoire sous le nom de Saint Nicolas.

Nicolas de Mire allait réunir tout au long de sa vie, toutes les conditions pour être canonisé.
Il a surtout laissé le souvenir d’un homme bon qui a partagé sa grande fortune avec les pauvres en leur offrant des cadeaux.

Comme toujours, il est difficile de faire la part des choses entre les faits  historiques et les histoires qui appartiennent à la légende. Toujours est-il, que le personnage historique est entrée dans la culture populaire.

On fête la Saint Nicolas  deux fois par an.
La première fois le 6 décembre, la seconde tombe sur le 9 mai.

L’Eglise orthodoxe et le rite byzantin commémorent non seulement les deux dates, mais elle place également Saint Nicolas entre la Mère de Dieu et Saint Jean Baptiste : les trois Saints les plus honorés.

On a donc pris l’habitude d’offrir des cadeaux aux enfants pour la Saint Nicolas.
Une coutume bien ancrée dans les pays germaniques et russes.

Le soir du 6 décembre, Saint Nicolas parcourt les rues.
Il est accompagné d’un personnage qui fait peur : le père fouettard – le Hans Trapp.
Saint Nicolas vient pour récompenser et son compère est chargé de punir.
C’est le moment du bilan de toute une année.


Les deux personnages ont certes, une réalité historique, mais l’un à vécu autour des années 250 et l’autre entre 1450 et 1500.
Peu de chances donc de se rencontrer, mais les légendes passent au-dessus de ce genre de détail.
On peut y voir la dualité :

 bien/mal,
joie/peur,
récompense/punition.

 

La tradition du passage de Saint Nicolas et du Hans Trapp est encore vivante dans de nombreux villages alsaciens, ainsi que dans des villages de l’autre côté du Rhin.

Savoir plus : cliquez ICI

 

Puis vint Martin Luther ( 1483-1546) qui initia la Réforme.
Il lui sembla totalement inacceptable qu’un « Saint » fusse le grand Saint Nicolas, distribue des cadeaux.
C’est au fils de Dieu, l’Enfant Jésus, qu’il revient  d’apporter les cadeaux.
D’où une tradition très vivante de Christkindel – Krinstkindel (Christ + diminutif d’enfant) également répandue dans les pays germaniques.

Mais il fallait régler un problème :
l’Enfant Jésus était bien trop petit pour se charger de ce rôle, alors on « inventa » le personnage du Père Noël.

Or, la tradition de Saint Nicolas était tellement bien ancrée, que les gens firent automatiquement le transfert entre Père Noël et Saint Nicolas. Les deux personnages  ne firent plus qu’un. Puissance des légendes !

Et voilà comment, Saint Nicolas est devenu Père Noël.

Je compte sur vous pour garder le secret, car ces histoires-là, sont des histoires pour les grands.
Elles ne se racontent pas aux petits enfants.

 

Chanson de Saint Nicolas : cliquez ICI

Illustrations photographiques ; papy Jipé

 

 

Saint Nicolas ou Père Noël ?

 

Depuis le Temple Saint Etienne de Mulhouse

 

 

 Le Père fouettard  aussi appelé Hans Trapp