HARICOTS A RAMES

Haricot vert ou haricot vert à rames : c’est « kif kif bourricot ! »

Je sais : ça fait rire.
Pourtant l’expression « kif kif bourricot » ou alors « kifkif » existe bien dans le dictionnaire.
Le bourricot : c’est le petit âne d’Afrique.
« Kifkif »  en un ou deux mots, signifie : du pareil au même.
Autre façon de dire bonnet blanc et blanc bonnet, expression chère à quelques politiciens.

Kifkif les haricots ?

Non pas vraiment.
Le haricot vert a une section plutôt ronde alors que le haricot vert à rame est plat.
Il y en a un qui pousse sous la forme d’un buisson de 50 cm ( le haricot vert) alors que l’autre, joue à l’alpiniste et grimpe à plus de 2 m.
Le haricot à rame nécessite une installation afin de pouvoir grimper et se tenir.

On plante donc une sorte d’échafaudage composé de lattes de bois qui se croisent en haut. Ces couples de lattes sont réunis par une barre horizontale qui assure la solidité de l’ensemble. Solidité nécessaire et indispensable quand le vent souffle. De plus n’oubliez pas de vous mettre dans le sens des vents dominants.

 

On sème les graines de haricots à rames aux pieds des bâtons. Ils germent et se mettent à rêver d’escalader les sommets. Alors, ils lancent des vrilles qui viennent se fixer sur les bâtons et qui leur servent de pitons d’ancrage.
Les haricots à rames poussent vite et atteignent rapidement le sommet de                 l ‘échafaudage.

 

Les haricots à rames peuvent être verts, mais il existe des variétés couleur violet.
Ils sont le plus souvent de grande taille : dans les 30 cm ce qui plaît à la ménagère qui met peu de temps à les effiler.
On reprochait aux anciennes variétés la présence de fil. Les nouvelles variétés n’en présentent plus.

Quand le haricot à rame devient «  adulte» on aperçoit, à travers les cosses les renflements que provoquent les graines. Quand nous étions gosses, nous nous délections avec les graines tombées des cosses pendant la cuisson.

Comment cuire les haricots à rames ?
 

Tout simplement comme tous les autres haricots. Il faut donc :

– les effiler
– les laver.
– éventuellement si vous ne voulez pas servir des « monstres », coupez les haricots
– les cuire à l’eau ou les cuire dans un corps gras.
– ne soyez pas surpris quand certains haricots violets deviennent de vert.

 

Et le goût ?
 

Je dirais que c’est le goût qui fait la différence entre haricots nains et haricots à rames.
Mais vous savez les questions de goûts …

Il faudrait pour un bien goûter les haricots et nain et tout de suite les haricots à rames. A chacun sa préférence. Moi, j’ai mes les deux alors pour varier les plaisirs, j’alterne.

 

Illustrations photographiiques © Papy Jipé
 

 

 

Haricots à rames souvent très longs donc faciles à effiler.


 

On fait suer des oignons ( pas de couleur).

 

On ajoute : sel, poivre, sariette ( appelée herbe à haricots "Bohnenkraut".
thym, laurier.
Une pointe de bicarbonate renforce la couleur verte.

 

 

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NOUVEAU RASOIR A LÉGUMES.

Bizarre, vous avez dit bizarre !
Pourquoi cet étonnement ?

Et bien, ma réflexion tourne autour du matériel utilisé en cuisine.

 

Pour commencer : une petite anecdote :


L’autre jour, j’avais préparé un repas, quand la maîtresse de maison désignant un champignon « tourné » s ‘exclama :
« Vous avez vu ce qu’a fait « notre cuisinier ? »

 

Les invités regardèrent et l’un d’eux répondit :
"Il a une machine pour faire cela !"

Comme j’avais prévu le coup, j’ai pris un champignon, un couteau d’office et j’ai montré comment on tourne un champignon.

Nous sommes tous,  qu’on le veuille ou non, pris entre deux extrêmes.
Je ne connais que de très  rares cuisiniers qui ne craquent pas à la vue d’un beau couteau de chef.
Un bel outil, cela fait plaisir, à condition bien sûr qu’il serve et ne finisse pas, inutile, dans une vitrine.
Un outil c’est fait pour travailler.
 

D’un autre côté, il faut bien le constater, les magasins regorgent d’objets inutiles et alléchants. Qui n’a succombé au « baratin » d’un camelot ?

Et pourtant, à tout considérer, les cuisiniers se débrouillent avec quelques outils de base. Un minimum.
Je discutais justement avec un camelot et nous sommes tombés du même avis car finalement une machine c’est bien, mais s’il faut plus de temps pour la nettoyer que pour accomplir la tâche, alors ce n’est pas rentable du tout.

 

En cuisine il faut tailler, couper, hacher, cuire…
Des actions simples qui nécessitent des outils simples et fiables.

 

Voici ma dernière trouvaille :

 

Un éplucheur cranté en forme de rasoir pour légumes.
Il est vrai qu’il accroche bien.

Petit bémol :

les dents sont orientées vers l’arrière comme celles de poissons carnivores.
Attention à vos doigts !

Gardons les pieds sur terre.

 

 

Il coupe bien.

Mais attention à vos doigts.

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RÖSTI pommes de terres carottes.

Voici une variante de rösti à base de pommes de terre et de carottes.
Recette des rösti voir ICI

Ingrédients pour 1 poêle pour 4 personnes.

– 700 g de pommes de terre.
– 300 g de carotte.
– 2 cuillers à soupe de fécule de pommes de terre.

– sel, poivre, épices à pommes de terre.
– possibilité selon le goût personnel d’ajouter persil haché, oignons ciselés.

Pour la cuisson :

– 1 dl d’huile
– 70 g de beurre.

 

Progression :

– lavez, éplucher les légumes
– taillez les légumes avec un  râpe à gros trous.
– conservez les légumes dans de l’eau jusqu’à leur utilisation.
– égouttez et séchez les dans un torchon.
– mélangez bien.
– ajoutez éventuellement les oignons ciselés et le persil haché.

Cuisson :

 

– dans un poêle de préférence en fonte.
– chauffer l’huile modérément.
– ajoutez les légumes.
– avec une cuiller en bois, pressez-les.
– laissez les prendre une petite couleur.

– si les pommes de terre ne sont pas farineuses, diluez la fécule dans de l’eau et versez la sur les pommes de terre. Elle va lier la masse.
– retourner la masse comme une crêpe.
Si vous n’y arrivez pas faites glisser la masse sur une grande assiette et servez vous de cette assiette pour retourner la masse et la remettre dans la poêle.

– cuisez l’autre côté.
– assaisonnez.

Possibilité d’ajouter un peu de beurre frais au dernier moment (je le fais quand ma femme ne regarde pas) par flatter le goût.

 

Commentaires du chef :

L’association pommes de terre et carottes fonctionne bien.
Vous pouvez aussi essayer pommes de terre et céleri rave.
Si vous associez céleri et carotte, il faudra veillez à ce qua la masse soit bien liée sans exagérer avec la fécule.

 

 

Illustrations© Papy Jipé

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CHOU ROUGE en salade.

Planté au printemps, c’est à partir de l’automne que l’on récolte le chou rouge.
Il doit son nom à la couleur de ses feuilles.
Cette couleur varie selon l’acidité des sols.
Appelé chou rouge en français ; il devient « Blaukraut » en allemand, c’est-à-dire chou bleu.
Dans d'autres régions, on l’appelle aussi Rotkohl : le mot « rot » renvoie à rouge.

 

Toujours est-il que le chou rouge est un légume surtout consommé cuit pendant la saison hivernale. Il accompagne les viandes en sauce, le gibier.

On peut utiliser les excédants de chou rouge cuit en l’assaisonnant avec une vinaigrette pour le consommer en salade. Il devient donc une «cuidité » (aliment ayant déjà subi une cuisson avant d'être servi en salade)

 

Mais on peut également préparer une salade avec du chou rouge cru.
La texture du chou rouge pose cependant un problème de mastication surtout pour les personnes âgées.
On a donc mis au point une technique de préparation permettant de faciliter la mastication.

 

On va tout d’abord tailler le chou rouge en tranches aussi fines que possible. Une mandoline est la bienvenue. On n’oubliera pas éliminer aussi les cotes blanches.
 

On va ensuite mettre le chou dans un récipient.
On ajoutera du sel fin et du vinaigre.

Le sel agira par osmose et attendrira la texture.
Le vinaigre renforcera la couleur rouge.

 

Mélangez plusieurs fois afin que l’imprégnation se fasse correctement.
 

Durée de cette opération ?
Elle dépend du résultat que vous escomptez.
Il faut goûter de temps en temps.

 

Quand le chou rouge aura atteint la texture que vous souhaitez, il convient de le rincer abondamment afin de diminuer la teneur en sel en même temps que l’acidité due au vinaigre.
Généralement, il suffit de rajouter de l’huile.

Commentaires du chef :

 

Il arriva couramment qu’on laisse mariner plusieurs heures, voire plusieurs jours, le chou rouge dans le sel et le vinaigre.
Vous avez la possibilité de personnaliser le goût de votre salade de chou rouge avec des échalotes et des épices et condiments de votre choix. Exemple : coriandre en grains ou moulu.

 

 

Une mandoline est la bienvenue.
Celle ci possède un couteau en forme de V.

Le chou rouge vient d'être taille. Notez la couleur.

Un peu de sel et du vinaigre.
La couleur change immédiatement.


Après  2 jours la texture a complètemet été modifiée.
La couleur est passé au rouge.

 

 

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Fonds ou fond : question de marionnette ou de cuisinier ?

Petite remarque annexe sur le mot FOND(S)

 

Ma réflexion  concerne le mot fond(s).

Un fond peut s’écrire  avec ou sans « S »
 

Explications :

Dans la fable de Lafontaine, (le laboureur et ses enfants) on dit :
C’est le fonds qui manque le moins
Voir ICI


Dans ce cas le mot FONDS avec « S »

représente une certaine richesse comme le Fonds Monétaire International – le fameux FMI.
On parle aussi d’un fonds de commerce,
du fonds et de la forme.

Je pense que cela se rapproche de l’idée d’un patrimoine, d’une valeur.
 

Le mot FOND sans S

C’est le fond de la casserole, de la bouteille, du bassin, du désespoir…


Alors  voilà, il vous faut faire un choix

 

Si vous considérez que le fond de veau, de légumes… a été élaboré longuement et qu’il est en réalité la richesse du cuisinier qui lui permet d'élaborer des bonnes sauces, alors mettrez un S à FONDS.

Dans le cas contraire….
il y a toujours les boîtes et les granulés…

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Crème de Butternut.

Voici l’automne, saison des récoltes, saison des promesses tenues.

L’automne nous offre ses fruits et ses légumes pour récompenser les jardiniers.
Qui pense automne, pense aussi raisins, noix, châtaignes…

Parmi les fruits d’automne, il en existe qui sont entrés dans nos us et coutumes de fête.
Récolter rend heureux et les humains, du moins ceux qui sont croyants, se tournent vers leurs Dieux pour les remercier. C’est ainsi qu’à l’instar des fêtes des moissons, on fête également les autres récoltes. On est fier de montrer les plus beaux fruits, les plus grands légumes.

Dans ce contexte, les cucurbitacées, occupent une place particulière, car ils sont souvent très volumineux.

Courges, potirons, potimarrons, butternut, betteraves et rutabagas… jouent les vedettes à cause de leurs formes, leurs tailles, leurs couleurs aussi.
La fête de Halloween a remis au goût du jour le potiron.

 

Ces fruits (car ce sont les fruits de légumes dans le sens botanique) sont avant tout porteurs de graines afin d’assurer la reproduction, mais une fois de plus, l’Homme les utilise pour son alimentation.

 

Pour ceux qui s’intéressent à ces fruits particuliers cliquez sur les liens suivants :
 

Lien N° 1
Lien N° 2
Lien N° 3

Et n’oubliez pas de remercier Wikipédia.

LE BUTTERNUT.

 

Il appartient donc à la famille des cucurbitacées.
Il a une forme allongée qui rappelle la poire.(on dit piriforme)
Il est de couleur beige plus ou moins foncée.
La peau est assez dure et lisse.
Il porte d’un côté, la marque de l’attache de la tige, et de l’autre, la marque de la fleur.

 

La plante se présente comme une plante de courgette avec de grosses feuilles.
Elle craint les gelées et ne peut donc être semée en toute sécurité qu’après les Saints de Glace.
On peut gagner un peu de temps en semant à l’intérieur dans des pots. Il suffit ensuite de repiquer les plants.

Comme toutes les cucurbitacées, le butternut a besoin  de beaucoup d’eau.
La plante porte des fleurs mâles et des fleurs femelles facilement reconnaissables, car on voit à la base de la fleur, le futur petit butternut.

 

Les graines de butternut sont regroupées dans la partie renflée.
La chair est d’une belle couleur orange.


Il existe plusieurs recettes de butternut :  cru ou cuit.
On peut également manger les fleurs tout comme celles des courgettes.
Les graines peuvent être consommées.

CREME DE BUTTERNUT :
 

Relire article général sur les potages ICI.

Ingrédients  pour 2 l de potages (6/8 personnes).

– butternut : soit un entier, soit un demi (utilisez l’autre moitié pour une autre préparation.)
– 1 blanc de poireau (utilisez le vert pour une autre préparation.)
– 75 g de beurre ou 75 g d’huile.
– 1 dl de crème.
– sel, muscade, piment facultatif selon votre goût.

 

Progression de travail :

– lavez les légumes.
– découpez le butternut dans le sens de la longueur.
– enlevez les graines.
– découpez le butternut en morceaux pas trop gros (ils cuiront plus rapidement).
– émincez le blanc de poireau.

Cuisson :

– suez le poireau dans la matière grasse (beurre ou huile selon votre choix).
– il est IMPORTANT que le poireau ne prenne pas de couleur (il risque de prendre un goût parasite.)
– ajoutez les morceaux de butternut.
– mouillez soit avec de l’eau, soit avec du fonds de légumes, soit un reste de pot au feu.
– salez très légèrement.
– laissez cuire à couvert.

 

Finition :

– quand les morceaux sont devenus très tendres, mixez le potage.
– passez le potage au chinois (voir combine ICI).
– goûtez
– vous verrez que le butternut possède une note sucrée.
– rectifiez dans le sens qui vous convient.
– ajoutez un peu de noix de muscade râpée.
– ajoutez la crème.
– servez très chaud.

COMMENTAIRES DU CHEF :

 

Comme vous l’avez certainement noté, je n’ai pas épluché le butternut.
Je trouve que la peau renforce le goût.
Il faut donc attendre que les morceaux soient très tendres.
Le mixage confère à ce potage une note très douce et crémeuse.
La muscade s’harmonise bien, mais ce n’est pas la seule épice.
Vous pouvez essayer une pointe de curry.

J’ai également fait une variante pour laquelle, j’ajoute un peu de lait de noix de coco au moment de mouiller le potage.

N’oubliez pas de noter que ce potage se congèle facilement.
Un petit truc, mettez les dans des « briques » de lait. Elles s‘empilent dans le congélateur.

 

Quand vous servez dans des bols ou des soupières individuels profitez-en pour faire un petit dessin avec la crème.

Petite remarque annexe :

 

Elle concerne le mot fond(s).

Un fond peut s’écrire s’écrie avec ou sans « S »
 

Explications :

Dans la fable de Lafontaine, (le laboureur et ses enfants) on dit :
C’est le fonds qui manque le moins
Voir ICI


Dans ce cas le mot FONDS avec « S »

représente une certaine richesse comme le Fonds Monétaire International – le fameux FMI.
On parle aussi d’un fonds de commerce,
du fonds et de la forme.

Je pense que cela se rapproche de l’idée d’un patrimoine, d’une valeur.

Le mot FOND sans S

c’est le fond de la casserole, de la bouteille, du bassin, du désespoir…

Alors  voilà, il vous faut faire un choix

 

Si vous considérez que le fond de veau, de légumes… a été élaboré longuement et qu’il est en réalité la richesse du cuisinier alors mettrez un S à FONDS.

Dans le cas contraire….

Illustrations photographiques © Papy Jipé

 

Le butternut piriforme.

Le côté tige


 

Le côté fleur.

 

Une chair bien colorée.

 

Les graines sont regroupées Elles sont comestibles.

 

On enlève les graine avec une cuiller.

 

Le butternut prêt.

 

On le détaille en morceaux fins si on veut qu'il cuise rapidement.

 

Emincer le blanc du poireau.

 

Suer le blanc du poireau
Quand on sue, on ne bronze pas !

 

Ajoutez le butternut et mouiller.

 

Cuisson. puis mixer, puis chinois.

 

 

Un petit décor avec de la crème.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

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STRUDEL AUX POMMES.

Attention au strudel !
Attention aux tourbillons, si vous allez nager.
Attention aux remous.

Le mot Strudel (langues à consonance germanique) désigne effectivement les tourbillons qui se forment dans l’eau.
Tourbillons en forme de spirales.
 

Même si vous ne parlez pas allemand ou autrichien, le mot Strudel ne vous est pas inconnu, car il désigne une pâtisserie par analogie de forme.
Le Strudel : une pâte + une garniture
Le tout est roulé comme un biscuit roulé et forme une spirale ou d'escargot :
C’est ça un Strudel.

 

Le plus célèbre des Strudel est certainement le Strudel aux pommes, mais il en existe bien d’autres.
On peut varier les fruits.
On peut remplacer les fruits pas des légumes, par de la viande aussi.

 

Le « Strudel » est non seulement une pâtisserie par excellence en Autriche, mais il est également répandu dans toute l’Europe centrale.

Pour plus d’information, voir  Wikipédia  ICI

 

Voici un Strudel :

 

 

 

 

Quelle pâte pour un Strudel ?

Réponse : une pâte à strudel.
Nous voici bien partis !

C’est que le Strudel est confectionné à partir d’une pâte qui lui est particulière.
Elle est réalisée à partir de farine, d’eau et d’huile avec un peu de sel.
Elle est étirée aussi finement que possible sur un torchon afin de l’étirage se passe plus facilement.

Un conseil :

 

Si vous voulez faire votre premier strudel, ne cherchez pas à vous compliquer la vie.
Achetez votre première pâte à Strudel car sa réalisation est certainement le point le plus difficile.v

Vous avez de la pâte à Strudel ?
Non, Madame…

Voilà ce que vous risquez d’entendre.
Alors que faire ?

Vous avez de la pâte à filo ?
Ça, oui, nous en avons.

 

Alors faites votre strudel avec de la pâte à filo. Nous verrons dans un autre article comment préparer une pâte à strudel.

Explications cliquez ICI

 

Que mettre dans un strudel ?

 

Comme déjà signalé, il existe le strudel aux pommes grand classique et tous les autres strudel(s).
Commençons donc par le strudel classique.

 

Garniture d’un strudel aux pommes pour 4/6 personnes :

 

– 500 g de pommes
– 100 g de raisins secs
– 100 g de noix, ou noisettes, ou pignons de pin. Le tout haché.
– 100g de raisins secs.
–  10 biscuits secs genre petit beurre ou apparentés.
– 100 g de beurre.
– 100 g de sucre.
– sucre glace.

 

Progression de travail.

– lavez les pommes
– si elles sont bio, ne les épluchez pas.
– taillez les pommes en petits bâtonnets (avec une râpe à très gros trous.)
– hachez les fruits secs (unique ou en mélange)
– faites fondre doucement le beurre qui servira à enduire la pâte.
– écrasez les petits biscuits
– faites dorer les morceaux de biscuit dans le reste du beurre. On ne cherche pas la couleur mais le but est de les rendre croustillants.

– dépliez la pâte très fine sur un torchon.
– badigeonner la pâte de beurre à l’aide d’un pinceau.
– déposez les 2/3 des biscuits croustillants sur le bas de la pâte.
– déposer sur cette couche les pommes.
– ajoutez le sucre et la cannelle.
– disposée ensuite les fruits secs hachés.
– repliez la pâte des deux côtés latéraux pour bien enfermer la garniture.
– commencer à rouler le strudel en soulevant  le torchon.

– quand le strudel est formé, le déposer sur une plaque à pâtisserie et l’enduire de beurre fondu.
– enfourner dans le four préchauffé à 220°C.
– laisser cuire.
– surveillez la cuisson.
– le strudel sera cuit dans il aura pris une belle couleur dorée et que les feuilles de la pâte seront devenues croustillantes.

– le sortir de four et le poser sur une grille à pâtisserie pour que l’humidité s’évapore.
– finir avec un nuage de sucre glace.

Commentaire du chef :

 

Exceptée la fabrication de la pâte, le strudel est à la portée de toutes et tous.
Il existe cependant des erreurs à éviter.
La plus courante est un strudel détrempé par le jus des pommes et donc la pâte insuffisamment cuite.
C’est en partie pour cela que l’on ajoute les biscuits râpés.
Les pommes sont plus ou moins juteuses. Il convient donc de choisir une variété apte à être cuite.
Il est également vrai que l’adjonction de sucre va provoquer un phénomène d’osmose qui va soutirer du jus aux pommes.
Il y a deux possibilités pour contrecarrer ce fait

– soit sucrer les pommes à l’avance et les mettre dans une passoire
– surtout bien essorer les pommes avec de les utiliser.
– il y a aussi une possibilité de les sécher légèrement au four en veillant à ne pas trop les dessécher.

Un strudel est souvent accompagné

– soit d’un crème chantilly.
– soit d’une sauce anglaise.

 

Lancez-vous et bon appétit.
 

 

Les pommes sont râpées grossièrement.

 

Les biscuits sont écrasés.

 

On les passe dans su beurre.

 

Ils deviennent dorés et croustillants

 

Les noix ou autres fruits secs sont hachées.

 

La pâte est dépliée sur un torchon.


 

On pose une partie des biscuits écrasés.

 

 

Puis viennent les pommes.

 

 

Petits raisins et fruits secs.



On replit les bors de chaque côté.

 

 

On commence à rouler en soulevant le torchon.
 

 

Quand le Strudel est roulé on le badigeonne avec du beurre fondu.

 

Cuisson au four 220°C.

 

Il faut le mettre sur une grille pour évaporer l'humidité.


 

Un nuage de sucre glace.

 

Le Strudel coupé.

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

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PAPY : qui es-tu ?

Une croyance dit que les chats ont neuf vies !

Franchement dit, je ne crois pas aux croyances en général, ni à celle des chats en particulier.
Tout simplement, parce que je suis fondamentalement incrédule.
Il me faut des preuves : c’est le défaut ou la qualité d’un esprit scientifique.

En l’absence de preuves, il ne me reste plus qu’à essayer d’en chercher ; il ne me reste plus qu’à analyser, qu’à comprendre – dans le sens étymologique « cum prehendere » – faire soi.

« Et prenant la substance d’un autre, je la fais mienne »

On pourrait y voir la définition du plagiat.
Je n’y vois qu’une simple constatation de bon sens, de modestie et de reconnaissance aussi.

Cet Autre qui me constitue (Roger Garaudy)
Cet Autre qui m’a nourri, qui m’a donné, qui m’a conduit vers moi-même.

La Vie : une échelle double.
D’un côté, on monte, on s’élève, on reçoit.
De l’autre, on revient sur terre, on n’oublie pas de redonner.

Supprimer un côté, et la vie s’arrêtera.

Ceci explique cela.
Ne vous étonnez donc pas si j’ai choisi d’être enseignant/éducateur.

Car l’un ne va pas sans l’autre.

Enseigner sans arrière-pensée éducative : c’est choisir d’être simple fonctionnaire.
Éduquer sans enseigner : c’est être profondément orgueilleux, irrespectueux aussi.

Maître et disciples : une solution à condition que l’un n’oublie pas de faire  place à l’autre pour que le système se perpétue.
Quand on plante un arbre, on met également un piquet.
Il ne faut surtout pas oublier d’enlever le piquet.
Du simple bon sens.

Je ne crois pas aux 9 vies d’un chat.
Ni d’ailleurs à ceux qui prétendent qu’ils n’en possèdent que 7.

Les nombres « 9 » et « 7 » sont tout simplement des symboles.
Le « 7 » est un nombre magique. Il évoque une forme de perfection.
Le « 9 » annonce la fin d’un cycle. On va recommencer de plus belle.

Ce sont « mes » explications.
Elles sont le fruit de « mes » réflexions.
Elles m’appartiennent.
Je les partage volontiers.
Je ne les impose pas.
De quel droit d’ailleurs ?

Biographie :

Je suis né en 1945.
J’ai donc l’âge de la Paix.

Après quelques mois de retard, on a salué ma naissance  avec la première  bombe atomique.
Cela me fait une belle jambe, mais cela  remet des choses en place ou les pendules à l’heure comme vous voudrez.
Je fais partie d’une humanité capable  du meilleur et du pire.
Il convient de rester vigilant.

Un père « Malgré-Nous», enrôlé  de force dans la Wehrmacht avec 130 000 autres alsaciens. Parti avec 104 kg et rentré à la fin de la guerre avec 39 kg.
La folie des hommes ne lui a pas pris que des kilogrammes ; elle lui a aussi enlevé toutes ses illusions, ses espérances et ses rêves aussi.
Papa ne rêvait plus.
Le fils d’un ouvrier devient ouvrier.
Mon destin était tout tracé.
C’est ma mère qui s’est chargée de lutter.

Je suis passé par une école normale, seule façon de financer mes études. L’école normale a transformé mon bon sens paysan (grand-père était cultivateur) en esprit scientifique.
Elle a transformé  ma curiosité naturelle en une soif de savoir intense, jamais étanchée.

J’ai « démarré » dans un petit patelin.
L’année suivante, je me suis retrouvé dans une « école/usine » de plus de 36 classes dans un quartier difficile.

«  C’est un jeune qui en veut »
avait dit le directeur quand l’inspecteur est venu.

Je me suis rapidement fait « enrôlé » par la Ligue Française de l’enseignement qui a obtenu ma mise à disposition pour des tâches multiples. (assurances scolaires, cinéma, colonies de vacances…)
J’ai eu la chance de pouvoir échapper à cette vie que je n’avais pas choisie.

Je suis « entré en bénévolat » comme on entre dans les Ordres, car j’ai rapidement compris que le rôle des maîtres d’école ne s’arrête pas à la porte des établissements.

J’ai été plusieurs fois présidents.
J’ai  été plusieurs fois secrétaire et trésorier.
J’ai animé des forums en France et au Canada.
J’ai été pendant plus de 30 ans trésorier d’une association à portée nationale.
Et c’est la curiosité et l’envie d’apprendre que m’a poussé à exercer plusieurs métiers.

Papy et la photographie :

Voir ICI.

Papy journaliste :

Nombreux articles de presses.
Publications de romans.
Publications de nouvelles.
Publications de poèmes.
Publications scientifiques et techniques
Publications de textes.
Réalisation de cassettes.
Réalisation de DVD.

Forum journal La Croix Dimanche.
Journal Panorama.
Traductions de la presse allemande spécialisée dans le modélisme.

Papy et la cuisine :

Ma passion de la cuisine m’a conduit à passer mes examens de professeur de cuisine en lycée technique.
Je crée régulièrement de nouvelles recettes.
Je partage mes connaissances sur 2 sites internet :

http://www.unmiroirpour3visages.com

https://trucapapy.com

Papy et l’audio visuel :

Primé plusieurs fois pour mes diaporamas (Epinal, dans les années 1970 – Vichy, Londres, Sydney…) , je suis passé au diaporama numérique ( appelé aujourd’hui création audiovisuelle) en 2009.

Je créé, chaque année de nouveaux diaporamas (voir ICI)

– participation à de nombreux festivals.

– concours régional Région PACA.
– concours national.
– Coupe de France.
– concours internationaux Italie et Allemagne.
– organisateur régulier de projections audiovisuelles.
– jury au concours national.
– jury à la Coupe de France.

Papy animateur :

– création d’une école de photographie (4 niveaux) animées par des bénévoles.
– création d’une école de pilotage de modèles réduits.
– nombreuses conférences sur des sujets divers.

Et tout ce qui reste à faire…

PS :

2016 : un homme politique a demandé que l’on me donne les palmes académiques.
Dans sa grande sagesse, le ministère de l’Éducation nationale a refusé sans explications.

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TARTE À L’OIGNON : façon Papy Jipé.

L’oignon occupe une place importante dans l’alimentation humaine. Il est cultivé depuis l’Antiquité.
On le retrouve dans pratiquement toutes les cuisines du monde.
Il est utilisé soit en légumes, soit en condiment.

Quelles sont les raisons de cette notoriété ?

– l’oignon se cultive facilement.
– il n’est pas exigeant au niveau du sol.
– il se consomme cru ou cuit.
– et surtout, il se conserve facilement.
– il n’est pas fragile et se transporte sans gros problème.

Nous dirons donc que «  l’oignon a tout pour plaire », à part bien sûr qu’il existe des gens qui ne le supportent pas.

L’oignon dans la cuisine française :

L’oignon peut être utilisé en tant que légumes.
On en fait des purées, des tartes, des soufflés, des sauces…
L’oignon peut également être mis en conserve (petits oignons au vinaigre)
Il peut servir de garniture d’accompagnement (petits oignons glacés)
Mais, il est surtout présent dans  les garnitures aromatiques.

Citation Wikipédia :

Gastronomie : une sauce Soubise, ou simplement une soubise, est une sauce d’accompagnement de plats de viande ou de légumes, composée à base d’oignons revenus bien fondus, et montés à la façon d’un roux blanc, ou encore à l’aide d’une béchamel. Elle doit son nom au maréchal de Soubise qui l’inventa.”

L’oignon mérite que nous lui  consacrions un article plus détaillé.

Aujourd’hui, je vais vous parler de la tarte à l’oignon.
Il existe bien sur de nombreuses variantes selon les régions et leurs us et coutumes.
Je vais vous expliquer la recette que j’utilise afin de confectionner une tarte aux oignons légère et agréable  déguster.

Tarte à l’oignon façon Papy Jipé :

Principe général :

Pâte brisée  + oignons étuvés + appareil à quiche + gruyère râpé.

Pour une tarte pour 6/8 personnes :

Ingrédients :

– 1 kg d’oignon.
– 1 dl d’huile ou 100 g de beurre.
– sel, poivre, piment, muscade.

Pour la pâte brisée :

– 250 g de farine.
– 125 g de beurre.
– sel fin
– 5 cl d’eau.

Pour l’appareil à quiche :

– 2/3 œufs
– 1,5 dl de crème semi épaisse.
– 150 g de gruyère râpé.

PROGRESSION :

Préparation des oignons :

– épluchez les oignons.
– taillez les oignons à la “mandoline”
– dans un récipient faire chauffer modérément la matière grasse.
– ajoutez les oignons, un peu de sel, et un peu d’eau.
– laissez cuire doucement les oignons afin qu’ils “compotent”.
– il est important que les oignons restent blancs. S’ils prennent de la couleur, ils vont aussi prendre un goût caramélisé.

Cette opération est relativement longue. (45 minutes)

Pâte brisée :

Vous pouvez utiliser une pâte brisée du commerce ou la confectionner vous-même.

CONFECTIONNER LA TARTE.

– abaissez la pâte :
– la mettre dans un moule à tarte, une tourtière ou un cercle.
– piquez le fond.
– posez un papier aluminium ou sulfurisé.
– plombez la pâte.(haricots, noyaux etc…)
– cuire à blanc pendant 25 minutes.

GARNIR LA TARTE :

– préparez l’appareil à quiche.
– mélangez 2 œufs entiers, la crème, sel, poivre, muscade, piment
– mélangez appareil à quiche et oignons.
– ajoutez la moitié du gruyère râpé.
– versez sur la pâte précuite à blanc.
– parsemez avec le reste du gruyère
– terminez la cuisson en privilégiant la chaleur du bas afin que la pâte soit bien cuite.

COMMENTAIRES DU CHEF :

Il y a des régions dans lesquelles on lie les oignons étuvés avec une béchamel

Le résultat est une tarte un peu pâteuse et d’une texture peu agréable.
Possibilité de créer des variantes avec addition de lardons, viande fumée, poisson fumé…
C’est une question de goût personnel.
Pour ma part, je ne souhaite pas dénaturer le goût des oignons.

Bien sûr, on peut faire des tartelettes individuelles.

A servir bien chaud en entrée ou en plat principal accompagné de salade.

Illustrations photographiques © Papy Jipé

Les oignons sont épluchés et émincés.

Les oignons sont “compotés” sans la moindre couleur

La pâte brisée est mise dans un cercle ou un moule.
Les bords sont ” chiquetés” et le fond est piqué.

On pose un papier aluminium ou papier sulfurisé.

On plombe avec des noyaux ou des gouttes d’aluminium.

On prépare l’appareil à quiche.

Après cuisson “à blanc” on enlève les noyaux. ou les gouttes d’aluminium

On mélange l’appareil à quiche et les oignons.

On garnit la tarte.

On parsème avec du gruyère râpé.

Cuisson environ 45 minute à 210°C on privilégie la chaleur du bas.

Petit truc pour éviter de casser le bord.
Passer le couteau entre les dents de la fourchette qui retiennent le bord.

 

Servir bien chaud avec une salade.

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LES NOIX

L'automne :  saison des promesses tenues.
 

C'est l'époque où la nature nous offre les dernières fleurs, les fruits qui ont pompé du soleil et se sont gorgés d'odeurs et de saveurs.
Alors, on récolte les raisins, on ramasse les noix. On cueille les pommes et les poires, les dernières quetsches
Il faut faire provisions pour l'hiver.
Le potager commence à prendre des couleurs.
Les feuilles se font belles une dernière fois et, si elles e de mourir, c'est pour que renaisse le printemps.

 

Galerie photos conscrée au noix cliquez ICI

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