Le bicarbonate de soude NaHCO3 : propriétés et utilisations 1.

Le bicarbonate de soude : NaHCO3.

 

Le bicarbonate de soude est connu depuis très longtemps.
Aussi loin que remontent mes souvenirs, le bicarbonate de soude est un produit que l’on trouve et surtout que l’on utilise depuis toujours.

Quand grand-père éprouvait quelques difficultés de digestion, il se soignait en prenant une cuiller à café de bicarbonate dans un grand verre d’eau.

Grand-mère quant à elle, saupoudrait sa brosse à dent de bicarbonate pour retrouver la blancheur des dents de sa jeunesse.

 

Ce ne sont là, que deux exemples de l’usage quotidien d’un produit qui a été détrôné et que l’on commence à redécouvrir.

 

Nous allons essayer de faire le tour de la question et de voir les différentes utilisations de ce produit.

 

Bicarbonate et cuisine.

Le bicarbonate permet de garder la couleur des légumes.

Les légumes sont constitués de tissus végétaux. Ils comprennent plus au moins de composés acides.
Lors de la cuisson, ces acides ainsi que l’action de la chaleur provoquent des dégradations.
Les légumes deviennent plus tendres, plus digestes aussi.
La cuisson provoque malheureusement un changement de couleur. Prenez l’exemple des haricots.
Après une cuisson sans précaution, leur couleur verte est remplacée par des teintes plus ternes pouvant tirer sur le brun.

Il faut donc permettre aux acides de disparaître le plus rapidement possible. 
On obtient ce résultat on de mettant pas de couvercle. Les acides peuvent donc s’échapper rapidement.

D’un autre côté, on peut essayer de neutraliser ces acides grâce au bicarbonate de soude qui est un élément basique.

 

Une cuisson à l’eau bien menée :

Cuire des légumes dans de l’eau, c’est faire une cuisson dite à l’anglaise.
Cette cuisson comprend les étapes suivantes ;

– on prépare les légumes (lavage, épluchage etc…).
– faire bouillir une grande quantité d’eau fortement salée.
– quand l’eau bout, ajouter une cuiller de bicarbonate (attention).
– ne pas mettre de couvercle.
– préparer une grande quantité d’eau aussi froide que possible (on ajoute même des glaçons)
– quand les légumes sont cuits, les mettre dans une passoire et les plonger directement dans l’eau glacée.

Que se passe –t-il ?  Le pourquoi…

 

– On prend une grande quantité d’eau afin que la quantité de légumes ne fasse pas chuter la température trop fortement.

– Quand on ajoute le bicarbonate, l’eau bouillante va brusquement faire des bulles. Le niveau monte. Risques de brûlures.

– On cuit sans couvercle afin que les acides puissent s’échapper.

– On plonge dans de l’eau glace afin de faire un choc thermique qui stabilise la couleur et sert à stopper net la cuisson.

 

Cuits de cette façon, vos légumes garderont une belle couleur vive.

 

 

 

 

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Salut facteur

Salut facteur !

A le voir, dans son uniforme gris, avec son vélo à sacoches, fourni par l’administration, on ne se douterait pas de l’importance du personnage.
L’autre soir, il est venu me proposer un calendrier des postes.
Alors, autour d’un verre, nous avons discuté.

Il faut vous dire qu’en vrai Flamand, notre facteur tutoie tout son petit monde.
Encouragé, je l’ai fait parler de son métier.

“Tu vois, me disait-il, ce n’est pas toujours drôle d’aller, de porte en porte, les jours de pluie ou quand il fait froid.
Mais j’aime mon métier parce que j’aime les gens. Je sais bien qu’ils guettent mon passage, même ceux qui n’attendent plus de lettre.
Alors, je donne un petit coup de sonnette rien que pour dire bonjour.
Au début du mois, j’apporte les retraites. On me fait entrer dans les maisons et j’ai parfois le cœur lourd car il y a bien des misères que l’on ignore. Alors, j’essaie de donner un peu de courage, par un sourire, par un mot gentil.
Et tu vois, quand je rentre chez moi, les pieds fatigués, je suis quand même un peu heureux.”

Dimanche dernier, je suis allé rendre visite à un ami qui a construit une belle maison dans la banlieue.
A l’entrée du lotissement, les PTT ont installé toute une série de boîtes aux lettres.
Je me suis arrêté devant ces boîtes trop identiques et je me suis dit que nous autres,
nous avons bien de la chance d’avoir un facteur dans notre quartier.

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Les Lindarets : village aux chèvres

Il y a bien longtemps que je fréquente les Alpes.
Quand j’étais plus jeune, je trouvais mon plaisir à escalader les sommets.
Mais, avec l’âge, on devient un peu plus prudent. Qui sait, plus sage aussi ?
Maintenant, je me contente de faire ce que je peux.
Je retourne aux endroits qui m’ont laissé de bons souvenirs.

 

Parmi ces endroits, il y en a un particulier, le village des chèvres : les Lindarets.

Il y a une bonne quarantaine d’années, je m’y suis arrêté par le plus pur des hasards et surtout parce qu’un troupeau de chèvres barrait la route.
Ces chèvres étaient d’une familiarité déconcertante. Le coffre de la voiture à peine ouvert, et voilà une chèvre qui pique un rouleau de papier qu’elle prend plaisir à dérouler dans une course poursuite.

Les années ont passé.
J’ai retrouvé les Lindarets au hasard d’une promenade.
L’ancien chevrier, homme à grande barbe blanche, n’est plus de ce monde, mais le hameau a gardé ses chèvres qui assurent le spectacle et attirent les touristes.

 

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Par amour

Grand-père était ce que l’on a coutume d’appeler : ouvrier-paysan. C’est à dire que son corps s’en allait travailler à la ville, mais que son cœur restait, tout là-bas, dans son village.

C’était au début de ce siècle . Dans les oreilles résonnaient encore les bruits de la guerre de 70.. C’était pendant ce silence, en forme de soupir, dans la symphonie pour canons et mitrailleuses, dont le deuxième mouvement allait reprendre sur un immense crescendo.

Quand on m’a conté cette histoire, j’ai eu peine à la croire et je suis allé sur les lieux.
Oui, chaque matin, grand-père partait avant l’aube, pour faire à pieds, les quinze kilomètres jusqu’à l’usine.

Avec lui, il emportait la gamelle avec son repas : un repas qui avait poussé dans son jardin et il n’était pas peu fier du goût de ses carottes et de la longueur de ses haricots.

Son parfum à lui, c’était l’odeur des marguerites et des violettes avec une petite touche de poulailler.

Le soir, il revenait et le vent avait bien du mal à laver le grand corps. Grand-père laissait, derrière lui, l’odeur des machines et le bruit des courroies.

Comme le cheval qui s’emballe en sentant son écurie, grand-père allongeait ses pas quand il voyait pointer à l’horizon, le clocher de son village.

Alors, pendant qu’il parcourait les dernières centaines de mètres, il se sentait renaître et, la fatigue oubliée, il saisissait la faux pour aller couper l’herbe pour les lapins.

Un jour, il fallait bien se raisonner, dire adieu à la campagne et aller habiter la ville.
Mais vois-tu, on ne peut replanter les vieux arbres, et grand-père avait laissé son coeur, là-bas, entre les pommiers et son petit champ de blé.

S’il n’avait écouté que son coeur, tu penses bien …
Mais il y avait grand-mère, une maîtresse femme et alors, tu le sais bien, quand les femmes se mettent quelque chose en tête …

Ils se mirent donc au travail et payèrent, en larmes de sueur et de sang, leur maison.
Voilà : ils furent les premiers à rembourser, les premiers de tout le quartier.

 

Quand la maison fut installée, quand les volets reçurent leurs couches de peinture, grand-père, comme ces ouvriers étrangers qui font venir leur famille, grand-père, rapatria la campagne à la ville.
Il fabriqua un clapier pour ses lapins et un petit poulailler qui lui donnaient l’illusion et qui lui permettaient de rêver.

Il avait atteint l’âge où l’on ne vieillit plus, ou alors qu’une seule fois, définitivement : cet âge où les habitudes ont pris la place de l’espoir.
Il y avait bien longtemps que les petits vieux s’étaient dit tout ce qu’ils avaient à se dire et, s’ils continuaient à dialoguer, c’était chacun avec soi-même.

Un samedi, grand-mère dit :

“ Eugène ! tu vas me tuer la poule blanche pour demain.”

Il n’y avait rien à redire, rien à discuter : c’était comme à l’armée : l’adjudant avait parlé.

Alors, grand-père , le coeur lourd, s’en alla dans le poulailler.
Il prit la poule blanche dans ses mains tremblantes et doucement, comme on parle à un malade que l’on sait condamné, grand-père lui apprit la mauvaise nouvelle.

“Vois-tu ma petite, je te l’avais bien dit – fais-moi au moins un oeuf par semaine. Tu sais, la “vieille”, elle voit tout. J’ai beau cacher la bouteille et la chique de tabac, elle a les yeux partout. Alors, tu comprends, elle t’as à l’oeil. Tu es bien trop coquette avec ton beau plumage blanc.”

Il emporta la poule dans la cave. C’est là que se trouvent le gros billot et la hache.
Je ne sais pourquoi, mais c’est toujours dans les caves que se passent les tortures.

 

Le reste se passa très vite.
Il prit la hache, posa le cou de la poule sur le billot et ferma les yeux.
Et, quand la hache retomba lourdement, grand-père ressentit une vive douleur.

 

J’ai toujours eu de l’admiration mêlée de crainte pour le vieillard de mon enfance. Et, quand il partait pour le défilé des anciens combattants, la poitrine ornée de ses médailles, j’imaginais, comme le font tous les enfants, des faits d’armes dont grand-père avait été le héros.

 

C’est seulement bien plus tard, quand je fus admis dans le monde des adultes, qu’un soir, mon père m’apprit que grand-père avait perdu un doigt par amour d’une poule.
Car on ne raconte pas ces histoires-là , aux petits enfants.

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Gouttes ou larmes ?

Chaque nuit, pendant que vous dormez, il se passe de bien étranges choses.
On n'entend rien, on ne voit rien.
Et pourtant, le lendemain matin,
On découvre les gouttes de rosées
Que les étoiles ont oubliées
Dans nos champs et dans nos prés.

 

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et pour ceux qui aiment les images en musiques  

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Plantes d’automne : Cirse

Avec l'automne qui arrive, les plantes qui fleurissent se font de plus ne plus rares.
Voici une plante qui éclaire les derniers jours de beau temps par ses formes et ses couleurs qui attirent l'attention.
Mais attention…

: qui s'y frotte s'y pique !

Nous ne sommes pas loin de la famille des chardons.

galerie Circe : cliquez ICI

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En hélicoptère au dessus du Mont Blanc

La CMBH  – Chamonix Mont-Blanc Helicoptère –

 

basée à Argententière vous propose des survols des endroits les plus spectaculaires de Chamonix.

 

Survols ? 

 

Ne vaudrait-il pas mieux parler de véritables promendes ?

A évoluer à quelques dizaines de mètres de parois dans lesquelles j'ai crapahuté (quand j'étais plus jeune et plus inconscient) m'a procuré un véritable bonheur.
Le pilote, tout en douceur sur les commandes, se fait également guide et sait vous expliquer par le détail ce qu'il faut voir.
Et pour voir… vous en avez plein la vue. Pas assez de ses yeux pour tout regarder, pour tout admirer.

Alors les moteurs de vos appareils photographiques ronronnent de joie. Les cartes mémoires se remplissent de souvenirs et si d'aventure vous avez été trop émus, un DVD vous permettra de revivre ces instants magnifiques.

A ne pas rater !
Sous peine de regrets…

 

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Papy est de retour

Coucou les ami(e)s.

Papy est de retour. Qui sait peut être pas pour longtemps.
Les médecins vont se prononcer pour prendre une décision.

Merci à vous, toutes et tous, qui ont continué à soutenir mon site.

Papy
 

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Avis aux visiteurs

Chers(e) ami(e)s.

 

Des raisons de santé vont me tenir éloigné des écrans pendant quelques jours.

J’espère revenir en pleine forme après vidange et vérification de la machine !


Merci à toutes et tous.

A bientôt.

 

Papy

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Comment faire ses graines de tomates ?

Quand on possède une ou plusieurs bonnes variétés de tomates, il est important de ne pas les perdre.

Il existe des facteurs que l’on ne peut malheureusement pas contrôler, comme par exemple l’hybridation.
En effet, vous ne pouvez que difficilement empêcher les grains de pollen d’une variété d’aller féconder les ovules de variétés voisines.
Cela est faisable, bien sûr, mais avec un tel luxe de précautions qu’il vaut mieux laisser cela à ceux dont c’est le métier.

Un second facteur est quant à lui, dû à la volonté de l’homme.
On comprend que la mise au point d’une nouvelle variété nécessite parfois beaucoup de temps et d’argent. C’est pourquoi, on ” apoptose” ces variétés ou alors on les rend stériles.
Il faut pour retrouver ces variétés, acheter  chaque année de nouvelles graines chez le semencier.

Comment faire ses graines ?

Autrefois, chaque jardinier faisait  ses graines, tout comme les paysans qui gardaient des grains de blé pour les futures semences.

J’ai trouvé un excellent article sur ce sujet.
Cela m’évite de le plagier.

Faire ses graines cliquez ICI

 

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